Les îles des Canaries. Après avoir fait,Tenerife et Lanzarote, nous partons pour 7 jours sur Fuerteventura. Au programme visite typique de l’île en voiture, randonnée et VTT pour des paysages plus atypiques.

Mardi 19 Octobre.

                    Journée galère à Orly.

A l’embarquement, nous ne sommes pas vraiment en règle pour les autorités Espagnoles. Le SPTH a fournir, nous n’avons pas pu le remplir à cause d’absence Internet à domicile. Sur l’IPhone idem avec d’autres problèmes. On est donc, refoulé. Nous devons tenter de retrouver rapidement un autre vol et trouver surtout un moyen de remplir chacun ce damné SPTH (meilleur moyen charger l’application SPTH sur son IPad). Finalement après l’avoir rempli, nous repartirons a 13h30 avec Vueling.

Après 4h de vol, l’atterrissage sur la lune. Non bien sur, mais on s’y croirait. Un sol brûlé, l’érosion des sols volcaniques nous rappelle bien Lanzarote. Arrivée à notre hôtel&appart « Broncemar » à Caleta de Fuste. Moment cool et nécessaire au bord de la piscine, dîner et balade vers le centre ville. Beaucoup de touristes, principalement des anglais. On ne voit que des chopes de bière ici et des chats. La plage de Caleta de Fuste est  belle dans ce gros village balnéaire très bien structuré qui ne donne pas l’illusion de masse.

Mercredi 20 Octobre.

                         Caleta de Fuste.

Ce matin, recherche d’un loueur de vélos et de voitures pour les prochains jours. Le deuxième loueur consulte INFOVENTURA sera le bon. Retour à l’hôtel pour nous mettre en tenue et footing pour un parcourir 10 km en suivant la piste cyclable qui serpente le long du littoral de l’océan atlantique nord. Et toujours ces paysages de pierres de laves sur des terres incultivables. Après-midi farniente à la piscine et balade en ville. Journée plutôt calme et sans grand intérêt touristique. Les plages, le soleil et les grands complexes hôteliers aux multiples piscines protégées du vent sont bien les atouts  principaux du tourisme sur l’île.

Jeudi 21 Octobre.

                   VTT dans le désert de Antigua.

Nous avons certainement pris le loueur de vélos le plus sympa, mais aussi le plus médiocre dans l’organisation et l’entretien du matériel loué. Je vais devoir faire plus de 90 km sur un vélo qui couine, de mauvais freins et un dérailleur qui craque à chaque changement de vitesses avec en prime le vent qui vient d’Espagne. Impossible de changer de vélo c’était le dernier. Nous devions faire de Caleta de Fuste, Puerto Del Rosario, La Olivia et Villaverde avant de revenir en passant par Antigua. Nous irons jusqu’à Puerto Del Rosario avec d’énormes difficultés, le route est en travaux nous devons faire un détour pour y accéder. Dans cette ville plus d’une centaine de sculptures embellissent les plages, le port, les places, les promenades et les points d’intérêts principaux comme la mairie où les églises. Arrêt café et balade à travers ces sculptures. La ville n’est d’aucun intérêt malgré son port tout neuf. Changement  de programme oblige, nous prenons la direction d’Antigua que nous visiterons plus tard en voiture. Nous traversons au pied de la longue chaine volcanique, Castello Del Angel, puis Las Pocetas avant de songer à redescendre vers l’océan pour arriver en fin d’après-midi à Las Salinas Del Carmen. Nous avons traversé aujourd’hui de longs déserts de pierres sur des sols arides, brûlés et avec au loin de vieux volcans aux couleurs changeantes avec les variations du soleil qui joue avec les nuages. Rien d’accrochant pour faire des photos. Nous avons fait malgré tout 65 km. La végétation est rare, nous sommes fin octobre et l’été brûlant associé au vent ont dû faire table rase. Il y a malgré tout quelques arpents de terres cultivés dans des coins  isolés et parfois austères. Helene a beaucoup aimé ces paysages Atypiques aux différentes couleurs ocres. Demain, nous reprendrons une autre route toujours en vélos en espérant comme toujours, de satisfaire pleinement notre curiosité.

Vers Antigua.

Vendredi 22 Octobre.

                     POZO NEGRO.     
 

Petit passage rapide chez le loueur de vélo pour tenter d’en avoir un autre, sinon au moins l’huiler. Ca sera l’huile magique la WD40. Et c’est reparti, Inch’Allah!!. Nous reprenons le chemin côtier qui va vers le sud en passant par Las Salinas Del Carmen pour rejoindre le petit port de pêche de Pozo Negro qui est à environ 12 km avec de grosses difficultés au passage de « Playa Caleta de la Ballena », côtes et descentes dangereuses en vélos, surtout les nôtres. Pozo Negro est un petit port de pêche avec une jolie plage de galets noirs et quelques petites maisons de pêcheurs et de vacances. Un seul restaurant/café  «  El Pescador » sur la plage. Nous en avons profité avec les quelques rayons de soleil du moment. Au retour nous prenons une autre route, beaucoup moins accidentée, mais surtout beaucoup plus longue pour rentrer. Nous aurons le plaisir de voir en chemin une palmeraie. Nous avons rendu nos vélos sans regret et retour à l’hôtel récupérer nos affaires. Nous changeons d’établissement hôtelier celui-ci est full, les vacanciers de la Toussaint arrivent de toute l’Europe.

Ce n’est pas un bombardement à Fuerteventura, mais un couché de soleil aux couleurs  intenses.

Samedi 23 Octobre.

                  Le nord de l’île en voiture.

Ce matin location d’une voiture pour nos trois derniers jours et direction le nord de l’île vers le Park National de Duna de Corralejo et ses dunes de sable blanc ondulant. Une approche sans conviction, c’est nuageux rien de féerique. Nous n’insistons pas longtemps, direction le port de Corralejo où nous nous attendions à voir un vrai village de pêcheurs avec ses ruelles étroites chargées d’histoire, mais rien de tous ça !!!. C’est chargé de restaurants et de boutiques pour touristes. L’horreur!!. Nous quittons ce port sans regret.

Direction le village de la Oliva du centre nord. Un village simple, mais son église sur la place est adorable et surtout tout prêt La Casa de Los Coroneles( La maison des Colonels). Un édifice du XVIII siècle bien restauré. Un patio central traditionnel, les balcons, les sols et les plafonds en bois sur des murs peints à la chaux donne à cette maison toute la noblesse d’une demeure de hauts dignitaires militaires. Agréable à visiter.

          Notre 1ier coup de Cœur El Cotillo.

S’il y a un endroit à ne pas manquer, c’est bien ici. Tout y est, des plages de sable à couper le souffle, des vues panoramiques exceptionnelles. Le village est magnifique avec ces restaurants en balcons face à la mer, sa petite forteresse et ses multiples fours à chaux en bordure de la plage. 
 

LA OLIVA.

Et son éclipse.

La maison des colonels. Un passé lourd et féodal. Les ambassadeurs de ce lieu s’enrichissaient de terres et de pouvoir sans partage.

El Cotillo.

Sa plage « Piedra Playa  » sous l’œil du squelette d’un cachalot.

Cette plage qui se cache sous le Castello Del Tostón. Forteresse qui surveillait étroitement la côte du nord est connue universellement pour les fantastiques conditions de la pratique des sports nautiques comme le kitesurf, le Windsurf et le surf.  
Nous nous sommes baladés sur cette longue plage  à regarder l’habileté des surfeurs. Un véritable  moment de plaisir.

Ce chien ne lâche pas des yeux son maître sur son Kitesurf . Il court dans tous les sens et surveille la chute, puis la noyade. Il est angoissé effrayé, il a peur, il est en transe. Ca fidélité est sans partage.

Nous avons pris notre déjeuner sur conseil à la « Casa Rustica » à l’intérieur du village. Un peu d’attente pour la préparation des plats, mais Fameux!!.
Les restaurants sont tous vers le centre face à la mer avec des vues de toutes beautés. 

Vue où qualité?. A vous de choisir.

Ce plat de poulpes devrait vous faire envi!!. 

Dimanche 24 Octobre.

                  Au sud de l’île de Fuertaventura.

Une grosse journée de soleil pour réussir nos photos. Mais, ici le temps peut changer en 10 mn.

ANTIGUA

Le village le plus ancien de l’île qui fut fondée en 1485. Nous voulions voir ses moulins à vent et nous ne sommes pas déçus. Il y en a de très beaux et de très vieux qui résistent au temps, tous comme ces vieilles maisons typiques et modestes des paysans d’autrefois les «  caserios», que l’on peut voir délabrées et sans toiture au milieu d’un champs ou aux bords d’une route.

Dans le village, l’Eglise du XVII siècle Notre Dame d’Antigua avec sa place richement arborée dominée par de hauts palmiers nous rappelle fortement les Antilles.

Sur notre route.

Le mirador Morro Velosa, décoré par le célèbre artiste César Manrique de Lanzarote. Les vues à 700m de haut son grandioses, plus loin sur la route deux énormes statues de bronze représentant les envahisseurs Normands.

Plus loin, d’autres vues panoramiques sublimes.

Le village de BETANCURIA.

Son nom vient du Normand jean de Béthencourt, conquérant des îles de Canaries au début du XV siècle.

C’est sans équivoque l’un des plus beaux endroit de l’île. L'église Sainte-Marie de Béthencourt, bâtie en 1424 est une merveille, un musée. L’entrée est payante pour la visiter, mais ça vaut le prix. Dans le village plusieurs restaurants de charme et des demeures anciennes dont celle des Béthencourt témoignage d’un passé glorieux..

A travers rues. Cette Noria est magnifique !!.

L’Eglise où malheureusement les photos à l’intérieur y sont interdites. Pas de détails, hélas.

Nouveau départ pour nous rendre sur la plage de Ajuy pour y voir ses grottes forgées par l’océan. Ajuy est un petit village de pêcheur bien tranquille collé à la mer et au sable noir. Un chemin aménagé le long de la plage sur les rochers permet d’accéder à ces grottes.

Morro Jable.

A l’extrême sud de l’île de Fuertaventura ce village de pêcheur perché sur la colline et devenu un complexe hôtelier hors norme et sans charme avec des commerces destinés au tourisme de masse. Son atout, la longue et très belle plage de sable blanc qui s’étend sur plusieurs kilomètres.

Au revoir, Fuertevantura. Nous y avons passé un séjour très agréable et vu des étendues de déserts et volcans multicolores. Un temps capricieux, des habitants d’une grande gentillesse et des émotions particulières à chaque virage. 

C’est l’heure de reprendre l’ avion pour Paris.

Voilà des années que nous insistons auprès de notre ami Ernst pour faire ensemble la Bavière en automne. On aura attendu octobre 2021 pour mettre sur Pied cette petite escapade en Allemagne, mais ça ne sera pas la Bavière, ce sera la Rhénanie-Palatina avec Coblence pour ancrage. 

Samedi 9 Octobre 2021.

             La surprenante ville de Metz.

Il est 8h du matin, Ernst toujours aussi ponctuel est au rdv devant chez nous. Les bagages sont vite chargés dans sa voiture et direction l’autoroute de l’Est, nous avons une première étape dans la ville de Metz qu’il souhaite nous faire découvrir. Metz, cette métropole au trafic dense nous a tout de suite surpris par ses constructions colossales comme la gare ferroviaire chargée d’histoire.
Une architecture typique et monumentale où l’on a utilisé avec force le grès roses des Vosges. Nous ne serions pas en Lorraine sans y voir quelque part la statue du général De Gaule, comme ici, sur le parvis cette immense gare. Marche plaisante pour atteindre à pied la cathédrale St Étienne avec au passage de jolies places, jardins et bâtiments administratifs et ecclésiastiques importants. La cathédrale et sa collégiale avec ses lignes parfaites, ses vitraux et sculptures dans des volumes imposants est une pure merveille de l’art gothique du xIII siècle. Juste en face le marché couvert mérite lui aussi que l’on s’y attarde un peu. Il est 13h, déjeuner très sympa sur l’une de ces grandes places de la vieille ville. Il y a beaucoup de monde en terrasse avec un soleil d’automne exceptionnel.

L’architecture des façades de Metz, témoignage d’un lourd passé historique. 

La vallée de la Moselle de Trêves a Coblence.

Nous avons quitté Metz, traversé le Luxembourg pour arriver vers 16h dans la jolie ville de Trêves(Trier). Notre hôtel « Romischer Kaiser » est probablement le mieux placé de la ville, nous sommes seulement a quelques dizaines de mètres de la « Porta Negra ». Une imposante porte fortifié en grès de l’époque romaine. Emblématique pour les habitants de la ville. Elle est au cœur de la vie rurale des citadins. De cette porte sur la droite une imposante statue de Karl-Marx offerte par la Chine. Non loin sa maison natale. Nous sommes samedi, alors beaucoup d’animation qui part de la « Porta Negra »et remonte de sa large avenue jusqu’à la très belle place Hauptmarkt (place du marché). Il y a foule sur la place, c’est la fête des vendanges, des kiosques ambulants y servent le vin nouveau. Trop sympa pour ne pas se mêler à la fête.Le vin, mélange de cépages Riesling et Spätburgunder est très fruité. Vraiment au top !!!!.  C’est une excellente thérapie pour démarrer notre visite de la ville sous le soleil encore présent.

Porta Negra- L’imposante statue de Karl-Marx - Sa maison et notre Hôtel.

Et puis à travers la ville.

Sur la belle place du marché considéré comme l’une des plus belles d’Allemagne, la dégustation du vin nouveau.

Non loin, la Cathédrale, la Basilique de Constantin de Trèves, les thermes romain et la résidence rococo de l’évêque bien collée à la Basilique et faisant face à un agréable jardin fleuri, décoré de plusieurs plans d’eau ombragés.

Dimanche 10 Octobre.

  C’est de Trèves que commence vraiment la route des vignobles accrochés très haut aux flans des collines pour venir se coucher sur les rives de la Moselle bien au-delà de la ville de Coblence. C’est simplement magnifique et merveilleux à voir. Difficile de ne pas être admiratif du travail accompli par ces vignerons alpinistes. Nous ne pouvions pas nous attendre à voir ça. Des hectares et des hectares qui vont de colline en colline comme des vagues d’océan où chaque arpent de terre est intelligemment occupé par des ceps de vigne. Sans oublier tous ces châteaux féodaux perchés encore plus haut et bien accrochés à la roche qui dominent comme des moulins à vent ces terres viticoles. La Moselle qui coule entre les deux rives achève le tableau de cette beauté taillée par l’homme.

Avec mon âme de vigneron, je m’en ivre d’admirer ces collines colorées de vert, de jaune et de rouge, bien alignées par les fils de fer dressés pour maintenir les raisins sur les sarments de vigne.   

Nous avons effectué plusieurs arrêts avant d’arriver à Coblence.

Brauneberg pour la pose café et admirer du pont qui traverse la Moselle, la beauté que nous offre cette rivière.

Déjeuner dans l’un de ces agréables villages. Le petit restaurant où nous nous sommes installé est très authentique et sobre à l’intérieur. fréquenté par des locaux, nous y avons mangé des plats savoureux. 
 

Cerf à la sauce chasseur avec des poires aux airelles, pommes de terres Knödels, girolles, betteraves rouges style choucroute très parfumée. Excellent!!.

Cochem. Incroyable le monde qu’il y a dans cette ville le dimanche. Difficile de trouver un endroit pour s’arrêter, mais ça vaut vraiment le coup. Une petite balade dans ces ruelles et placettes avant de poursuivre notre route pour admirer un authentique village des berges de la Moselle allemande.

Et enfin Coblence, nous avons loué pour les trois prochains nuits un très grand appartement dans l’hôtel « CPH Hôtel ». Le centre est vraiment tout proche pour nos déplacement à pied. Sans traîner longtemps, visite de la ville avec un excellent guide Ernst. Et oui, nous sommes ici dans la ville de son enfance. Mais pour être plus exact il est né juste en face de l’autre côté du Rhin à Ehrenbreitstein, au-dessous de l’imposante citadelle qui porte le même nom. Malgré son jeune âge lorsqu’il a quitté le pays, ses souvenirs foisonnent dans sa tête. Nous avons le privilège au croisement d’une rue, à l’angle d’une place de nous replonger dans le passé d’un petit garçon tenant le bras de sa grand-mère et qui s’émerveille devant un sapin de noël où une vitrine de jouets fortement illuminé, ou encore d’une caverne d’Ali baba (quincaillerie). L’histoire de la ville devient alors simple et agréable.Suivez le guide.!!!. Coblence a été lourdement bombardé pendant la dernière guerre, mais des traces d’un passé architectural impérial se devine sur certaines façades bien restaurées. Ernst nous fait remarquer à l’angle de deux rues, sur les quatre façades de superbes bow Windows(oriel), bien conservés. On peut y voit la finesse des frises richement décorées. Cette ville encore très belle, devait avoir beaucoup de charme.

Notre appartement a l’hôtel CPH. 

Balade en ville.

La statue QUO.

Attention à cette statue, vous risquez de vous faire cracher dessus par ce petit garçon, si vous restez dessous. C’est un Schängel, il est le symbole de la ville.

Balade tardive sur la vaste esplanade qui s’étire jusqu’au confluent du Rhin et de la Moselle. A sa pointe perchée sur un socle imposant, la colossale et impressionnante statue équestre de Guillaume 1er.

Le confluent du Rhin et de la Moselle. Vu magnifique de la Forteresse.

Lundi 11.

            La forteresse de Ehrenbreitstein.

Matinée consacrée à la visite du village de naissance de Ernst et de la forteresse. Pour s’y rendre trois possibilités( en voiture en prenant le pont qui traverse le Rhin, en bateau navette qui  va d’une berge à a l’autre, ou plus moderne en téléphérique qui part au niveau de la statue de Guillaume 1er. Nous prenons le bateau navette c’est beaucoup plus authentique pour arriver rapidement au cœur du village et de la belle maison où habitait la grand-mère de notre ami. Tout proche de celle-ci la maison de la mère de Beethoven. Quelques pas dans le village avant de nous rendre au funiculaire qui remonte jusqu’à la forteresse.J’ai l’impression de me retrouver dans le film « les canons de Navarone ». Cette forteresse semble imprenable. Rentrer dans l’enceinte est impensable et une fois à l’intérieur impossible dans sortir vivant grâce à l’ingéniosité militaire, une véritable sourissière. Déjeuner sur place avec une vue panoramique extraordinaire de la ville de Coblence et son confluent. Visite de la citadelle avant de redescendre cette fois avec le téléphérique qui traverse le Rhin. Visite des anciens quartiers de Coblence avant de trouver un Supermarché pour nos petits déjeuners. Soirée dans une brasserie du centre historique.

La maison où vivait la grand-mère de notre ami.

La maison de la mère de Beethoven.

Une fontaine d’eau naturelle du village.

La forteresse.

Mardi 12 Octobre.

               Le château d’Eltz.

Retour sur la Moselle et direction le château d’Eltz. Toujours et encore des vues magnifiques avec des châteaux forts encore bien présents sur leurs pitons rocheux. Visite guidée du château d’Eltz encore en excellent état. Il appartient à la même famille depuis 33 générations.Elle vit toujours dans ce château féodal au milieu des forêts. 
la fin d'après-midi est consacrée à la familiale de Ernst, elle habite à moins de 50 km de Coblence.

Mercredi 14 Octobre.

              Les berges du Rhin jusqu’à Ruhdesheim.

Nous avons quitté très tôt Coblence pour remonter le Rhin jusqu’au village typique de Ruhdeshein, la route est toujours aussi belle et nos étonnements aussi forts avec ses collines couvertes de vignes, surmontées de vieux châteaux médiévaux bien entretenus. Sur notre chemin, impossible de ne pas s’arrêter devant le rocher Loreley. Les légendes sont nombreuses dans cette région, mais celle de Loreley est la plus populaire. Une nymphe de la mythologie germanique ensorcelait par sa beauté et ses chants les bateliers du Rhin qui venaient aveuglément s’écraser sur ce rocher. Ce célèbre rocher culmine a plus de 130m n’a rien d’extraordinaire, mais sa légende est connue de tous les allemands, alors il ne faut pas s’étonner en arrivant en voiture sur le plateau qui le domine, la capacité d’accueil touristique mise en place pour les recevoir avec un grand restaurant, un service d’information et probablement d’autres distractions.   

Le village de Ruhdeshein au bord du Rhin avec ses rues et ruelles étroites, ses maisons typiques, son château construit sur d’anciennes fortifications romaines, son vin le riesling vendu dans de nombreuses caves à vins aux enseignes lourdement décorées et pimpantes, sans oublier  le Niederwalddenkmal qui s’élève au-dessus des vignobles et du Rhin font de se bourg( autrefois fortifié), un lieu touristique très convoité par le tourisme allemand.

Incroyable!!! Ça pousse comme des champignons!!.

Niederwalddenkmal.

On peut y accéder en prenant les œufs d’un téléphérique qui s’élève au-dessus des vignobles. Magnifique ensemble !!.

Dernière nuit et dernière soirée dans une auberge où l’on y sert des jarrets de bœuf avec de la choucroute. Vous devinez?.

Demain, nous traverserons le Rhin sur un bac avec la voiture pour redescendre le Rhin sur la rive gauche cette fois et profiter encore et encore de cette beauté avant de rentrer en France.

Nous avons volontairement évité des détails pour les remplacer par des photos qui parlent d’elles- même. 

Merci Ernst ne nous avoir consacré de ton temps et de la patience( comme toujours), pour nous faire connaître un peu mieux ce beau pays qui fut le tien.