J.15 Mercredi 28 octobre : Piura – L’ Equateur Loja
Encore une grosse journée de bus (8h), nous quittons le Pérou avec un bus direct jusqu’à Loja en Equateur (passage de douane à Macara). La ville de Loja est agréable, les grandes portes de la cathédrale entièrement ouverte, illuminent le parvis de la grande place central. Il y a foule c’est plein à craquer, plus de trois cents fidèles qui n’ont pas eu de place, sont dehors debout pour suivent l’office religieux. En face c’est une fanfare d’une quarantaine de jeunes vêtus de blanc et portant le fameux chapeau panama, qui attendent. Nous apprenons que c’est la fête de la famille. Et bien nous c’est un restaurant tout proche que nous cherchons, on y sert de la viande Argentine.
J.16 Jeudi 29 octobre : Loja et Vilcabamba
Petit tour de ville avec son marche, ses églises et la fameuse rue « Calle Lourdes », bordée de chaque côté par de petites maisonnettes colorées, avec de beaux balcons et fenêtres de bois sculptées, à l’entrée de la rue, en fer forgé, une dévotion en l’honneur de la vierge de Lourdes. Nous manquons hélas de lumière pour faire quelques photos sympa. Juste à côté sous les arcades de la place qui entoure l’église San Sébastian, un nombre incroyable de marchandes de Colada Morade, une boisson chaude faite de fruits (mais, mures, ananas, pommes, cannelle, pour l’essentiel), un peu notre vin chaud à la cannelle en hiver, accompagné de brioche. C’est la fête des morts. A cette occasion toutes les églises sont animées. Nous quittons maintenant en bus Loja pour nous rendre dans le petit village de Vilcabamba (48km), connu pour son éternelle jeunesse ou les habitants deviennent centenaires. Révélé par une étude Américaine dans les années 50 sur la magie de ce lieu. Il n’en a pas fallu pas beaucoup plus pour qu’aujourd’hui un grand nombre d’Européens s’y installent. Nous avons vu, nous y avons déjeuné et nous sommes revenus à Loja. Un après-midi à la campagne. Soirée au 3è étage d’un restaurant en terrasse collé à la cathédrale et retour à l’hôtel. Demain levé à 5h, nous avons environ 9h de bus.
J.17 Vendredi 30 octobre : Guayaquil
Encore une longue journée de bus (9h), pour arriver à Guayaquil qui n’est qu’une étape d’un soir avant de repartir pour Puerto Lopez. La route n’est pas très belle, des plantations de bananiers, de cacaoyer, d’hévéa et de mais se suivent le long de la route. Les villages eux même n’ont rien de flambants. A l’approche de la mer des plaines, de grands champs avec des chevaux et vaches pour changer un peu, mais toujours un paysage aussi triste. Enfin, Guayquil, la station de bus est immense. La foule à tous les guichets de bus, c’est un grand WE pour les Equatoriens, qui vont le passer à la mer et à la campagne. Nos tentatives d’approche au guichet 26 sont presque impossible et lorsque nous atteignons l’objectif, nous apprenons que les billets ne sont vendus que le jour de départ, il faudra revenir demain. Hôtel et sans perdre trop de temps, balade sur le « Malecon » (promenade le long de la jetée), mais avant nous passons dans le parc Bolivar ou vivent en totale liberté des iguanes. Jamais vu ça !!. Le Malecon n’a rien d’irrésistible, mais juste au bout « Las Penas », ou subsistent quelques belles maisons de bois colorées et juste aprés Puerto Santa Ana un quartier qui a fait peau neuve, aux maisons multicolores. Pause apéro dînatoire dans un petit endroit sympa et retour à l’hôtel.
J.18 Samedi 31 octobre : Guayaquil – Puerto Lopez
7h30 nous sommes de retour à la station de bus, il y a encore plus de monde que la veille Hélène a la responsabilité des sacs, moi et Ernst nous tentons une approche au guichet 26. Il est impossible de décrire l’atmosphère de cette gare, les gens se tassent, hurlent, personne ne respecte les longues files d’attentes face aux nombreux guichets plus de 100. Il est vrai que Guayaquil est une ville de plus de 3 millions d’habitants et peu nombreux sont ceux qui possèdent une voiture. Ernst propose de s’installer gentiment en gentleman qu’il est, au bout de la file et d’attendre tranquillement avec un Sudoku à la main. Oui, mais voilà, la file fait plus de 100m pour ce guichet, en interrogeant une personne j’apprends qu’ils sont dans cette file depuis 4h du matin et ils ne sont pas encore au bout de leurs peines, les gens passent de partout. Je laisse donc Ernest qui va sagement attendre et moi, je me change en caméléon profitant d’une querelle. Inflexible, loin du bruit, concentré, j’arrive à m’infiltrer pour ne plus être qu’à 10m du guichet 26. S’en suit une heure de galère subissant les mêlées, les coudes à coudes, et j’en passe. J’ai chaud, je transpire, j’ai du mal à respirer, mais devant ce foutoir inimaginable, je reste digne et j’avance, j’avance, le guichet 26 est devenu trop dangereux, plus de 5 policiers viennent mettre de l’ordre, une barrière à la main, ils compressent la file d’attente vers le mur, demandant aux gens de former qu’une file. Là encore je passe au travers. J’aurais mes billets pour le bus de 9h. Je récupère Ernst et Hélène avec nos billets que je ne lâche plus. Jamais plus ça.
Puerto Lopez sur le Pacifique n’a rien d’attirant, mais quel calme, enfin. Notre chambre d’hôtel est face à la mer et sur le malecon qui est en totale réfection sur tout son longueur. Sur le port au-dessus des bateaux de pêche un vol impressionnant de cormorans, de pélicans et de frégates, plongent à la façon des Kamikazes japonnais ne laissant aucune chance à leurs proies.
Déjeuner d'une énorme soupe de poissons délicieuse( demi langouste, langoustines,moules, coquillages, poulpes, etc.. pour moins de 10 euros).
J.19 Dimanche 1 Novembre : Puerto Lopez - l’île De Plata
Départ en bateau pour l’île de Plata qui abrite le Parc National Machalilla. Nous allons voir, les fous aux pattes bleues. Une heure de tape fesse sur un bateau puissant avec deux énormes moteurs à l’arrière. Arrivée sur l’île d’énormes tortues vertes tournent autour du bateau. Nous sommes avec un guide local et un groupe de jeunes étudiants du pays. Petite marche de 2 km pour atteindre le plateau de l’île et voir nos premiers fous à patte bleues. Malheureusement nous ne verrons pas des fous à pattes rouges, mais des colonies de frégates. Baignade pour les plus courageux et retour à Puerto Lopez déçus, Ce soir le village est en fête.
J.20 Lundi 2 Novembre : Puerto Lopez et ses plages
Ce matin, retour en Tuc-tuc à la gare routière pour prendre nos billets pour demain matin, puis bus pour les plages de Las Frayas à une dizaine de kilomètres. Pour accéder aux plages, il faut traverser un parc National payant. A droite un long chemin de terre pour les voitures, à gauche un long sentier sans bruit ou pouce de chaque côté une variété d’arbre sec en apparence, mais ne vous trompez pas ! À la moindre goutte d’eau, tout redevient vert. Un écriteau dit d’ailleurs en espagnol, en parlant de cet arbre « je donne l’apparence d’être mort, mais je vis ». Les plages que nous croisons sous le soleil sont belles sur un fond de sable noir et brillant comme des étoiles. Du haut d’un belvédère de bois, proche des falaises la vue sur les petites plages est très belle. Une pause sur l’une d’elle et retour en ville pour déjeuner, nous avons oublié nos maillots alors, inutile de regarder les autres prendre du plaisir.
J.21 Mardi 3 Novembre : CUENCA (la région ou l’on y fabrique le véritable Panama).
Nous avons quitté la mer et, nous revoilà après plus de 8h de bus à 2500 m. La ville de Cuenca ou nous allons y passer 2 jours est très étendu au fond d’une riche vallée, les paysages que nous avons traversés sont magnifiques avec des lacs et cascades avant de redescendre sur la ville. Dépôt des sacs à notre hôtel et nous revoilà dans la rue. Cuenca n’est pas vraiment une ville exceptionnelle, même si de nombreuses maisons coloniales prédominent encore autour de la Cathédrale. Certaines sont très belles. Aujourd’hui c’est le dernier jour de fête, il y a encore beaucoup de monde sur les places, dans les rues et sur les rives du rio Tomebambaou ou de nombreuses tentes accueillent toutes sortes de vendeurs (artisanats, friandises, etc…). Il n’est que 16h, nous n’avons quasiment rien pris depuis ce matin avec nos bus non-stop. Sur la grande place, il y a le restaurent « RAYMIPAMPA », qui a bonne réputation, nous y passerons le reste de la soirée avant de revenir à l’hôtel.
Autour de la Cathédrale de belles et orgueilleuses façades, rappelle à la ville son riche passé.
J.22 Mercredi 4 Novembre : CUENCA visite de la ville.
Journée consacrée à la visite des sites les plus populaires de la ville, nous commençons par l’ancienne Cathédrale désacralisée « El Sagrario » et transformée en musée, puis visite de la nouvelle Cathédrale (Construite à la fin du XIX), que j’ai trouvé très belle malgré mes a priori habituels sur les innovations architecturales de la fin du XIX et du début du XX. Plus loin le musée Municipal des arts nouveau. En principe je m’attends toujours au pire dans ces musées et là, record battu de la durée de la visite, que nous faisons au pas de course. L’art nouveau est malheureusement trop souvent qu’une mauvaise caricature des beaux-arts, exprimé par des rêveurs sans talent. Maintenant en route vers une petite fabrication de Panama. A l’entrée démonstration de mise en forme d’un panama et couture du ruban extérieur et intérieur d’un chapeau. Au premier étage vu panoramique et un coin café très reposant et agréable. Pas d’achat, nous repartons non-stop pour le musée ethnographique et numismatique, (ou musée de la banque), gratuit, une excellente reproduction de la vie des différentes populations, qui vivaient sur ces terres. Il est 13h30, déjeuner dans le centre-ville. Après-midi, Ernst souhaite aller voir le musée d’un couvent religieux qui est tout proche, nous nous allons au syndicat d’initiative glaner quelques informations pour notre journée de demain à ALAUSI, puis un magasin de panama juste en face de l’endroit où se trouve Ernst. Nous revoilà tous ensemble pour le musée des cultures Aborigènes, là encore la visite sera rapide, en dehors d’un nombre important de poterie et quelques outils en cuivre, laiton et autres métaux étalés sans goût sur deux petites pièces au premier étage, nous n’avons pas vu grand-chose. Plutôt décevant. Fin d’après-midi dans le quartier historique ou nous y dénichons un endroit sympa pour boire un café avant de revenir à l’hôtel. Soirée dans un petit restaurant plein de charme. Demain matin nous quittons une ville que nous avons trouvé agréable et reposante.
La fabrique de panama avec ses moules en métal blanc, aux formes différentes après le moulage par compression. Celles -ci sert de pot de fleurs,(moule ancien).
J.23 Jeudi 5 Novembre : Alausi
Journée noire,dans le bus de Cuenca qui nous amène à Alausi, Hélène cherche son téléphone et s'est le début du cauchemar, de mon côté s'est le PC, mon appareil à photo, mes lunettes de soleil et tout l'argent que j'ai laissé dans une pochette. On a fouillé nos sacs. Au premier arrêt du bus nous descendons et laissons Ernst avec nos bagages et nous retournons à l'hôtel. Nous les avons averti on nous attend. On explique à l'hôtelier que nous affaires étaient dans nos sacs avant d'aller prendre le petit déjeuner. A partir de là toutes les chambres sont fouillées puis passage des vidéos du hall qui ne donnent rien. L'hôtelier nous propose de nous amener à la station de bus pour visionner les vidéos de la gare à notre heure de passage puis la police locale aussi efficace qu'un balai sans brosse. Nous avons perdu beaucoup trop de temps pour rien, il est 3 h et nous avons 4 h de bus. Nous arrivons à Alausi avec la nuit Ernst nous a attendu pour le dîner. Le village manque d'animation mais nous trouvons de quoi manger sans appétit.Dodo demain il fera jour.
Soirée noire pour nous, a l'instar de ces chiens d' ALAUSI qui nous regardent manger avec tristesse.
LAUSI
J.24 Vendredi 6 Novembre : Alausi _ Le petit train de "La Nariz del Diablo"
Départ vers 8 h nous avons le temps de prendre le Petit Déjeuner dans une pâtisserie face à la gare ferroviaire d'Alausi. Pendant le Petit Déjeuner nous apprenons que Ernst a fait le terminal de bus d'Alausi au centre ville à pied situé à plus d'un km avec ses bagages et les notres. dur dur .... Le train siffle pour annoncer le départ tous les passagers montent à bord sans précipitation. Ceux sont de vieux wagons très agréables avec beaucoup d'espace pour les voyageurs. Et nous voilà parti pour une longue promenade de 3 heures passant d'une colline à l'autre surplombant des ravins ou coule dessous el rio d'Alausi. Le train passe un dénivelé de 600 mètres s'est impressionnant sur une colline appelé "La Nariz del Diablo. Les paysages sont beaux et changeant. Retour vers 10 h 30 nous devons récupérer nos affaires à l'hôtel et prendre le bus de 11 h pour Banos avec un changement à Riobamba. La route est vraiment très belle, s'est une région agricole très fertile.
J.25 Samedi 7 novembre : Banos – autour du village
Jour de pluie, nous avions prévu de louer des VTT pour faire le circuit des cascades, grottes etc... Mais vu la meteo c'est raté. Nos chambres a l’hotel « Las Rocas » se trouvent au dernier étage sur une terrasse couverte en partie, c’est ici que notre Petit Déjeuner est servi. Nous avons une vue plongeante sur la ville totalement encerclée de montagnes malheureusement aujourd'hui sous les nuages. Juste en face dans le fond de la ville une très belle cascade, à ses pieds des thermes alimentés par des eaux chaudes. Nous passons la majorité de la matinée sur cette terrasse et profiter de remettre à jour la suite de notre voyage ( étapes et réservation Hotels). En début d’apres-midi nous allons tous les deux aux thermes, Ernst n’est pas très en forme nous le laissons se reposer. Les thermes encore un moment particulier nous sommes dans des bassins à plus de 45° ou coule juste à côté de grosses fontaines d’eau froide alimentées par la cascade. Un couple de locaux très sympathique nous rappelle les règles 5 minutes dans l’eau chaude et douche froide, c’est dur la première fois et ensuite on apprécie. On doit répéter cette opération cinq fois. Retour à l’hotel, il fait beau, nous récupérons Ernst et partons pour une marche de 1h30 avec un dénivelle de 600m pour atteindre un sommet qui domine la ville ou une immense croix illumine les falaises chaque soir. C’est dur la montée est impitoyable, il n’y a pas de faux-plats. La vue est évidemment imprenable et nous pouvons apercevoir un volcan actif Tungurahua (5016 m). Retour à douche et soirée dans un petit restaurant très agréable.
J.26 Dimanche 8 novembre : Banos – Sortie VTT
Ce matin de notre terrasse les montagnes qui entourent Banos sont parfaitement visible, il ne pleut pas, super nous allons pouvoir louer des VTT(5$ la journée), pour descendre jusqu'à la cascade " PAILON DEL DIABLO"(Le chaudron du diable).La route est vraiment très agréable, verdoyante et luxuriante des 2 côtés de la vallée au coule en son centre une torrent. Tout le long des CANOPY extrème sensations fortes et Tarabita (sorte de nacelle accrochée à un câble), sont proposées pour un peu d'émotion. Plus sage nous choisissons la Tarabita, qui nous transporte au dessus du torrent à plus de 40 m sur l'autre rive. Un petit moment de plaisir. Retour sur nos vélos et plusieurs arrêts pour admirer les nombreuses cascades et paysages. Un peu avant midi, nous sommes devant l'entrée du Pailon Grieta Al Cielo, qui mène par un chemin de piste très descendant et à une trentaine de minutes à pied au Pailon Del Diablo, l'une des plus importante curiosité du pays. Donc, la plus visité par les touristes et locaux. La puissance de l'eau de la cascade et l'endroit magique ou elle se trouve, mérite le détour. Un grand spectacle. Maintenant il nous faut remonter ce long dénivelé pour atteindre nos vélos. En face un restaurent sert le menu du jour avec comme plat principal une truite grillée.Il est plus de 13h, repas mérité. Retour à Banos, en taxi camionnette, dépôt des VTT chez le loueur et fin d’après-midi quartier libre pour tous.
J.28 Lundi 9 novembre : Banos – Latacunga Nous quittons Banos ce matin, pour Latacunga a 2 heures de bus et toujours en direction de Quito.C’est une ville sans grand intérêt, nous nous y arrêtons pour la lagune Quilotoa, dans la réserve écologique Los Lliniaz que nous espérons faire demain. Le taxi qui nous a récupéré a l’arrêt de bus, nous propose ses services, pour nous y amener demain, son tarif A/R est très honnête 55€ pour nous 3, c’est à plus de 1h30 de la ville. Nous déposons nos valises à l’hotel et visite de la ville. Les sites religieux sont fermes, puis le parc Vincent Léon ou s’aligne Cathédrale et bâtiments administratifs, quelques ruelles et retour à l’hotel Villa Tacvnga aux grands airs coloniaux, tranquille et reposant. Un bon choix.
Du haut de notre Hôtel Villa de Tacvnga - L'hôtel de ville prend les couleurs du vert luisant dès que la nuit tombe
J.29 Mardi 10 Novembre : Latacunga et la Laguna De Quilotoa Ce matin, ciel couvert laissant apparaître des éclaircis, nous devrions avoir la chance de voir la Lagune sous le soleil et peut-être apercevoir le volcan Cotopaxi actuellement en artivite. Petit déjeuner et retour à la chambre pour prendre nos sacs à dos et attendre le taxi réservé la veille. Pour arriver a la lagune, nous avons 1h30 environ dé route. Nous roulons sur les hauts plateaux de la cordillère occidentale habitée par des paysans Quechua. Les terres sont grasses et noires, la principale activité pomme de terre, oignons, brocolis et l’élevage de cochons. Ces exploitations s’étendent à perte de vue.Les paysages sont magnifiques. Puis c’est la descente, nous quittons ces hauts plateaux perchés à plus de 3800m, pour arriver enfin dans un petit village perché au dessus de la Laguna Quilotoa, qui abrite un lac volcanique de 307 hectares, à plus de 400m au-dessous de nos têtes. C’est très beau pour ne pas dire magnifique, car le soleil joue à cache cache avec les nuages et nous n’avons pas le spectacle attendu. Il faut 30 mn pour descendre et plus d’une heure pour en remonter. Nous n’hésitons pas, sauf Ernest qui n’a toujours pas récupéré son coup de froid de la veille et qui n’est pas spécialement en forme, estimant à juste titre que la vue d’en haut est suffisante belle. Heureusement, il a de quoi lire ou faire des sudoku. Il a évidemment raison, mais nous avons besoin d'adrénaline. Déjeunons sur place et retour pour 15h à Latacunga avec un arrêt sur la route aux peintures Tiguas( très belles), puis sur le haut d'un canyon pour prendre quelques photos avant d'arriver en ville. En ville sur la grande place Vicento Léon , c’est l’anniversaire de la libération du pays où Militaire,fanfare et grands discours politiques s’en donnent à cœur joie.
Depuis la disparition de mon pc portable et de mon appareil photo, j'ai du m'adapter avec le petit iPad que nous avions amené, pour continuer à alimenter notre blog.
J'ai du pour cela installer Word de Windows et OneDrive, installer un compresseur de photo pour éviter des tailles quasi impossibles et Ps EXpress pour la mise en forme.
Depuis 3 jours, ça marche bien et c'est même plus rapide et plus agréable qu'un PC.
voila , pour la petite info utile en cas de pépin. J'ai évidemment un iPhone pour prendre des photos.
J.30 Mercredi 11 Novembre : Quito Petit Déjeuner dans le grand patio de l’hotel entouré de colonnes, le luxe bourgeois.Dans le fond un couple installé, je ne m’arrête pas de les regarder, il me semble reconnaître l’homme qui déjeune et me fait face. J’hésite un peu, mais il me faut savoir d’autant qu’ils ont des têtes de français. Je ne me suis pas trompé, il est Bordelais et travaillait chez Orange( alias France Télécom), comme responsable de la qualité. Nous nous sommes plusieurs fois croisé à Paris. Incroyable c’est la 4e fois dans ma vie, que je croise à travers le monde des gens que je connais. Bon, revenons sur le voyage. Quito est à 2h de bus, jusqu’au terminal sud, plus 40mn en métro pour rejoindre notre station de métro ( pas trop loin du centre ville). Super l’appartement Hotel que nous avons loué pour 3 nuits, n’est qu’a 50m. Remise des clés, visite des lieux, chacun sa chambre et nouveau départ pour le centre ville. Lonely Planet fourni un parcours fléché pour la visite du centre ville, que nous suivons scrupuleusement. Place du gouvernement, Cathédrale et le couvent de San Francisco(XVI s), avec son musée, mais c’est l'église édifié à la même époque que nous avons trouvé fabuleuse, si l’extérieur n’est pas exceptionnel, l’intérieur à la fois baroque et mudéjar explose par ses dorures, couvrant murs et plafonds, au fond le cœur s’illumine par son bleu et or, elle est vraiment très belle, même si le Rosario de Puebla(Mexique), reste ma référence. Le circuit nous mène jusqu'au sanctuaire , la Basilique du voeux National. Taxi pour le quartier Mariscal, très branché, bar, restaurent et boîtes de nuit se touchent. Dîner léger sur place et courses pour le petit déjeuner de demain matin.
J.31 Jeudi 12 Novembre : Quito et ses environs. Petit déjeuner familial, œufs, jambon, fromage, café et vaisselle, puis nous parton en taxi vers le nord pour la Mitad Del Mundo (La Moitié du monde), la ligne équatoriale, latitude 0-0-0. Nous avons un pied dans la zone équatoriale sud et l’autre au nord, symbolisée par une ligue jaune E/O. L’endroit est particulièrement intéressant, l’alliance Française y est fortement représentée, grâce à la mission géodésique menée de 1735 à 1743 par Charle Marie de la Condamine. D'autres œuvres ont été réalisées par la France, comme le téléphérique et la basilique. Cocorico !!. Plusieurs salles se succèdent, photos, objets, livres, cartes, retraçant l’histoire de cette zone de travail, devenue incontournable pour le tourisme local et étranger. Des échoppes et restaurants forme un petit village coloré et très agréable. Un bon moment. Taxi pour nous rendre a la réserve Pululahua qui n’est qu’a 3km pour voir une lagune au fond d’un ancien volcan, habitée. Retour en ville, toujours avec le même taxi, nous allons au téléphérique qui monte à 4100 m et permet du haut d’avoir une vue exceptionnelle sur Quito. Il est encore tôt, retour au centre ville. Aujourd’hui c’est très calme tous les Équatoriens sont devant leur poste de télé. L’Equateur joue sa place pour l’éliminatoire de la coupe du monde de foot ball de 2018. Nous allons au musée de la ville, encore un moment très sympa, nous passons devant l’église des jésuites, sommet du baroque latino américain, vraiment exceptionnel par sa surcharge de décorations, puis au centre culturel sur le même trottoir et retour dans notre appartement pour une petite pause avant la soirée. La soirée nous voulons la passer tout prêt de chez nous dans le quartier Mariscal, très prisé par les citadins , pour y déjeuner , oui mais voila, l’Equateur vient de gagner 2 à 1 contre l’Uruguay dans le stade de foot ball de Quito qui est tout proche.. C’est la foule impossible de s’approcher d’ un restaurant. Nous finirons plus loin dans une pizza Hut.
Les toilettes sont la, oui mais où sont celles des hommes? et ce convertible étonnant de plus de 200 ans.
J.32 Vendredi 13 Novembre : Quito la ville. Départ de la place centrale de Mariscal, ou nous devons prendre les bus touristique de la ville. Il fait chaud et beau, c’est agréable de se laisser conduire, assis confortablement à ciel ouvert. La visite guidée est en Espagnol et en Anglais n'est pas vraiment facile à suivre pour nous. Après ce tour de ville sympa, nous prenons un taxi pour le musée et la maison du peintre Guayasamin. Le musée présente des œuvres de l’artiste dans un magnifique espace appelé « La chapelle de l’homme ». Sa maison est juste au dessus. Très belle demeure transformée en musée avec une riche collection d’art sacré et de ses tableaux privé. La visite est guidé, tout ce que nous voyons est un chef-d'oeuvre. C.est une visite superbe, dommage encore une fois, l’interdiction de prendre des photos. Retour en ville, Ernst nous quitte pour la visite d’un musée religieux, nous nous allons à la terrasse du café du musée de la ville. 18h nous nous retrouvons, pour un retour dans le quartier Mariscal très animé. Il vient de nous apprendre la cruelle fusillade dans plusieurs quartiers de Paris. Nous sommes totalement anéanti par cette affreuse nouvelle.
JJ.33 Samedi 14 Novembre : Otavalo Nos dernières heures à Quito, nous remettons les clés de l’appartement au gardien de l’immeuble, taxi pour la gare routière nord et nous revoilà dans un bus, nous quittons la partie équatoriale sud. Otavalo est la ville la plus au nord du pays, elle sera notre dernière étape en Equateur. Nous y sommes pour 2 nuits. Après midi consacrée au marché local qui est immense. Il y a beaucoup de choses sur les étalages et surtout de belles couleurs, mais nous passons plus de temps à regarder les gens. Les femmes sont très petites et portent la tenue traditionnelle du pays, Anaco et la coiffe le Fachalia. Ernst n’arrête pas de prendre des photos. Il nous faut maintenant organiser la journée de demain, qui sera la dernière en Equateur. Soirée sympa dans un petit restaurent le « Mi Otavalito », très bien.
Le marché est ces personnages d'une autre époque.
J.34 Dimanche 15 Novembre : Otavalo et ses lacs. Nous avons négocié avec le patron de l’hotel, la visite des lagunes de Mojanda et à l’autre bout de la ville celle de Cotacachi, beaucoup plus visitée et touristique. Dans son 4x4, personne ne parle, nous sommes encore sous le choc des événements à Paris, de plus la météo n’est pas excellente et nous redoutons de ce que nous allons voir là-haut. Mojanda est aussi gris que le ciel, une petite marche et nous reprenons la voiture, car à ce temps cafardeux vient s’ajouter un vent frais et désagréable. Le 4x4 revient en ville, la traverse et nous remontons à l’autre bout de la ville pour le lagon Cotacachi a 3068 m. C’est un cratère encore actif avec des émissions de gaz. Au centre du lagon deux îles de lave volcanique riche de plus de 400 espèces végétales. Un tour de bateau pour nous rendre entre les deux îles, dommage encore le soleil n’est pas au rendez-vous, nous aurions pu faire de très photos. Retour en ville, nous laissons quelques affaire à l’hotel et déjeuner du dimanche au « Mi Otavalonita ». Les rues sont presque vide, un peu de repos à l’hotel.
Nous allons quitter, demain matin l'Equateur et rentrer en Colombie qui n'est qu'a 80 km d'ici.
Nous retiendrons de ce pays, la grande gentillesse de ses habitants. Nous n'y avons pas trouvé une grande richesse historique et si l'on y vient pour sa nature le mauvais temps ne nous a pas permis de l'apprécier à sa juste valeur.
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