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LE PETIT MONDE D' HELENE

LE PETIT MONDE D' HELENE

Partager nos voyages avec ceux qui comme nous ont cette passion.

amerique centrale

Publié le par lemondedhelene
Publié dans : #EUROPE, #AMERIQUE CENTRALE

Notre randonnée de juillet dans le parc National  CAP CREUS, nous avait laissé de bons souvenirs de cette cote sauvage avec des paysages montagneux sublimes. Nous y revenons pour compléter notre précédent parcours en partant de Banyuls sur mer  et rejoindre par la cote en 2 jours, Port Bou puis Llançà (Espagne) avec un retour si possible à Banyuls en passant par l’intérieur des terres. Nous y allons pour nous oxygéner un maximum et profiter encore une fois de l’infiniment beau dans ce petit paradis naturel.

Le parcours initial.

Le parcours initial.

Mardi 8 Septembre.

         Banyuls sur mer.

Matinée chargée avant notre départ pour Banyuls. Un coup de main s’impose pour vendanger en urgence une vigne de chasselas dans la commune d’Aspiran (34). Finalement nous aurons assez de temps à Banyuls pour nous installer dans notre hôtel, recueillir des informations au syndicat d’initiative pour notre marche de demain et faire plus humble connaissance de la ville construite dans un beau cadre naturel entre mer et collines. 
La ville D’Aristide Maillol, donc rien d’étonnant d’y voir ses sculptures sur la promenade qui borde la plage dont certaines sont également exposées à Paris dans le jardin des Tuileries.
 

Aucune difficulté pour trouver un endroit où laisser sa voiture pour quelques jours.

 

 



   

Maillol enflamme les jardins de Banyuls.

BANYULS-LLANÇÀ A PIED. SEPTEMBRE 2020. JBANYULS-LLANÇÀ A PIED. SEPTEMBRE 2020. J
BANYULS-LLANÇÀ A PIED. SEPTEMBRE 2020. J
Banyuls sous les nuages.

Banyuls sous les nuages.

Mercredi 9.

  Le sentier du littoral de Banyuls à Cerbère, puis le Gr 92 pour arriver à Port Bou.

 

Il a plu abondamment toute la nuit et l’accalmie, s’annonce à 9h30 avec quelques rayons de soleil. C’est parti!!. Petit déjeuner rapide dans l’un des bars qui longe la plage avant de nous coller au sentier du littoral fléché en jaune en espérant du soleil.
Jusqu’à Cerbère, le sentier du littoral est sans indulgence, il faut monter, descendre, monter à n’en plus finir et cela pendant 3h. Mais c’est vraiment sublime!! Les vignobles en pentes abruptes qui s’accrochent aux roches noires et au schiste, l’omniprésence des figues de barbarie rouges et mûres qui viennent fleurir les bordures du littoral, la garrigue, les oliviers et les forêts de pins forment un décor unique et sauvage, incomparable. 
Au dessus de Cerbère perché très haut, le phare du cap Béar et non loin, la frontière Espagnole au col de Bélitre.  Marqué par la guerre d’Espagne. En janvier 1939, commence l’exil des réfugiés espagnols par ce col. Ils seront plus de 500.000 à le franchir pour rentrer en France. Nous consacrons un peu de temps au mémorial émouvant.

Du col, il nous faut moins de 30 minutes pour arriver au joli village de Port Bou totalement enclavé par la mer et la montagne. Un peu désorientés en bas, une dame et son enfant nous indique comment arriver plus vite dans le centre ville en longeant une ligne de rail désaffectée en bordure de la voie ferrée,  pour atteindre le quai de la gare. Et le plus amusant, elle nous signale que l’on peut revenir sur Cerbère en moins de 15 mn en empruntant à pieds le tunnel du chemin de fer.😂😂 
 

Pour info sur ce circuit.
C’est  indispensable d’avoir un minimum d’entraînement physique pour parcourir et apprécier pleinement  ce joyau de la nature avec de bonnes chaussures de marche.

La pluie a laissée ses traces.

La pluie a laissée ses traces.

Merveilleux littoral.

BANYULS-LLANÇÀ A PIED. SEPTEMBRE 2020. J
BANYULS-LLANÇÀ A PIED. SEPTEMBRE 2020. J
BANYULS-LLANÇÀ A PIED. SEPTEMBRE 2020. J
BANYULS-LLANÇÀ A PIED. SEPTEMBRE 2020. J
BANYULS-LLANÇÀ A PIED. SEPTEMBRE 2020. J
BANYULS-LLANÇÀ A PIED. SEPTEMBRE 2020. J

En bas Cerbère. Roche scultée.

BANYULS-LLANÇÀ A PIED. SEPTEMBRE 2020. J
BANYULS-LLANÇÀ A PIED. SEPTEMBRE 2020. J

Le col de Bélitre et son mémorial.

BANYULS-LLANÇÀ A PIED. SEPTEMBRE 2020. J
BANYULS-LLANÇÀ A PIED. SEPTEMBRE 2020. J

Port Bou un village plein de charme et tranquille dans le creu des collines avec sa crique protégée des caprices de la mer. Nous avons dormi à l’hôtel COMODORO que nous recommandons vivement. Dîner dans l’un des resto qui bordent la plage. 

Jeudi 10.

        Le GR92 de Port Bou à Llançà. 
 

Encore une longue journée de marche beaucoup moins exigeante malgré une première côte à gripper dès le départ. Des paysages toujours aussi enivrants jusqu’à Llançà. Au final plus de 4h de marche.

Sur les balcons de Port Bou 

BANYULS-LLANÇÀ A PIED. SEPTEMBRE 2020. J
BANYULS-LLANÇÀ A PIED. SEPTEMBRE 2020. J

Colera et plus loin Llançà, semble tout prêt et pourtant......

BANYULS-LLANÇÀ A PIED. SEPTEMBRE 2020. J

Fortement déconseillée, demain, nous ne prendrons pas la piste qui part de Llançà à Banyuls  (fléchée de points blancs sur la carte). Demain sera une journée de plage. Le retour en France se fera en train jusqu’à Cerbère, puis changement pour Banyuls ou la voiture nous attend. On reviendra encore et encore, en Catalogne.

Llançà. Son port, sa vieille ville avec sa tour romaine et son restaurant authentique le « Pati Blanc  » dans le centre ville.

BANYULS-LLANÇÀ A PIED. SEPTEMBRE 2020. J
BANYULS-LLANÇÀ A PIED. SEPTEMBRE 2020. J
BANYULS-LLANÇÀ A PIED. SEPTEMBRE 2020. J

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Publié le par lemondedhelene
Publié dans : #AMERIQUE CENTRALE
Y Notre itinéraire Perou-Equateur-Colombie

Y Notre itinéraire Perou-Equateur-Colombie

J.35 Lundi 16 Novembre : Otavalo départ pour la frontière de la Colombie

Nous avons quitté l'Equateur ce matin. Nous sommes à l'extrême sud de la Colombie. Hier soir nous avons étalé la carte du pays sur le lit de notre chambre d'hôtel. C'est vaste, malgré une longue préparation des lieux et du parcours que nous souhaitons faire, nous ne sommes pas sur de suivre le programme à la lettre et certain de repartir en laissant derrière nous de très beaux endroits que nous n'aurons pas le temps de voir sur ce voyage.

Ce matin, grosse chaleur sur la ville, le taxi nous dépose au bord de la route, c’est la que passent les bus pour Tulcan à la frontière de l’Equateur. Jet des sacs dans le coffre et nous embarquons sans place assise. On nous signale qu’a une vingtaine de kilomètres beaucoup descendent. À chaque arrêt se sont des marchands d’eau, de fruits, de gâteaux qui montent à bord pour vendre leurs produits et redescend ensuite très rapidement, puis c’est le tour du vendeur de produit cosmétique ou de porte bonheur qui prend le relais, nous en avons à chaque fois, pour un déballage de bêtises qui dure 1 h. Ce manege est quasi quotidien en Equateur, nous en avons pris l’habitude au point de ne plus y faire attention.
Arrivée à la gare centrale de Tulcan, il faut prendre un taxi jusqu’au poste de frontière, puis une petite marche à pieds avec la traversée d’un pont pour arriver à la douane Colombienne et encore un taxi pour rejoindre notre première ville Ipiales.
Voila, nous y sommes, la ville n’a aucun charme, mais c’est à 8km d’ici que se trouve le Sanctuaire « Nostra Senoria de Las Lajas », Lourdes en France. Nous prenons un taxi pour nous y rendre. C’est étonnant le sanctuaire est collé à la parois d’un énorme rocher et soutenu par un pont, qui se jette dans le ravin. Une œuvre remarquable. Retour en ville, demain matin nous repartons.

Sanctuaire « Nostra Senoria de Las Lajas
Sanctuaire « Nostra Senoria de Las Lajas
Sanctuaire « Nostra Senoria de Las Lajas

Sanctuaire « Nostra Senoria de Las Lajas

J.36 Mardi 17 Novembre : Popayan la longue route Nous quittons sans regret Ipiales pour Popayan à environ 300 km vers le nord. Le voyage est très long en bus, la route passe entre la cordillère occidentale et centrale. Virages à gogo, montées, descentes sur des routes accidentées, difficile pour les dépassements. Nous mettons plus de 8h30 pour enfin arriver à la ville blanche de Popayan. Elle est très belle, dommage qu’il fasse presque nuit. Demain nous repartons pour x heures de bus, nous avons 2 sites archéologiques a visiter, une boucle de trois jours qui nous ramène à Popayan pour se reposer et visiter la ville. Pas bien loin de notre hotel, un pizzéria qui fait des pâtes exceptionnelles.

De notre balcon, la rue de notre hotel  colonial, et dans le fond une église.
De notre balcon, la rue de notre hotel  colonial, et dans le fond une église.

De notre balcon, la rue de notre hotel colonial, et dans le fond une église.

JJ.37 Mercredi 18 Novembre : Popayan vers les sites archéologiques

Déjeuner à 6h45, nous devons prendre à 8h un bus pour le site archéologique de « Tierradentro ». Le bus a l’heure, mais quel bus !!, un vieux tacot des années 60, les sièges sont droits non inclinables. A peine sortie de la ville arrêt devant un garage de pneus, pour un changement de roue et vient s’ajouter la mauvaise odeur du carburant. Ça promet, pour la suite. Nous dépassons un karting qui circule sur la route.... Le bus fait de nombreux arrêts, pour prendre des villageois, qui ne font parfois que quelques centaines de mètres avant de redescendre avec leurs sacs chargés de légumes. Sur les hauts plateaux arrosés trop souvent par la pluie, des terres noires, grasses et fertiles sont une aubaine pour les nombreux maraîchers. C’est aussi des élevages de chevaux, de bétail. Et puis, fIni la route presque agréable, nous quittons le bitume pour des chemins défoncés, à ceci vient s’ajouter la pluie et la boue, les éboulements de terrains aussi bien au dessus de nos têtes qu’au dessous de la route, par endroits c’est très impressionnant. Nous sommes au cœur de la Cordillère Centrale et aux portes de l’Amazonie. Enfin, nous arrivons après plus de 4h de route au croisement(la Cruz), nous récupérons nos affaires, nous avons 2 kilomètres à pieds pour arriver à l’hotel El Refugio, dans le petit village de San Andres, conseillé la veille par notre hôtelier à Popayan , il est parfait et très proche du site.

Après midi, consacré à la première partie du site archéologique de Tierradentro avec les fameuses tombes hypogees de Segovi et celles d’El Duente. Datant de -600 à -900 av-JC, elles sont creusées dans la roche a plus de 4m du sol sur des collines entourées de montagnes dominant la plaine. Des marches en colimaçons permettent d’y accéder. Certaines de ces tombes sont ornées sur des parois sculptees, de peintures, ocre rouge, noire et jaune, stimulant l,intérieur d'une maison faite de paille et de bois.

Ici tout ferme à 16h, nous n’avons pas le temps de voir le musée. Demain, il fera jour

L'état des routes et notre Hotel à Tierradentro
L'état des routes et notre Hotel à Tierradentro
L'état des routes et notre Hotel à Tierradentro

L'état des routes et notre Hotel à Tierradentro

Les tombes creusées à plus de 4 m du sol , dans la roche dure.
Les tombes creusées à plus de 4 m du sol , dans la roche dure.
Les tombes creusées à plus de 4 m du sol , dans la roche dure.
Les tombes creusées à plus de 4 m du sol , dans la roche dure.

Les tombes creusées à plus de 4 m du sol , dans la roche dure.

J.38 Jeudi 19 Novembre : Tierradentro et ses sites archéologiques

Déjeuner très agréable au bord de la piscine et nous repartons pour le site « El Tablon », où sont présentées 9 statues monolithiques, datant de la même époque que les tombes vues la veille. Une bonne ½ h de marché, toujours en montant pour les atteindre, mais d’ici là vue est magnifique. Direction le musée, il faut redescendre au village par la même route où passer par les collines, nous choisissons les collines et Ernst reprend le chemin de l’aller. Le passage par les collines est très agréable, le végétation luxuriante donne aux plantes des faussés l’allure d’un jardin botanique , nous dominons les 2 sites vus la veille, puis longue descente à travers des champs de cafe et de bananiers. Au passage, le site « El Duende », puis « Segovia » avant d’arriver au musée Archéologique et anthropologique où nous attend Ernst pour la visite. Voila, nous avons vu l’essentiel des nombreux points d’intérêts de Tierradentro. Retour à l’hotel, nous libérons les chambres et attendons le bus pour repartir. Nous avons apprécié notre hotel « Albergue El Refugio ». INCONTOURNABLE, n'attendez pas mieux à San Andres.

Nous avons une longue route encore aujourd’hui, pour arriver à San Agustin.Notre premier transport du jour, une camionnette, qui nous récupère devant l’hotel. Par chance, nous sommes installés à l’intérieur et non sur les banquettes arrières.On nous dépose au village de La Plata, après 1h30. C’est d’ici que nous prenons un 4x4 flambant neuf pour Pitalito(4h env). La route est très belle, nous traversons des champs de cafe, puis le plus long pont de Colombie qui traverse El Rio Magdelena. A Pitalito, dernier transport en camionnette(40 mn), pour enfin arriver à San Augustin.

Préparation avec une agence de notre journée de demain.

La végétation luxuriante donne aux plantes des faussés l’allure d’un jardin botaniquea
La végétation luxuriante donne aux plantes des faussés l’allure d’un jardin botaniquea

La végétation luxuriante donne aux plantes des faussés l’allure d’un jardin botaniquea

Statues prises sur le site El Tablon et au musée Anthropologique
Statues prises sur le site El Tablon et au musée Anthropologique
Statues prises sur le site El Tablon et au musée Anthropologique
Statues prises sur le site El Tablon et au musée Anthropologique
Statues prises sur le site El Tablon et au musée Anthropologique
Statues prises sur le site El Tablon et au musée Anthropologique

Statues prises sur le site El Tablon et au musée Anthropologique

Nos transports du jour.
Nos transports du jour.

Nos transports du jour.

J.39 Vendredi 20 Novembre : San Agustin et ses sites archéologiques

Pour pouvoir faire tous le site archéologiques de San Agustin avec son musée et les nombreux autres sites dans un rayon de 40 km, nous sommes obligés de prendre un 4x4 particulier.

Il fait beau et chaud, nous avons de la chance, à 7h10 nous sommes en route. Visite de 2 cascades dans des décors de rêves avant de pouvoir entrer dans les sites qui n’ouvrent qu’a 8h. Le site archéologique de Alto de Las Piedras est magnifique , situé au sommet d’une colline, les herbes grasses et rasées comme une pelouse lui donne l’aspect d’un terrain de golf ou chaque structure funéraire composé d’un temple formé d'un dolmen, de statues de pierre et d'une tombe enrichie parfois d’ un sarcophage jaillissent du sol. C’est vraiment un plaisir. Nouveau départ pour le site de Altos de Los Idolas, remarquable, puis celui de Obando qui ne présente aucun intérêt. Descente en ville pour un déjeuner délicieux végétarien dans un petit restaurant tenu par un Allemand.

Apres midi réservé au musée archéologique de San Agustin, construit a l'entrée d'un grand site archéologique de tombes funéraires. Encore de belles choses avec un parcours dans les bois semé de statues récupérées sur ce lieu. Plus bas, une riviere magnifique, sur les roches un ou plusieurs serpents sculptés, symbolisent probablement un lieu sacré.

Toute ces sites funéraires visités aujourd'hui ne sont pas très anciens, on les situe de 0 à 800 de notre ère.

Nous pouvons repartir demain, nous avons vu les plus belles curiosités archéologiques de cette vaste région à travers de très beaux paysages.

Temples funéraires et la riviere sacrée.
Temples funéraires et la riviere sacrée.
Temples funéraires et la riviere sacrée.
Temples funéraires et la riviere sacrée.
Temples funéraires et la riviere sacrée.
Temples funéraires et la riviere sacrée.
Temples funéraires et la riviere sacrée.
Temples funéraires et la riviere sacrée.
Temples funéraires et la riviere sacrée.
Temples funéraires et la riviere sacrée.
Temples funéraires et la riviere sacrée.
Temples funéraires et la riviere sacrée.

Temples funéraires et la riviere sacrée.

J.40 Samedi 21 Novembre : Retour a Popayan

De San Agustin à Popayan, la route est cabossée laissant peu de place aux maigres plaques de bitume qui datent d'une autre époque. Heureusement le trajet n'est que de 4h, la pilule ne sera pas trop longue à avaler. A Popayan, samedi gris, il pleut nous passons une partie de l'après- midi dans un marché couvert, puis au cafe Juan Valdez dans un patio agréable avant de rejoindre notre Hotel.

Popayan est l'une des plus belles ville coloniale de Colombie avec ses rues pavées et ses maisons blanches. Nous espérons avoir un peu de soleil demain, pour prendre quelques photos.

J.41 Dimanche 22 Novembre : Popayan C’est aujourd'hui dimanche à Popayan, les rues sont calmes et le temps pas vraiment terrible pour prendre des photos. La partie centrale de la ville occupe l’essentiel des bâtiments coloniaux, de forme quadrilatère convexe les rues se croisent parfaitement bien facilitant la visite, quartier par quartier. C’est ce que nous faisons avec au passage toujours une église ou un musée à visiter. Nous allons voir La Casa Museo Mosquera, Le Musée National Guillermo Valencia et pour finir La Casa Museo Negret y Arte Moderno. Une pause midi au restaurant La Vina Parrillada, excellent. Il est 15h, nous rentrons faire une petite pause a l’hotel. On a bien marché c’était vraiment agréable de passer de rue en rue avec ces magnifiques maisons aux murs blancs peints à la chaux, aux balcons de fer forgés et aux rues pavées. L'Andalousie à ne pas s'y tromper.

Popayan
Popayan
Popayan
Popayan
Popayan
Popayan
Popayan

Popayan

J.42  Lundi 23 Novembre : Salento vers la route du cafe.

Nouvelle journée de transport, nous remontons vers le nord, jusqu'à Armenia, puis un autre bus pour arriver en début  d'apres-midi au petit village de Salento au cœur de la vallée du cafe.
Le village est particulièrement beau, sa rue principale aux maisons atypiques, lui donne un charme particulier avec ses façades aux couleurs multicolores d'où ressortent les boisures de fenêtres et de portes ornées de frises. Chaque maison est occupé par une boutique souvenirs, par des une galerie d'objets et de tissus artisanaux et quelques cafés restaurants. Au bout de la rue un escalier monte très haut, jusqu'au mirador qui surplombe la ville.
Nous passons de boutique en boutique chaque intérieur est joliment décoré, de même les restaurants ou chaqu'un d'eux y a mis sa touche personnelle, pour attirer la clientelle.

Retour sur la grande place, puis à l'hôtel, préparer la journée de demain avant de ressortir finir la soirée.


 

Sur la place les Willys utilisées chaque jour pour le tourisme de la route du cafe. Une rue de la ville colorée.
Sur la place les Willys utilisées chaque jour pour le tourisme de la route du cafe. Une rue de la ville colorée.

Sur la place les Willys utilisées chaque jour pour le tourisme de la route du cafe. Une rue de la ville colorée.

J.43 Mardi 24 Novembre : Salento le parc Cocoa et ses colibris Ce matin gros soleil, nous partons sur la place du village prendre une jeep Willys qui nous amène directement au départ d'un longue randonnée de 3h, dans la vallée de Cocoa, jusqu'au refuge des colibris a environ 9 km sur un dénivelé de plus de 600m. Au départ très agréable nous passons à travers de verts pâturages entourées de collines aux fameux palmiers de cire, droits et très hauts, (emblème national depuis 1955), ou broutent de belles et grasses vaches. Plus loin nous nous enfonçons dans un sous-bois très ombragées, puis le long d'un cours d'eau, toujours en montant progressivement. Les paysages sont très beaux, nous passons pas moins de 5 ponts suspendus très instables tenus par des câbles ou sont accrochées des planches de bois. Plus nous montons et plus le terrain devient accidenté par la boue qui vient de faire son apparition. Il faut passer les obstacles comme on peut. Ernst commence à perdre patience, jusqu'au moment son pied dérapage, et la c'est un gros juron dont je terrais le mot, pour des oreilles chastes. On aurait dit le capitaine Haddock " mille milliards de mille sabords de tonnerre de Brest !!!. Et puis, plus rien il a repris courage et continue à grimper. Là haut, quelques colibris dans une petite ferme tenu par 2 sœurs. Quelques photos avant de redescendre par un autre chemin beaucoup mois accidenté, mais dur car il nous faut encore grimper au moins 200m de dénivelé en plus à travers bois. La descente aurait pu être très décontracté avec des paysages extraordinaires, mais la pluie a fait son apparition, nous devons poursuivre jusqu'au petit hameau où se trouve les Willys. Retour au village, première chose rentrer à l'hôtel se changer et ressortir pour déjeuner.

En route vers le parc Cocoa
En route vers le parc Cocoa
En route vers le parc Cocoa

En route vers le parc Cocoa

C'est parti en douceur!!!
C'est parti en douceur!!!
C'est parti en douceur!!!

C'est parti en douceur!!!

Moins drôle, plus haut.
Moins drôle, plus haut.
Moins drôle, plus haut.

Moins drôle, plus haut.

La recompence

La recompence

J.44 Mercredi 25 Novembre. Salento vers manizales. Étape à Manizales pour la nuit avant de repartir pour Santa Fe de Antioqua demain. Nous n'avons que 3h de bus, mais personne ne s'en plaindra, nous avons dépassé les deux cents heures de bus à travers toute les Andes depuis Lima. Notre arrivée à Manizales est unique, la station des bus est située au pied de la ville et contrairement à nos habitudes, nous ne prenons pas un taxi pour rejoindre le centre ville, mais un téléphérique. Le centre est tout en haut d'une colline et arrive au pied de la rue 23, la plus importante de la ville et la plus animée. Notre première impression est plutôt positive, et puis nos avis changent vite, elle n'a rien d'attachante, elle ne donne aucune envie d'y séjourner plus longtemps. Après avoir fait quelques pas dans les quartiers les plus importants et lécher quelques vitrines nous revenons à l'hôtel (l.attraction de cette ville est l'ascension d'un superbe glacier le Nevado que nous n'avons pas prévu de faire).

Manizales sont téléphérique , ses églises et sa rue 23
Manizales sont téléphérique , ses églises et sa rue 23
Manizales sont téléphérique , ses églises et sa rue 23

Manizales sont téléphérique , ses églises et sa rue 23

J.45 Jeudi 26 Novembre. manizales en route pour Santa Fe de Antioqua Jour de galère Nous survolons et descendons en téléphérique les maisons accrochées aux collines encerclant le centre ville, l'ensemble donne de haut l'aspect d'un grand bidonville à cause de ses toitures aux tôles ondulées et de fibrociment ou vient s'ajoute quelques maisons et toitures mal entretenues. Vu de haut, les ruelles en pentes sont bien structurées et les façades de maisons coquettes et avenantes. Nous voila à nouveau à la station de bus, pour Santa Fe de Antioqua avec un changement à Medellin. La route est agréable sous le soleil, mais plus loin bouchon, un camion de bière vient de percuter une bordure en ciment et c'est la catastrophe. Couché en travers de la route avec sa cargaison de bière qui s'écoule sur la route. Nous ne sommes pas prêt de repartir!!, les autorités représentées semblent totalement débordées par l'événement. Curieux, le mystère du déjà vu, c'est la deuxième fois sur ce voyage, qu'on voit un camion de boissons explosé sur le bitume. Il fait chaud, nous aurions bien bu une bière en attendant que cela se passe. Voila, il est 11h55, le camion a été remis debout et un remorqueur l'a calé sur le bord de la route ouvrant un passage. Ouf!, nous n'avons perdu que 2h. Notre chauffeur, maintenant se prend pour un champion d'automobile, virage à gauche, dépassement sans limite et sans visibilité, franchissement de lignes continus à gogo, et tous ça, pour rien, car 30 mn plus loin, nouveau stop. Tout est bloqué pendant un gros 1/4 d'heure avant de repartir en suivant une longue caravane de camions et de voitures qui se s'est formé. Et puis c'est une grosse averse qui fait son apparition. Medellin, nous voila après plus de 5 h, nous débarquons à la station de bus sud, nous devons maintenant traverser la ville pour rejoindre en taxi la station nord d'où partent les bus pour Santa Fe De Antioqua . Non-stop nous trouvons un minibus qui part dans 5mn. Notre Hotel a Santa Fe est sur la grande place, nos chambres donnent sur la piscine et malgré l'orage qui vient de faire son apparition, nous sommes en 5 mn dans l'eau, nous avons besoin d'évacuer cette longue journée. Demain journée cool, c'est super.

Accident heureusement sans gravité pour le chauffeur.
Accident heureusement sans gravité pour le chauffeur.
Accident heureusement sans gravité pour le chauffeur.

Accident heureusement sans gravité pour le chauffeur.

Soirée E-mails

Soirée E-mails

J.46 Vendredi 27 Novembre. Santa Fe de Antioqua Petit déjeuner au bord de la piscine, puis achat sur Internet d'un vol de Bucaramanga a Santa Marta avant de partir faire un tour de ville à pied.Le centre de Santa Fe n'est pas bien grand et très agréable. D'étroites ruelles pavées de galets, aux maisons basses et aux jolies églises collées à de petites placettes, donne à l'ensemble avec leurs murs peints à la chaux blanche, un petit goût de l' Andalousie. Les hôtels aménagés en hacienda et finca à la fois, sont légion ici, nous en comptons un nombre impressionnant, tous plus beaux les un que les autres. Le notre est un ancien palais présidentiel du XVII siècle. Sur la grande place qui lui fait face, beaucoup de commences cafés, bars et pâtisseries ont installés des tables et parasols, c'est bien là toute première fois depuis le début du voyage, que nous pouvons nous installer en terrasse sur une place agréable et reposante pour faire une halte. Retour à l'hôtel qui est juste en face pour profiter un peu de la piscine et du soleil. Santa Fe n'est qu'à 1 h 30 de Medellin, l'endroit calme et reposant accueille de nombreux hôtels, maisons de vacances et clubs, beaucoup équipés de piscines et de jeux d'attractions pour les enfants. Le we est inaccessible, les prix doubles, c'est un coin de villégiature très prisé des citadins. Il est 15h, nous cherchons de quoi caler notre estomac avant de repartir en Tuc-tuc voir le pont de l'Occident, suspendu c'est le plus long du pays. Il est magnifique avec son plancher de bois maintenu par câbles, sa forme et l'ingéniosité du montage rappelle les jeux mécanos. Nous avons traversé ses 300 m avec beaucoup de plaisir.

Santa Fe De Antioqua
Santa Fe De Antioqua
Santa Fe De Antioqua
Santa Fe De Antioqua

Santa Fe De Antioqua

La place centrale
La place centrale

La place centrale

Le pont suspendu de Santa Fe, le plus long du pays avec ses 300m.k
Le pont suspendu de Santa Fe, le plus long du pays avec ses 300m.k

Le pont suspendu de Santa Fe, le plus long du pays avec ses 300m.k

FyJ.47 Samedi 28 Novembre. WE a Medellin Nous avons quitté très tôt Santa Fe en minibus pour rejoindre notre hotel Florencia Plaza a Medellin. Dépôt des affaires avant de repartir en taxi pour le centre ville, qui nous dépose en face de la place Botero avec 23 de ses sculptures connues dans le monde entier. Un grand moment. Puis sur cette même place, le musée de Antioquia avec des œuvres des maîtres Colombiens les plus populaires et bien sur l'oeuvre de Botero, c'est le premier musée au monde qui rassemble autant de chef d'œuvre d'un même artiste. Botero est née ici à Medellin, ça peu se comprendre. Nous prenons un déjeuner rapide dans un grand centre commercial avant de repartir à travers des rues bruyantes et difficile à circuler tant la folle est grande. Nous nous dirigeons vers la place Bolivar et la Cathédrale qui est malheureusement fermée. Nous nous renseignons pour les bus City pour demain avant de reprendre un taxi pour l'hôtel. Inutile de rester ici, on se croirait au puces de Saint-Ouen, le coin n'inspire aucune confiance pour les touristes que nous sommes.

Nous avons choisi l'hôtel boutique Florencia Plaza et bien situé dans un quartier calme et agréable, un peu de sport sur les appareils en terrasse sur le toit avant de sortir dîner dans un restaurant typique.

La place BOTERO avec  26 sculptes de l`artiste.
La place BOTERO avec  26 sculptes de l`artiste.
La place BOTERO avec  26 sculptes de l`artiste.
La place BOTERO avec  26 sculptes de l`artiste.
La place BOTERO avec  26 sculptes de l`artiste.
La place BOTERO avec  26 sculptes de l`artiste.
La place BOTERO avec  26 sculptes de l`artiste.
La place BOTERO avec  26 sculptes de l`artiste.
La place BOTERO avec  26 sculptes de l`artiste.

La place BOTERO avec 26 sculptes de l`artiste.

BOTERO
BOTERO
BOTERO

BOTERO

BOTERO a peint " Visite de Marie Antoine et Louis XVI en Colombie"', en1990.

BOTERO a peint " Visite de Marie Antoine et Louis XVI en Colombie"', en1990.

J.48 Dimanche 29 Novembre. WE a Medellin Comme prévu, nous récupérons ce matin, le City Bus à moins de 300 m de notre hôtel au petit parc De El Poplado. A l'arrêt Plaza Botero, nous quittons le bus pour le métro, nous nous rendons au parc régional Écho Tourisme ARVI a plus de 1000m au dessus de la ville. Pour nous y rendre , nous prenons le métro rail, puis le métro cable(des télécabines) et pour finir une autre télécabine réservée exclusivement au parc. La vue panoramique est unique sous le soleil. Le parc ARVI fait plusieurs hectares, le rendez-vous des marcheurs avec un parcours de 3h. Nous y passons un peu de temps, le coin est animé par des échoppes souvenirs et des petites cantines aux spécialités régionales. Nous devons maintenant redescendre pour terminer notre tour City Bus. En dehors de l'arrêt Pueblito Paisa qui mérite vraiment d'y passer un peu de temps, le reste n'a vraiment rien de fracassant. A Puenlito Paisa, la vue panoramique est unique, de plus on peut y manger dans un cadre très sympa et reposant au dessous de sa petite place et son églises. Voila, nous terminons ce tour à la station de départ de ce matin et retour à l'hôtel, préparer la journée de demain et la soirée.

La montée vers le Parc National Écho Touristique ARVI
La montée vers le Parc National Écho Touristique ARVI
La montée vers le Parc National Écho Touristique ARVI
La montée vers le Parc National Écho Touristique ARVI

La montée vers le Parc National Écho Touristique ARVI

Ernesto. Le face à fac

Ernesto. Le face à fac

À ma fille. Fauteuil  de torture, des années 50.
À ma fille. Fauteuil  de torture, des années 50.

À ma fille. Fauteuil de torture, des années 50.

Soirée, sur une place très animée pour les jeunes dans le quartier Poblado.

Soirée, sur une place très animée pour les jeunes dans le quartier Poblado.

J.49 Lundi 30 Novembre. Bogota Taxi pour l'aéroport de Medellin, nous avons un avion en début d'après-midi pour Bogota. Sur le trajet de l'aéroport un gros accident de camion, heureusement pour nous, dans l'autre sens de la circulation. Cette fois-ci on ne pense pas que le chauffeur s'en soit sorti, l'avant de la cabine s'est écrasé sur la roche.Cette superbe quatre voies bien entretenue, qui va vers l'aéroport International de Medellin passe par les beaux quartiers de la ville. "Las Palmas", qui jouit d'un environnement exceptionnel sur les collines qui dominent de très haut le centre historique. Tout le long de la route, de très belles résidences plantées la, dans un décor d'arbres et de plantes mûrement choisi. Nous sommes ici, loin des constructions de bric et de broc, que nous avons pu voir s'entasser les unes au dessus des autres, sur d'autres collines de la ville. Cette inégalité est malheureusement fréquente sur les Amériques et quand je pense que beaucoup boudent en France nos HLM. Le centre ville de Medellin sans son musée de Antioquia,sa place BOTERO et son parc ARVI, serait un grand point d'interrogation pour le tourisme accro d'architecture et d'histoire. Un jour suffit pour voir l'essentiel. Bogota, 1/2 h de vol, nous avons évité 10h de bus. De notre taxi, a l'entrée de la ville, il y a de nombreux murs avec de larges et longs graffitis, pas vraiment beau et décoratif. Loin de la finesse et du bon goût des bandes dessinées des murs de Bruxelles, car ici aussi, ça se visite. C'est une 1ère impression, on verra mieux demain. Comme à chaque arrivée, dépôt des sacs à l'hôtel avant de ressortir et s'imprégner du quartier. La place Mayor est toute proche nous y allons. Ce soir, dîner tôt, tout proche de notre hotel, la ville après 21h n'est pas vraiment recommandée pour les touristes noctambules. Ces recommandations agaçantes de notre hotelier et d'une amie de Ernst, originaire de Bogota sont à prendre au sérieux.

Sur la grande Plaza Mayor la Cathédrale et un orchestre  philharmonique. Dommage de ne pas pouvoir l'écouter un moment sans cette pression.
Sur la grande Plaza Mayor la Cathédrale et un orchestre  philharmonique. Dommage de ne pas pouvoir l'écouter un moment sans cette pression.
Sur la grande Plaza Mayor la Cathédrale et un orchestre  philharmonique. Dommage de ne pas pouvoir l'écouter un moment sans cette pression.

Sur la grande Plaza Mayor la Cathédrale et un orchestre philharmonique. Dommage de ne pas pouvoir l'écouter un moment sans cette pression.

J.50 Mardi 1 Décembre. Bogota 9h du matin, nous sommes les premiers à faire à la queue devant le musée de l'or la plus grande collection d'orfèvrerie des civilisations pré-hispanique du monde, provenants essentiellement de la Cordillère des Andes, Caraïbes et Sierra Nevada de Santa Marta. C'est aussi, de très belles poteries funérailles, des momies et autres objets provenant des tombes. C'est un grand moment. Puis direction le musée Botero , hélas fermé. Le mardi c'est jour de relâche pour la plus part des musées. Il ne nous reste plus qu'à faire le centre histoire avec sa Cathédrale qui n'a aucun charme, le tour des bâtiments du palais du gouvernement et les très belles ruelles qui s'alignent autour de la grande place Mayor. 11h30, nous devons revenir à l'hôtel, déposer quelques affaires et repartir en taxi, nous avons rendez-vous avec l'amie de Ernst, une Canadienne, originaire de Bogota. Le taxi met plus d'une 1/2 h de route avant de nous déposer dans l'un des plus beaux quartier nord de la capitale. Magasin et bijouteries de luxe font recette ici. Les petites ruelles ont beaucoup de charme, ont y trouve des échoppes, des magasins de vêtements de marques connues et des restaurants classés. C'est d'ailleurs dans l'un d'eux a la "Casa Vieja", que nous avons rendez-vous. Ernst est très content de retrouver son amie Marta. Nous passons un bon moment ensemble, d'autant que le repas est du niveau attendu et grâce aussi aux conseils précieux de Marta. 15h les adieux, nous prenons un taxi pour le téléphérique qui monte à Montserrat. Encore une vue imprenable sur la ville. Retour à pied vers le centre historique, la place Mayor et plus loin 2 petites églises ouvertes, très belles. Soirée au même restaurant que la veille, La Romana.

Poteries funéraires du musée de l'or
Poteries funéraires du musée de l'or
Poteries funéraires du musée de l'or
Poteries funéraires du musée de l'or
Poteries funéraires du musée de l'or
Poteries funéraires du musée de l'or
Poteries funéraires du musée de l'or

Poteries funéraires du musée de l'or

Musée de l'or
Musée de l'or
Musée de l'or
Musée de l'or
Musée de l'or
Musée de l'or

Musée de l'or

L'amitié c'est des petits moments de vie que l'on aime partager.

L'amitié c'est des petits moments de vie que l'on aime partager.

Autour de la place Mayor, de très belles ruelles et maisons coloniales.
Autour de la place Mayor, de très belles ruelles et maisons coloniales.
Autour de la place Mayor, de très belles ruelles et maisons coloniales.
Autour de la place Mayor, de très belles ruelles et maisons coloniales.
Autour de la place Mayor, de très belles ruelles et maisons coloniales.
Autour de la place Mayor, de très belles ruelles et maisons coloniales.

Autour de la place Mayor, de très belles ruelles et maisons coloniales.

J.51 Mercredi 2 Décembre. La Cathédrale de sel - Villa de Leive Nous quittons notre hotel de Bogota en taxi, direction l'extrême nord de la capitale ou partent les bus pour la petite ville de Zipaquira, nous nous y rendons pour visiter la Cathédrale de sel. Le taxi nous dépose au bord de la route, très rapidement nous avons un bus chargé à bloc, mais pas de choix nous montons, nous restons longtemps debout avant de pouvoir récupérer 3 places. Arrivée à Zipaquira, on reprend nos sacs et direction à pied la cathédrale qui n'est paraît-il pas très loin, " Parole de Colombien! ", nous marchons un bon moment sur des trottoirs défoncés avec nos sacs à roulettes avant d'affronter une colline et c'est là-haut que se trouve, l'entrée de la Cathédrale de sel. Nous ne sommes pas déçu, la Cathédrale un long tunnel qui rentre très profondément (180 m) dans les entrailles d'une mine de sel, au passage un chemin de croix bien éclairé avant d'arriver au cœur de le Cathédrale. C'est géant ! Retour au centre ville, mais cette fois en taxi, pour reprendre un bus qui va en direction de Villa de Leiva notre destination pour les 2 prochaines nuits. Pour y arriver, nous avons pris 3 bus différents. Le village de Villa de Leiva avec sa place centrale aux multiples colonnes, ses rues pavées, ses maisons basses peintes à la chaux, ses fenêtres et balcons de bois sont une pure merveille. Dans le bus nous avons parlé avec un couple de français de Bourg-Saint Maurice, nous les avons revu dans le village et fini la soirée tous ensemble dans un petit restaurant sur la place.

Le téléphérique de Montserrat.

Le téléphérique de Montserrat.

La Cathedrale de sel
La Cathedrale de sel
La Cathedrale de sel
La Cathedrale de sel
La Cathedrale de sel
La Cathedrale de sel

La Cathedrale de sel

J.52 Jeudi 3 Décembre. Villa de Leyva Ce matin location de VTT, nous avons un itinéraire dans la campagne environnante, tracé par notre charmante loueuse de vélo. Une première halte pour voir des eaux bleues formées dans de petites lacs en contrebas d'une pinède. Le ciel est plutôt gris, alors pour l'éclat du bleu il faudra revenir et payer pour aller voir ça, c'est pousser le bouchon. Nous nous arrêtons ensuite au musée " El Fosil " pour y voir un Brontosaure animal préhistorique marin, ici non plus pas de chance le musée est en travaux. Toujours sur nos VTT en route maintenant pour l'observatoire du soleil Muisca datant de plus de 20 siècles avant JC, avec son calendrier solaire fait de menhirs bien droits formant plusieurs rangs, capable à l'époque de déterminer avec beaucoup de précision les saisons, les équinoxes,etc... nécessaire entre autre pour les semences. Tout prêt un dolmen, dont la tombe ressemble fortement à celles vues à San Agustin et à Tierradentro, et bien sûr un nombre important de phallus très hauts, symbole de la fertilité masculine. Il ne nous reste plus qu'a voir sur le chemin du retour, la maison d'un architecte au goût très proche de l'architecture Gaudi à Barcelone. Retour en ville et déjeuner sur la grande place Mayor. L'après midi, balade dans les ruelles de la ville et visite de la maison natale du Capitaine Antonio Ricaurdo héros National. Nous croisons nos Jurassiens qui reviennent d'une longue balade en vélo. Nous avions déniché et réservé un petit restaurant pour déguster une épaule d'agneau confite pour nous 3 et finalement nous sommes 5, Elisabeth et Bernard nous ont rejoint pour partager 2 excellentes épaules cuites au four. Soirée très sympa, Bernard a aussi beaucoup voyagé, alors avec Ernst les moments particuliers et rares de voyages autour d'un vin local, qui m'a rappelé nos piquettes d'autrefois, mais personne ne s'en plaintc'est pas au programme.

La petite ville de Villa De Leyva
La petite ville de Villa De Leyva
La petite ville de Villa De Leyva
La petite ville de Villa De Leyva

La petite ville de Villa De Leyva

Location des VTT - l'observatoire solaire - la maison au style Gaudi
Location des VTT - l'observatoire solaire - la maison au style Gaudi
Location des VTT - l'observatoire solaire - la maison au style Gaudi
Location des VTT - l'observatoire solaire - la maison au style Gaudi

Location des VTT - l'observatoire solaire - la maison au style Gaudi

Remise des diplômes dans le village pour les futurs universitaires. Tout le monde est sur son 31.

Remise des diplômes dans le village pour les futurs universitaires. Tout le monde est sur son 31.

Soirée avec Elisabeth et Bernard
Soirée avec Elisabeth et Bernard
Soirée avec Elisabeth et Bernard

Soirée avec Elisabeth et Bernard

J.53 Vendredi 4 Décembre. Barachira Ce matin, nous avions prévu quelques prises de photos dans le village sous le soleil évidemment, hélas il bruine, alors direction la station de bus de Villa De Leyva pour Tunja(1h), puis San Gil (3h30), et enfin notre terminus Barachira. La ville est vraiment particulière et très belle avec ses rues pavées très en pentes, mais il ne fait pas beau le temps est orageux et l'obscurité est présente, alors on sera plus l'apprécier demain. On dépose nos affaires à l'hôtel et nous repartons faire nos premiers pas. Apéro sur la terrasse d'un café , dîner dans une pizzeria et dodo, nous ne sommes pas très en forme, la journée de bus nous a cassé.

Nuit noire sur Barachira

Nuit noire sur Barachira

J.54 Samedi 5 Décembre. Barichara et le chemin Royal. Petit déjeuner en ville et départ pour une petite randonnée de 2h, sur un ancien chemin pavée construit par les indiens qui relie Barichara à Guane. Ça ne fait que descendre sur un dénivelé de 200m entre les deux villages, mais vu l'état du chemin la durée n'est pas usurpée, il faut regarder à tout instant ses pieds. C'est une belle balade, des vaches et des chèvres sur un chemin bordé d'arbres, de cantus et de champs. Arrivée à Guane en face de la grande place la petite église est très belle. C'est le grand calme, les hommes sont assis à l'ombre des maisons, une bouteille de bière à la main, ici rien ne bouge, ceux sont les chiens du village qui font le spectacle autour de la place et du grand jardin public. Nous avons à peine eu le temps de nous arrêter sur la terrasse d'un hôtel pour boire nous aussi une bière, que l'un des rares bus qui fait la navette arrive. Retour en ville. Barichara vie à son rythme dans un silence presque religieux, le village est très beau, mais nous préférons Villa De Leyva, plus dynamique à notre goût. Nous retournons à l'hôtel nous reposer un peu.

Apero à la terrasse d'un café et pour accompagner nos bières des fourmis à gros culs spécialité régionale. Alors comme nous ne voulons pas mourir idiots.......nous y goûtons et c'est vraiment bon.

Diner, sur la place restaurant " El Fogolar ", dans le prolongement de la Cathedrale. Viande de chevreau cuit au four à basse température et pour Ernsto côtelettes de bœuf au gril. Excellent. On le recommande.

Le jolie petit village de Barachira
Le jolie petit village de Barachira
Le jolie petit village de Barachira
Le jolie petit village de Barachira
Le jolie petit village de Barachira
Le jolie petit village de Barachira
Le jolie petit village de Barachira

Le jolie petit village de Barachira

A l'apéro des fourmis à gros culs. Spécialisé régionale et c'est très bon!!
A l'apéro des fourmis à gros culs. Spécialisé régionale et c'est très bon!!

A l'apéro des fourmis à gros culs. Spécialisé régionale et c'est très bon!!

J.55 Dimanche 6 Décembre. Barichara et le Canyon de Chicamocha Ce matin, bus pour San Gil, nous allons passer ce dimanche au canyon de Chicamocha. Il nous faut tout de même presque 3h de minibus avec un changement pour y arriver, mais il est vrai, qu'arrivée sur place le coin est beau. Beaucoup de locaux viennent y passer la journée. A l'arrivée il faut prendre un" passe ", qui englobe le téléphérique du canyon et le parc d'attraction, d'autres options sont possibles avec un Parc style Aqualand. Nous commençons par le canyon en téléphérique, qui descend au niveau de la rivière et remonte sur l'autre versant, 28 mn de parcours au-dessus d'innombrables cactus.Il fait beau et même très chaud, c'est la campagne et l'horizon est immense, nous n'allons pas nous extasier d'avantage a regarder la vallée, quelques photos sur les plus beaux points de vu et retour dans le parc, très finement décoré et attractif. Nous y restons une petite heure avant de reprendre la direction de Barichara. Soirée sur la grande place bien animée grâce à nos touristes locaux encore bien nombreux. Vers 21h, nous finissions à peine de boire notre café en terrasse, qu'un gros orage a rompu le charme. Retour à l'hôtel en rasant les murs. Au niveau de la Cathedrale la rue descendante s'est transformée en gros ruisseau, dommage pour les chaussures, mais nous devons passer, ces 3 mètres qui nous sépare, du trottoir d'en face.

Le canyon de Chicamocha
Le canyon de Chicamocha
Le canyon de Chicamocha
Le canyon de Chicamocha

Le canyon de Chicamocha

Attaque du loup du Gevaudan. Mais je vous rassure je m'en suis sorti.

Attaque du loup du Gevaudan. Mais je vous rassure je m'en suis sorti.

Il pleut sur la ville, le charme est rompu.

Il pleut sur la ville, le charme est rompu.

J.56 Lundi 7 Décembre. En route pour Bucaramanga. Notre dernier jour à l'intérieur des terres, demain nous prenons l'avion pour Santa Marta, nous allons finir notre séjour en Colombie sur la mer des Caraïbes avec des températures voisinants les 32°. En attendant, minibus avec un changement à San Gil pour Bucaramanga. Nous y arrivons en fin de matinée, taxi pour le centre ville, Helene avait trouvé un hotel sur le petit futé qui finalement nous convient. Petit tour en ville, mais après avoir rapidement mangé dans une restauration rapide, vu la maison de Simon Bolivar et le grand marché, nous revenons à l'hôtel. C'est une ville bruyante et sans intérêt. Helene en profite pour faire un tour chez le coiffeur du coin.

Petit tour apres le Diner sur la place de la Cathedrale, les locaux font brûler des bougies sur le sol et nous invitent à prendre un petit gobelet d'apéritif (une sorte de quinquina) pour fêter le 7 décembre qui représente la fête de la vierge en Colombie.

La Cathedrale est bien éclairée.. C'est la fête de la vierge ce soir 7 décembre, alors des cierges sont allumés dans le parc .
La Cathedrale est bien éclairée.. C'est la fête de la vierge ce soir 7 décembre, alors des cierges sont allumés dans le parc .

La Cathedrale est bien éclairée.. C'est la fête de la vierge ce soir 7 décembre, alors des cierges sont allumés dans le parc .

J.57 Mardi 8 Décembre. Aéroport de Bucaramanga transit Bogota for Santa Marta. Pour Santa Marta, nous avons un transit à Bogota 357km),c'est le prix à payer pour éviter 10h(env.) de bus. Santa Marta, nous arrivons avec la grosse chaleur dans l'après midi. Un taxi pour Taganga qui est à quelques kilomètres de Santa Marta après le passage d'une colline. C'est vraiment les Caraïbes!!. La jungle en quelque sorte, des rues défoncées, des habitants plutôt bronzés, des constructions anarchiques, de la musique a faite trembler les tympans et au milieu de tout ça notre oasis avec piscine. La patronne très sympa, nous indique les rues à ne pas prendre à la tombée de la nuit, celles où il y a des gardiens, etc.. Mais à part cela, tout va bien, madame la marquise. Nous allons jusqu'à la plage prendre la température et faire la connaissance des lieux. L'hôtel est rempli de jeune touristes affalés au bord de la piscine qui non pas l'air de s'en faire. Demain, il fera jour et nous pourrons prendre notre premier bain, dans la mer des Caraïbes. Diner sur la terrasse de poissons au son de la musique Créole.

Notre oasis, l'hôtel Divanga.

Notre oasis, l'hôtel Divanga.

J.58 Mercredi 9 Décembre. Taganga Nous prenons l'un des nombreux bateaux (lancha) pour nous rendre sur l'une des plus belles baies du coin "playa Blanca". Beaucoup de touristes locaux. nous louons trois chaises longues, baignade dans une eau chaude, et repos complet jusqu'à 16h.

Retour vers 16h, fin d'après-midi à la piscine et réservation du bus de demain, pour le parc Tayrona ou nous devons y passer deux jours.

Journée de plein repos.
Journée de plein repos.

Journée de plein repos.

J.59 Jeudi 10 Décembre. Taganga et le parc Indien de TAYRONA . Un minibus, vient nous chercher à 8h devant l'hôtel, nous avons 1h de trajet pour arriver à l'entrée du parc, puis 2h à pied pour atteindre Cabo San Juan. Quelques recommandations par un gardien du parc, billets d'entrée et c'est parti. Nous pénétrons dans une large forêt de cocotiers, d'arbres très hauts où se suspendent de fines lianes encombrées par une végétation luxuriante. Des rochers imposants semblables à ceux de Fontainebleau, sur un chemin sablonneux et accidenté par endroits, mais bien aménagé sur de longs passages de planches de bois soutenues sur pilotis par des rondins de bois. Un décor hollywoodien pour Tarzan. Nous ne voyons pas grand-chose sur la faune, seul un jeune singe sur son arbre, qui ne semble pas se soucier de notre arrivée. Il fait chaud, le sentier monte et descend, il y a des racines qui traversent la piste, Ernesto ne tarde pas à pousser un juron expressif. Un premier arrêt réparateur dans un très joli hotel-restaurant sous les cocotiers pour une boisson fraîche et nouveau départ pour déboucher 1h plus tard dans une magnifique baie aménagée pour accueillir de nombreux marcheurs, avec un restaurant, des toiles de tentes, hamacs et cabanes. Nous sommes arrivés. Nous déposons nos sacs à dos et plongeon dans une eau très agréable à l'exception d'Ernesto Sudoku et casquette bien calé à l'ombre. A 14h, nous allons louer une tente pour la nuit, mais Ernst ne sera pas des nôtres, il rentre en bateau à Taganga, la nature c'est pas son fort. Beaucoup de jeunes sont là pour la nuit, on n'est même pas certain que tous aient pu trouver à se loger. Cette baie est un petit paradis sauvage, accessible en bateau à pied et à cheval. La nuit tombe sur les Caraïbes, notre premier diner de se long voyage, sur la plage face aux roches blanches de Cabo San Juan ou viennent s'écraser de lourdes vagues.

Cabo San Juan
Cabo San Juan
Cabo San Juan
Cabo San Juan
Cabo San Juan

Cabo San Juan

J.60 Vendredi 11 Décembre. Le parc Indien de TAYRONA . Le jour se lève, nous allons prendre quelques photos sur la baie, nous ne sommes pas les premiers, beaucoup sont déjà là assis face à la baie sous les cocotiers, immobiles et silencieux. A quoi peuvent-ils penser?. Nous avons récupéré nos affaires, mis nos sacs sur le dos pour rejoindre une plage vers la pointe. Celle-ci est très belle, mais un panneau signale les dangers de baignade, nous y restons un moment avant de revenir pour nous diriger vers la baie appelée ' la piscine ', protégée par une barrière de corail. Nous y passons une grosse partie de la journée.Retour, nous avons plus d'1h30 à pieds pour revenir à l'entrée du parc et récupérer un bus pour Taganga. Nous arrivons très tard à l'hôtel, Ernst était sur le point d'alerter la direction. Double Douche est diner excellent sur la terrasse, puis café devant la piscine. Ca retape.

Retour à pieds  par les plages
Retour à pieds  par les plages
Retour à pieds  par les plages

Retour à pieds par les plages

La piste aménagée qui permet d'atteindre les plages et l'entrée du parc.
La piste aménagée qui permet d'atteindre les plages et l'entrée du parc.

La piste aménagée qui permet d'atteindre les plages et l'entrée du parc.

J.61 Samedi 12 Décembre. En route pour Cartagena Minibus à 9h30 devant notre hôtel pour Cartagena. 5h30 nous y arrivons.Nous prenons possession de nos chambres et premiers pas dans la vieille ville. Nous la trouvons très belle avec ses petites places, ses ruelles et ses maisons coloniales richement décorées. Retour à l'hôtel et plongeon dans la piscine plein ciel sur la terrasse de l'hôtel dans une eau bien chaude. Soirée dans le vieille ville, c'est très animé et très beau, Eclairée par des guirlandes de noël, plantées sous des formes différentes au milieu des places, accrochées jusqu'au haut des clochers d' églises, des arbres, ou encore des arcades des maison coloniales. C'est beau!!, Mais, Cartagena, c'est surtout les hôtels et restaurants chics que l'on peut voir dans de nombreuses rues de la ville. Les prix sont multipliés par 2 voir 3. L'animation est partout au zénith, les terrasses sont bondées de monde au rythme de la musique Jamaïcaine. C'est de très loin, en 2 mois la ville la plus animée et agréable qu'on ait vu. Nous prenons une bière en terrasse tout en regardant passer les calèches ensuite dodo, nous avons perdu l'habitude de veiller tard.

La nuit tombe sur Cartegena, retour à l'hôtel et piscine.
La nuit tombe sur Cartegena, retour à l'hôtel et piscine.

La nuit tombe sur Cartegena, retour à l'hôtel et piscine.

Les décorations de Noël, illuminent la vieille ville.ov
Les décorations de Noël, illuminent la vieille ville.ov
Les décorations de Noël, illuminent la vieille ville.ov

Les décorations de Noël, illuminent la vieille ville.ov

J.62 Dimanche 13 Décembre. La ville de Cartagena. Apres le petit déjeuner, départ pour le port, nous allons aux renseignements pour la visite des îles en bateau lundi matin. Plusieurs caisses et plusieurs choix, nous relevons l'essentiel et visite de la ville. Nous commençons pas le monastère et l'église San Pedro Claver, puis plus loin le musée de l'or, qui n'a rien à voir avec celui de Bogota, mais intéressant. Une église aussi, qui d'après une histoire de navire de guerre, aurait reçu en plein office religieux un boulet de canon, et oh miracle n'aurait atteint personne.Ce boulet est exposé dans un des murs de cette église et visible à travers une vitre. Nous passons de longues heures à flâner dans les rues et placettes fleuries, toutes aussi belles les uns que les autres, avant de faire enfin une pause café, puis une pause salade et enfin une pause piscine de l'hôtel. Cartagena est inévitablement la ville la plus touristique du pays, on peut comprendre la réticence des amoureux de la nature sauvage a l'écarter, dans ce cas inutile d'avoir un jugement exhaustif sur ce pays. Apéro, sur les remparts de la ville où trône encore de vieux canons et diner dans un restaurant Espagnol.

Musee de l'or de Cartagena
Musee de l'or de Cartagena
Musee de l'or de Cartagena
Musee de l'or de Cartagena
Musee de l'or de Cartagena
Musee de l'or de Cartagena
Musee de l'or de Cartagena

Musee de l'or de Cartagena

Monastère de San Pedro Clavet.
Monastère de San Pedro Clavet.
Monastère de San Pedro Clavet.

Monastère de San Pedro Clavet.

Cartagena la vieille ville, protegee par les remparts.
Cartagena la vieille ville, protegee par les remparts.
Cartagena la vieille ville, protegee par les remparts.
Cartagena la vieille ville, protegee par les remparts.

Cartagena la vieille ville, protegee par les remparts.

J.63 Lundi 14 Décembre. La ville de Cartagena. Le temps n'est pas idéal pour faire la balade en bateau aujourd'hui. Longue marche pour nous rendre dans la partie de la ville moderne ou poussent des buildings, face à la plage de " Bocagrande". Beaux buildings et de grandes galeries marchandes. Nous n'avons ni aimé, les plages, ni le reste d'ailleurs. Nous avons fait le bon choix en nous installant dans le quartier Gersemani, mais il y avait mieux pour beaucoup plus cher dans la vieille ville. Après midi piscine et centre ville pour finir la soirée, dans un autre restaurant Espagnol très agréable devant une excellente Caipirina.

Un rapace un peu encombrant, au bord de la piscine.

Un rapace un peu encombrant, au bord de la piscine.

Vue des remparts de Cartagena de nuit.
Vue des remparts de Cartagena de nuit.

Vue des remparts de Cartagena de nuit.

Université Dentaire, dans une petite rue de la ville. Plus d'une trentaine de fauteuils opérationnels sont en vitrine face à la rue.
Université Dentaire, dans une petite rue de la ville. Plus d'une trentaine de fauteuils opérationnels sont en vitrine face à la rue.
Université Dentaire, dans une petite rue de la ville. Plus d'une trentaine de fauteuils opérationnels sont en vitrine face à la rue.

Université Dentaire, dans une petite rue de la ville. Plus d'une trentaine de fauteuils opérationnels sont en vitrine face à la rue.

J.64 Mardi 15 Décembre. Cartagena. Comme hier, le temps se montre menaçant, nous évitons de faire cette journée de bateau, et comme hier le temps change rapidement après 8h( départ des bateaux). Visite de l'impressionnant fort de San Felipe de Barajas avec une très belle vue sur la vieille ville et retour en ville. Nous prenons une boisson fraîche à la terrasse d'un café, mais des travaux dans là parc juste en face, poussière et bruit ont bien raison de notre résistance. Il est midi avec la grosse chaleur et la lourdeur de ce temps orageux, nous décidons d'aller faire une pause à l'hôtel et profiter de la piscine car demain retour au froid. Voila, demain matin c'est le départ pour l'aéroport de Cartagena via Bogota, puis Bogota -Madrid et pour finir Madrid- Paris Sud. Ce long voyage se termine, nous avons fait beaucoup de chemins depuis Lima avec plus de plus 250h de bus à travers les Andes. Le Pérou du nord, l'Equateur et la Colombie jusqu'à Cartagena. Nous avons vu beaucoup de choses intéressantes, de beaux paysages, croisé des gens souriants, sympathiques et avenants. Le temps n'a pas toujours était favorable pour prendre de belles photos et profiter un maximum des endroits où nous nous trouvions. Les villes coloniales moins attirantes qu'en Amérique du Nord , mais c'est un beau voyage et une nouvelle expérience avant d'organiser d'autre itinéraires sur les pays d'Amérique du sud que nous n'avons pas encore visite, comme l'Argentine et le Chili. F I N

Le fort San Filipe de Barajaes XVI siècle.
Le fort San Filipe de Barajaes XVI siècle.
Le fort San Filipe de Barajaes XVI siècle.
Le fort San Filipe de Barajaes XVI siècle.
Le fort San Filipe de Barajaes XVI siècle.

Le fort San Filipe de Barajaes XVI siècle.

Nous finirons d'enrichir se voyage en y ajoutant des informations utiles à Paris.

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Publié le par lemondedhelene
Publié dans : #AMERIQUE CENTRALE

J.15 Mercredi 28 octobre : Piura – L’ Equateur Loja

Encore une grosse journée de bus (8h), nous quittons le Pérou avec un bus direct jusqu’à Loja en Equateur (passage de douane à Macara). La ville de Loja est agréable, les grandes portes de la cathédrale entièrement ouverte, illuminent le parvis de la grande place central. Il y a foule c’est plein à craquer, plus de trois cents fidèles qui n’ont pas eu de place, sont dehors debout pour suivent l’office religieux. En face c’est une fanfare d’une quarantaine de jeunes vêtus de blanc et portant le fameux chapeau panama, qui attendent. Nous apprenons que c’est la fête de la famille. Et bien nous c’est un restaurant tout proche que nous cherchons, on y sert de la viande Argentine.

Passage de la douane à pied - La fête de la famille à Loja
Passage de la douane à pied - La fête de la famille à Loja
Passage de la douane à pied - La fête de la famille à Loja
Passage de la douane à pied - La fête de la famille à Loja

Passage de la douane à pied - La fête de la famille à Loja

J.16 Jeudi 29 octobre : Loja et Vilcabamba

Petit tour de ville avec son marche, ses églises et la fameuse rue « Calle Lourdes », bordée de chaque côté par de petites maisonnettes colorées, avec de beaux balcons et fenêtres de bois sculptées, à l’entrée de la rue, en fer forgé, une dévotion en l’honneur de la vierge de Lourdes. Nous manquons hélas de lumière pour faire quelques photos sympa. Juste à côté sous les arcades de la place qui entoure l’église San Sébastian, un nombre incroyable de marchandes de Colada Morade, une boisson chaude faite de fruits (mais, mures, ananas, pommes, cannelle, pour l’essentiel), un peu notre vin chaud à la cannelle en hiver, accompagné de brioche. C’est la fête des morts. A cette occasion toutes les églises sont animées. Nous quittons maintenant en bus Loja pour nous rendre dans le petit village de Vilcabamba (48km), connu pour son éternelle jeunesse ou les habitants deviennent centenaires. Révélé par une étude Américaine dans les années 50 sur la magie de ce lieu. Il n’en a pas fallu pas beaucoup plus pour qu’aujourd’hui un grand nombre d’Européens s’y installent. Nous avons vu, nous y avons déjeuné et nous sommes revenus à Loja. Un après-midi à la campagne. Soirée au 3è étage d’un restaurant en terrasse collé à la cathédrale et retour à l’hôtel. Demain levé à 5h, nous avons environ 9h de bus.

Nos marchandes de Colada Morade et un groupe de villageoises venues pour les fêtes
Nos marchandes de Colada Morade et un groupe de villageoises venues pour les fêtes

Nos marchandes de Colada Morade et un groupe de villageoises venues pour les fêtes

La rue de Lourdes
La rue de Lourdes
La rue de Lourdes
La rue de Lourdes

La rue de Lourdes

J.17 Vendredi 30 octobre : Guayaquil

Encore une longue journée de bus (9h), pour arriver à Guayaquil qui n’est qu’une étape d’un soir avant de repartir pour Puerto Lopez. La route n’est pas très belle, des plantations de bananiers, de cacaoyer, d’hévéa et de mais se suivent le long de la route. Les villages eux même n’ont rien de flambants. A l’approche de la mer des plaines, de grands champs avec des chevaux et vaches pour changer un peu, mais toujours un paysage aussi triste. Enfin, Guayquil, la station de bus est immense. La foule à tous les guichets de bus, c’est un grand WE pour les Equatoriens, qui vont le passer à la mer et à la campagne. Nos tentatives d’approche au guichet 26 sont presque impossible et lorsque nous atteignons l’objectif, nous apprenons que les billets ne sont vendus que le jour de départ, il faudra revenir demain. Hôtel et sans perdre trop de temps, balade sur le « Malecon » (promenade le long de la jetée), mais avant nous passons dans le parc Bolivar ou vivent en totale liberté des iguanes. Jamais vu ça !!. Le Malecon n’a rien d’irrésistible, mais juste au bout « Las Penas », ou subsistent quelques belles maisons de bois colorées et juste aprés Puerto Santa Ana un quartier qui a fait peau neuve, aux maisons multicolores. Pause apéro dînatoire dans un petit endroit sympa et retour à l’hôtel.

Une route sans âme
Une route sans âme

Une route sans âme

Le parc Bolivar ou se promène de drôle d'animaux préhistorique
Le parc Bolivar ou se promène de drôle d'animaux préhistorique
Le parc Bolivar ou se promène de drôle d'animaux préhistorique

Le parc Bolivar ou se promène de drôle d'animaux préhistorique

Au bout du Malecon,« Las Penas » et  Puerto San Ana
Au bout du Malecon,« Las Penas » et  Puerto San Ana
Au bout du Malecon,« Las Penas » et  Puerto San Ana
Au bout du Malecon,« Las Penas » et  Puerto San Ana

Au bout du Malecon,« Las Penas » et Puerto San Ana

J.18 Samedi 31 octobre : Guayaquil – Puerto Lopez

7h30 nous sommes de retour à la station de bus, il y a encore plus de monde que la veille Hélène a la responsabilité des sacs, moi et Ernst nous tentons une approche au guichet 26. Il est impossible de décrire l’atmosphère de cette gare, les gens se tassent, hurlent, personne ne respecte les longues files d’attentes face aux nombreux guichets plus de 100. Il est vrai que Guayaquil est une ville de plus de 3 millions d’habitants et peu nombreux sont ceux qui possèdent une voiture. Ernst propose de s’installer gentiment en gentleman qu’il est, au bout de la file et d’attendre tranquillement avec un Sudoku à la main. Oui, mais voilà, la file fait plus de 100m pour ce guichet, en interrogeant une personne j’apprends qu’ils sont dans cette file depuis 4h du matin et ils ne sont pas encore au bout de leurs peines, les gens passent de partout. Je laisse donc Ernest qui va sagement attendre et moi, je me change en caméléon profitant d’une querelle. Inflexible, loin du bruit, concentré, j’arrive à m’infiltrer pour ne plus être qu’à 10m du guichet 26. S’en suit une heure de galère subissant les mêlées, les coudes à coudes, et j’en passe. J’ai chaud, je transpire, j’ai du mal à respirer, mais devant ce foutoir inimaginable, je reste digne et j’avance, j’avance, le guichet 26 est devenu trop dangereux, plus de 5 policiers viennent mettre de l’ordre, une barrière à la main, ils compressent la file d’attente vers le mur, demandant aux gens de former qu’une file. Là encore je passe au travers. J’aurais mes billets pour le bus de 9h. Je récupère Ernst et Hélène avec nos billets que je ne lâche plus. Jamais plus ça.

Puerto Lopez sur le Pacifique n’a rien d’attirant, mais quel calme, enfin. Notre chambre d’hôtel est face à la mer et sur le malecon qui est en totale réfection sur tout son longueur. Sur le port au-dessus des bateaux de pêche un vol impressionnant de cormorans, de pélicans et de frégates, plongent à la façon des Kamikazes japonnais ne laissant aucune chance à leurs proies.

Déjeuner d'une énorme soupe de poissons délicieuse( demi langouste, langoustines,moules, coquillages, poulpes, etc.. pour moins de 10 euros).

Déjeuner d'une énorme soupe de poissons délicieuse( demi langouste, langoustines,moules, coquillages, poulpes, etc.. pour moins de 10 euros).

Le port de pêche et ses oiseaux de luxe.
Le port de pêche et ses oiseaux de luxe.
Le port de pêche et ses oiseaux de luxe.

Le port de pêche et ses oiseaux de luxe.

J.19 Dimanche 1 Novembre : Puerto Lopez - l’île De Plata

Départ en bateau pour l’île de Plata qui abrite le Parc National Machalilla. Nous allons voir, les fous aux pattes bleues. Une heure de tape fesse sur un bateau puissant avec deux énormes moteurs à l’arrière. Arrivée sur l’île d’énormes tortues vertes tournent autour du bateau. Nous sommes avec un guide local et un groupe de jeunes étudiants du pays. Petite marche de 2 km pour atteindre le plateau de l’île et voir nos premiers fous à patte bleues. Malheureusement nous ne verrons pas des fous à pattes rouges, mais des colonies de frégates. Baignade pour les plus courageux et retour à Puerto Lopez déçus, Ce soir le village est en fête.

Frégates et Fous à pattes bleues sur l'île de Plata.
Frégates et Fous à pattes bleues sur l'île de Plata.
Frégates et Fous à pattes bleues sur l'île de Plata.
Frégates et Fous à pattes bleues sur l'île de Plata.

Frégates et Fous à pattes bleues sur l'île de Plata.

J.20 Lundi 2 Novembre : Puerto Lopez et ses plages

Ce matin, retour en Tuc-tuc à la gare routière pour prendre nos billets pour demain matin, puis bus pour les plages de Las Frayas à une dizaine de kilomètres. Pour accéder aux plages, il faut traverser un parc National payant. A droite un long chemin de terre pour les voitures, à gauche un long sentier sans bruit ou pouce de chaque côté une variété d’arbre sec en apparence, mais ne vous trompez pas ! À la moindre goutte d’eau, tout redevient vert. Un écriteau dit d’ailleurs en espagnol, en parlant de cet arbre « je donne l’apparence d’être mort, mais je vis ». Les plages que nous croisons sous le soleil sont belles sur un fond de sable noir et brillant comme des étoiles. Du haut d’un belvédère de bois, proche des falaises la vue sur les petites plages est très belle. Une pause sur l’une d’elle et retour en ville pour déjeuner, nous avons oublié nos maillots alors, inutile de regarder les autres prendre du plaisir.

Méfiez vous de mon apparence! Je semble être un arbre mort, mais je vis.
Méfiez vous de mon apparence! Je semble être un arbre mort, mais je vis.
Méfiez vous de mon apparence! Je semble être un arbre mort, mais je vis.

Méfiez vous de mon apparence! Je semble être un arbre mort, mais je vis.

Au passage de notre randonnée des  plages vues de haut
Au passage de notre randonnée des  plages vues de haut

Au passage de notre randonnée des plages vues de haut

Et nos baigneuses!! On est loin de COPACABANA
Et nos baigneuses!! On est loin de COPACABANA
Et nos baigneuses!! On est loin de COPACABANA
Et nos baigneuses!! On est loin de COPACABANA

Et nos baigneuses!! On est loin de COPACABANA

Ma soupe de poisson,un délice!!!!!

Ma soupe de poisson,un délice!!!!!

J.21 Mardi 3 Novembre : CUENCA (la région ou l’on y fabrique le véritable Panama).

Nous avons quitté la mer et, nous revoilà après plus de 8h de bus à 2500 m. La ville de Cuenca ou nous allons y passer 2 jours est très étendu au fond d’une riche vallée, les paysages que nous avons traversés sont magnifiques avec des lacs et cascades avant de redescendre sur la ville. Dépôt des sacs à notre hôtel et nous revoilà dans la rue. Cuenca n’est pas vraiment une ville exceptionnelle, même si de nombreuses maisons coloniales prédominent encore autour de la Cathédrale. Certaines sont très belles. Aujourd’hui c’est le dernier jour de fête, il y a encore beaucoup de monde sur les places, dans les rues et sur les rives du rio Tomebambaou ou de nombreuses tentes accueillent toutes sortes de vendeurs (artisanats, friandises, etc…). Il n’est que 16h, nous n’avons quasiment rien pris depuis ce matin avec nos bus non-stop. Sur la grande place, il y a le restaurent « RAYMIPAMPA », qui a bonne réputation, nous y passerons le reste de la soirée avant de revenir à l’hôtel.

CUENCA jour de fête
CUENCA jour de fête

CUENCA jour de fête

Autour de la Cathédrale de belles et orgueilleuses façades, rappelle à la ville son riche passé.
Autour de la Cathédrale de belles et orgueilleuses façades, rappelle à la ville son riche passé.
Autour de la Cathédrale de belles et orgueilleuses façades, rappelle à la ville son riche passé.
Autour de la Cathédrale de belles et orgueilleuses façades, rappelle à la ville son riche passé.
Autour de la Cathédrale de belles et orgueilleuses façades, rappelle à la ville son riche passé.
Autour de la Cathédrale de belles et orgueilleuses façades, rappelle à la ville son riche passé.

Autour de la Cathédrale de belles et orgueilleuses façades, rappelle à la ville son riche passé.

L'ancienne et la nouvelle Cathédrale face à face sur la grand place.
L'ancienne et la nouvelle Cathédrale face à face sur la grand place.

L'ancienne et la nouvelle Cathédrale face à face sur la grand place.

J.22 Mercredi 4 Novembre : CUENCA visite de la ville.

Journée consacrée à la visite des sites les plus populaires de la ville, nous commençons par l’ancienne Cathédrale désacralisée « El Sagrario » et transformée en musée, puis visite de la nouvelle Cathédrale (Construite à la fin du XIX), que j’ai trouvé très belle malgré mes a priori habituels sur les innovations architecturales de la fin du XIX et du début du XX. Plus loin le musée Municipal des arts nouveau. En principe je m’attends toujours au pire dans ces musées et là, record battu de la durée de la visite, que nous faisons au pas de course. L’art nouveau est malheureusement trop souvent qu’une mauvaise caricature des beaux-arts, exprimé par des rêveurs sans talent. Maintenant en route vers une petite fabrication de Panama. A l’entrée démonstration de mise en forme d’un panama et couture du ruban extérieur et intérieur d’un chapeau. Au premier étage vu panoramique et un coin café très reposant et agréable. Pas d’achat, nous repartons non-stop pour le musée ethnographique et numismatique, (ou musée de la banque), gratuit, une excellente reproduction de la vie des différentes populations, qui vivaient sur ces terres. Il est 13h30, déjeuner dans le centre-ville. Après-midi, Ernst souhaite aller voir le musée d’un couvent religieux qui est tout proche, nous nous allons au syndicat d’initiative glaner quelques informations pour notre journée de demain à ALAUSI, puis un magasin de panama juste en face de l’endroit où se trouve Ernst. Nous revoilà tous ensemble pour le musée des cultures Aborigènes, là encore la visite sera rapide, en dehors d’un nombre important de poterie et quelques outils en cuivre, laiton et autres métaux étalés sans goût sur deux petites pièces au premier étage, nous n’avons pas vu grand-chose. Plutôt décevant. Fin d’après-midi dans le quartier historique ou nous y dénichons un endroit sympa pour boire un café avant de revenir à l’hôtel. Soirée dans un petit restaurant plein de charme. Demain matin nous quittons une ville que nous avons trouvé agréable et reposante.

Façade de maison à vendre une affaire à ne pas manquer.

Façade de maison à vendre une affaire à ne pas manquer.

La façade d'un café à la Brésilienne
La façade d'un café à la Brésilienne

La façade d'un café à la Brésilienne

La fabrique de panama avec ses moules en métal blanc, aux formes différentes après le moulage par compression. Celles -ci sert de pot de fleurs,(moule ancien).
La fabrique de panama avec ses moules en métal blanc, aux formes différentes après le moulage par compression. Celles -ci sert de pot de fleurs,(moule ancien).
La fabrique de panama avec ses moules en métal blanc, aux formes différentes après le moulage par compression. Celles -ci sert de pot de fleurs,(moule ancien).
La fabrique de panama avec ses moules en métal blanc, aux formes différentes après le moulage par compression. Celles -ci sert de pot de fleurs,(moule ancien).
La fabrique de panama avec ses moules en métal blanc, aux formes différentes après le moulage par compression. Celles -ci sert de pot de fleurs,(moule ancien).

La fabrique de panama avec ses moules en métal blanc, aux formes différentes après le moulage par compression. Celles -ci sert de pot de fleurs,(moule ancien).

Le musée des cultures Aborigènes
Le musée des cultures Aborigènes
Le musée des cultures Aborigènes

Le musée des cultures Aborigènes

J.23 Jeudi 5 Novembre : Alausi

Journée noire,dans le bus de Cuenca qui nous amène à Alausi, Hélène cherche son téléphone et s'est le début du cauchemar, de mon côté s'est le PC, mon appareil à photo, mes lunettes de soleil et tout l'argent que j'ai laissé dans une pochette. On a fouillé nos sacs. Au premier arrêt du bus nous descendons et laissons Ernst avec nos bagages et nous retournons à l'hôtel. Nous les avons averti on nous attend. On explique à l'hôtelier que nous affaires étaient dans nos sacs avant d'aller prendre le petit déjeuner. A partir de là toutes les chambres sont fouillées puis passage des vidéos du hall qui ne donnent rien. L'hôtelier nous propose de nous amener à la station de bus pour visionner les vidéos de la gare à notre heure de passage puis la police locale aussi efficace qu'un balai sans brosse. Nous avons perdu beaucoup trop de temps pour rien, il est 3 h et nous avons 4 h de bus. Nous arrivons à Alausi avec la nuit Ernst nous a attendu pour le dîner. Le village manque d'animation mais nous trouvons de quoi manger sans appétit.Dodo demain il fera jour.

Soirée noire pour nous, a l'instar de ces chiens d' ALAUSI qui  nous regardent manger avec tristesse.

Soirée noire pour nous, a l'instar de ces chiens d' ALAUSI qui nous regardent manger avec tristesse.

LAUSI

J.24 Vendredi 6 Novembre : Alausi _ Le petit train de "La Nariz del Diablo"

Départ vers 8 h nous avons le temps de prendre le Petit Déjeuner dans une pâtisserie face à la gare ferroviaire d'Alausi. Pendant le Petit Déjeuner nous apprenons que Ernst a fait le terminal de bus d'Alausi au centre ville à pied situé à plus d'un km avec ses bagages et les notres. dur dur .... Le train siffle pour annoncer le départ tous les passagers montent à bord sans précipitation. Ceux sont de vieux wagons très agréables avec beaucoup d'espace pour les voyageurs. Et nous voilà parti pour une longue promenade de 3 heures passant d'une colline à l'autre surplombant des ravins ou coule dessous el rio d'Alausi. Le train passe un dénivelé de 600 mètres s'est impressionnant sur une colline appelé "La Nariz del Diablo. Les paysages sont beaux et changeant. Retour vers 10 h 30 nous devons récupérer nos affaires à l'hôtel et prendre le bus de 11 h pour Banos avec un changement à Riobamba. La route est vraiment très belle, s'est une région agricole très fertile.

Le petit train de "La Nariz del Diablo" (Le nez du diable)
Le petit train de "La Nariz del Diablo" (Le nez du diable)
Le petit train de "La Nariz del Diablo" (Le nez du diable)

Le petit train de "La Nariz del Diablo" (Le nez du diable)

ALAUSI
ALAUSI
ALAUSI

ALAUSI

Sur la route d'ALAUSI des petites chapelles et le cochon prêt à la consommation.
Sur la route d'ALAUSI des petites chapelles et le cochon prêt à la consommation.

Sur la route d'ALAUSI des petites chapelles et le cochon prêt à la consommation.

J.25 Samedi 7 novembre : Banos – autour du village

Jour de pluie, nous avions prévu de louer des VTT pour faire le circuit des cascades, grottes etc... Mais vu la meteo c'est raté. Nos chambres a l’hotel « Las Rocas » se trouvent au dernier étage sur une terrasse couverte en partie, c’est ici que notre Petit Déjeuner est servi. Nous avons une vue plongeante sur la ville totalement encerclée de montagnes malheureusement aujourd'hui sous les nuages. Juste en face dans le fond de la ville une très belle cascade, à ses pieds des thermes alimentés par des eaux chaudes. Nous passons la majorité de la matinée sur cette terrasse et profiter de remettre à jour la suite de notre voyage ( étapes et réservation Hotels). En début d’apres-midi nous allons tous les deux aux thermes, Ernst n’est pas très en forme nous le laissons se reposer. Les thermes encore un moment particulier nous sommes dans des bassins à plus de 45° ou coule juste à côté de grosses fontaines d’eau froide alimentées par la cascade. Un couple de locaux très sympathique nous rappelle les règles 5 minutes dans l’eau chaude et douche froide, c’est dur la première fois et ensuite on apprécie. On doit répéter cette opération cinq fois. Retour à l’hotel, il fait beau, nous récupérons Ernst et partons pour une marche de 1h30 avec un dénivelle de 600m pour atteindre un sommet qui domine la ville ou une immense croix illumine les falaises chaque soir. C’est dur la montée est impitoyable, il n’y a pas de faux-plats. La vue est évidemment imprenable et nous pouvons apercevoir un volcan actif Tungurahua (5016 m). Retour à douche et soirée dans un petit restaurant très agréable.

Les thermes- Un bien joli papillon - Jour de pluie.
Les thermes- Un bien joli papillon - Jour de pluie.
Les thermes- Un bien joli papillon - Jour de pluie.

Les thermes- Un bien joli papillon - Jour de pluie.

J.26 Dimanche 8 novembre : Banos – Sortie VTT

Ce matin de notre terrasse les montagnes qui entourent Banos sont parfaitement visible, il ne pleut pas, super nous allons pouvoir louer des VTT(5$ la journée), pour descendre jusqu'à la cascade " PAILON DEL DIABLO"(Le chaudron du diable).La route est vraiment très agréable, verdoyante et luxuriante des 2 côtés de la vallée au coule en son centre une torrent. Tout le long des CANOPY extrème sensations fortes et Tarabita (sorte de nacelle accrochée à un câble), sont proposées pour un peu d'émotion. Plus sage nous choisissons la Tarabita, qui nous transporte au dessus du torrent à plus de 40 m sur l'autre rive. Un petit moment de plaisir. Retour sur nos vélos et plusieurs arrêts pour admirer les nombreuses cascades et paysages. Un peu avant midi, nous sommes devant l'entrée du Pailon Grieta Al Cielo, qui mène par un chemin de piste très descendant et à une trentaine de minutes à pied au Pailon Del Diablo, l'une des plus importante curiosité du pays. Donc, la plus visité par les touristes et locaux. La puissance de l'eau de la cascade et l'endroit magique ou elle se trouve, mérite le détour. Un grand spectacle. Maintenant il nous faut remonter ce long dénivelé pour atteindre nos vélos. En face un restaurent sert le menu du jour avec comme plat principal une truite grillée.Il est plus de 13h, repas mérité. Retour à Banos, en taxi camionnette, dépôt des VTT chez le loueur et fin d’après-midi quartier libre pour tous.

Cascades et Tarabita
Cascades et Tarabita
Cascades et Tarabita
Cascades et Tarabita

Cascades et Tarabita

La première partie de notre circuit, depuis le Pérou, avec déjà plus de 130 h de bus.

La première partie de notre circuit, depuis le Pérou, avec déjà plus de 130 h de bus.

J.28 Lundi 9 novembre : Banos – Latacunga Nous quittons Banos ce matin, pour Latacunga a 2 heures de bus et toujours en direction de Quito.C’est une ville sans grand intérêt, nous nous y arrêtons pour la lagune Quilotoa, dans la réserve écologique Los Lliniaz que nous espérons faire demain. Le taxi qui nous a récupéré a l’arrêt de bus, nous propose ses services, pour nous y amener demain, son tarif A/R est très honnête 55€ pour nous 3, c’est à plus de 1h30 de la ville. Nous déposons nos valises à l’hotel et visite de la ville. Les sites religieux sont fermes, puis le parc Vincent Léon ou s’aligne Cathédrale et bâtiments administratifs, quelques ruelles et retour à l’hotel Villa Tacvnga aux grands airs coloniaux, tranquille et reposant. Un bon choix.

Du haut de notre Hôtel Villa de Tacvnga - L'hôtel de ville prend les couleurs du vert luisant dès que la nuit tombe
Du haut de notre Hôtel Villa de Tacvnga - L'hôtel de ville prend les couleurs du vert luisant dès que la nuit tombe

Du haut de notre Hôtel Villa de Tacvnga - L'hôtel de ville prend les couleurs du vert luisant dès que la nuit tombe

J.29 Mardi 10 Novembre : Latacunga et la Laguna De Quilotoa Ce matin, ciel couvert laissant apparaître des éclaircis, nous devrions avoir la chance de voir la Lagune sous le soleil et peut-être apercevoir le volcan Cotopaxi actuellement en artivite. Petit déjeuner et retour à la chambre pour prendre nos sacs à dos et attendre le taxi réservé la veille. Pour arriver a la lagune, nous avons 1h30 environ dé route. Nous roulons sur les hauts plateaux de la cordillère occidentale habitée par des paysans Quechua. Les terres sont grasses et noires, la principale activité pomme de terre, oignons, brocolis et l’élevage de cochons. Ces exploitations s’étendent à perte de vue.Les paysages sont magnifiques. Puis c’est la descente, nous quittons ces hauts plateaux perchés à plus de 3800m, pour arriver enfin dans un petit village perché au dessus de la Laguna Quilotoa, qui abrite un lac volcanique de 307 hectares, à plus de 400m au-dessous de nos têtes. C’est très beau pour ne pas dire magnifique, car le soleil joue à cache cache avec les nuages et nous n’avons pas le spectacle attendu. Il faut 30 mn pour descendre et plus d’une heure pour en remonter. Nous n’hésitons pas, sauf Ernest qui n’a toujours pas récupéré son coup de froid de la veille et qui n’est pas spécialement en forme, estimant à juste titre que la vue d’en haut est suffisante belle. Heureusement, il a de quoi lire ou faire des sudoku. Il a évidemment raison, mais nous avons besoin d'adrénaline. Déjeunons sur place et retour pour 15h à Latacunga avec un arrêt sur la route aux peintures Tiguas( très belles), puis sur le haut d'un canyon pour prendre quelques photos avant d'arriver en ville. En ville sur la grande place Vicento Léon , c’est l’anniversaire de la libération du pays où Militaire,fanfare et grands discours politiques s’en donnent à cœur joie.

Laguna Quilotoa
Laguna Quilotoa

Laguna Quilotoa

Fin de la montée du lac avec sur le chemin des lamas occupés.
Fin de la montée du lac avec sur le chemin des lamas occupés.

Fin de la montée du lac avec sur le chemin des lamas occupés.

Le canyon

Le canyon

Depuis la disparition de mon pc portable et de mon appareil photo, j'ai du m'adapter avec le petit iPad que nous avions amené, pour continuer à alimenter notre blog.

J'ai du pour cela installer Word de Windows et OneDrive, installer un compresseur de photo pour éviter des tailles quasi impossibles et Ps EXpress pour la mise en forme.

Depuis 3 jours, ça marche bien et c'est même plus rapide et plus agréable qu'un PC.

voila , pour la petite info utile en cas de pépin. J'ai évidemment un iPhone pour prendre des photos.

J.30 Mercredi 11 Novembre : Quito Petit Déjeuner dans le grand patio de l’hotel entouré de colonnes, le luxe bourgeois.Dans le fond un couple installé, je ne m’arrête pas de les regarder, il me semble reconnaître l’homme qui déjeune et me fait face. J’hésite un peu, mais il me faut savoir d’autant qu’ils ont des têtes de français. Je ne me suis pas trompé, il est Bordelais et travaillait chez Orange( alias France Télécom), comme responsable de la qualité. Nous nous sommes plusieurs fois croisé à Paris. Incroyable c’est la 4e fois dans ma vie, que je croise à travers le monde des gens que je connais. Bon, revenons sur le voyage. Quito est à 2h de bus, jusqu’au terminal sud, plus 40mn en métro pour rejoindre notre station de métro ( pas trop loin du centre ville). Super l’appartement Hotel que nous avons loué pour 3 nuits, n’est qu’a 50m. Remise des clés, visite des lieux, chacun sa chambre et nouveau départ pour le centre ville. Lonely Planet fourni un parcours fléché pour la visite du centre ville, que nous suivons scrupuleusement. Place du gouvernement, Cathédrale et le couvent de San Francisco(XVI s), avec son musée, mais c’est l'église édifié à la même époque que nous avons trouvé fabuleuse, si l’extérieur n’est pas exceptionnel, l’intérieur à la fois baroque et mudéjar explose par ses dorures, couvrant murs et plafonds, au fond le cœur s’illumine par son bleu et or, elle est vraiment très belle, même si le Rosario de Puebla(Mexique), reste ma référence. Le circuit nous mène jusqu'au sanctuaire , la Basilique du voeux National. Taxi pour le quartier Mariscal, très branché, bar, restaurent et boîtes de nuit se touchent. Dîner léger sur place et courses pour le petit déjeuner de demain matin.

Enfin le volcan COTOPAXI, visible du bus qui nous mène à Quito

Enfin le volcan COTOPAXI, visible du bus qui nous mène à Quito

Notre appartement, très bien équipé et spacieux.
Notre appartement, très bien équipé et spacieux.
Notre appartement, très bien équipé et spacieux.

Notre appartement, très bien équipé et spacieux.

Quito
Quito
Quito
Quito

Quito

J.31 Jeudi 12 Novembre : Quito et ses environs. Petit déjeuner familial, œufs, jambon, fromage, café et vaisselle, puis nous parton en taxi vers le nord pour la Mitad Del Mundo (La Moitié du monde), la ligne équatoriale, latitude 0-0-0. Nous avons un pied dans la zone équatoriale sud et l’autre au nord, symbolisée par une ligue jaune E/O. L’endroit est particulièrement intéressant, l’alliance Française y est fortement représentée, grâce à la mission géodésique menée de 1735 à 1743 par Charle Marie de la Condamine. D'autres œuvres ont été réalisées par la France, comme le téléphérique et la basilique. Cocorico !!. Plusieurs salles se succèdent, photos, objets, livres, cartes, retraçant l’histoire de cette zone de travail, devenue incontournable pour le tourisme local et étranger. Des échoppes et restaurants forme un petit village coloré et très agréable. Un bon moment. Taxi pour nous rendre a la réserve Pululahua qui n’est qu’a 3km pour voir une lagune au fond d’un ancien volcan, habitée. Retour en ville, toujours avec le même taxi, nous allons au téléphérique qui monte à 4100 m et permet du haut d’avoir une vue exceptionnelle sur Quito. Il est encore tôt, retour au centre ville. Aujourd’hui c’est très calme tous les Équatoriens sont devant leur poste de télé. L’Equateur joue sa place pour l’éliminatoire de la coupe du monde de foot ball de 2018. Nous allons au musée de la ville, encore un moment très sympa, nous passons devant l’église des jésuites, sommet du baroque latino américain, vraiment exceptionnel par sa surcharge de décorations, puis au centre culturel sur le même trottoir et retour dans notre appartement pour une petite pause avant la soirée. La soirée nous voulons la passer tout prêt de chez nous dans le quartier Mariscal, très prisé par les citadins , pour y déjeuner , oui mais voila, l’Equateur vient de gagner 2 à 1 contre l’Uruguay dans le stade de foot ball de Quito qui est tout proche.. C’est la foule impossible de s’approcher d’ un restaurant. Nous finirons plus loin dans une pizza Hut.

La Moitie du monde
La Moitie du monde

La Moitie du monde

Des cadrans solaire particulièrement intéressants
Des cadrans solaire particulièrement intéressants

Des cadrans solaire particulièrement intéressants

La mission géodésique 2015, menée par l'alliance Fracaise est de retour.

La mission géodésique 2015, menée par l'alliance Fracaise est de retour.

Un bâtiment administratif proche du parc, exceptionnel. Ces magnifiques colibris servant de banc.
Un bâtiment administratif proche du parc, exceptionnel. Ces magnifiques colibris servant de banc.

Un bâtiment administratif proche du parc, exceptionnel. Ces magnifiques colibris servant de banc.

Les toilettes sont la, oui mais où sont celles des hommes? et ce convertible étonnant de plus de 200 ans.
Les toilettes sont la, oui mais où sont celles des hommes? et ce convertible étonnant de plus de 200 ans.

Les toilettes sont la, oui mais où sont celles des hommes? et ce convertible étonnant de plus de 200 ans.

L'église des Jésuites étincelant par son baroque latino-Americain.
L'église des Jésuites étincelant par son baroque latino-Americain.

L'église des Jésuites étincelant par son baroque latino-Americain.

La lagune plongée dans son volcan est une richesse agricole et Quito vu à plus de 4100m.
La lagune plongée dans son volcan est une richesse agricole et Quito vu à plus de 4100m.

La lagune plongée dans son volcan est une richesse agricole et Quito vu à plus de 4100m.

J.32 Vendredi 13 Novembre : Quito la ville. Départ de la place centrale de Mariscal, ou nous devons prendre les bus touristique de la ville. Il fait chaud et beau, c’est agréable de se laisser conduire, assis confortablement à ciel ouvert. La visite guidée est en Espagnol et en Anglais n'est pas vraiment facile à suivre pour nous. Après ce tour de ville sympa, nous prenons un taxi pour le musée et la maison du peintre Guayasamin. Le musée présente des œuvres de l’artiste dans un magnifique espace appelé « La chapelle de l’homme ». Sa maison est juste au dessus. Très belle demeure transformée en musée avec une riche collection d’art sacré et de ses tableaux privé. La visite est guidé, tout ce que nous voyons est un chef-d'oeuvre. C.est une visite superbe, dommage encore une fois, l’interdiction de prendre des photos. Retour en ville, Ernst nous quitte pour la visite d’un musée religieux, nous nous allons à la terrasse du café du musée de la ville. 18h nous nous retrouvons, pour un retour dans le quartier Mariscal très animé. Il vient de nous apprendre la cruelle fusillade dans plusieurs quartiers de Paris. Nous sommes totalement anéanti par cette affreuse nouvelle.

Le quartier du Mariscal à 9h du matin.
Le quartier du Mariscal à 9h du matin.
Le quartier du Mariscal à 9h du matin.
Le quartier du Mariscal à 9h du matin.
Le quartier du Mariscal à 9h du matin.
Le quartier du Mariscal à 9h du matin.
Le quartier du Mariscal à 9h du matin.
Le quartier du Mariscal à 9h du matin.

Le quartier du Mariscal à 9h du matin.

Quito du haut de notre bus touristique
Quito du haut de notre bus touristique
Quito du haut de notre bus touristique
Quito du haut de notre bus touristique
Quito du haut de notre bus touristique

Quito du haut de notre bus touristique

L'extérieur de la maison du peindre Guayasamin
L'extérieur de la maison du peindre Guayasamin
L'extérieur de la maison du peindre Guayasamin

L'extérieur de la maison du peindre Guayasamin

JJ.33 Samedi 14 Novembre : Otavalo Nos dernières heures à Quito, nous remettons les clés de l’appartement au gardien de l’immeuble, taxi pour la gare routière nord et nous revoilà dans un bus, nous quittons la partie équatoriale sud. Otavalo est la ville la plus au nord du pays, elle sera notre dernière étape en Equateur. Nous y sommes pour 2 nuits. Après midi consacrée au marché local qui est immense. Il y a beaucoup de choses sur les étalages et surtout de belles couleurs, mais nous passons plus de temps à regarder les gens. Les femmes sont très petites et portent la tenue traditionnelle du pays, Anaco et la coiffe le Fachalia. Ernst n’arrête pas de prendre des photos. Il nous faut maintenant organiser la journée de demain, qui sera la dernière en Equateur. Soirée sympa dans un petit restaurent le « Mi Otavalito », très bien.

Nous comprenons, maintenant l'embouteillage sur l'autoroute.

Nous comprenons, maintenant l'embouteillage sur l'autoroute.

Le marché est ces personnages d'une autre époque.
Le marché est ces personnages d'une autre époque.
Le marché est ces personnages d'une autre époque.
Le marché est ces personnages d'une autre époque.
Le marché est ces personnages d'une autre époque.
Le marché est ces personnages d'une autre époque.

Le marché est ces personnages d'une autre époque.

J.34 Dimanche 15 Novembre : Otavalo et ses lacs. Nous avons négocié avec le patron de l’hotel, la visite des lagunes de Mojanda et à l’autre bout de la ville celle de Cotacachi, beaucoup plus visitée et touristique. Dans son 4x4, personne ne parle, nous sommes encore sous le choc des événements à Paris, de plus la météo n’est pas excellente et nous redoutons de ce que nous allons voir là-haut. Mojanda est aussi gris que le ciel, une petite marche et nous reprenons la voiture, car à ce temps cafardeux vient s’ajouter un vent frais et désagréable. Le 4x4 revient en ville, la traverse et nous remontons à l’autre bout de la ville pour le lagon Cotacachi a 3068 m. C’est un cratère encore actif avec des émissions de gaz. Au centre du lagon deux îles de lave volcanique riche de plus de 400 espèces végétales. Un tour de bateau pour nous rendre entre les deux îles, dommage encore le soleil n’est pas au rendez-vous, nous aurions pu faire de très photos. Retour en ville, nous laissons quelques affaire à l’hotel et déjeuner du dimanche au « Mi Otavalonita ». Les rues sont presque vide, un peu de repos à l’hotel.

Le lagon Mojanda s'habille  de ciel gris
Le lagon Mojanda s'habille  de ciel gris

Le lagon Mojanda s'habille de ciel gris

Nous allons quitter, demain matin l'Equateur et rentrer en Colombie qui n'est qu'a 80 km d'ici.

Nous retiendrons de ce pays, la grande gentillesse de ses habitants. Nous n'y avons pas trouvé une grande richesse historique et si l'on y vient pour sa nature le mauvais temps ne nous a pas permis de l'apprécier à sa juste valeur.

Nous fermons cette page EQUATEUR 2015 , pour en ouvrir un autre sur la COLOMBIE

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Publié le par lemondedhelene
Publié dans : #AMERIQUE CENTRALE
Pérou-Equateur-Colombie. Octobre 2015

Nouveau départ pour l'Amérique andine avec le Pérou du nord, l'Equateur et la Colombie. Une suite logique après ce merveilleux voyage en octobre 2014, Pérou du sud et Bolivie. Nous repartons pour de nouveaux regards avec toujours autant de curiosités d’envie de découvrir de nouvelles choses et peut-être un peu d'aventure. Notre ami Ernst est du voyage, nous nous connaissons bien, nous partageons depuis bien longtemps ce même engouement.

Nous rappelons son blog pour d'autres détails, ses belles photos et sa vision.

A partir de Google " ERNESTO VOYAGEUR ".

J1. Mercredi 14 octobre 2015 : Le voyage PARIS- LIMA

Voilà, c'est parti, 4h 30 du matin, un grand coup de marteau sur la sonnerie du téléphone, café, douche, dernière vérification des valises et sacs à dos et nous voilà dans la rue, Ernst vient nous récupérer avec la voiture de Nicole à la porte Dorée.Le rdv est précis et c'est préférable car sur Paris la température commence à baisser sérieusement. Nous récupérons Nicole à la porte d'Ivry et direction Orly.

Nous sommes sur un vol air IBERIA jusqu'à Madrid, 3h d'attente avant de s'envoler pour LIMA a 9987 Km. Pour faire passer la pilule des 11 h de vol, 4 films américains en espagnol; Impossible de dormir et c'est vers 17 h, heure locale que nous prenons un taxi pour notre hôtel " hôtel Bolivar", dans le quartier historique de la ville. Nous changeons un peu d'euros sur la place San Martin, dîner rapide et dodo.

La place San Martin fait face à l’hôtel BOLIVAR;

La place San Martin fait face à l’hôtel BOLIVAR;

L' hôtel Bolivar, nous y étions à la même époque en 2014; L'hôtel un monument pour la ville.
L' hôtel Bolivar, nous y étions à la même époque en 2014; L'hôtel un monument pour la ville.L' hôtel Bolivar, nous y étions à la même époque en 2014; L'hôtel un monument pour la ville.

L' hôtel Bolivar, nous y étions à la même époque en 2014; L'hôtel un monument pour la ville.

J2. Jeudi 15 octobre 2015 : Le quartier historique de LIMA

Après le petit déjeuner, direction la place des Armes, avec sa cathédrale et le palais présidentiel. Plus loin le couvent San Francisco et ses catacombes que nous ne manquons pas de visiter avec un guide en espagnol. Nous passerons la journée à lézarder dans les rue de la ville. Ce soir nous prenons un bus de nuit avec la compagnie Cruz Del Sur pour remonter dans le nord du pays, notre étape Huaraz, encore 9 h de plaisir la nuit, mais c'est de là que commence véritablement notre voyage. Alors avant d'appeler un taxi pour la gare routière, le café de l'hôtel propose le meilleur Pisco sour du Peyrou.

Une vue de Lima.
Une vue de Lima.
Une vue de Lima.

Une vue de Lima.

J.3 Vendredi 16 octobre : Huaraz – Chavin de Huantar

Arrivée à 7 h 00, nous partons directement à pied à notre Hôtel Universal, situé tout proche dans le centre-ville. Tout de suite, nous nous renseignons pour aller visiter le site de Chavin , inscrit au Patrimonial de l’Unesco. Le dernier départ est prévu à 8 h, c’est la course, Petit Déjeuner rapide et nous enchainons taxi, bus pour 3 heures de route. Au programme un arrêt à la laguna Quirocaha à plus de 4000 m, le froid commence à se faire sentir, un 2e arrêt pour voir la carte du Pérou dessiné dans la montagne avant de passer un col à 4516 mètres, descente très longue sur une piste jusqu’au site de Chavin. Le bus a oublié de changer ses amortisseurs et sur les sièges du fond ou nous sommes installés, nous arrivons complètement cassés.

La civilisation Chavin date de -800 ans avant J.C nous sommes un peu dessus, le site n’est pas d’un grand intérêt, nous y passons une bonne heure avant de rejoindre le bus pour un retour sur Huaraz.

HUARAZ..totalement détruite par un tremblement de terre en 1970, a fait 70 000 morts. Aujourd'huin la ville reconstruite est loin d'être une merveille.

Le site Archéologique de CHAVINLe site Archéologique de CHAVIN
Le site Archéologique de CHAVINLe site Archéologique de CHAVINLe site Archéologique de CHAVIN

Le site Archéologique de CHAVIN

J.4 Samedi 17 octobre : Huaraz à Pastouri– Parc National de Huascaran

Nous avons réservé trois places de bus touristique la veille pour le parc national de Huascaran. La route est agréable, nous traversons de vastes plaines de pampa Argentine avant d’atteindre le parc national. A l’entrée une source d’eau naturelle gazeuse jaillie de ces herbes grasses, un peu plus loin des « Puya Remondi » une plante exceptionnelle qui ne vit que dans ce parc, elle peut atteindre les 100 ans et ne fleurit qu’une seule fois dans sa vie. Quelques photos car nous la trouvons vraiment très belle avant de monter au glacier de Pastouri, qui est au bout du parc. Le bus nous dépose au pied de l’ascension à 4800 mètres, le glacier nous fait face, nous avons 200 mètres de dénivelé pour l’atteindre. Chacun s’équipe de vêtements chauds amenés et nous commençons l’ascension. Dès le départ nos pas sont lents et lourds, nous avons du mal à respirer et s’est après une longue et épuisante montée que nous atteignons enfin le pied du glacier à 5000 mètres. Le spectacle est à la hauteur de nos attentes. Mitraillage de photos et retour au bus mais le plus dur est à venir, il commence à neiger fortement, on est trempés et on a froid. Nous allons devoir rester comme ça, jusqu’au retour, nous n’avions pas prévu cette éventualité.

La source et le  Puya Remondi
La source et le  Puya Remondi

La source et le Puya Remondi

L e glacier Pastouri du haut de ses 5000 mètres.L e glacier Pastouri du haut de ses 5000 mètres.
L e glacier Pastouri du haut de ses 5000 mètres.

L e glacier Pastouri du haut de ses 5000 mètres.

J.5 Dimanche 18 octobre : Huaraz - Laguna 69

Levé très tôt à 5 heures du matin pour un départ à 5 h 30, mais comme d’habitude le bus arrive avec beaucoup de retard et chargé cette fois de touristes récupérés dans les hôtels du coin, nous avons les plus mauvaises places celles du fond. Nous partons et très vite la route goudronnée se transforme en piste, dur dur, pour nos fesses et le dos n’en parlons pas. Après 2h de route, un arrêt pour le petit déjeuner champêtre, puis un nouveau arrêt pour voir une magnifique lagune d’un bleue émeraude, entourée d’arbres rouges exceptionnels. Le bus nous dépose enfin au départ d’un sentier balisé à 3800 mètres, et nous devons monter 600 mètres de dénivelé. Le défi est annoncé.Départ facile, nous suivons un cours d’eau, et puis nous commençons à monter, nous apercevons le sommet enneigé, quelques cascades, et l’ascension est de plus en plus difficile et le souffle commence à manquer. La dernière partie monte à pic et les arrêts sont de plus en plus fréquents pour récupérer notre souffle. Pas question d’abandonner, il faut y arriver et c’est après plus de 2h40 de marche que nous atteignons enfin la Lagune 69 à plus de 4400 mètres. Une merveille. Elle aussi est d’un bleue pur, dans le fond le sommet enneigé, projette ses eaux dans le lagon, le tableau est parfait sur fond de montagne grise. Nous sommes contents d’y être arrivé, malgré notre manque d’entrainement à cette altitude. Petite pause pour prendre des photos, admirer cette magnifique lagune et surtout récupérer des forces avant de redescendre. La descente est un peu plus facile, mais assez périlleuse car il faut faire attention de ne pas glisser sur les pierres. Nous rentrons avec la nuit fatigués, mais satisfait de cette belle randonnée. Soirée dans nos chambres, personne n’a le courage de ressortir.

Le petit déjeuner champêtre et ce  premier lagon au pied du parc.
Le petit déjeuner champêtre et ce  premier lagon au pied du parc.
Le petit déjeuner champêtre et ce  premier lagon au pied du parc.
Le petit déjeuner champêtre et ce  premier lagon au pied du parc.

Le petit déjeuner champêtre et ce premier lagon au pied du parc.

L a rendonnée pour le lagon 69.L a rendonnée pour le lagon 69.
L a rendonnée pour le lagon 69.L a rendonnée pour le lagon 69.

L a rendonnée pour le lagon 69.

J.6 Lundi 19 octobre : Huaraz - Caraz – Chimbote (canyon del Pato) – Trujillo

Pour aller de Huaraz à Trujillo en passant par le fameux canyon del PATO, ce n’est pas vraiment évident à trouver, toutes les sociétés de transports de la ville proposent un autre parcourt et uniquement de nuit. Alors nous avons dû chercher et trouver la meilleure des solutions en prenant un mini van à 6h15 du matin à la station des bus pour Caraz, 1 h 30 de voyage. Arrivée à Caraz nous prenons une moto taxi pour rejoindre la gare des bus Hunday , là nous achetons nos billets pour Chimbote, en précisant bien que nous voulons être à droite dans le bus pour voir le canyon. Comme nous avons un peu de temps, nous prenons un bon petit déjeuner dans une pâtisserie bar avant d’embarquer vers 9 Heures. Le trajet est superbe nous surplombons le canyon del Pato, traversée de tunnels étroits. Le bus roule très proche de la falaise, pas de barrière de protection, c’est impressionnant la profondeur avec la rivière en contre-bas. On se sent tout petit au milieu de ces grandes falaises. Un moment vraiment magique. A notre arrivée à Chimbote, le chauffeur du bus vient nous voir, il y a un bus juste en face pour Trujillo, qui part dans une minute, nous devrions le prendre pour gagner beaucoup de temps. Et c’est au pas de course sac à la main, que nous interceptons le bus, qui aller s’engager sur la voie rapide. Voilà, c’est gagné nous arriverons avant le nuit. Le bus est très confortable, de plus nous avons droit à un film de Luc Besson « LUCY ».

Petit déjeuner à CAZAR, non loin la place principale de la ville.
Petit déjeuner à CAZAR, non loin la place principale de la ville.

Petit déjeuner à CAZAR, non loin la place principale de la ville.

Le canyon DEL PATOLe canyon DEL PATO
Le canyon DEL PATO
Le canyon DEL PATOLe canyon DEL PATO

Le canyon DEL PATO

 La ville Trujillo de nuit est très agréable.
 La ville Trujillo de nuit est très agréable. La ville Trujillo de nuit est très agréable.

La ville Trujillo de nuit est très agréable.

J.7 Mardi 20 octobre : Trujillo - Hueca del sol y de la Luna – Chan Chan – Huanchaco

Nous avons réservé de l’hôtel un petit tour organisé pour visiter deux sites archéologiques importants situés dans les environs de Trujillo. Le tour débutant vers 10 h 30, nous profitons de la matinée, pour faire une petite visite de la ville en commençant par le grand marché central. 10 h 30, un mini bus nous récupère à notre hôtel et comme toujours, celui-ci se remplit dans les différents hôtels. Nous partons pour la visite des pyramides la Huesca Del Sol et de Luna construites par les Moches (civilisation de 800 ans avant JC). L’entrée du site est un vaste désert de sable où s’érigent des collines de terre erodée. Depuis les années 1990 les archéologues ont dégagé une vraie merveille antique, des temples superposés aux fresques de briques d’adobe colorées. Notre guide est d’un très bon niveau, les détails sur la vie à cette époque sont clairs et intéressants. L’après-midi nous allons voir le site de Chan Chan (la plus grande ville précolombienne des Amériques et la plus vaste cité en adobe connu à ce jour). Le site est très vaste à l’intérieur de ses remparts de 4 m d’épaisseur et les décorations murales représentent bien souvent la vie marine. Très particulier.

Nous finissons la journée à Huanchaco au bord de la mer. Promenade sur le malecon(la jetée). Des locations de bateaux en totoras, s’empile le long des plages grises. Quelques surfeurs et baigneurs, cette station balnéaire n’a vraiment aucun charme.

Fresques du temple de la lune.Fresques du temple de la lune.
Fresques du temple de la lune.Fresques du temple de la lune.

Fresques du temple de la lune.

Le site de Chan Chan
Le site de Chan Chan

Le site de Chan Chan

Huanchaco au bord de la mer et ses bateaux en totoras
Huanchaco au bord de la mer et ses bateaux en totoras

Huanchaco au bord de la mer et ses bateaux en totoras

J.8 Mercredi 21 octobre : Trujillo Cajamarca

Journée de bus pour rejoindre la ville de Cajamarca, nous avons plus de 7h de route pour y arriver. Nous remontons à 2700 m l'altitude. Nous sommes superbement bien installés et nous avons le temps de voir 2 films. Les paysages de montagne sont agréables et notre chauffeur ne dépasse pas les 50 km/h.

Nous arrivons à la tombée de la nuit, notre hôtel est au centre historique sur la place d'arme. Après avoir déposé nos affaires dans nos chambres, retour en ville nous devons trouver une agence pour organiser notre journée de demain.

Sur la route qui mène à Cajamarca

Sur la route qui mène à Cajamarca

Notre hôtel "Casblanca" , fait face à la place d'Arme. Notre hôtel "Casblanca" , fait face à la place d'Arme.
Notre hôtel "Casblanca" , fait face à la place d'Arme. Notre hôtel "Casblanca" , fait face à la place d'Arme.

Notre hôtel "Casblanca" , fait face à la place d'Arme.

J.9 Jeudi 22 octobre : Cajamarca Site archeologique

Ce matin, visite en bus collectif avec un guide en Espagnol des Cumbe Mayo, au sud-ouest de la ville à environ 20 km. Un canal pré-inca de 9 km, fait il y a plus de 2000 ans. Une réalisation étonnante de technicité avec ses aqueducs réguliers, zigzagant en angle droit, ses sculptures rupestres et plusieurs petits détails qui leur permettaient de mieux gérer le débit de l’eau.

Pour l’après midi, nous avons réservé un taxi, pour aller au Ventanillas De Otuzco Et De Combayo (Nécropoles pré-incas (niches funéraires creusées au flanc des collines)). Nous n’avons pas vu grand-chose, vraiment d’aucun intérêt. Taxi, Los Banos Del Inca (sources thermales), c’est amusant nous avons réservé un bain pour 3, plutôt que de se retrouver dans les bains collectifs toujours bondés de monde. Des petites cases fermées et individuelles, à l’intérieur un banc pour se changer et un grand bassin avec une grosse manette bleu et une autre rouge, pour remplir le bassin à la température souhaitée. Une ½ h seulement, hélas !!! Pour Hélène. Retour en ville le taxi nous dépose sur la place Mayor, nous finissons la journée par la visite d’ El Cuarto Del Rescate, juste à côté, c'est toute l’histoire de la ville de Cajamarca, non seulement c’est le seul bâtiment Inca, toujours debout, mais c’est aussi l’endroit où fut enfermé d’Atahualpa, le grand empereur Inca, qui malgré avoir promis et donné aux Espagnol, immensément d’or en échange de sa liberté fut malgré tout exécuté.

Le canal de Cumbe Mayo
Le canal de Cumbe Mayo
Le canal de Cumbe Mayo

Le canal de Cumbe Mayo

Ventanillas De Otuzco Et De Combayo (Nécropoles pré-incas (niches funéraires creusées au flanc des collines)).
Ventanillas De Otuzco Et De Combayo (Nécropoles pré-incas (niches funéraires creusées au flanc des collines)).

Ventanillas De Otuzco Et De Combayo (Nécropoles pré-incas (niches funéraires creusées au flanc des collines)).

Prison d’Atahualpa

Prison d’Atahualpa

J.10 Vendredi 23 octobre : Cajamarca – Chachapoyas

Grosse journée de bus, 13h pour traverser le pays de Los Chachapoyos. Levé 3h 30 du matin pour un départ à 4h 30. Nous avons 3 changements de bus avec la même compagnie « Virgen Del Carmen », la seule qui fait se voyage de jour. Nous ne regrettons pas d’avoir fait ce choix, les paysages sont magnifiques, mais à quel prix ! traverser la cordillère centrale en travers c’est des virages à n’en plus finir, des côtes, des descentes et surtout des routes très étroites ou les roues sont limites avec les précipices. Nous perdons beaucoup de temps avec un problème de carburateur, le car doit faire plusieurs arrêts pour nettoyer le filtre, des éboulements de terrain a contourner et plus loin c’est un pont de bois qui s’est écroulé, mais là c’est moins rigolo, nous devrons récupérer nos affaires, traverser la rivière avec nos sacs et reprendre juste en face de ce pont, un autre bus, qui nous attend. Nous arrivons malgré tout avant la nuit, l’hôtel REVASH, sur la place centrale est très sympa et convivial avec son patio richement décoré. Apéro et organisation des sites à voir avec l’hôtel pour les 2 journées que nous allons passer ici.

Traversée panoramique de la cordillère Centrale et  la traversée du pont en travaux Traversée panoramique de la cordillère Centrale et  la traversée du pont en travaux
Traversée panoramique de la cordillère Centrale et  la traversée du pont en travaux Traversée panoramique de la cordillère Centrale et  la traversée du pont en travaux
Traversée panoramique de la cordillère Centrale et  la traversée du pont en travaux Traversée panoramique de la cordillère Centrale et  la traversée du pont en travaux

Traversée panoramique de la cordillère Centrale et la traversée du pont en travaux

J.11 Samedi 24 octobre : Chachapoyas - La forteresse de KUELAP dans la région Amazonienne.

8h30, départ en minus collectif pour la forteresse de KUELAP à plus de 2h 30 de Chachapoyas. Perché à 3000 m d’altitude, ses murs de 600 m de long sur 20 m de haut sont imposants pour l’époque, mais ne résisteront pas aux envahisseurs Incas. L’essentiel c’est de venir voir ce magnifique vestige de la culture Chachapoyas avec notre guide en espagnol pour mieux comprendre, la vie à cette époque. Déjeuner très tardif sur le chemin du retour. Nous finirons les 2 dernières heures de bus dans un sommeil profond. Soirée dans les petites rues de Chachapoyas, c’est la première petite ville que nous trouvons très agréable et reposante, préférée de loin à Cajamarca.

La forteresse de KUELAPLa forteresse de KUELAP
La forteresse de KUELAPLa forteresse de KUELAPLa forteresse de KUELAP

La forteresse de KUELAP

Les habitants de la forteresse
Les habitants de la forteresse

Les habitants de la forteresse

L'hôtel REVASH, mérite bien quelques photos avec cette étonnante toiture dans notre chambre qui abrite la salle de bain.L'hôtel REVASH, mérite bien quelques photos avec cette étonnante toiture dans notre chambre qui abrite la salle de bain.
L'hôtel REVASH, mérite bien quelques photos avec cette étonnante toiture dans notre chambre qui abrite la salle de bain.L'hôtel REVASH, mérite bien quelques photos avec cette étonnante toiture dans notre chambre qui abrite la salle de bain.

L'hôtel REVASH, mérite bien quelques photos avec cette étonnante toiture dans notre chambre qui abrite la salle de bain.

J.12 Dimanche 25 octobre : Chachapoyas – Les cascades de Gocta

Nouveau départ à 8h30 en bus collectif pour les chutes de Gocta, la journée commence très mal, nous sommes après ¾ de route, complètement bloqués dans les gorges du rio Maragnon par un éboulement de terre et de cailloux, qui bouche complètement le passage dans les deux sens. L’éboulement vient juste de ce produire, il n’y a que trois voitures devant nous. Nous l’avons échappé belle ! la hauteur de cette masse terre est à plus de 3m de haut et prend totalement la largeur de la route. Nous pensons que c’est raté pour les cascades, mais très rapidement une pelle mécanique est sur place. Au bout d’une heure un passage est formé laissant la priorité à la longue file de voitures venant des deux côtés. Après 2h de route, nous sommes aux pieds des chutes, mais pour les atteindre nous avons 2 heures de marche à travers une forêt dense et verdoyante. Ici commence la forêt amazonienne au Nord du Pérou. Notre chauffeur de bus nous met entre les mains d’un guide local, un peu de blablabla et nous commençons à grimper, le sentier n’est pas très facile, nous avons des paliers en escaliers et des faux plats jusqu’aux cascades, c’est pénible et à cela, vient s’ajouter de gros tonnerres, suivi de pluie forte, par intermittence. Nous avons heureusement pris nos ponchos et les abris fait de tôle et de bois échelonnaient, un tous les kilomètre sont la bienvenue. Et nous y voilà, face à ces chutes de 771 m de haut, la 3e plus grande chute d’eau au monde. Elles sont très belles et évidemment impressionnantes. Nous y restons un moment sans trop tarder, nous sommes mouillés et le ciel toujours menaçant. De plus, nous prenons ce soir un bus de nuit pour Chiclayo à 20h, le chauffeur de notre minibus a informé les autres passagers qui nous accompagnent qu’il faut impérativement nous ramener à Chachapoyas avant 18h30. Au retour des chutes, nous sommes largement devant, nous arrivons au bus avec plus de 20mns d’avance sur le reste du groupe et nous avons de la chance, car 5mn plus tard c’est un déluge d’eau qui s’abat sur le petit village ou nous attend le minibus. Inutile de décrire l’arrivée de la majorité du groupe. Notre bus de nuit avec la compagnie Movil tours et top, nous avons droit à un film et un repas avant d’essayer de dormir un peu, notre arrivée est prévu à Chiclayo pour 4h30.

L'avalanche de terre et pierre a coupé la seule route qui remonte sur la grande ville de  Chachapoyas
L'avalanche de terre et pierre a coupé la seule route qui remonte sur la grande ville de  Chachapoyas
L'avalanche de terre et pierre a coupé la seule route qui remonte sur la grande ville de  Chachapoyas

L'avalanche de terre et pierre a coupé la seule route qui remonte sur la grande ville de Chachapoyas

Cartographie des lieux par notre guide et les cascades de Gosta. Cartographie des lieux par notre guide et les cascades de Gosta.
Cartographie des lieux par notre guide et les cascades de Gosta. Cartographie des lieux par notre guide et les cascades de Gosta.

Cartographie des lieux par notre guide et les cascades de Gosta.

J.13 Lundi 26 octobre : Chiclayo

Nous sommes arrivés à notre hôtel un peu après 5h du matin, l’hôtel avait envoyé un taxi à la station centrale des bus pour nous ramener. Nous avons eu nos chambres et à 6h du matin, super pour récupérer 2h de sommeil. Notre première visite de la ville, le grand marché central et son marché aux sorciers, visite rapide, puis direction le centre-ville pour la place des Armes qui n’a rien d’exceptionnel, pas plus que sa cathédrale. Un petit café et retour sur les grandes avenues pour prendre un collectivo (minibus collectif pour se déplacer en ville, moins cher qu’un taxi), pour nous rendre au musée Bruning qui est à 13 km du centre-ville. Nous l’avons trouvé intéressant, les collections d’objets, poteries, céramiques et bijoux chimu, chavin et mochicas sont d’une grande habileté, de finesse et de savoir-faire. Un vrai plaisir. La ville n'a pas charme, il fait chaud et nous n’avons pas encore complètement récupéré notre nuit de bus, Retour à l’hôtel et sieste avant de ressortir pour un dîner au « 900 », tout prêt de la cathédrale suggéré par notre hôtesse. Excellente adresse.

Le marché des sorciers
Le marché des sorciers

Le marché des sorciers

Le musée Bruning ( bijoux en or et céramique)Le musée Bruning ( bijoux en or et céramique)
Le musée Bruning ( bijoux en or et céramique)
Le musée Bruning ( bijoux en or et céramique)Le musée Bruning ( bijoux en or et céramique)Le musée Bruning ( bijoux en or et céramique)

Le musée Bruning ( bijoux en or et céramique)

Un cabinet dentaire bien placé sur un trottoir de la ville.

Un cabinet dentaire bien placé sur un trottoir de la ville.

Le restaurent 900

Le restaurent 900

J.14 Mardi 27 octobre : Chiclayo – Piura

Le musée TUMBAS REALES DE SIPAN proche du musée BRUNING est ouvert aujourd’hui, c’est l’un des plus beau musée de la civilisation Moche qu’il soit, sur les tombes royales des seigneurs de SIPAN ( mille ans avant les Incas). Un vrai trésor. Ouvert en 2002 l’architecture, l’éclairage, les représentations de la vie quotidienne à cette époque, la disposition des nombreux trésors découverts dans les tombes est exceptionnelle. Malheureusement nous ne pourrons pas prendre de photos. Voilà, 2 h de plaisir, nous pouvons revenir à l’hôtel en colectivo, prendre un taxi pour la station de bus et rejoindre en 3 h 30 notre dernière nuit au Pérou, dans la ville de Piura. Petite balade dans le centre historique qui ne nous a pas vraiment émerveillé. Diner plus sympa dans un bon restaurent non loin de la place centrale accompagné d'un vin Chilien. Retour à l'hôtel nous devons chercher dans la ville de Loja en Equateur, un hôtel pour les 2 prochaines nuits.

Le musée TUMBAS REALES DE SIPAN et le restaurent d' un  soir.
Le musée TUMBAS REALES DE SIPAN et le restaurent d' un  soir.

Le musée TUMBAS REALES DE SIPAN et le restaurent d' un soir.

Notre séjour au nord du Pérou s'arrête ici. Demain nous rentrons en Equateur.

Nous allons ouvrir une nouvelle page sur le blog pour ce nouveau pays.

Notre point de vue en quelques mots sur le PÉROU du nord.

Les Péruvien(ne)s sont d'une grande gentillesse, toujours prêt à vous rendre service.

La restauration et les hôtels sont au niveau du prix que l'on veut y mettre, mais jamais cher. Pour quelques sols de plus nous avons goûté dans des restaurants plus chics des plats vraiment excellents. Le nord du pays à son cachet, de beaux paysages et des sites étonnants. Les villes ne sont pas aussi attirantes que dans les autres pays d’Amérique latine que nous connaissons, CUSCO reste de toute évidence une exception.

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Publié le par lemondedhelene
Publié dans : #AMERIQUE CENTRALE

J24 - Vendredi 21 Novembre 2014 : LA BOLIVIE => COPACABANA

Copacabana, n’est pas un jolie village, malgré sa Cathédrale qui trône au dessus d’une grande place, mais le passage obligatoire pour tous ceux qui veulent aller passer 1 ou 2 jours sur l’île du soleil et y faire le trek de 4h, qui traverse l’île du nord au sud.

Après 4 h de bus, nous sommes à la frontière Péruvienne formalité de sortie du pays, puis passage à pied jusqu’à la frontière Bolivienne ou notre bus nous attend pour nous amener à Copacabana au bord du lac Titicaca qui est à quelques minutes. Nous trouvons facilement un hôtel pour la nuit le PARADISIO, puis visite de la Cathédrale avant de monter au Calvaire perché très très haut sur la colline qui domine la ville. La vue sur la ville et le lac est d’ici imprenable. Soirée cool.

Le passage à la frontière. La Cathédrale et la plage et vue du Calvaire perché si haut.
Le passage à la frontière. La Cathédrale et la plage et vue du Calvaire perché si haut.
Le passage à la frontière. La Cathédrale et la plage et vue du Calvaire perché si haut.
Le passage à la frontière. La Cathédrale et la plage et vue du Calvaire perché si haut.

Le passage à la frontière. La Cathédrale et la plage et vue du Calvaire perché si haut.

J25 - Samedi 22 Novembre 2014 : COPACABANA => LILE DU SOLEIL

2h de bateau pour atteindre la partie nord de l’île du Soleil pour rejoindre à pied la partie sud. C’est d’ici au sud que les bateaux repartent le soir pour Copacabana. Nous sommes nombreux à avoir choisi ce trek de 3h à 4h de marche qui se fait en traversant les plateaux et crêtes de la montagne qui domine le lac. C’est vraiment super, les panoramas sont grandioses et de toute beauté. Nous croisons beaucoup de monde avec à chaque fois des échanges de mots sympathiques, mais nous croisons aussi beaucoup d’animaux domestiques et des habitants de l’île. De retour à 16h, nous changeons d’hôtel, nous allons à l’hôtel « La copula », perché et dominant le village et les plages. Une adresse incontournable pour dormir et manger, tout est vraiment au-dessus des autres prestations hôtelières du village. Le restaurant est plein à l’heure ou nous arrivons, nous devons partager notre table avec un couple de jeunes Suisses agréables et convivials.

L'île del sol au passage des restes préinca et inca
L'île del sol au passage des restes préinca et inca
L'île del sol au passage des restes préinca et inca
L'île del sol au passage des restes préinca et inca

L'île del sol au passage des restes préinca et inca

En chemin, 2 jeunes Parisiennes dans le monde du cinéma et de la TV, adorables. Plus loin des enfants avec un Alpaga..
En chemin, 2 jeunes Parisiennes dans le monde du cinéma et de la TV, adorables. Plus loin des enfants avec un Alpaga..

En chemin, 2 jeunes Parisiennes dans le monde du cinéma et de la TV, adorables. Plus loin des enfants avec un Alpaga..

Septembre 2016; Lucie vient de reprendre contact avec nous, elle nous a envoyé son film retraçant ce voyage avec son amie Elodie. C'est sublime.

Merci Lucie, t'es une fille formidable.

Et eux, bien sur.
Et eux, bien sur.
Et eux, bien sur.
Et eux, bien sur.

Et eux, bien sur.

J26 - Dimanche 23 Novembre 2014 : COPACABANA => LA PAZ

Nous partons à La Paz en bus local, les seuls qui partent vers la capitale le matin. Au passage devant la Cathédrale de Copacabana et comme chaque WE des dizaines de voitures fleuries sont alignées pour y être bâtisses. Après 3h30 de route, la sordide banlieue de la Capitale perché à 4000m et puis enfin plus bas à 3400m la gare centrale des autobus. Incroyable capitale, nous sommes dans une cuvette entourée de collines chargées de constructions hétéroclites aux composites formés de béton, et de brique ou vient se mêler un réseau électrique à ciel ouvert, formant des guirlandes d’une laideur indescriptible. A cela vient s’ajouter la cacophonie des voitures ou chacune tente comme elle peut de se frayer un passage usant de klaxon et de l’habilité des chauffeurs. Nous espérons simplement que le centre colonial ou vivent les familles les plus aisées nous fasse oublier tout ça. Nous avons rapidement un taxi pour nous conduire à notre hôtel. C’est dimanche, les musées et les bâtiments religions sont fermés, nous passons devant la place San Francisco avant de remonter vers la place Murillo avec autour le palais du gouvernement, la Cathédrale et le palais législatif. Nous sommes agréablement surpris par le centre colonial et ses petites ruelles ou se cachent des tas de petites boutiques et cafés originaux et relaxants. Nous finirons la soirée dans un petit restaurant tout proche de notre hôtel.

Notre première balade dans la capitale de La Paz et son réseau électrique
Notre première balade dans la capitale de La Paz et son réseau électrique
Notre première balade dans la capitale de La Paz et son réseau électrique
Notre première balade dans la capitale de La Paz et son réseau électrique

Notre première balade dans la capitale de La Paz et son réseau électrique

J27 - Lundi 24 Novembre 2014 : LA PAZ => TUPIZA

Nous devons quitter la PAZ à 13h en bus pour rejoindre TUPIZA (env. 15h de transport). Nous n’avons pas trouvé une meilleure solution, sinon (avion&bus). Nous profitons de cette matinée pour passer à la banque BNB pour tenter de retirer avec nos CB, de Bolivianos, les distributeurs en ville donnent un maximum de 1500 B, ce qui est peu, mais problème malgré la gentillesse de la jeune fille au guichet, nos banques n’acceptent pas l’opération, nous aurions du les prévenir d’augmenter nos plafonds pour ce pays. Au guichet voisin la caissière nous a entendu parler Français et vient nous glisser un petit mot gentil, j’ai l’arme à l’œil et la gorge serrée.

Un petit tour à l’église San Francisco qui est très belle de l’extérieur, puis à l’agence XTREME pour planifier et organiser à notre retour de la Paz, la descente en VTT de la route de la mort. Voilà, il est l’heure de passer à l’hôtel de récupérer nos affaires et de rejoindre le terminal central des autobus. Grosse déception, nous ne sommes plus au Pérou, les bus ici sont moins confortables, fini le service d’accueil par une charmante hôtesse, les collations à bord, les coussins et couvertures pour la nuit et un service vidéo hors norme. Les paysages que nous traversons sont toujours aussi beaux, la nuit tombe un arrêt dans une gargote pour manger, ce détendre les jambes et les toilettes bien sur, le bus n’est pas équipé pour çà. Nous pensions arriver à 6h du matin, il est 4h 30 la ville de Tupiza comme la gare est dans un coma profond, seuls quelques chiens errent sur les trottoirs et des gens couchés sur les banquettes du hall de la gare, chargés de paquets enveloppés dans des toiles raillées aux couleurs locales, on dirait qu’ils emportent tout avec eux dans leurs déplacements. Nous prenons un taxi pour l’hôtel, mais ici aussi pas l’ombre d’une lumière, notre taxiteur sonne trois fois avant de voir la tête endormie de veilleur de nuit. On explique notre arrivée matinale, notre réservation pour la nuit suivante et la permission d’occuper le salon jusqu’à l’ouverture de la réception, en lui suggérant ensuite de retourner à ses rêves. Il ne se fait pas prier. Helene s’endort sur le canapé et moi je tape notre récit de la journée .

Le quartier de l'église San Francisco
Le quartier de l'église San Francisco
Le quartier de l'église San Francisco
Le quartier de l'église San Francisco
Le quartier de l'église San Francisco

Le quartier de l'église San Francisco

Notre magnifique bus et le paysage qui s'ouvre à nos yeux.
Notre magnifique bus et le paysage qui s'ouvre à nos yeux.
Notre magnifique bus et le paysage qui s'ouvre à nos yeux.
Notre magnifique bus et le paysage qui s'ouvre à nos yeux.

Notre magnifique bus et le paysage qui s'ouvre à nos yeux.

Au guichet de la banque BNB, avant de repartir l'employée nous glisse se petit papier. Merci du fond du cœur .  " Si tous les enfants du monde pouvaient se donner la main".

Au guichet de la banque BNB, avant de repartir l'employée nous glisse se petit papier. Merci du fond du cœur . " Si tous les enfants du monde pouvaient se donner la main".

J28 - Mardi 25 Novembre 2014 : TUPIZA

Déjeuner et une bonne douche avant de reprendre contact avec l’agence Tupiza Tour pour le trek de quatre jours que nous avons organisé avec eux, « LE SALAR ». Mais cette fois c’est en 4X4 avec deux autres personnes, que nous verrons demain au départ.

Maintenant quartier libre, nous achetons de l’eau et des fruits pour un trek de 4h, dans les canyons, à moins de 3km d’ici. Nous traversons la place centrale et toujours des discours politique par haut parleurs avec sur les côtés du beau jardin des femmes qui préparent de délicieux petits plats à consommer sur place. Nous y goûtons c’est excellent, puis nous nous faisons indiquer la rue qui mène vers les canyons, les deux premiers kilomètres sont désolant, mais très vite la puerta del diablo, puis la vallée de los Machos, appelé comme çà, à cause des roches en forme de stalagmites si particulières, et encore plus loin El Canyon de l’Inca. Nous sommes totalement heureux de notre choix, c’est simplement grandiose, la forme et la couleure ocre des roches qui s’élève vers le ciel avec pour décor des cactus géants, dommage que les photos écrasent les perspectives, c’est vraiment géant. Au retour douche et piscine. Un peu de repos, que diable !!!.

Potosi petit village calme au fond d 'une vallée
Potosi petit village calme au fond d 'une vallée
Potosi petit village calme au fond d 'une vallée
Potosi petit village calme au fond d 'une vallée

Potosi petit village calme au fond d 'une vallée

Le canyon
Le canyon
Le canyon
Le canyon
Le canyon

Le canyon

J29 - Mercredi 26 Novembre 2014 : TUPIZA => circuit de 4 jours vers le SALAR.

Bien reposés après une vrai nuit, dans un bon lit, nous protégeons nos gros sacs à dos et mettons les affaires utiles pour la journée dans les petits avant de les descendre et les confier à notre chauffeur du 4X4 Toyota Luxus, RONALD et à notre guide SANTO. Nous partons pour 4 jours et 3 nuits à travers les hauts plateaux avec des variations d’altitude allant jusqu’à 4855 m, nous sommes accompagnés de Yoan et Malika, tout deux bretons. Nous traversons de magnifiques paysages lunaires avec Palala et Sillar, puis visite d’un village de mineurs Espagnols abandonné depuis 1980. Autrefois les Inca y exploités, le cuivre, l’argent et un peu d’or, les conquistadors Espagnols, reprirent à leurs compte l’exploitation minière, faisant des Inca des esclaves ou venait s’ajouter des noirs africains. Une légende Inca raconte, qu’un jour de cérémonie à l’église le diable aurait intégré le corps du pauvre curé, qui aurait crié des mots diaboliques. Très peu de temps après une femme du nom de Maria serait venu au village et rependu une épidémie dévastatrice. Les Espagnols auraient fui, laissant derrière eux, mines, bétails et foyers. Les mineurs eurent vite fait de récupérer tous le bois des charpantes, les portes, fenêtres et autres. Aujourd’hui, après 35 ans, il ne reste que ruines, plus personne n’habite ce village maudit en référence à la légende. C’est un jeune mineur de 23 ans, qui nous a raconté cette histoire, il avait du mal à respirer, il avait très certainement des problèmes pulmonaires par le travail dur des mines. Nous étions tous les quatre mal à l’aise, je lui ai posé quelques questions, j’ai vu ses larmes, trop dur nous l’avons salué et repris notre chemin. A nouveau sur la route, des paysages extraordinaires, puis ce long plateau à 4855m dominant la lagune Mojeron, nous y apercevons des flamencos (flamants roses). Nous avons droit à une crevaison et nous arriverons au village Quetena Chico avec la nuit. Nous avons une chambre pour 4 avec les toilettes dans le couloir et pendant que nous prenons un thé chaud servi avant le repas les enfants du village viennent chanter. Un moment particulier au beau milieu de ces terres arides et très loin de tout. Encore une journée inoubliable.

Sur la route , dés les premiers kilomètres .c'est beau.
Sur la route , dés les premiers kilomètres .c'est beau.
Sur la route , dés les premiers kilomètres .c'est beau.
Sur la route , dés les premiers kilomètres .c'est beau.

Sur la route , dés les premiers kilomètres .c'est beau.

Déjà, plus haut que le Mont Blanc- Notre première crevaison- Le village de mineurs Espagnol abandonné.
Déjà, plus haut que le Mont Blanc- Notre première crevaison- Le village de mineurs Espagnol abandonné.
Déjà, plus haut que le Mont Blanc- Notre première crevaison- Le village de mineurs Espagnol abandonné.
Déjà, plus haut que le Mont Blanc- Notre première crevaison- Le village de mineurs Espagnol abandonné.
Déjà, plus haut que le Mont Blanc- Notre première crevaison- Le village de mineurs Espagnol abandonné.
Déjà, plus haut que le Mont Blanc- Notre première crevaison- Le village de mineurs Espagnol abandonné.

Déjà, plus haut que le Mont Blanc- Notre première crevaison- Le village de mineurs Espagnol abandonné.

J30 - Jeudi 27 Novembre 2014 : Vers le SALAR

Ce matin pas de douche, un peu d’eau sur le visage et la brosse à dent c’est tout. Hier avant d’arriver à notre logement nous sommes rentrés dans la Réserve Nationale de FAUNA ANDINA Edouardo Avaroa, sur le ticket de droit d’entrée remis à chacun, on peut lire en Espagnol « Un lieu privilégié du monde dont le fantastique est réel », çà promet. Un petit tour dans le village le temps nécessaire au chauffeur de charger le 4X4. C’est vraiment extraordinaire, nous nous arrêtons devant plusieurs lagons, plus beaux les uns que les autres, Quelena Grande, Hedionda Sur, Kollpa et le salar de Chalviri et les eaux chaudes ou nous nous baignons (35°), puis le déjeuner. L’après midi toujours aussi beau, la merveilleuse lagune verte avec juste en face l’impressionnant volcan Licancabur, que se partage le Chili juste en face, très prés le lac blanc, plus loin les geysers sur un grand plateau à plus de 5000 m de hauteur et pour finir la lagune colorée convoitée par d’innombrables flamants roses. Un parc extraordinaire, magique et impressionnant.

Notre village d'hébergement au levé du jour, se réveille doucement.
Notre village d'hébergement au levé du jour, se réveille doucement.
Notre village d'hébergement au levé du jour, se réveille doucement.
Notre village d'hébergement au levé du jour, se réveille doucement.
Notre village d'hébergement au levé du jour, se réveille doucement.
Notre village d'hébergement au levé du jour, se réveille doucement.

Notre village d'hébergement au levé du jour, se réveille doucement.

Des lagons multicolores, incroyable vision.
Des lagons multicolores, incroyable vision.
Des lagons multicolores, incroyable vision.
Des lagons multicolores, incroyable vision.
Des lagons multicolores, incroyable vision.
Des lagons multicolores, incroyable vision.
Des lagons multicolores, incroyable vision.
Des lagons multicolores, incroyable vision.
Des lagons multicolores, incroyable vision.
Des lagons multicolores, incroyable vision.
Des lagons multicolores, incroyable vision.
Des lagons multicolores, incroyable vision.

Des lagons multicolores, incroyable vision.

La faune s'intègre aux couleurs de la nature , au point de ne faire qu'un.
La faune s'intègre aux couleurs de la nature , au point de ne faire qu'un.
La faune s'intègre aux couleurs de la nature , au point de ne faire qu'un.

La faune s'intègre aux couleurs de la nature , au point de ne faire qu'un.

J31 - Vendredi 28 Novembre 2014 : Vers le SALAR

Ce matin, nous repartons voir la lagune colorée avec des lumières différentes et d’un autre angle, quelques photos supplémentaires et nous repartons pour le fameux arbre de pierre. Nouvelle série de lagunes, nous en verrons 2, la laguna Ramadilas et Hedionda, avant de repartir plus loin voir la lugana négra avec ses rochers aux formes variées. Nous déjeunons sur place, c’est trop beau, de plus nous sommes le seul 4X4 dans le coin. Il faudra pourtant repartir, nous avons encore beaucoup de route à faire avant d’arriver à Atulcha notre lieu d’hébergement, l’hôtel de sel Marith, à moins d'heure du SALAR. Nous aurons un dernier arrêt pour admirer le volcan IRUPUTUNCU avec des fumerolles.

L'ivresse de la nature à ciel ouvert.Mon canon fait ce qu'il peut pour capter au maximum la beauté lumière.
L'ivresse de la nature à ciel ouvert.Mon canon fait ce qu'il peut pour capter au maximum la beauté lumière.
L'ivresse de la nature à ciel ouvert.Mon canon fait ce qu'il peut pour capter au maximum la beauté lumière.
L'ivresse de la nature à ciel ouvert.Mon canon fait ce qu'il peut pour capter au maximum la beauté lumière.
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L'ivresse de la nature à ciel ouvert.Mon canon fait ce qu'il peut pour capter au maximum la beauté lumière.

A la beauté des lagons, ces formes rocheuses, surprenantes semblent jaillir du sable blanc des collines.
A la beauté des lagons, ces formes rocheuses, surprenantes semblent jaillir du sable blanc des collines.
A la beauté des lagons, ces formes rocheuses, surprenantes semblent jaillir du sable blanc des collines.
A la beauté des lagons, ces formes rocheuses, surprenantes semblent jaillir du sable blanc des collines.
A la beauté des lagons, ces formes rocheuses, surprenantes semblent jaillir du sable blanc des collines.
A la beauté des lagons, ces formes rocheuses, surprenantes semblent jaillir du sable blanc des collines.
A la beauté des lagons, ces formes rocheuses, surprenantes semblent jaillir du sable blanc des collines.
A la beauté des lagons, ces formes rocheuses, surprenantes semblent jaillir du sable blanc des collines.
A la beauté des lagons, ces formes rocheuses, surprenantes semblent jaillir du sable blanc des collines.

A la beauté des lagons, ces formes rocheuses, surprenantes semblent jaillir du sable blanc des collines.

Et une faune diversifiée. , qui ne semble pas s'inquiéter de notre présence.
Et une faune diversifiée. , qui ne semble pas s'inquiéter de notre présence.
Et une faune diversifiée. , qui ne semble pas s'inquiéter de notre présence.
Et une faune diversifiée. , qui ne semble pas s'inquiéter de notre présence.
Et une faune diversifiée. , qui ne semble pas s'inquiéter de notre présence.
Et une faune diversifiée. , qui ne semble pas s'inquiéter de notre présence.

Et une faune diversifiée. , qui ne semble pas s'inquiéter de notre présence.

J32 - Samedi 29 Novembre 2014 : Le SALAR

Nuit très courte dans notre hôtel de sel, il faut se lever il est 4h du matin et nous devons atteindre ISLA INCAHUASI, un lieu unique et magique pour observer le lever du soleil sur le Salar. C’est une île de cactus au beau milieu de cet océan de sel. Nous arrivons juste à temps le soleil commence à prendre des couleurs rouges orangées à peine voilé par un blanc et un bleu azur très clair sur ce vaste tapis blanc. C’est vraiment unique, les dizaines de touristes équipés d’appareils photos sophistiqués mitraillent en respectant un silence total. Nous passons un bon moment sur le Salar avant de nous diriger vers la petite ville sans intérêt de UYUNI, perdu au beau milieu désert. Visite du musée à ciel ouvert des vieilles locomotives avant de nous conduire et nous quitter à la gare centrale des autobus, nous partons pour Potosi la ville la plus haute du monde avec ses 4090m.

Ces 4 jours de peur bonheur visuel s’achèvent, nous saluons notre guide, son chauffeur et les 2 jeunes bretons avec qui nous avons partagé tous ces bons moments.

Notre hôtel de sel.
Notre hôtel de sel.
Notre hôtel de sel.
Notre hôtel de sel.

Notre hôtel de sel.

LE SALAR ou va passer le prochain Dakar 2014
LE SALAR ou va passer le prochain Dakar 2014
LE SALAR ou va passer le prochain Dakar 2014
LE SALAR ou va passer le prochain Dakar 2014
LE SALAR ou va passer le prochain Dakar 2014
LE SALAR ou va passer le prochain Dakar 2014
LE SALAR ou va passer le prochain Dakar 2014
LE SALAR ou va passer le prochain Dakar 2014
LE SALAR ou va passer le prochain Dakar 2014

LE SALAR ou va passer le prochain Dakar 2014

Et le plaisir de pauser.
Et le plaisir de pauser.
Et le plaisir de pauser.
Et le plaisir de pauser.
Et le plaisir de pauser.
Et le plaisir de pauser.
Et le plaisir de pauser.

Et le plaisir de pauser.

Le cimetière des éléphants à UYUNI
Le cimetière des éléphants à UYUNI
Le cimetière des éléphants à UYUNI
Le cimetière des éléphants à UYUNI
Le cimetière des éléphants à UYUNI

Le cimetière des éléphants à UYUNI

J33 - Dimanche 30 Novembre 2014 : POTOSI

Potosi est une ville agréable et calme. La richesse de ses façades colorées, ses portes cochères sculptées, ses patios avec pour la plupart des fontaines et l’exubérance du baroque, témoignent d’un passé fructueux pour les Espagnol grâce aux mines d’argent de Cerro Rico. L’essentiel de cette richesse coloniale se trouve dans le quartier historique, au tour de la place du 10 Novembre. Nous avons évidemment vu le portail de San Lorenzo proche du marché central, l’une des plus fascinantes façades qui soient, de style indigène. Visite de la Casa national de la Moneda, le plus grand et le plus important bâtiment civil colonial des Amériques. C’est ici qu’on y frappait la monnaie, mais aussi les esclaves indiens et africain, puis en début d’après-midi le convento-museo Santa Teresa. Comme c’est dimanche les rues sont vides, nous consacrons le reste de la journée à la visite de la ville.

Il commence à faire nuit avant de rentrer, nous rentrons dans une belle église et assistons au début de la messe du soir, tout proche de notre hôtel Hostal La Casona ( que nous conseillons). L’office vient juste de commencer, beaucoup de paroissiens et quelques musiciens, qui interviennent régulièrement avec passion. Nous sommes là, assis et nous écoutons et regardons ces gens dont la foie religieuse est encore intacte. Nous nous étions arrêtés avant dans une pâtisserie pour goûter à leurs spécialités et y boire un cappuccino, ce soir c’est pour nous le couvre feu, on ne va pas ressortir dîner.

POTOSI, loin de son époque glorieuse ou l'argent sortait, sans fin des mines du Cerro Rico.
POTOSI, loin de son époque glorieuse ou l'argent sortait, sans fin des mines du Cerro Rico.
POTOSI, loin de son époque glorieuse ou l'argent sortait, sans fin des mines du Cerro Rico.
POTOSI, loin de son époque glorieuse ou l'argent sortait, sans fin des mines du Cerro Rico.
POTOSI, loin de son époque glorieuse ou l'argent sortait, sans fin des mines du Cerro Rico.
POTOSI, loin de son époque glorieuse ou l'argent sortait, sans fin des mines du Cerro Rico.
POTOSI, loin de son époque glorieuse ou l'argent sortait, sans fin des mines du Cerro Rico.
POTOSI, loin de son époque glorieuse ou l'argent sortait, sans fin des mines du Cerro Rico.
POTOSI, loin de son époque glorieuse ou l'argent sortait, sans fin des mines du Cerro Rico.
POTOSI, loin de son époque glorieuse ou l'argent sortait, sans fin des mines du Cerro Rico.

POTOSI, loin de son époque glorieuse ou l'argent sortait, sans fin des mines du Cerro Rico.

la Casa national de la Moneda et ses esclaves.
la Casa national de la Moneda et ses esclaves.
la Casa national de la Moneda et ses esclaves.
la Casa national de la Moneda et ses esclaves.
la Casa national de la Moneda et ses esclaves.
la Casa national de la Moneda et ses esclaves.
la Casa national de la Moneda et ses esclaves.
la Casa national de la Moneda et ses esclaves.

la Casa national de la Moneda et ses esclaves.

Le convento-museo Santa Teresa et son pommier 3 fois centenaire.
Le convento-museo Santa Teresa et son pommier 3 fois centenaire.
Le convento-museo Santa Teresa et son pommier 3 fois centenaire.
Le convento-museo Santa Teresa et son pommier 3 fois centenaire.
Le convento-museo Santa Teresa et son pommier 3 fois centenaire.
Le convento-museo Santa Teresa et son pommier 3 fois centenaire.
Le convento-museo Santa Teresa et son pommier 3 fois centenaire.

Le convento-museo Santa Teresa et son pommier 3 fois centenaire.

J34 - Lundi 1 Décembre 2014 : POTOSI

Nous sommes restés un jour de plus à POTOSI pour la visite des mines d’argent du Cerro Rico. Déconseillé aux claustrophobes et aux autres de laisser leurs angoisses au vestiaire. La balade dure environ 2h dans les mines avec des passages ou il faut ramper sous des galeries pas plus grandes qu’un trou à renard, de plus j’ai retrouvé un couple d’Espagnols qui l’on fait la veille, ils ne sont pas prêts de recommencer, la peur de leurs vies, de plus on leur a donné des pelles pour déposer quelques minéraux dans un wagonnet et la copine à reçu une pierre sur la tête, heureusement qu’elle portait un casque. Ok, c’est bon nous restons en ville, on en profite d’acheter nos billets de bus pour demain matin 2 décembre direction SUCRE et un aller simple en avion pour le 10 décembre Sucre/La Paz. Nous sommes lundi, beaucoup de monde et d’autobus dans les ruelles étroites, ce n’est pas vraiment agréable. Vers 14h, un petit repos à l’hôtel avant de ressortir et finir la soirée au restaurant le « potosi4060 »(du nom de sa situation en altitude 4060m).Excellent, nous le conseillons.

J35 Mardi 2 Décembre 2014 : POTOSI => SUCRE

Nouvelle journée de bus, jusqu’à SUCRE, nous arrivons vers 14h à notre hôtel COLONAL plein centre ville, nous avons un balcon qui donne directement sur la plus belle place de la ville. Nous déposons nos affaires, déjeuner au GERMEN avant de chercher une agence pour un trek de 3 jours dans la cordillère de los Frailes dominée par l’étonnant cratère de Maragua et nous approcher des minorités des villages JALQU’A. Dans les trois agences de voyages ou nous nous rendons nous ne sommes que 2 pour un départ jeudi, nous leurs laissons nos coordonnées, espérant que d’ici jeudi, l’une de ces agences nous rappelle, pour un départ au moins à 4 personnes, c’est plus sympa. SUCRE est une ville agréable, probablement la plus Européenne que nous ayons vu jusqu’à présent. On se sent bien a flâner dans ses longues rues aux murs blancs et aux façades coloniales.

L'HOTEL COLONIAL
L'HOTEL COLONIAL
L'HOTEL COLONIAL

L'HOTEL COLONIAL

Première vue de SUCRE
Première vue de SUCRE

Première vue de SUCRE

J36 Mercredi 3 Décembre 2014 : SUCRE

Nous devons trouver, une agence sérieuse pour faire notre trek, de 3 jours pour l’instant les agences que nous avons approché ne nous inspirent pas confiance. Non loin de la Cathédrale l’agence CONDOR TREKER, coïncide beaucoup mieux avec nos inspirations. Nous partons demain matin à 8h30 avec eux, nous allons encore une fois laisser à l’hôtel une grosse partie de nos affaires et préparer nos sacs à dos, pour ces 3 jours, sachant qu’il n’y aura pas forcément de l'électricité et de douche dans les hébergements prévus pour ces 2 nuits.

Nous partons flâner le long des rues aux églises et édifices coloniaux immaculés de blanc aveuglant par le soleil et le bleu du ciel, plus bas le pompeux palais de justice fait face au très agréable parc Bolivar et ses maisons bourgeoises, au centre du pack une mini tour Eiffel et son petit escalier métallique qui permet d’admirer du haut tout cet ensemble, un autre parc pour enfants avec d’innombrables aires de jeux. C’est vraiment une cité douce et élégante, ici enfin, la circulation des véhicules ne présente aucun problème, bien orchestré par les feux rouges des carrefours. Lorsque les mines d’argent de Potosi s’épuisent, les espagnols immigrent vers Sucre, ici l’altitude est de 2650m, il y fait bon vivre et même si la ville n’est pas sur un sol plat, nous sommes loin des montagnes « Russe » de Potosi. On peut alors comprendre toute la richesse coloniale que l’on y voit, si Sucre est une ville de métis, bien plus qu’ailleurs la vieille bourgeoisie Espagnole y est bien présente, installée dans les beaux quartiers.

Le blanc de SUCRE
Le blanc de SUCRE
Le blanc de SUCRE
Le blanc de SUCRE
Le blanc de SUCRE
Le blanc de SUCRE

Le blanc de SUCRE

Son parc et sa tour Eiffel, non loin un marché au fruits.
Son parc et sa tour Eiffel, non loin un marché au fruits.
Son parc et sa tour Eiffel, non loin un marché au fruits.
Son parc et sa tour Eiffel, non loin un marché au fruits.
Son parc et sa tour Eiffel, non loin un marché au fruits.

Son parc et sa tour Eiffel, non loin un marché au fruits.

J37 Jeudi 4 Décembre 2014 : Les villages JALQ’A

8h du matin, devant l’agence CONDOR nous attendons le minibus privé qui doit nous conduire à 45km de Sucré, c’est de là-bas que notre trek de 3 jours démarre, pour nous approcher des villages JALQ’A, qui se nichent au fond de profondes vallées, enveloppées par l’imposante cordillera de los Frailes. Petit déjeuner avec notre guide Zuma, Séverine très sympathique Alsacienne, Jenny une jeune Américaine et Michel du sud de Paris. Nous sommes assis sur le parvis de la petite chapelle Chataquilla, qui évidemment a elle aussi son histoire de miracle.

Comme prévu à l’agence nous devons emporter dans nos sacs à dos, la nourriture pour ces 3 jours. Mon sac pèse une tonne et dés le début le chemin des Incas que nous empruntons n’est pas de tout repos. Descente, côtes et faux plats à répétition sous un soleil épuisant. Impossible d’admirer les chaînes de montagnes striées aux couleurs ocre et verte qui s’alignent face à l’imposant cratère de Maragua. Nous devons regarder nos pieds, la moindre erreur, lourd comme nous sommes c’est la dégringolade assurée. Dure journée avant d’atteindre avant la nuit Maragua situé en plein centre du cratère. Nous avons horriblement manqué d’eau, nos 2 litres, n’ont pas suffi. Notre logement est parfait, construit exclusivement pour les touristes nous y sommes à l’aise. Nous nous retrouvons avec le groupe d’Américain partis la veille pour 4 jours, nous finirons ce trek avec eux.

Le départ, les coups de pompe, la délivrance trop soif et notre beau logement . sans douche, hélas.
Le départ, les coups de pompe, la délivrance trop soif et notre beau logement . sans douche, hélas.
Le départ, les coups de pompe, la délivrance trop soif et notre beau logement . sans douche, hélas.
Le départ, les coups de pompe, la délivrance trop soif et notre beau logement . sans douche, hélas.
Le départ, les coups de pompe, la délivrance trop soif et notre beau logement . sans douche, hélas.
Le départ, les coups de pompe, la délivrance trop soif et notre beau logement . sans douche, hélas.
Le départ, les coups de pompe, la délivrance trop soif et notre beau logement . sans douche, hélas.
Le départ, les coups de pompe, la délivrance trop soif et notre beau logement . sans douche, hélas.
Le départ, les coups de pompe, la délivrance trop soif et notre beau logement . sans douche, hélas.

Le départ, les coups de pompe, la délivrance trop soif et notre beau logement . sans douche, hélas.

J38 Vendredi 5 Décembre 2014 : Les villages JALQ’A

Cette deuxième journée est plus cool, moins de dénivelés et moins de poids dans les sacs à dos. Un arrêt très sympa pour voir des traces de dinosaures et autres mammifères de l’époque préhistorique. Déjeuner à l’ombre dans une petite communauté JALQ’A, mais comme la veille nous sommes déçus, nous pensions trouver des populations très différentes, nous y avons trouvé des paysans et bergers attachés à leurs terres sans signe particulier les distinguant des autres. Coup de pub, mais bon les paysages sont agréables et nous sommes là, pour marcher et admirer cette nature totalement volcanique de ces hauts plateaux. Les logements pour cette 2ième nuit sont exactement identiques aux précédents, c’est super, car nous pouvons prendre une douche . Nos américains mélangent vin médiocre et bière pour finir la soirée et fêter la fin de ce trek , le levé à 7h est plutôt difficile pour eux.

Le 2ème jour, plus relax
Le 2ème jour, plus relax
Le 2ème jour, plus relax
Le 2ème jour, plus relax
Le 2ème jour, plus relax
Le 2ème jour, plus relax
Le 2ème jour, plus relax

Le 2ème jour, plus relax

Traces de dinosaure préhistorique
Traces de dinosaure préhistorique
Traces de dinosaure préhistorique

Traces de dinosaure préhistorique

POTOLO notre dernier village JALQ'A
POTOLO notre dernier village JALQ'A
POTOLO notre dernier village JALQ'A
POTOLO notre dernier village JALQ'A

POTOLO notre dernier village JALQ'A

J39 Samedi 6 Décembre 2014 : Retour a SUCRE.

Un bus nous attend pour ramener les 2 groupes à Sucre, vers 12h nous prenons un dernier repas végétarien tous ensemble à l'agence Condor Treker avant de nous quitter. Nous retournons à l’hôtel Colonial puis visite de la maison de la liberté (ou maison de l’indépendance) pour finir dans un glacier loin du bruit au fond d’un jardin.

Nous ne nous sommes pas trop attardés sur la faune, la flore et les grands paysages que nous avons vu durant ces 3 jours. Difficile après le canyon de Colca, le Machu Picchu et le Salar, mais tout de même beau.

Un dernier coup d'yeux avant de revenir sur SUCRE
Un dernier coup d'yeux avant de revenir sur SUCRE
Un dernier coup d'yeux avant de revenir sur SUCRE

Un dernier coup d'yeux avant de revenir sur SUCRE

J40 Dimanche 7 Décembre 2014 : SUCRE => Le marché de TARABUCO à 60 km

8h du matin, nous avons rendez-vous avec Michel devant la Cathédrale nous partons en minibus pour le marché de TARABUCO très connu. C’est un peu loin, mais nous avons la même motivation. Sur place le marché s’étale de la place centrale aux rues proches, ce n’est pas Chichicastennango (Guatemala) avec ses couleurs et la diversité des produits et articles, mais un marché exclusivement fait pour les paysans de la région, c’est dimanche c’est aussi l’occasion pour eux de se retrouver. Vers midi, Michel nous a trouvé un petit restaurant non loin de la place centrale, très agréable et sympathique que nous recommandons vivement. Tout y est, la gentillesse du patron, le cadre et le repas excellent pour moins de 4 €. Le PUKARA WASI.

Retour vers 14h à SUCRE et après avoir souhaité une bonne continuation à Michel, nous finissons l’après midi devant un cappuccino.

Le marché de TARABUCO
Le marché de TARABUCO
Le marché de TARABUCO
Le marché de TARABUCO
Le marché de TARABUCO
Le marché de TARABUCO

Le marché de TARABUCO

C'est aujourd'hui dimanche, ils sont venus, ils sont tous là, après avoir attaché leurs ânes à l'entrée du village.
C'est aujourd'hui dimanche, ils sont venus, ils sont tous là, après avoir attaché leurs ânes à l'entrée du village.
C'est aujourd'hui dimanche, ils sont venus, ils sont tous là, après avoir attaché leurs ânes à l'entrée du village.
C'est aujourd'hui dimanche, ils sont venus, ils sont tous là, après avoir attaché leurs ânes à l'entrée du village.
C'est aujourd'hui dimanche, ils sont venus, ils sont tous là, après avoir attaché leurs ânes à l'entrée du village.
C'est aujourd'hui dimanche, ils sont venus, ils sont tous là, après avoir attaché leurs ânes à l'entrée du village.
C'est aujourd'hui dimanche, ils sont venus, ils sont tous là, après avoir attaché leurs ânes à l'entrée du village.
C'est aujourd'hui dimanche, ils sont venus, ils sont tous là, après avoir attaché leurs ânes à l'entrée du village.
C'est aujourd'hui dimanche, ils sont venus, ils sont tous là, après avoir attaché leurs ânes à l'entrée du village.
C'est aujourd'hui dimanche, ils sont venus, ils sont tous là, après avoir attaché leurs ânes à l'entrée du village.

C'est aujourd'hui dimanche, ils sont venus, ils sont tous là, après avoir attaché leurs ânes à l'entrée du village.

Le parking des ânes, sous le regard indifférent d'un cochon noir qui passe.
Le parking des ânes, sous le regard indifférent d'un cochon noir qui passe.
Le parking des ânes, sous le regard indifférent d'un cochon noir qui passe.

Le parking des ânes, sous le regard indifférent d'un cochon noir qui passe.

Notre coup de cœur le restaurant LE PUKARA WASI
Notre coup de cœur le restaurant LE PUKARA WASI
Notre coup de cœur le restaurant LE PUKARA WASI
Notre coup de cœur le restaurant LE PUKARA WASI

Notre coup de cœur le restaurant LE PUKARA WASI

J41 Lundi 8 Décembre 2014 : SUCRE

Visite du musée CHARCAS, malheureusement des problèmes de toiture interdisent l’accès à la partie coloniale, il ne nous reste plus que le rez-de-chaussée avec quelques toiles intéressantes et le 1er étage avec l’anthropologie. A la sortie Hélène propose de prendre la première rue à l’angle du musée pour monter jusqu’au mirador, çà monte vraiment et sous un soleil de plomb, l’idée est finalement excellente car à notre arrivée, une grande et jolie place ou vient s’appuyer le couvent et l’église de la RECOLETA, à l’autre extrémité de longues arcades blanches habillent le mirador qui donne le plus beau panorama de la ville, en contrebas dans un petit jardin le très reposant Café Gourmet Mirador. Nous avons amené nos livres, nous y restons plus d’une heure avec en face de nous en surplomb de la ville. Ce n’est pas notre jour de chance avec les musées, celui des peuples indiens à deux pas de la place ouvre à 14h 30. Il ne nous reste plus qu’à redescendre pour déjeuner à la ‘’ Posada’' un petit restaurant bien caché dans une petite cour coloniale à ciel ouvert.

musée CHARCAS la partie anthropologique
musée CHARCAS la partie anthropologique
musée CHARCAS la partie anthropologique
musée CHARCAS la partie anthropologique
musée CHARCAS la partie anthropologique

musée CHARCAS la partie anthropologique

LE MIRADOR de SUCRE
LE MIRADOR de SUCRE
LE MIRADOR de SUCRE

LE MIRADOR de SUCRE

J42 Mardi 9 Décembre 2014 : SUCRE

Notre dernier jour à SUCRE, direction le cimetière, beaucoup de personnages importants de la révolution et de l’indépendance du pays y ont leurs mausolés. C’est un très beau cimetière bien organisé avec des allées de cyprès et arbustes taillés à merveille. La dimension de certains édifices est vraiment impressionnante. A la sortie nous avons le plaisir de retrouver un couple Suisse, que nous avions croisé à Potosi et ensuite sur les pistes qui mènent au SALAR. Un vrai plaisir de parler avec eux. Hier nous n’avions pas pu voir le musée des arts Indigènes, alors même s’il nous faut regrimper au Mirador avec la chaleur, nous n’hésitons pas, il est vraiment beau.

C’est un musée effectivement très intéressant, un peu d’anthropologie, des costumes, des instruments de musique utilisés pour leurs fêtes religieuses, une cartographie des différentes populations indigènes, comme les Jalqu’as, les Peagnas, les Tarabucos, les ch’utas, les Katus et les Llameros, mais c’est surtout le savoir faire en matière de tissage, de pures merveilles. Voilà, direction maintenant le Café Gourmet Mirador tenu par un Italien pour y déguster des pâtes faites maison, un régal. Et comme hier juste après un peu de repos sur des chaises longues face au panorama grandiose de la ville de SUCRE. Retour vers la place centrale pour y boire un vrai café au café le Métro et promenade au grand parc qui fait face au palais de justice avec au passage un petit regard sur le jardin de jeux réservé aux enfants. Nous aimerions avoir les mêmes en France, le paradis des gosses grandeur nature.

Cimetière de Sucré
Cimetière de Sucré
Cimetière de Sucré

Cimetière de Sucré

Musée des arts Indigènes
Musée des arts Indigènes
Musée des arts Indigènes

Musée des arts Indigènes

le paradis des enfants sous l'yeux vigilant de la tour Eiffel.
le paradis des enfants sous l'yeux vigilant de la tour Eiffel.
le paradis des enfants sous l'yeux vigilant de la tour Eiffel.
le paradis des enfants sous l'yeux vigilant de la tour Eiffel.

le paradis des enfants sous l'yeux vigilant de la tour Eiffel.

J43 Mercredi 10 Décembre 2014 : SUCRE => LA PAZ

Direction l’aéroport de SUCRE, nous avons un vol pour LA PAZ à 10h du matin. Un taxi pour l’hôtel Golden Palace, puis nous filons vers les Musées Municipaux proche de la place Murillo, dans la rue étroite de JAEN bordée de maisons coloniales, toutes restaurées aux façades, ocre, bleu, jaune et blanche où se nichent quatre petits musées, celui des costumes, du littoral Bolivien, de la maison de Murillo (héros national) et celui des métaux précieux que nous ne pourrons voir pour cause de travaux. Un coin de la ville à voir. Nous revenons sur la place Murillo, juste en face du Palais présidentiel un grand arbre de Noel enchante les enfants. Nous ne tardons pas à revenir vers la place San Francisco, nous devons réserver à l’agence Barro biking pour demain un tour Au site TIWANAkU, bien connu dans TINTIN et le temple du soleil et mettre une option pour la descente du chemin de la mort en VTT pour après demain.

L'aéroport de SUCRE et la ville vu de haut
L'aéroport de SUCRE et la ville vu de haut
L'aéroport de SUCRE et la ville vu de haut
L'aéroport de SUCRE et la ville vu de haut

L'aéroport de SUCRE et la ville vu de haut

J44 Jeudi 11 Décembre 2014 : LA PAZ => TIWANAKU

Vers le temple du soleil, un minibus vient nous chercher à l’hôtel, puis le balai infernal dans la ville déjà en effervescence pour récupérer les autres passagers. Le site archéologique de Tiwanaku se trouve à 73km de La Paz avec les difficultés pour quitter la ville et l’état des routes, il nous a fallu 3h pour arriver. Nous commençons par la visite des 2 musées mal éclairés relatant les différentes civilisations à travers les monolithes sculptés de plus de 6 m de haut et autres objets avant de nous rendre sur le site. Nous sommes un peu déçus, nous nous attendions à un site mieux conservé, de plus le ciel est nuageux et il n’y a pas beaucoup de lumière pour les photos. Vers 15h nous sommes de retour.

En fin de soirée, nous remontons vers la place Morillo, pour l’illumination de l’arbre de noël. Nous trouvons surprenant qu’on est installé une immense scène qui s’adosse au palais présidentiel, la place est pleine, sur scène des chants et danses de Noel, interprétés par de très jeunes enfants, puis un chorale et des artistes connus vu l’ambiance qui règne. On distribue des cadeaux, il y a beaucoup de policiers en civil et militaires, le président Evo Morales est attendu, il ne tarde pas à faire son apparition, saluant la foule et serrant quelques mains, il se dirige vers l’arbre de Noel, et donne le Go du feu d’artifice en appuyant sur l’interrupteur qui illumine le sapin.

En redescendant vers la place Sant Francisco, nous sommes invités à voir en direct des danses folkloriques au Ministère de la culture et du Tourisme, sous les yeux de la TV Nationale. Nous y passons un peu de temps, mais il nous faut rentrer demain levé de bonne heure pour la descente en VTT du chemin de la mort.

TIWANAKU
TIWANAKU
TIWANAKU
TIWANAKU
TIWANAKU

TIWANAKU

On fête déjà Noel en Bolivie
On fête déjà Noel en Bolivie
On fête déjà Noel en Bolivie
On fête déjà Noel en Bolivie
On fête déjà Noel en Bolivie

On fête déjà Noel en Bolivie

La fête est partout
La fête est partout

La fête est partout

J45 Vendredi 12 Décembre 2014 : LA PAZ => La chemin de la mort en VTT

7h du matin, notre premier geste regarder le temps qu’il fait c’est important, nous montons à 4700m, pour une longue journée de VTT. Nous avons rendez-vous devant l’agence, nous y retrouvons Michel avec qui nous avions fait les villages JALQ’A et le marché de TARABUCO, un Parisien et 3 jeunes Portugais. Notre minibus est à l’heure avec un photographe (nous ne sommes pas autorisés à prendre nous même des photos sur les VTT, trop dangereux, une jeune américaine y a laissé la vie) et notre guide.

Le départ se fait à 4700m, il fait froid nous sommes sur un long plateau autour des montagnes enneigées c’est magnifique, équipement obligatoire (casque, tenue de protection, gants) et test des VTT avant de commencer une très longue descente, qui nous mène à un premier arrêt de contrôle de police anti narcotique avant de continuer cette descente chargée dans les deux sens de camions. En bas la vallée il commence à faire très chaud, un petit encart, les VTT sont remontés sur le minibus, nous remontons très haut avant d’être déposé sur un chemin rocailleux et accidenté, le chemin de la mort.

La descente est directe, impossibles d’éviter les cailloux, mais les VTT loués avec suspensions avant et arrière amoindries les chocs, beaucoup de virages avec une végétation importante sur les parois rocheuses, les falaises regorgent d’eau. A plusieurs reprise une cascade inonde le chemin nous devons anticiper. Nous croisons quelques croix avec parfois une explication du guide. Nous devons rester concentrés sur nos vélos, la moindre glissade peut entrainer une chute, le ravin est si proche. Nous arrivons tous sans incident fâcheux et heureux de l’avoir fait. Nous rendons les VTT et nos équipements avant de rejoindre un véritable oasis avec piscine et restaurant. Le luxe pendant le repas, on nous remet une serviette pour la baignade. Retour à La Paz avec une arrivée tardive, la nuit a déjà pris place sur la ville.

LE CHEMIN DE LA MORT
LE CHEMIN DE LA MORT
LE CHEMIN DE LA MORT
LE CHEMIN DE LA MORT
LE CHEMIN DE LA MORT
LE CHEMIN DE LA MORT
LE CHEMIN DE LA MORT
LE CHEMIN DE LA MORT
LE CHEMIN DE LA MORT
LE CHEMIN DE LA MORT
LE CHEMIN DE LA MORT

LE CHEMIN DE LA MORT

J46 Samedi 13 Décembre 2014 : LA PAZ => LIMA

Grosse matinée en ville avant de prendre l’avion pour LIMA, quelques photos pour décrire cette matinée, vers midi nous croisons Michel sur le marché ce n’est pas vraiment étonnant les couleurs des fruits et des fleurs l’on surement attiré enquête de quelques bonnes prises de photos. Il a une bonne adresse pour manger les meilleurs Ampanadas de la ville, nous finirons avec lui, ces derniers moments à La Paz avant d’aller de rejoindre en taxi l’aéroport International.

Pas loin des musées municipaux, cette statue vient désormais orner la petit place Wenceslao Monrroy
Pas loin des musées municipaux, cette statue vient désormais orner la petit place Wenceslao Monrroy

Pas loin des musées municipaux, cette statue vient désormais orner la petit place Wenceslao Monrroy

Aujourd'hui c'est samedi, plusieurs mariages sont célébrés
Aujourd'hui c'est samedi, plusieurs mariages sont célébrés
Aujourd'hui c'est samedi, plusieurs mariages sont célébrés
Aujourd'hui c'est samedi, plusieurs mariages sont célébrés
Aujourd'hui c'est samedi, plusieurs mariages sont célébrés
Aujourd'hui c'est samedi, plusieurs mariages sont célébrés

Aujourd'hui c'est samedi, plusieurs mariages sont célébrés

Et puis là, un rémouleur

Et puis là, un rémouleur

Et là, des jeunes qui manifestent contre la violence des femmes dans le pays.

Et là, des jeunes qui manifestent contre la violence des femmes dans le pays.

Sur le même trottoir cette alléchante pâtisserie on y résiste pas.
Sur le même trottoir cette alléchante pâtisserie on y résiste pas.

Sur le même trottoir cette alléchante pâtisserie on y résiste pas.

Le marché des couleurs
Le marché des couleurs
Le marché des couleurs
Le marché des couleurs
Le marché des couleurs

Le marché des couleurs

J47 Dimanche 14 Décembre 2014 : LIMA => Quartier Miraflores

Ce matin, nous prenons le Métropolitain pour nous rendre dans le quartier de Miraflores sur les bords de l’Océan Pacifique. Nous faisons une longue marche pour rejoindre et suivre le littoral. C’est dimanche, beaucoup de sportifs, coureurs, marcheurs, cyclistes, tennismans et gonflettes sont là, y a même les chiens pisseurs. Sérieusement, la ville a bien fait les choses, il y a vraiment tout pour se refaire une santé. Par curiosité nous traversons ensuite les beaux quartiers, c’est froid, morbide et sans vie, la majeure partie de ces bâtiments sont protégés par de hauts murs ou grilles électrifiées. Nous avons ici toute la bourgeoisie citadine. Vers 13h30 retour en ville pour finir la journée.

MIRAFLORES sous les nuages
MIRAFLORES sous les nuages
MIRAFLORES sous les nuages
MIRAFLORES sous les nuages

MIRAFLORES sous les nuages

MIRAFLORES et ses barbelés. NOEL dans la rue.
MIRAFLORES et ses barbelés. NOEL dans la rue.
MIRAFLORES et ses barbelés. NOEL dans la rue.

MIRAFLORES et ses barbelés. NOEL dans la rue.

Voilà, nos dernières lignes sur ce beau voyage de 7 semaines. Nous avons rencontré beaucoup de monde et essentiellement des jeunes venant des quatre coins de la planète. Des jeunes formidables plein de vie. Nous avons aussi beaucoup parlé avec les locaux souvent très pauvres mais tellement attachants, que nous nous attardions parfois pour échanger avec eux quelques mots et lorsque ils souriaient montrant leurs dents noires en nous serrant de leurs deux mains, la notre, nous savions que nous leurs avions donné un peu de dignité et de chaleur. Nous avons vu aussi, la pauvreté profonde dans cette ville, la descente aux enfers pour certains. Nous ne pourrons jamais oublier cette femme qui vivait dans la rue avec deux petites filles, 5 ans et 2 ans(l' age de mes deux amour Charlotte et Camille) et ce mendiant très sale dans un restaurant qui venait récupérer dans un sac en plastique les restes laissés dans les assiettes des clients qui avaient quitté leur table sous la totale ignorance es nombreuses tables occupées. .

Deux très beaux pays, attachants et inoubliables, que nous quittons avec regret.

QUELQUES INFORMATIONS PRATIQUES DE LA BOLIVIE

HOTELS

COPACABANA

Hôtel Paradaiso : Hôtel tout neuf, froid, pas d’accueil. Seul avantage chambre double pas chère : 15 €

Hôtel la Cupulla : très bel hôtel tenu par un allemand, très belle vue sur la baie. Prix chambre double, environ 30 dollars. Très bon restaurant (l'un des meilleurs de la ville).

A côté voir l’hôtel la OLA, construction architecturale un peu folle, mais vraiment superbe mais un peu plus cher (même propriétaire).

LA PAZ

Hôtel Posada de la Abuela : Central, pas terrible, prix chambre double avec PD : 44 dollars

Golden Palace : Bon accueil, confortable, mais sans âme. Chambre double prix 36 Dollars avec PD. (N.B : Attention Réserver une seule nuit, car risque d’avoir une chambre avec une fenêtre sur le couloir et sombre. Donc possibilté de changer).

TUPIZA :

Hôtel Mitru avec piscine très agréable : chambre double : prix environ 25 € avec P.D

POTOSI :

Hôtel « Casona Posada » : Près du centre, très bon accueil, Posada agréable. Demander une chambre à l'étage elles sont superbes. Prix : 25 € avec P.D simple et dans le patio sur de grandes tables.

Restaurant « 4060 » : Bien très bonne viande d’Argentine, très chaleureux. Prix environ 10 € par personne

SUCRE :

Hôte « Colonial » : très bien situé sur la place principale, belle chambre (demander une chambre avec vue sur la place) Prix environ 32 € avec PD.

Restaurant « German » : très bien bonne cuisine végétarienne, le midi menu à environ 3 €.

Restaurant « La Taverne » : restaurant de l’alliance française, très bon (prix environ 10 € par personne) – très bonne viande.

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Publié le par lemondedhelene
Publié dans : #AMERIQUE CENTRALE

Il y a bien longtemps que nous n'étions pas parti en vacances avec des sacs à dos, équipés pour le froid et le chaud. En choisissant le Pérou et la Bolivie, nous n'avons pas fait le choix Club Med aux Antilles, mais sur 2 magnifiques pays d'Amérique du Sud, qui accrochés aux Andes à une altitude ≥ 3500 m, nous invitent au trekking à travers le chemin INCA et nous laisser découvrir les ruines de civilisations anciennes avec en toile de fond des panoramas uniques. Sans oublier les fastueuses fêtes religieuses, la faune des grands parcs, la vie rurale à la campagne et les villes coloniales ou les plus belles demeures relookées pour accueillir le tourisme, sont pleines de charme.

Voilà, déjà plus de 3 mois qu'Hélène travaille sur l'organisation de ce voyage, analysant les circuits, les hôtels et agences approuvés par les internautes sans oublier les multiples Emails pour des choix (nous l'espérons), décisifs. Le programme si nous le tenons est chargé avec des moments palpitants, complexes pour ne pas dire difficiles avec la descente en VTT (50 KM) de la route de la mort en Bolivie, interdite aujourd'hui aux camions et les treks aux ingrédients poivrés, Altitude,Climat,Distance,Confort.

J0 – Mardi 28 Octobre 2014 : Voyage PARIS =>MADRID =>LIMA

Nous quittons Paris pour Orly W en voiture, Ernst nous a gentiment proposé de nous y conduire, nous évitons la galère avec nos sacs à dos dans les transports. Il ne sera pas des nôtres, il repart pour la Birmanie dans quelques jours.

J1 – Mercredi 29 Octobre 2014 : LIMA

Arrivée à l'aéroport Jorge Chàvez de Lima à 6 h 10 du matin (heure locale) et direction en taxi le centre historique de Lima, nous avons réservé une nuit à l’hôtel Bolivar. Dans ce vieux palace construit en 1924, des personnalités comme Hemingway, Orson Welles et les Rolling Stones ou encore Robert Kennedy y ont séjourné. Aujourd’hui on voyage dans le passé, rien ou presque n’a changé de cette époque.

Le brouillard a laissé sa place au soleil, nous pouvons visiter avec plaisir le centre historique avec la Plazza Martin, Plazza Mayor, la Cathédrale et la basilique/couvent de San Francisco (visite guidée obligatoire). Hélas la stupidité « photo interdite » existe ici, aussi.

Il ne nous reste plus qu’à acheter pour demain nos billets de bus pour Paracas et échanger quelques dollars.

Il n’y aura pas de LIMA by night, nous tombons de fatigue.

L’hôtel BOLIVAR. Le hall belle époque coiffé d'une jolie coupole. Une authentique Fort T de 1930. Chambres et couloir
L’hôtel BOLIVAR. Le hall belle époque coiffé d'une jolie coupole. Une authentique Fort T de 1930. Chambres et couloir
L’hôtel BOLIVAR. Le hall belle époque coiffé d'une jolie coupole. Une authentique Fort T de 1930. Chambres et couloir
L’hôtel BOLIVAR. Le hall belle époque coiffé d'une jolie coupole. Une authentique Fort T de 1930. Chambres et couloir
L’hôtel BOLIVAR. Le hall belle époque coiffé d'une jolie coupole. Une authentique Fort T de 1930. Chambres et couloir
L’hôtel BOLIVAR. Le hall belle époque coiffé d'une jolie coupole. Une authentique Fort T de 1930. Chambres et couloir

L’hôtel BOLIVAR. Le hall belle époque coiffé d'une jolie coupole. Une authentique Fort T de 1930. Chambres et couloir

Place Mayor avec le palais du gouvernement, la Cathédrale , la maison de la litérature et la Basilique.
Place Mayor avec le palais du gouvernement, la Cathédrale , la maison de la litérature et la Basilique.
Place Mayor avec le palais du gouvernement, la Cathédrale , la maison de la litérature et la Basilique.
Place Mayor avec le palais du gouvernement, la Cathédrale , la maison de la litérature et la Basilique.
Place Mayor avec le palais du gouvernement, la Cathédrale , la maison de la litérature et la Basilique.

Place Mayor avec le palais du gouvernement, la Cathédrale , la maison de la litérature et la Basilique.

J2 -Jeudi 30 Octobre 2014 : LIMA =>PARACAS

Matinée plutôt cool, nous avons un bus à 13H30, pour Paracas (235 km), par la Panaméricaine. Retour à la place Mayor, dans l’une des deux rues étroites qui longent le palais du gouvernement, la « maison Aliaga », l’une des plus anciennes maisons coloniales du XVI siècle encore présente, elle a résisté, aux séismes, à l’expansion de la ville et à l’humidité permanente qui a fait avec le temps beaucoup de dégâts, puis nous n’hésitons pas à rentrer dans les nombreuses églises que nous découvrons proche du centre historique, elles sont très belles richement décorées et pleines de charme. Les façades de palais abritant des édifices publics et les petites placettes agrémentent et rendent ces quartiers plus agréables.

Voilà, c’est l’heure de partir en taxi, pour rejoindre la gare routière. Nous retrouvons un couple venu de Tours, Daniel et Solange avec qui nous avions échangé quelques mots la veille au centre d’information. Ils prennent le même bus que nous pour Paracas, et comme ils n’ont pas réservé d’hôtel le notre « Los Frayles » leur convient.

La route est longue 3h30 de voyage en suivant l’océan Pacifique, le paysage n’est malheureusement pas très beau, des constructions de très mauvaise qualité, sans âmes et sans règle d’urbanisme se suivent sur plus de 100 km le long de la côte.

Paracas, est loin d’être un beau village balnéaire, mais nous sommes là, pour les iles Ballestas et la réserve du parc National.

1 La maison ALIAGA- 2 Façade d'un ancien palais 3 Une église parmi les 21 de la ville.
1 La maison ALIAGA- 2 Façade d'un ancien palais 3 Une église parmi les 21 de la ville.
1 La maison ALIAGA- 2 Façade d'un ancien palais 3 Une église parmi les 21 de la ville.

1 La maison ALIAGA- 2 Façade d'un ancien palais 3 Une église parmi les 21 de la ville.

J3 -Vendredi 31 Octobre 2014 : Paracas : Les îles Ballestas et la réserve du parc National.

Nous commençons par la réserve marine des îles Ballestas, hélas le temps est brumeux nous ne pourrons pas faire de belles photos. Au passage notre bateau s’arrête devant « le candelabre », un géoglyphe de grande dimension, dont l’origine et la signification est un mystère. Plus loin des milliers d’espèces marines côtières vivent ici, le spectacle est fabuleux, des otaries, manchots, fou variés, cormorans et bien d’autres occupent les rochers il y en a vraiment partout, dans ce décor marin. Au retour nous avons la chance de voir des dauphins et la malchance de ne pas pouvoir les prendre en photo.

Nous quittons notre bateau, pour un bus et direction le parc National de Paracas, immense désert de la cote péruvienne, beaucoup de faucilles marin, mais le centre d’intérêt c’est la cathédrale, une imposante formation rocheuse façonnée par l’éruption marine. Sa forme concave rappelait les coupoles de cathédrales. En aout 2007, la structure s’effondre suite à un tremblement de terre de magnitude 7.9 sur l’échelle de Richter. Déjeuner dans un petit village de pécheur et retour en ville.

Nos amis d’un jour, reprennent le bus de nuit, nous les accompagnons à la gare routière.

La réserve marine des îles Ballestas,-  Sur cette face montagneuse " le Candelabre ";
La réserve marine des îles Ballestas,-  Sur cette face montagneuse " le Candelabre ";
La réserve marine des îles Ballestas,-  Sur cette face montagneuse " le Candelabre ";
La réserve marine des îles Ballestas,-  Sur cette face montagneuse " le Candelabre ";
La réserve marine des îles Ballestas,-  Sur cette face montagneuse " le Candelabre ";
La réserve marine des îles Ballestas,-  Sur cette face montagneuse " le Candelabre ";

La réserve marine des îles Ballestas,- Sur cette face montagneuse " le Candelabre ";

La Cathédrale après le tremblement de terre  et   avant.
La Cathédrale après le tremblement de terre  et   avant.

La Cathédrale après le tremblement de terre et avant.

Plage du désert - Solange et Daniel. - Restaurant chinois au milieu de nulle par.
Plage du désert - Solange et Daniel. - Restaurant chinois au milieu de nulle par.
Plage du désert - Solange et Daniel. - Restaurant chinois au milieu de nulle par.

Plage du désert - Solange et Daniel. - Restaurant chinois au milieu de nulle par.

J4  -Samedi 1 Novembre 2014 : PARACAS => ICA=>HUACACHINA

Nouvelle journée de transit, nous quittons Paracas en bus pour Ica, puis un taxi pour HUACACHINA (5 km), surprenant oasis au cœur du désert, petit village bâti autour d’un lac naturel. Nous sommes là, comme beaucoup de jeunes venus se faire plaisir dans les dunes de sable. L’attraction c’est évidemment les balades de 2h en buggies dans les dunes, sensations assurées avec en prime de la luge sur des planches de surf. On en sera plus demain, en attendant repos sur un transat face à la piscine de notre hôtel. AH !!  J’oubliai nous avons un nouveau copain, un petit chaton, qui nous lâche plus.

HUACACHINA
HUACACHINA
HUACACHINA
HUACACHINA

HUACACHINA

Il est beau, il est couleur locale. Soirée Pisco et ceviche au bord du lac
Il est beau, il est couleur locale. Soirée Pisco et ceviche au bord du lac

Il est beau, il est couleur locale. Soirée Pisco et ceviche au bord du lac

J5 -Dimanche 2 Novembre 2014 : HUACACHINA

Notre choix parmi les nombreuses activités proposées, le circuit en « areneros » (buggies des sables), C’est déjà impressionnant de les voir passer dans les rues, mais lorsqu’on est dedans, ceinturé et que le rodéo commence dans les dunes, on s’agrippe où on peut, le cœur bien accroche si possible. Les paysages sont magnifiques, du haut des dunes la lagune de Huacachina aux eaux pourpres entourée de palmiers disgracieux et de fleurs exotiques. Quelques beaux bâtiments rappellent la belle époque des péruviens fortunés. Aujourd’hui c’est plutôt routards fauchés. Après quelques frayeurs, notre chauffeur nous laisse souffler un peu pour prendre quelques photos. Nous avons droit, maintenant à descendre plusieurs dunes en sandboard, la première allongée et la suivante debout, malheureusement la chute d’un jeune espagnol qui s’est déboité une épaule nous a un peu refroidie. Le chauffeur le ramène en urgence au village, nous restons là, avec un polonais et 2 israéliennes au soleil avec quelques descentes sans prendre trop de risques cette fois. Au retour nouveau rodéo, mais vraiment un moment inoubliable. Voilà, c’est midi, nous avons passé deux heures de pur plaisir, Douche ou dessablage à l’hôtel, bagages en consigne et bronzage au bord de la piscine pour Hélène, moi je suis devant mon pc.

Nous quittons Huacachina ce soir à 20 h, pour un bus de nuit qui part à 20h55 de Ica à Arequipa (9h)..Malheureusement nous ne nous arrêterons pas a Nazca, nous nous sommes "planté" sur notre billet de bus

HUACACHINA et ses dunes de sable.
HUACACHINA et ses dunes de sable.
HUACACHINA et ses dunes de sable.
HUACACHINA et ses dunes de sable.
HUACACHINA et ses dunes de sable.
HUACACHINA et ses dunes de sable.

HUACACHINA et ses dunes de sable.

J6 - Lundi 3 Novembre 2014 : HUACACHINA=> AREQUIPA

Le voyage a duré 12 heures, confortablement installés avec en prime une charmante hôtesse, le plus, grand luxe tv et diner à bord. A l’arrivée notre hôtel à Arequipa la «Posada Nueva Espagna », est seulement à 10 mn à pied du centre historique. Le propriétaire ne manque pas de nous donner quelques bonnes adresses de restaurants typiques et locaux, comme La Capitana à deux blocs de la posada, nous irons c'est sympathique et pas cher.

Proche de la place des armes, dans le centre historique, nous passons à l’agence Pablo tours, pour notre trek de 3 jours dans le canyon de Colca, puis visite du monastère Santa Catalina fondé en 1579 par une riche veuve, est un immense couvent dominicain, composé de cellules et cloitres, habités durant 4 siècles, par des nonnes issu des grandes familles espagnoles et leurs servantes ou esclaves. La visite dure environ 2h à travers ruelles, placettes, cellules et cloitres, protégés par d’immenses murs (de très loin le plus couvent que l'on ai eu l'occasion de visiter). Retour vers les quartiers de la place des armes, une pause dans le grand jardin public, face à la cathédrale, puis un petit coup d’yeux à l’église la Compania pour sa richesse d’ornementation baroque. Nous ne rentrerons pas trop tard, après 22h Il n’est pas recommandé de rentrer à pied à la Posada, qui est tout de même un peu à l’ écart et mal éclairé la nuit, ni de prendre un taxi non recommandé par un agent. Nous prenons ces recommandations au sérieux.

Posada Nueva Espagna
Posada Nueva Espagna
Posada Nueva Espagna

Posada Nueva Espagna

Le restaurant La Capitana, au menu Américana ( énorme!!!) servi avec une grand verre de chicha( jus de mais)
Le restaurant La Capitana, au menu Américana ( énorme!!!) servi avec une grand verre de chicha( jus de mais)
Le restaurant La Capitana, au menu Américana ( énorme!!!) servi avec une grand verre de chicha( jus de mais)

Le restaurant La Capitana, au menu Américana ( énorme!!!) servi avec une grand verre de chicha( jus de mais)

AREQUIPA et notre drapeau national qui déploie fièrement ses couleurs tricolores. Qu'il est beau!!!.
AREQUIPA et notre drapeau national qui déploie fièrement ses couleurs tricolores. Qu'il est beau!!!.
AREQUIPA et notre drapeau national qui déploie fièrement ses couleurs tricolores. Qu'il est beau!!!.
AREQUIPA et notre drapeau national qui déploie fièrement ses couleurs tricolores. Qu'il est beau!!!.
AREQUIPA et notre drapeau national qui déploie fièrement ses couleurs tricolores. Qu'il est beau!!!.
AREQUIPA et notre drapeau national qui déploie fièrement ses couleurs tricolores. Qu'il est beau!!!.
AREQUIPA et notre drapeau national qui déploie fièrement ses couleurs tricolores. Qu'il est beau!!!.
AREQUIPA et notre drapeau national qui déploie fièrement ses couleurs tricolores. Qu'il est beau!!!.
AREQUIPA et notre drapeau national qui déploie fièrement ses couleurs tricolores. Qu'il est beau!!!.

AREQUIPA et notre drapeau national qui déploie fièrement ses couleurs tricolores. Qu'il est beau!!!.

Le monastère de Santa Catalina
Le monastère de Santa Catalina
Le monastère de Santa Catalina
Le monastère de Santa Catalina
Le monastère de Santa Catalina
Le monastère de Santa Catalina
Le monastère de Santa Catalina

Le monastère de Santa Catalina

Photos pour le plaisir  du couvent Santa Catalina
Photos pour le plaisir  du couvent Santa Catalina
Photos pour le plaisir  du couvent Santa Catalina
Photos pour le plaisir  du couvent Santa Catalina

Photos pour le plaisir du couvent Santa Catalina

J7 - Mardi 4 Novembre 2014 : AREQUIPA

La matinée commence bien, le petit déjeuner est servi sur la terrasse de la Posada sous un beau ciel bleu, c’est le meilleur depuis notre arrivée dans le pays. Au programme ce matin une petite marche jusqu’au mirador perché sur la colline du quartier Yanahuara, d’ici la vue est imprenable sur la ville avec dans le fond le volcan Misti qui culmine à 5825 m. Nous avons de la chance c’est la fête, les écoles exclusivement des quartiers de Yanahuara défilent avec fanfare, discours militaires et personnalités du coin. Nous redescendons vers le centre nous tenons absolument à voir le musée Santuarios Andinos et voir la momie de Juanita « princesse des glaces », offerte en sacrifice aux dieux Inca. Sa découverte en 1995 en haut du volcan Ampato (6300m), est un mystère pour les archéologues, comment les Incas ont il pu monter aussi haut sans équipement avec le froid, la glace et la neige pour accomplir ce rituel. Après midi cool en ville. Arequipa est incontestablement plus agréable, plus belle et plus culturelle que Lima. L’architecture coloniale et l’animation de jour comme de nuit autour de la place des armes complète nos impressions. Nous consacrons la soirée à la visite de la cathédrale, puis un Pisco dans une étroite ruelle derrière la cathédrale et pour finir la crêperie de l’alliance Française juste à deux pas, que nous recommandons. Demain 4 jours consacrés au trek du canyon de Colca et 4 jours sans wifi.

Fête scolaire du quartier Yanahuara
Fête scolaire du quartier Yanahuara
Fête scolaire du quartier Yanahuara

Fête scolaire du quartier Yanahuara

Vu sur la ville du mirador avec en fond de toile le volcan MISTI

Vu sur la ville du mirador avec en fond de toile le volcan MISTI

Rues d'AREQUIPA
Rues d'AREQUIPA

Rues d'AREQUIPA

La Cathédrale
La Cathédrale
La Cathédrale
La Cathédrale

La Cathédrale

J8 - Mercredi 5 Novembre 2014 : AREQUIPA =>CABANACONDE

Notre trek démarre de Cabanaconde, à environ 7 heures de bus d’Arequipa. Le bus de 8h est parfait pour arriver avant la nuit, hélas ce bus est annulé sans préavis, nous avons 4h d’attente avant le prochain et dernier de la journée. A notre arrivée à Cabanaconde, il fait nuit noire, pas d’éclairage dans les rues, notre hébergement est spartiate, mais propre avec de l’eau chaude. Le repas proposé, nous est servi à la chandelle, dans de gros et vieux canapés en cuir mous, nous avons le menton au niveau des assiettes. Nous tentons une sortie dans le village avant de nous coucher, mais seuls les chiens errants sont là, pour nous accompagner.

La longue route qui mène à Cabanaconde et notre repas du soir si particulier
La longue route qui mène à Cabanaconde et notre repas du soir si particulier
La longue route qui mène à Cabanaconde et notre repas du soir si particulier
La longue route qui mène à Cabanaconde et notre repas du soir si particulier

La longue route qui mène à Cabanaconde et notre repas du soir si particulier

J9/J10/J11  - Jeudi 6 au 8 Novembre 2014 : LE CANYON de COLCA

Pour faire se trek, nous avons trouvé des informations utiles et interressante  sur le site hvalledelfuego.com/pablotour.com.

1ier jour. Cabanaconde/ San juan de Chuccho.

Nous laissons chez Aymil une grande partie de nos affaires et nous partons avec deux sacs à dos remplis pour trois jours. La descente dans les entrailles des gorges profondes du Colca se fait à partir du stade de football perché à 30 minutes de marche au dessus du village. Le chemin qui permet de descendre Jusqu’à la rivière Colca est poussiéreux et roulant par les nombreux cailloux. La fin est annoncée par un pont suspendu avant de remonter un peu pour atteindre la posada Gloria à San juan de Chuccho, un petit oasis perdu dans la vallée. Nous allons y passer la nuit et tenter de reposer un peu nos jambes éprouvées par ces 7 kms non stop. Les bungalows sont équipés d’un lit  et d’une bougie pour la nuit. Douche et toilette collectives à l’extérieur. L’endroit est calme et reposant avec en face de nous cette masse rocheuse habillée par de maigres cactus, yucca et vipérines qui ont perdues leurs belles fleurs.     

Chez Aymil et son restaurant musee
Chez Aymil et son restaurant musee
Chez Aymil et son restaurant musee

Chez Aymil et son restaurant musee

Vu sur le hameau de Oasis - La piste et à l'arrivée la posada Gloria de. San Juan
Vu sur le hameau de Oasis - La piste et à l'arrivée la posada Gloria de. San Juan
Vu sur le hameau de Oasis - La piste et à l'arrivée la posada Gloria de. San Juan
Vu sur le hameau de Oasis - La piste et à l'arrivée la posada Gloria de. San Juan
Vu sur le hameau de Oasis - La piste et à l'arrivée la posada Gloria de. San Juan
Vu sur le hameau de Oasis - La piste et à l'arrivée la posada Gloria de. San Juan

Vu sur le hameau de Oasis - La piste et à l'arrivée la posada Gloria de. San Juan

2iem jour. San juan de Chuccho/ Oasis.

Après le petit déjeuner, café et pancake, nous quittons Gloria et les 4 jeunes allemands arrivés la veille comme nous. Dés le départ le sentier est tout de suite raide, puis un long faux plat avant d’atteindre le village de Cosnirhua. C’est l’heure pour les enfants d’aller à l’école, nous en croisons quelque uns, nous leurs posons quelques questions sur l’école et nous reprenons notre route jusqu’au village de Malata, c’est d’ici que le sentier redescend sur de longs kilomètres dans le canyon avant d’atteindre le très joli hameau Oasis Sangalle. L’endroit est très beau, grâce à de puissantes pompes à eau, des jardins suspendus et pas moins de 5 piscines sont alimentées par l’eau du Colca. Les canaux déversent cette eau en cascade, d’un muret à l’autre, arrosant au passage des manguiers, figuiers, avocatiers et fleurs semées intelligemment au abords de ces longues murailles. Si notre bungalow est très simple l’environnement le compense largement. L’eau de la piscine est très agréable à 21 degrés, bain et bronzage avant d’aller voir une cascade non loin de notre Posada Paradaiso.

Sur la route du 2eme jour et au bout OASIS et notre posada Paradaiso
Sur la route du 2eme jour et au bout OASIS et notre posada Paradaiso
Sur la route du 2eme jour et au bout OASIS et notre posada Paradaiso
Sur la route du 2eme jour et au bout OASIS et notre posada Paradaiso
Sur la route du 2eme jour et au bout OASIS et notre posada Paradaiso
Sur la route du 2eme jour et au bout OASIS et notre posada Paradaiso
Sur la route du 2eme jour et au bout OASIS et notre posada Paradaiso
Sur la route du 2eme jour et au bout OASIS et notre posada Paradaiso

Sur la route du 2eme jour et au bout OASIS et notre posada Paradaiso

3iem jour. Oasis/Cabanaconde.

3H50 du matin, il fait nuit noire, nous quittons équipés de nos lampes frontales notre hébergement, nous devons remonter le canyon avec ses 1100 mètres de dénivelé pour Cabanaconde. Il faut compter environ 3h30 à 4h pour arriver au village, prendre une douche et déjeuner chez Yamil avant de monter dans le seul bus qui part pour Araquipa à 9 h. Nous ne devons pas le rater car nous avons un autre bus de nuit pour Cuzco. Malgré nos torches, nous devons comme les aborigènes d’Australie chercher les traces de pas pour prendre le bon sentier, puis le passage se dessine parfaitement bien au fur et à mesure que nous montons. Nous avons de la chance c’est la « full Moon », la lune apporte sa contribution. Quelques passages pas faciles à passer dans l’obscurité et vers 4h30 la lumière commence à arriver. La montée est dure pour nos jambes, malgré nos entrainements. 6h15 nous sommes heureux d’atteindre le plateau, de voir Cabanaconde à l’horizon et le soleil qui nous a beaucoup manqué. Le retour vers Arequipa est long le bus s’arrête dans tous les villages et charge et décharge des locaux qui vont au marché de Chivay, comme toujours c'est le folklore. Notre bus de nuit est heureusement super confortable, les sièges s’affaissent à plus de 65°, nous sommes vraiment en 1ère classe avec choix de films, repas, couvertures et de plus nous sommes au 2ème étage sur les sièges de devant avec vu panoramique. Voilà cette journée se termine, nous avons à peine eu le temps de manger que nous tombons de sommeil

4h du matin, dure montée jusqu'à Cabanaconde
4h du matin, dure montée jusqu'à Cabanaconde
4h du matin, dure montée jusqu'à Cabanaconde
4h du matin, dure montée jusqu'à Cabanaconde
4h du matin, dure montée jusqu'à Cabanaconde
4h du matin, dure montée jusqu'à Cabanaconde
4h du matin, dure montée jusqu'à Cabanaconde

4h du matin, dure montée jusqu'à Cabanaconde

J12 - Dimanche 10 Novembre 2014 : CUZCO

7h du matin arrivée à Cuzco, nous nous dirigeons directement en taxi à notre hôtel Tika Wasi, recommandé par nos amies Françoise et Laurène. Aucun regret il est super, de plus la chambre 22 à une vue imprenable sur le centre historique. 2h pour refaire surface avant de rejoindre le centre ville et comme c’est dimanche sur la place des armes, des défilés fait d’un mélange de militaire, d’écoles et de minorités régionales. Nous consacrerons le reste de la journée à déambuler dans les rues et à jouer les curieux. Nous sommes à 3400 m, le moindre escalier ou rue grimpante, nous coupe le souffle. Cuzco inscrite au patrimoine de l’humanité de l’UNESCO le mérite bien, cette ville coloniale se dresse sur les vestiges de bâtiments INCA, la plupart des constructions, s’adossent ou intègrent les bases des édifices précolombiens. Les murs des maisons, dans chaque rue et ruelle que nous empruntons témoignent de ce passé. La richesse architecturale des maisons coloniales avec leurs balcons sculptés et chimères façonnées dans la pierre mérite une pause de curiosité.

Notre hôtel à Cuzco avec vu sur le centre historique
Notre hôtel à Cuzco avec vu sur le centre historique

Notre hôtel à Cuzco avec vu sur le centre historique

Dimanche la place des armes est animée
Dimanche la place des armes est animée
Dimanche la place des armes est animée
Dimanche la place des armes est animée
Dimanche la place des armes est animée

Dimanche la place des armes est animée

Les vendeuses de jus de fruit à l'entrée du marché et un peu de Cuzco la nuit
Les vendeuses de jus de fruit à l'entrée du marché et un peu de Cuzco la nuit
Les vendeuses de jus de fruit à l'entrée du marché et un peu de Cuzco la nuit
Les vendeuses de jus de fruit à l'entrée du marché et un peu de Cuzco la nuit
Les vendeuses de jus de fruit à l'entrée du marché et un peu de Cuzco la nuit
Les vendeuses de jus de fruit à l'entrée du marché et un peu de Cuzco la nuit
Les vendeuses de jus de fruit à l'entrée du marché et un peu de Cuzco la nuit
Les vendeuses de jus de fruit à l'entrée du marché et un peu de Cuzco la nuit

Les vendeuses de jus de fruit à l'entrée du marché et un peu de Cuzco la nuit

Cette grosse pierre taillée par les INCAS  est très photographié à cause de ses 12 angles.Mais savez vous les compter?

Cette grosse pierre taillée par les INCAS est très photographié à cause de ses 12 angles.Mais savez vous les compter?

J13 - Lundi 11 Novembre 2014 : CUSCO et URUBAMBA.

Cette deuxième journée est réservée à la région d’Urubamba à environ 1h de bus. Nous allons à Moray voir l’ingénieux système de terrasses Incas en amphithéâtre creusées dans trois petits cirques naturel et ensuite à Las Salinas (avant l’époque Inca), un site extraordinaire ou prêt de 4000 bassins taillés sur le flanc d’une vallée reçoivent l’eau salé qui jaillit de la colline.

Comme nous l’organisons par notre propre moyen, il nous faut trouver un minibus qui passe à Maras, puis trouver sur place un taxi pour la visite de Moray et Los Salinas.

Retour en ville en début d’après midi, nous ne pourrons pas faire grand-chose, le temps se couvre suivi d’une pluie froide. Retour à l’hôtel avant de ressortir ce soir.

MORAY terrasses Incas en amphithéâtre
MORAY terrasses Incas en amphithéâtre
MORAY terrasses Incas en amphithéâtre

MORAY terrasses Incas en amphithéâtre

Las Salinas, en général la colline est immaculée de blanc, la pluie de la veille donne des couleurs ocres qui s'estompent en moins de 48h.
Las Salinas, en général la colline est immaculée de blanc, la pluie de la veille donne des couleurs ocres qui s'estompent en moins de 48h.
Las Salinas, en général la colline est immaculée de blanc, la pluie de la veille donne des couleurs ocres qui s'estompent en moins de 48h.
Las Salinas, en général la colline est immaculée de blanc, la pluie de la veille donne des couleurs ocres qui s'estompent en moins de 48h.

Las Salinas, en général la colline est immaculée de blanc, la pluie de la veille donne des couleurs ocres qui s'estompent en moins de 48h.

 J14  - Mardi 12 Novembre 2014 : CUSCO et PISAC

Journée consacrée au site archéologique de Pisac, à 32 km au nord de Cusco, bus local, puis taxi pour parcourir les 13km de côte qui conduisent directement au site Inka. Nous ne sommes pas déçus par la qualité et l’état des édifices, nous y consacrerons une large partie de la matinée avant de redescendre à pied par un ancien chemin Inca au village connu pour son  marché très coloré, puis retour vers Cusco, nous voulons visiter avant la nuit l’impressionnante forteresse Inca de Sacsayhuaman, posée sur un promontoire naturel dominant Cusco. Impressionnant par ses blocs de pierre colossaux pouvant dépasser les 10 tonnes. Encore un endroit magique avec sa vu imprenable sur la ville et son Christ blanc comparable un peu à celui de Rio, mais de  taille bien plus modeste. Hélas, nous n’en profitons pas vraiment  le ciel est devenu noir, laissant place à de violant coup de tonnerre. Soirée agréable, nous croisons un couple de Toulousain, que nous avions rencontré plusieurs fois depuis le Canyon du Colca et nous finirons la soirée ensemble dans un des petit restaurant qui surplombent la place des armes.     

 Site archéologique de Pisac. Terre agricole, tombeaux, bains liturgiques et un système de fermeture de porte de la site.
 Site archéologique de Pisac. Terre agricole, tombeaux, bains liturgiques et un système de fermeture de porte de la site.
 Site archéologique de Pisac. Terre agricole, tombeaux, bains liturgiques et un système de fermeture de porte de la site.
 Site archéologique de Pisac. Terre agricole, tombeaux, bains liturgiques et un système de fermeture de porte de la site.
 Site archéologique de Pisac. Terre agricole, tombeaux, bains liturgiques et un système de fermeture de porte de la site.
 Site archéologique de Pisac. Terre agricole, tombeaux, bains liturgiques et un système de fermeture de porte de la site.

Site archéologique de Pisac. Terre agricole, tombeaux, bains liturgiques et un système de fermeture de porte de la site.

Le Christ implorant le ciel et plus bas Cuzco et la place d'arme.
Le Christ implorant le ciel et plus bas Cuzco et la place d'arme.
Le Christ implorant le ciel et plus bas Cuzco et la place d'arme.

Le Christ implorant le ciel et plus bas Cuzco et la place d'arme.

La forteresse Inca de Sacsayhuaman
La forteresse Inca de Sacsayhuaman
La forteresse Inca de Sacsayhuaman
La forteresse Inca de Sacsayhuaman

La forteresse Inca de Sacsayhuaman

J15/J16/J17/J18 - Mercredi 13 au 15 Novembre 2014 : INKA Jungle Cordillère URUBAMBA TREK

Levée 6h, l’aventure Inca dans la jungle que nous avons réservée de Paris est une combinaison de VTT et de trekking qui nous mènera de la ville impériale de Cusco au sanctuaire du Machu Picchu en passant par des sites archéologiques incas.

Nous laissons une grosse partie de nos affaires à l’hôtel, nos sacs à dos contiennent le strict minimum d’affaires de rechange, objets et produits préconisés par l’agence XTREME. Nous ne sommes que 2 pour ce trek avec Maicol Pegna notre guide.

Tout commence au col de ABRA MALAGA (4350 m), après plus de 2h30 de taxi qui a traversé les collines qui bordent Cusco, le village de Chinchero (plateforme importante Inca) et Ollantaytambo (forteresse Inca de Manco Capac, qui a servi dés 1535 contre les Espagnol). Il fait très frais, pendant que nous nous équipons en tenue de CRS, casque, genouillères, coudières de protection et gants notre guide et le chauffeur préparent les 3 VTT, qui vont nous permettre de descendre la piste à travers des paysages fabuleux jusqu’aux chaudes vallées du bassin de l’Amazone à 1500 m d’altitude. Non seulement il ne fait pas très chaud, mais nous avons en plus un ruisseau très large qui s’amuse à traverser plusieurs fois la route sinueuse que nous descendons. On en prend plein la figure !!. Finalement c’est 50 km se sont bien passés. Changement de décor et de tenue, c’est maintenant aux chaussures de prendre le relai. A partir d’ici nous traversons des régions particulièrement riches, faites d’un mélange de fleurs et de fruits exotiques, au beau milieu d’une forêt dense, luxuriante et humide attirant hélas les moustiques. Le paradis des insectes et des oiseaux. Nous nous arrêtons à la Casa Del Mono (maison du singe), pour boire et y faire une pause avant de passer notre première nuit en pleine jungle tropicale avec des hôtes très accueillants, le diner et le petit déjeuner particulièrement excellents, produits maison. Le chemin de l’Inca que nous prenons le lendemain, qui mène à Santa Térésa ne manque pas de piments, on traverse plusieurs fois le rio sur des ponts suspendus instables, sur la fameuse Oroya (assis dans un caisson en bois accroché à un filin, que l’on tire vers soi pour avancer). Nous avons pu voir les superbes et impressionnantes cascades formées par les eaux de la centrale hydroélectrique avant d’arriver aux fabuleuses sources d’eaux chaudes de Colcamayu, proche de Santa Teresa. 2h de pur plaisir dans ces eaux chaudes en pleine nature. Santa Teresa n’a pas de charme, mais nous sommes bien heureux d’y être pour cette deuxième nuit. Notre dernière journée de trekking qui nous mène à Aguas Calientes est bien moins fatigante que le jour précédent, nous retrouvons des ponts suspendus et la fameuse Oroya avant de faire de longs kilomètres à suivre le chemin de fer qui passe dans la vallée sacrée, surplombant le Machu Picchu et le Waynapicchu. Amusant car c’est aussi la seule voie pour les habitants de Aguas Calientes qui remontent à pied la vallée. Voilà, nous y sommes !!!, la description du village serait trop longue, alors disons qu’il y a des hôtels et restaurants qui se touchent sur 2 longues rues montantes et parallèles et tout le long de la voie ferrée. Un vrai Bazard couvert.

Le MACHU PICCHU, enfin. Malgré nos prières le mauvais temps qui est arrivée en fin de journée, ne va pas s’améliorer, le sommet est bouché. Levé à 4h du matin, petit déjeuner et en route pour faire la queue devant les bus qui remontent et dépose devant l’entrée de la cité. Nous sommes quasiment les premiers à présenter nos tickets et passeports. Nous y restons 5 h, les 2 premières avec notre guide Maicol , qui doit nous quitter et les 3 autres à refaire la cité Inca et la montée au Waynapicchu. Vraiment incroyable que l’on puisse laisser monter tout le monde sur ce piton rocheux, trempé. Il faut être un peu andinisme, équilibriste et inconscient pour s’y attaquer. Beaucoup rebroussent chemin rapidement ou n’arrivent pas au sommet. Seuls les fous comme nous y parviennent. Là haut impossible de faire de belles photos. Nous descendons un peu déçu jusqu’à Aguas Calientas à pied, finir l’après midi, puis le train (le plus cher du monde) et notre taxi qui nous attend à l’arrivée de la gare ferroviaire de Ollantaytambo, pour encore 2h de taxi pour arriver enfin à Cuzco à 23 heures mort de fatigue.

Descente du col de ABRA MALAGA (4350 m)
Descente du col de ABRA MALAGA (4350 m)
Descente du col de ABRA MALAGA (4350 m)
Descente du col de ABRA MALAGA (4350 m)
Descente du col de ABRA MALAGA (4350 m)
Descente du col de ABRA MALAGA (4350 m)

Descente du col de ABRA MALAGA (4350 m)

Notre premier hébergement
Notre premier hébergement
Notre premier hébergement

Notre premier hébergement

2iem jour. Un drôle d animal, les traversées du rio et les eaux chaudes de Colcamayu,
2iem jour. Un drôle d animal, les traversées du rio et les eaux chaudes de Colcamayu,
2iem jour. Un drôle d animal, les traversées du rio et les eaux chaudes de Colcamayu,
2iem jour. Un drôle d animal, les traversées du rio et les eaux chaudes de Colcamayu,
2iem jour. Un drôle d animal, les traversées du rio et les eaux chaudes de Colcamayu,
2iem jour. Un drôle d animal, les traversées du rio et les eaux chaudes de Colcamayu,
2iem jour. Un drôle d animal, les traversées du rio et les eaux chaudes de Colcamayu,

2iem jour. Un drôle d animal, les traversées du rio et les eaux chaudes de Colcamayu,

Un paradis végétal
Un paradis végétal
Un paradis végétal
Un paradis végétal
Un paradis végétal
Un paradis végétal

Un paradis végétal

3eme jour. Indiana Jones - les cascades - la voie ferrée et le train le plus cher du monde
3eme jour. Indiana Jones - les cascades - la voie ferrée et le train le plus cher du monde
3eme jour. Indiana Jones - les cascades - la voie ferrée et le train le plus cher du monde
3eme jour. Indiana Jones - les cascades - la voie ferrée et le train le plus cher du monde

3eme jour. Indiana Jones - les cascades - la voie ferrée et le train le plus cher du monde

Une autre façon de voir le MACHU PICCHU et AGUAS CALIENTAS
Une autre façon de voir le MACHU PICCHU et AGUAS CALIENTAS
Une autre façon de voir le MACHU PICCHU et AGUAS CALIENTAS
Une autre façon de voir le MACHU PICCHU et AGUAS CALIENTAS
Une autre façon de voir le MACHU PICCHU et AGUAS CALIENTAS
Une autre façon de voir le MACHU PICCHU et AGUAS CALIENTAS
Une autre façon de voir le MACHU PICCHU et AGUAS CALIENTAS
Une autre façon de voir le MACHU PICCHU et AGUAS CALIENTAS

Une autre façon de voir le MACHU PICCHU et AGUAS CALIENTAS

J19 - Dimanche 16 Novembre 2014 : Un dimanche tranquille à Cusco

Nous sommes désolés, de ne pas pouvoir visiter Le couvent de la Merced et le musée Inca, fermés le dimanche, nous nous retranchons sur le musée National Inca, que nous considérons très moyen. Plus loin sur la place des armes, la cathédrale que nous avions un peu oubliée, l’office n’est pas encore terminé, les chants liturgiques chrétiens animés par la chorale, la fumée de l’encens et les fidèles venus nombreux donne à cet édifice architectural remarquable de la grandeur. La messe est dite, les paroissiens sortent, c’est le moment comme chaque dimanche de commencer le défilé militaire avec la fanfare et les honneurs du drapeau. Nous n’en sommes pas friands, nous préférons prendre le bus touristique qui présente les principaux monuments de la ville avant de rentrer à l’hôtel nous reposer un peu dans le jardin de fleurs.

Sur la place San Antonio, tous les dimanches plusieurs stands présentent des spécialités culinaires régionale, que l'on peut consommer sur place. Le cochon d'inde grillé est à l'honneur; Je n'y goûterai pas, je tiens à préserver intact mon amitié avec mon jeune ami Arnaud.

La cathédrale de Cusco et ses paroissiens. Dehors les militaires attendre la fin de l'office pour démarrer à leur tour le levé du drapeau comme tous les dimanches
La cathédrale de Cusco et ses paroissiens. Dehors les militaires attendre la fin de l'office pour démarrer à leur tour le levé du drapeau comme tous les dimanches
La cathédrale de Cusco et ses paroissiens. Dehors les militaires attendre la fin de l'office pour démarrer à leur tour le levé du drapeau comme tous les dimanches
La cathédrale de Cusco et ses paroissiens. Dehors les militaires attendre la fin de l'office pour démarrer à leur tour le levé du drapeau comme tous les dimanches
La cathédrale de Cusco et ses paroissiens. Dehors les militaires attendre la fin de l'office pour démarrer à leur tour le levé du drapeau comme tous les dimanches
La cathédrale de Cusco et ses paroissiens. Dehors les militaires attendre la fin de l'office pour démarrer à leur tour le levé du drapeau comme tous les dimanches

La cathédrale de Cusco et ses paroissiens. Dehors les militaires attendre la fin de l'office pour démarrer à leur tour le levé du drapeau comme tous les dimanches

Le cochon d'inde rôti spécialité Péruvienne.
Le cochon d'inde rôti spécialité Péruvienne.
Le cochon d'inde rôti spécialité Péruvienne.

Le cochon d'inde rôti spécialité Péruvienne.

J20 - Lundi 17 Novembre 2014 : CUSCO => PUNO

Nous quittons ce matin notre charmant et reposant hôtel le TIKA WASI, qui nous a servi de base durant ces 8 jours. Direction la gare centrale de Cusco, nous partons pour Puno, nous avons 7h de bus non stop à faire. Nous en avons pris l’habitude, nous sommes au premier étage devant avec la vue panoramique. Les paysages que nous traversons sont magnifiques, de terres agricoles des hauts plateaux andins (Altiplano) sur d’interminables kilomètres, mêlées de terres arides et sauvages au cœur d’une vallée profonde entourée de massifs rocailleux. La vie y est partout, sur des parcelles de terrains bien séparés des petits troupeaux de vaches, de moutons et alpagas gardés par des femmes qui tricotent la laine, d’autres qui lavent le linge dans les innombrables petits ruisseaux ou encore dans les champs collées à la terre, armées de l’indispensable et indécrottable pioche remuant et remuant une terre profondément grasse et noire par endroits.

Puno perché à 3830m est une grande ville sur la rive ouest du lac Titicaca, nous arrivons en fin d’après midi, il bruine un peu et la température commence à baisser. Nous nous pressons de déposer nos sacs à l’hôtel et direction la place des armes (et oui ici aussi) qui est à 5mn à pied. La ville n’est pas très belle, seule la Cathédrale qui trône au bout de la place des armes lui donne un peu d’âme. Nous nous mettons au chaud dans un café branché, nous avons rendez-vous à 19h à l’hôtel avec Olga une habitante des îles que nous avons rencontré sur internet et avec qui nous allons passer 2 jours sur les îles flottantes et les environs.

Puno à notre arrivée
Puno à notre arrivée
Puno à notre arrivée
Puno à notre arrivée

Puno à notre arrivée

J21. Mardi 18 Novembre 2014 : PUNO => SILLUSTANI

A 35 km de Puno, dominant les magnifiques eaux bleues du lac d’Umayao, les Chullpas (tours funéraires), de Sillustani bâties pour les dignitaires Collas (époque préInca), puis par les Inca qui en construisirent des plus hautes et plus belles en pierres polies.

Le minibus collectif qui va à Juliaca nous laisse à un croisement, nous prenons un autre bus collectif, qui emprunte un chemin fléché qui parcourt la péninsule jusqu’au premières tombes. Nous découvrons une route extraordinaire et indescriptible par la beauté qui l’entoure, les maisons de Campagne faites de torchis et de murailles décorées avec goût s’alignent et toujours ces troupeaux d’élevage qui rendent cette campagne aride encore plus vivante. L’émerveillement est au bout du chemin, nous sommes les premiers sur le site, il fait très beau, les Chullpas se détachent nettement sur ce fond bleu. Au sommet la vue est imprenable, que c’est beau tout çà !!!. J’arrive à attirer l’attention d’un garde qui finit par me servir de guide, j’ai le droit à pénétrer à l’intérieur d’une Chullpas, mais très vite j’en ressors par manque d’air, puis j’insiste sur la beauté d’un plante grasse aux fleurs rouges, qui donne un fruit au gout très proche du kiwi. Il parvient à en trouver une avec ses fruits, c’est vraiment bon. Plus loin Hélène fait la cosette avec une bergère gardant moutons et alpagas. Un bon moment, mais nous devons repartir.

Repos dans un petit restaurant du centre ville avant de repartir pour la visite du bateau Yavari, canonnière Anglaise de 1862, démontée et transportée en pièces détachées à Puno, par bateau, train, puis à travers les landes à dos de mules, 6 ans fut nécessaire pour parvenir à PUNO.

Les tombes de SILLUSTANI
Les tombes de SILLUSTANI
Les tombes de SILLUSTANI
Les tombes de SILLUSTANI
Les tombes de SILLUSTANI
Les tombes de SILLUSTANI
Les tombes de SILLUSTANI
Les tombes de SILLUSTANI
Les tombes de SILLUSTANI
Les tombes de SILLUSTANI
Les tombes de SILLUSTANI

Les tombes de SILLUSTANI

Fruit du cactus au coût du Kiwi
Fruit du cactus au coût du Kiwi

Fruit du cactus au coût du Kiwi

Notre bergère et son troupeau d' alpagas
Notre bergère et son troupeau d' alpagas
Notre bergère et son troupeau d' alpagas

Notre bergère et son troupeau d' alpagas

J22 & J23 - Mercredi 19 & Jeudi 20 Novembre 2014 : PUNO => LE LAC TITICACA

Le lac Titicaca, le lac navigable le plus haut du monde et l’un des plus grands avec ses 200 km de long.

Ce matin nous quittons Puno pour 2 jours, nous partons visiter sur le lac l’île Amantani, l’île de Taquile et les îles flottantes Uros, les 3 sites les plus importants. Nous récupérons notre guide OLGA à la réception de notre hôtel et en route pour le port.

Nous ne sommes pas seul sur le bateau, un autre groupe plus important est du voyage. Premier arrêt sur une île Uros ( îles flottantes constituées d’une couche compacte de roseaux (totora). C’est amusant de marcher dessus, nous avons droit à un cours technique de fabrication et de la vie courante sur un Uros. Maintenant pour rejoindre l’île Amantani, nous avons prêt de 3h de navigation. L’île est très agréable, nous quittons le groupe et nous nous dirigeons avec Olga dans la maison familiale qui est dans la communauté de Colquecachi, l’île en compte 10. C’est ici que nous allons passer la nuit. Notre hébergement est correct, mais sans électricité et salle de bain, les toilettes sont à l’extérieur dans le jardin. L’essentiel pour nous est d’avoir une chambre avec des draps et couvertures propres. Repas végétarien dans la cuisine avec sa maman et départ pour une longue balade sur l’île avec une longue grimpette pour atteindre le temple de la terre (Pachamama). Olga fait ses dévotions avec 3 feuilles de coca, puis nous invite à en faire de même. D’ici la vue est exceptionnelle, nous avons sur l’autre colline le temple du soleil (Pachatata) et à l’ouest imprenable la péninsule de Capa Chica. Assis sur un rocher nous attendons le coucher du soleil avant de redescendre au village avec nos torches. Le dîner est servi simplement avec au surprise en fin de repas une friture de poissons. Olga nous explique qu’il n’y pas beaucoup de poissons dans le lac à cause du manque de profondeur et de la difficulté d’en pêcher. Nous comprenons très vite qu’elles ont du mettre la main au portemonnaie pour nous faire plaisir. Nous n’y toucherons pas, simulant des ventres pleins. Avant la tasse de thé, l’assiette de friture est vidée, elles ont mangé ces poissons avec beaucoup de gourmandise.

A 7h du matin, brosse à dent et savonnette dans la cour pour un minimum sanitaire, petit déjeuner et retour au port ou nous retrouvons le groupe de la veille pour la balade en bateau de l’île Taquile. Encore de belles images avec de très beaux panoramas et avant de quitter Taquile, nous déjeunons tous sur une agréable terrasse qui surplombe le lac.

C’est notre dernière soirée au Pérou, demain nous prenons un bus pour Copacabana en Bolivie.

île Uros (île flottante)
île Uros (île flottante)
île Uros (île flottante)
île Uros (île flottante)
île Uros (île flottante)
île Uros (île flottante)

île Uros (île flottante)

l’île Amantani,, Olga devant sa maison , notre balade jusqu'au temple de la terre, et notre chambre
l’île Amantani,, Olga devant sa maison , notre balade jusqu'au temple de la terre, et notre chambre
l’île Amantani,, Olga devant sa maison , notre balade jusqu'au temple de la terre, et notre chambre
l’île Amantani,, Olga devant sa maison , notre balade jusqu'au temple de la terre, et notre chambre
l’île Amantani,, Olga devant sa maison , notre balade jusqu'au temple de la terre, et notre chambre
l’île Amantani,, Olga devant sa maison , notre balade jusqu'au temple de la terre, et notre chambre
l’île Amantani,, Olga devant sa maison , notre balade jusqu'au temple de la terre, et notre chambre
l’île Amantani,, Olga devant sa maison , notre balade jusqu'au temple de la terre, et notre chambre

l’île Amantani,, Olga devant sa maison , notre balade jusqu'au temple de la terre, et notre chambre

Rochers pétrifiés. une légende raconte, que les gens du village voulant retrouver le soleil seraient montés au temple du soleil, mais arrivés à cette hauteur le soleil serait sorti et les aurait pétrifiés.

Rochers pétrifiés. une légende raconte, que les gens du village voulant retrouver le soleil seraient montés au temple du soleil, mais arrivés à cette hauteur le soleil serait sorti et les aurait pétrifiés.

L'île de TAQUILE
L'île de TAQUILE
L'île de TAQUILE
L'île de TAQUILE

L'île de TAQUILE

DVoilà, c'est fini, nous quittons le PÉROU, nous garderons un souvenir particulier de ce pays d'une gentillesse incroyable, toujours le sourire, sans agressivité, prêt à vous rendre service à tout moment. Inutile d'en dire plus, sinon je repars pour 3 pages a positiver sur ce beau pays.

Le voyage n'est pas fini, nous rentrons en Bolivie, nous allons ouvrir une nouvelle page.

QUELQUES INFORMATIONS PRATIQUES.

PEROU

HOTELS et RESTAURANTS

LIMA :

Hôtel BOLIVAR : le plus vieux hôtel de la ville « encore dans son jus » un peu désuet se qui fait son charme : Prix chambre double en promotion : 37 € la nuit avec PD

PARACAS :

Hôtel Los Frayles : Très bon accueil, bien situé, confort moyen – Prix chambre double : 32 € la nuit avec PD réservé sur internet (possibilité de négocier le prix hors saison sur place) –

A côté l’Hôtel Las Palmas : très bien

HUCACACHINA :

Casa Arena : Prix 18 € la nuit chambre double – Bon rapport Qualité/prix avec piscine. Très simple, mais pas évident de trouver mieux à ce prix.Hôtel jeune : attention très bruyant le soir (boîte de nuit)

AREQUIPA :

Hôtel « Posada Nueva Espagna »: Prix 30 € chambre double / bon PD. Bon accueil. Bien avec patio à l’intérieur pour farnienter sur la terrasse. 10 mn à pied du centre ville.

Site : www.nuespana.com Email : nuespana gmail.com

Restaurant « L’Alliance Française (près de la place Mayor) » : Pour les nostalgiques très bon restaurant de crêpes, prix environ 15 € pour 2 personnes, agréable et reposant.

CANYON DE COLCA :

CABANACONDE

Hôtel Valle del Fuego : Très bon accueil, très spartiate mais douche chaude- PD et repas du soir très bon et copieux. Donne de très bon renseignements pour le trek du canyon de Colca en individuel. Prix : chambres doubles avec PD : 20 €

Logements dans le canyon de Colca : Chez Gloria : chambre rudimentaire mais propre, douche chaude et WC à l’extérieur (Prix PD et Diner : environ 22 € pour 2 personnes)

OASIS DE SANGALLE :

Paraidiso Hôtel : Lieu magique avec piscine : Habitation sommaire avec douche chaude et WC : Prix chambre double : soit environ 15 €.

CUSCO :

Hôtel « TIKA WASI » dans le quartier de San Blas( haut perché). Beaucoup de charme, avec une belle vue. Accueil sympathique : Prix 66 dollars US chambre double avec PD.

Restaurant « Cuscachina »: Au bas de l’Avenue del Sol, il faut y aller vers 15 heures pour déjeuner. Plats très copieux avec spectacle de danses. Prix environ 10 € (prendre un plat pour 2, c’est énorme)

Cafe Jack : Tenu par des australiens. Dans le quartier San Blas bons petits restaurants menu à 6 €.

PUNO :

Résidential Cricarlet : Maison d’hôte simple, très bon accueil, chambre double : Prix 90 Soles soit environ 25 € avec P.D

BUS

Cruz del Sur : Compagnie très sécurisée et bus très confortables (les mieux cotés)

Lima – Paracas : 4 heures de bus

Paracas – Ica : Bus 1 heure : puis taxi jusqu’à HUACACACHINA

Ica – Arequipa : 1 nuit de bus en fauteuil couchette avec diner.

Arequipa – Cabanaconde : plusieurs compagnies de bus locales : 6 heures de bus (Attention il peut arriver que sans préavis un bus ne parte pas – bien se renseigner).

Arequipa – Cuzco : 1 nuit de bus fauteuil couchette VIP – super allongé (prix un peu cher : 50 dollars par personne) avec diner à bord.

Cuzco – Puno : 7 heures de bus pendant la journée : voyage agréable avec de beaux paysages

N.B : prendre les billets quelques jours avant le départ pour choisir ces places. Vue panoramique à l’avant dans les bus à 2 étages.

TREK

Canyon de colca : Possibilité de faire ce trek sans guide, l’hôtel los Frayles donne de très bon renseignements. Assez physique. De préférence pour bien en profiter opter pour 3 jours et 2 nuits dans le canyon.

Trek de l’Inka (Agence Xtreme turbulence) : Premier jour descente vélo et deux jours de marche soit 4 jours et 3 nuits. Très intéressant. Prix 360 dollars US par personne tout compris (repas, logement, bus et entrée pour le Macchu Picchu, ainsi que le Wayna Picchu et retour à Cusco en train et taxi). Très bonne organisation, à recommander.

Les Iles Uros, Amantanu et Taquile : 2 jours soit 1 Nuit : Prix : 32 € par personnes tout compris soit : un déjeuner, un diner, et un Petit déjeuner. organisé par Olga (Ema

, logement chez sa mère. Sommaire pas de salle de bain (WC extérieur dans le jardin). Repas et gentillesse extraordinaire.

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Publié le par lemondedhelene
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Mardi 4 Décembre : Puerto Angel – plage  de San Agustinillo

Petit déjeuner, le chat de la maison

Amerique-Centrale-suite 2953

Ce matin, départ à pieds pour la plage de San Agustinillo, nous avons besoin d’un peu d’exercice. Nous arrivons assez rapidement sur la plage de Zipolite que nous traversons, puis à nouveau nous reprenons la route et là c’est une autre affaire, des côtes abruptes, des descentes, des côtes, des descentes, mortel sous un soleil de plomb. Après plus de 1h40 de marche nous arrivons enfin et c’est vraiment très beau. La longue plage et ses grands rochers qui se baignent les pieds mérite qu’on lui accorde quelques heures à l’ombre d’une paillote.

photo1 plages  de San Agustinillo

photo2 notre hôtel 

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Retour de pèche, avec un amarrage particulier

 

 

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Vers 15 heures, nous rentrons en taxi car il fait encore chaud. Un peu de plage et baignade avant le coucher du soleil devant notre hôtel.

Mercredi 5 Décembre : Puerto Angel – plage  de Mazunte

C’est notre dernière journée de plage et nos derniers bains 2012, sauf dans la baignoire à Paris. Après un petit footing matinal et le déjeuner sur la plage, nous partons en taxi passer les dernières heures de plage à Mazunte la plage des tortues. Journée relaxe, c’est l’objectif car ce soir à 19h, nous prenons un bus pour Puebla avec 15h de route. On dort dans le bus !, dans quel état allons-nous arriver. 

Parfois même les rochers prennent de drôles de formes.

 

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A bientôt les plages

 

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Jeudi 6 Décembre : Puerto Angel - Pochutla - Puebla

Le voyage comme prévu a duré 15 h en bus de luxe confortable (semi couchette).


Arrivée sur Puebla, le Popocatepetl est enneigé.

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Nous arrivons en fin de matinée à la gare routière, un taxi nous dépose à l’hôtel Santiago (prix 30 Euros), qui est très bien situé à côté de la Cathédrale et du Zocalo. Nous déposons nos affaires pour commencer sans tarder la visite de la ville. Nous débutons par la Cathédrale considérée comme l’une des plus belles au monde, elle possède les tours les plus hautes de toutes les cathédrales de ce continent. Ensuite visite de la bibliothèque Palafox, qui est la seule bibliothèque antique des Amériques qui ait conservé son bâtiment, son mobilier et son patrimoine, malheureusement nous ne pouvons pas prendre de photos, puis visite rapide de deux bâtiments du musée Ampara, la partie coloniale qui nous intéressait le plus est fermée. Tout près La Casa Alfénique « la maison du sucre d’orge », datant de 1790, dont l’intérieur est entièrement décoré et meublé ce qui donne une bonne représentation de la vie à cette d'époque. Fin d’après midi repos pour profiter des derniers rayons de soleil à la terrasse d’un café du Zocalo.

1 et 2. La casa Alfènique - 3. La bibliothèque(vue hélas extérieure) - 4. La rue 

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De la terrasse de notre Hôtel que c'est facile d'attraper la Cathèdrale. 

 

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Vendredi 7 Décembre : Puebla et ses environs

Ce matin départ en bus local pour nous rendre à la  ville de Cholula qui se trouve à 10 kilomètres de Puebla, en rentrant  dans la ville nous apercevons la fameuse pyramide sur laquelle se trouvait un temple toltèque, remplacé par l’église Nuestra senora de los Remedios qui domine la région.Le bus nous dépose au centre ville, nous prenons un petit déjeuner sur le Zocalo. C’est une mignonne petite ville avec des maisons coloniales de toutes les couleurs, nous allons voir l’église qui se trouve en face du Zocalo et son couvent qui comme à Cordou (Espagne) se distingue par de nombreuses colonnes et voutes formant d’innombrables coupoles (Influence arabe). Petite promenade au marché de Noel où l’on trouve toute sorte de décorations (sapins et crèches), ensuite le marché de la ville très bien achalandé, puis nous prenons un taxi pour nous rendre à 5 km dans de la ville pour voir l’église Tonantzintla, très folklorique, des dorures et des centaines de têtes en plâtre sur tout les plafonds et murs, Vraiment exceptionnel par son excentricité. Dommage les prises de photos sont interdites, même sans flash. C’est maintenant devenu à la mode de pouvoir dire no photo, no photo. Nous rentrons à Puebla en bus local, qui nous balade dans la banlieue, c’est interminable.Trop long nous prenons un taxi pour entrer.

 

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Marché de Noel

 

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L’après midi est consacrée au musée de la révolution et à une balade dans les rues de la ville avec de belles façades en mosaïque et des ruelles et petites places très agréables occupées par des artistes.

 

Le quartier des artistes

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Samedi 8 Décembre : Puebla

Aujourd’hui, nous consacrons exclusivement notre journée à la ville, tout d’abord trouver un endroit pour petit déjeuner et ce n’est pas évident du tout, ici au Mexique l’animation de la rue et l’ouverture des commerces ne  commence pas avant 9h30, voir 10h.

Le petit déjeuner d'Ernesto, un sandwich gargantuesque escalope Milanaise, café.

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Faut finir, mon vieux, pas de gachi!!


Nous commençons par la visite du temple de Santo Domingo, il y a à l’intérieur la chapelle du Rosario(1690), un joyau, une merveille du baroque, c’est une tapisserie de sculptures dorées en stuc, bois, onyx et marbre. On est scotché par le travail et la finition sur l’ensemble des structures qui la compose.


Le baroque bat son plein. Des centaines de  statues et autres brillent de dorures qui éblouissent la nef de la chapelle absidale. 

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En sortant, la riche demeure attenante à l’église, appartenait à la famille Bello et Zetina. Aujourd’hui, offerte à la ville elle est devenue un musée. Un moment à ne pas manquer, les plafonds finement décorés, les sols en marqueteries et la collection impressionnante d’objets venant des pays les plus raffinés de l’époque comme l’Italie et la France, y sont représentés.  

Comme s’est samedi, il y a beaucoup d’animation partout, nous commençons par le marché très riche et varié.

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Les rues piétonnes grouillent de monde, c’est bientôt Noel et les achats vont bon train, dans tous les magasins décorés pour les fêtes. Ensuite une petite halte sur une terrasse de café au Zocalo et nous terminons la journée par la visite de la Casa Del Dean de 1575, dans laquelle il ne reste que 2 pièces magnifiquement décorées de fresques murales, remise à jour et restaurées par les beaux arts.

 

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Apéro sur la terrassace au couché du soleil, on l'a bien mérité.

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Dimanche 9 Décembre : Puebla – Mexico

Et voilà, nous quittons Puebla pour Mexico, c’est notre dernière étape de 2h en bus. Sur le bas côté de l’autoroute des centaines de pèlerins marchent sur Mexico, ils vont tous en pèlerinage à la Guadaloupe, mercredi soir c’est la fête religieuse la plus importante du Mexique. Leur dévotion est si forte, qu’ils n’ont pas eu peur de partir sur les routes et de marcher plusieurs jours, alors que nous sommes à plus de 2000 mètres d’altitude et que les nuits sont particulièrement froides. Certains portent sur leurs dos un grand tableau qui les dépasse, représentant la vierge de la Guadaloupe.

Nous arrivons à Mexico. Taxi pour rejoindre notre hôtel le Century (Mexico zona rosa). Nous déposons nos affaires et direction le Zocalo en métro. Il y a sur le zocalo et tout autour un mouvement de foule indescriptible.

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Visite du Temple Mayor, comme c’est dimanche et gratuit pour les mexicains la visite n’est pas simple, beaucoup trop de monde.

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Visite du Palacio National, nous commençons par admirer les fresques de Diego Rivera qui a peint autour du grand escalier et sur les façades de la grande cours l’histoire du Mexique. Ensuite visite à l’étage de l’ancien parlement et pour finir nous avons la chance de pouvoir admirer une très belle exposition de peinture et de sculpture. Nous souhaitions faire la visite de la cathédrale, mais il y a une messe, nous y reviendrons plus tard.

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La cathédrale

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Balade dans le quartier, mais très vite nous reprenons la direction de l’hôtel, nous avons perdu l’habitude de croiser autant de monde, nous avons besoin de retrouver du calme. Diner dans un bon restaurant argentin.

 

Lundi 10 Décembre : Mexico City

Aujourd’hui, tous les musée sont fermés nous organisons la journée pour visiter le centre historique de la ville. Nous commençons par aller voir plusieurs bâtiments ecclésiastiques qui se sont enfoncés de plus d’un mètre dans le sol dont la plupart des façades et des tours sont un peu à l’instant de ce qu’est la tour de Pise, ce phénomène est du à la construction de la ville sur l’ancien lac Texcoco et aux nombreux tremblements de terre qu’à connu Mexico. Nous arrivons sur une belle place pour y prendre un café avant d’aller admirer d’autres fresques révolutionnaires de Diego Rivera sur les façades de la cour intérieure du Ministère de l’éducation Nationale.

Encore du Diego Rivera, mais quel plaisir.

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Ensuite nous parcourons la visite suivant notre plan pour regarder les belles façades soulignées dans le routard. A noter plus particulièrement un palais dont la façade est entièrement orné d’azulejos et en face un autre, avec une magnifique cours intérieure où il y a une superbe exposition temporaire d’objets et bijoux. Nous arrivons sur l’Opéra, lui aussi sait abaisser de plus d’un mètre. Très beau à l’extérieur avec une décoration intérieure art déco.

L'Opéra.

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Nous rejoignons la place de la République pour voir le monument de la révolution qui est très imposant. Un petit tour au sommet pour la vue sur la ville, qu’il faut l’avouer n’est pas terrible, vue d’en haut.

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Retour à l’hôtel à pieds. 

 

Mardi 11 Décembre : Mexico City et le château de Chapultepec

C’est notre dernier jour, nous sommes à deux stations de métro du château de Chapultepec, palais du XVIII siècle planté au dessus d’une colline. Habité par le vice-roi de la nouvelle Espagne, puis par l’Empereur Maximilien et bien d’autres. Aujourd’hui transformé en Musée National d’histoire. C’est notre première visite de la journée et nous ne sommes pas déçu, sa situation dominante sur le grand parc et la ville de Mexico vaut le détour, mais c’est le château qui est passionnant. C’est un peu Versailles pour la capitale Mexicaine. Nous y consacrons toute la matinée.

château de Chapultepec

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Nous prenons le métro pour nous rendre à la basilique de Guadalupe et voir l’ambiance à moins de 35h de la grande fête religieuse de la vierge. Il y a beaucoup de monde déjà sur place, certains sont totalement épuisés portant sur leurs dos la vierge, tableau ou statue de bois ou de plâtre. Ils sont là pour qu’elles soient bénites, afin de les ramener chez eux, loin d’ici. D’autres marchent sur les genoux espérant atteindre le saint lieu. D’autres sont là, comme après un marathon allongés se faisant soigner par la croix rouge. Il y a des toiles de tentes partout et des abris éphémères. Ils ont la foi, la conviction en la véracité de leur croyance envers la vierge de la Gouadalupe.

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Il est 14 heures retour au Zocalo en centre ville pour se restaurer et ensuite promenade dans le quartier jusqu’à la place Garibaldi très animée la nuit avec ces restaurants et les mariachis mais dans la journée, c’est plutôt une place triste, nous revenons en direction du Palais de Bellas Artes et nous arrivons sur la poste centrale « Palacio de los Correos » superbe bâtiment aux décorations intérieures magnifiques avec ses belles colonnes et son immense escalier ou ses guichets forgés en bronze doré.

 

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Voilà, c'est sur ces images que nous clôturons ce superbe voyage, qui se termine sans problème particulier. Tout s’est parfaitement bien passé, le passage des frontières, les accueils, les gens que nous avons croisés de toutes les nationalités et bien sur tous les latinos serviables et d’une très grande gentillesse.

Nous complétons ce blog avec des informations générales qui pourraient intéresser de futurs voyageurs, d’un aussi beau voyage.

Informations pratiques
Voyage Panama-> Mexico oct-nov 2012
Vol
Paris -> Panama via Madrid
Retour Mexico -> Paris via Madrid
Compagnie Iberia coût 960 €
Panama        1 dollar = 1 Balboa mais il n’y a pas de billets de Balboa ! Que des dollars !
Panama City
Hotel Alvida réservé sur internet 55€ avec petit dej. Bien
Visite des écluses de Miraflores : ne pas prendre un tour on passe plus de temps dans les boutiques qu’aux visites. Prendre un taxi ce n’est pas loin
Boquete
Bus Panama City -> David 7-8 h puis bus ou taxi (25$)
Hôtel Palacio sur la place centrale pas terrible 17$ accueil sympas
Ballade : faire la boucle au nord de la ville environ 6-7 Km
Boca del Toro
Bus 5h depuis David très belle route, puis changement pour Almirante , et ensuite Lancha
Hotel Las Brisas 20$ simple mais bien avec terrasse commune sur la mer
Excursion en bateau : voir les dauphins, corail caye et la plage des gernouilles rouges 20$ par personne négocier à 50 pour 3
Boca del Drago minibus toutes les 1/2h ou 1h 2,5$ par trajet il y a aussi le bus mais il y en a moins souvant
Costa Rica      1 dollar = 500 colons
Puerto Viejo de Talamanca (Costa Rica)
Le trajet avec bateau bus de Boca à Puerto 25$
Hôtel au centre de la bourgade ? 25 $
San Jose
Hôtel Royal Dutch réservé sur internet 25€ pet dej compris en plein centre au 1er étage un restaurant qui fait boite de nuit certains soirs ne pas avoir une chambre juste au dessus ! Sinon belles et grandes chambres avec A/C
Visite du volcan Izaru il y a tous les jours un bus qui part à 8h d’un arrêt de bus spécial juste en face de l’hôtel Costa Rica et du théâtre
Volcan Poas bus à 8h30 à la station de bus qui se trouve sur l’avenue centrale à 4/5 blocs de la cathédrale
Liberia
Posada Sel Tope, pas terrible et cher pour ce que c’est 20$
Excursion au parc del Rincon de la Vieja
Nicaragua      1$ = 24 Cordobas
San Juan del Sur ( Nicaagua)
De la frontiere à San Juan taxi 20$ pour le trajet de 1 à 4 personnes
Hotel Casa Romana TRES BIEN propres personnel gentille 20 $
Excursion à la playa de XXXXX organisé par  l’hôtel Oro XXX
Pour rejoindre l’embarcadère pour l’île d’Omotepe taxi 20$ le trajet
Bateau 35 Cordobas
Omotepe
Hôtel Corner House 1pax= 20$ avec p/d 2 pax 30$ Bien
Location de scooter 20 à 25 $/j Vélos 5 $/j
Granada
Hôtel La Siesta 15$ 1pers 20$ 2pers. Très bien accueil en français et de bons conseils
Nous recommandons le guide David demander à l’accueil de la Siesta
Avons bien aimé l’acrobranche
Masaya
Hotel Mi casa 20$ pas terrible
Leon
Hotel el Suegno de Meme : 16$ 1pers 26$ 2 pers Très bien
Matagalpa
Hôtel Central : 12 $ 1 pers 16 $ 2 pers Bof
Esteli
Hôtel Luna :  30  $ une chambre à 3 correct
Tica bus pour San Salvador 35 $
El Salvador       Pas de monnaie local ici c’est le Dollar !
San Salvador
Hôtel la Meson de Maria quartier de San Benito au même endroit qu’un des arrêt des Tica bus coût 25 $ 1pers 30 2 pers. Bien et sécurisé.
Excursion en taxi aux deux sites archéologiques (San Andres et Roya de Ceren) : 60$
Pour aller à Copán minibus 35 $ il passa par le Guatemala avant d’entrer au Honduras
Honduras     1 $ = 20 Lempiras (le Dollars est facilement accepté dans les lieux touristiques)
Copan
Hôtel Belssy  1 pers : 14$  2 pers 19 $ très bien avec terrasse et petite piscine sur le toit
Excursion aux sources d’eaux chaudes 10 $ par pers. Bof mais belle route 1h
Minibus pour Antigua au Guatemala 20 $
Guatemala   1  $ = 8 Quetzals
Antigua
Hôtel Juma Ocag  120 Q  & pers  160Q 2 pers Bien
Minibus pour Panarachel de 11 à 12 $
Panarachel
Hôtel Mario’s Rooms Très bien    150 Q 1 pers - 18O Q 2 pers avec petit dejeuner
Minibus pour San Cristobal efficace
Mexico      1 $ = 12Pesos    1 € = 15 Pesos
San Christobal
Hotel Posade de Belem  TRES BIEN   300 P où 2 pers
Excursion canyon de Sumidero 250 P/p
Ocosingo
Hotel Agua Azul   Pas bien 150 P
Palenque
Hôtel Shalom 2   200 P 1 où 2 pax
Villahermossa
Hôtel Oriente  300 P  Bof mais y a-t-il mieux à ce prix ?
Tlacotalpan
Posada Diego 250 P Bien Agréable petite ville
Oaxaca
Posada Don Matias  300 P Très bien
Puerto Angel
Hôtel Cordelia 330 P Après négociation Belle chambre avec balcon et vue mer
Voir les différentes plages plus à l’ouest sur celle de Mazunte aller au point de vue Capo de Estralla
Puebla
Hôtel Santiago  400 P Très bien à un angle du zocalo superbe vue sur la cathédrale de la terrasse.
Mexico City
Hôtel Century Zona Rosa  400 à 500 P par internet les prix changent tous les jours
Très bien situé belles chambres avec baignoires rondes petite piscine non chauffée sur le toit
BUDGET POUR UN VOYAGE DE 2 Mois (avion, transport en commun, taxi, hébergement etc.)
Pour 2 Personnes : 7310 EUROS

 

 

 Bon voyage

 

 

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Publié le par lemondedhelene
Publié dans : #AMERIQUE CENTRALE

Samedi 10 novembre : Esteli – La route pour Le SALVADOR

Il est 6H30, nous attendons sur la Panaméricaine, devant le grand poste à essence de Esteli, l’arrivée de notre bus pour le SALVADOR. Il n’a qu’une demi heure de retard c’est normal. Le passage des douanes se fait sans souci, nous avons remis à l’équipe du bus nos passeports, 8$ et les documents habituels remplis. Nous avons 9H30 de route, les paysages sympas et notre autobus bien équipé, sièges confortables, film et WC au fond du bus.

 

Le passage de la frontière du SALVADOR

 

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Cireur de roue

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L’arrivée à San Salvador n’est pas vraiment accueillante, des détritus au bord des routes, des habitations d’une extrême pauvreté, tout ce que l’on voit est noir, sale. Quelques blocs plus loin, nous arrivons dans le beau  quartier de San benito qui est déjà  plus acceuillant et c’est aussi  l’arrêt des autobus internationaux TICA qui se fait devant l’hôtel « meson Maria ». C’est celui que nous avons choisi pour nos 2 nuits à San Salvador. A la descente nous récupérons nos valises protégés par un service de sécurité de deux gardes armés et trois hôtesses de l’hôtel, qui ne nous lâche pas des yeux. Inquiétant !! Non. Mais bon, nous sommes un peu fatigués alors demain il fera jour. En attendant repas sur place et dodo.

 

Dimanche 11 novembre- San Salvador ses sites Mayas et son centre historique. 

Ce matin au petit déjeuner, Ernst propose de faire les sites Mayas, qui sont à plus de 30km hors de la ville avant de nous diriger vers le centre historique de San Salvador. Nous commandons un taxi (60$) à l’hôtel pour ce programme. Nous commençons par le site de San Andrés, petit village Zapotitan de 250-900 après J.C, avec une pyramide de 15m de haut et plus de 350 ruines disposées dans les environs. Petit musée intéressant.

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Nous repartons pour le site de JOYA DE CEREN, considéré comme le Pompéi  Maya, seul site « pétrifié par les cendres », des civilisations précolombiennes sur le continent américain. Les fouilles témoignent d’une vie agricole très importante à cette époque, et moderne avec des bassins comme sauna et  bains. Ici aussi  petit musée intéressant.

 

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Retour en ville pour la visite de la Cathédrale et du palais National, mais notre chauffeur nous déconseille fortement de le faire sans lui, il y a trop de risque autour de ces bâtiments. Nous acceptons sa présence. Effectivement, le coin n’est pas très accueillant et l’entrée de la cathédrale protégé par des vigiles. Nous commençons par le sous sol pour voir le mémorial de Monseigneur Oscar A. Romero, archevêque à San Salvador assassiné à cause de son opposition à la violance.

Aujourd’hui dimanche plusieurs mariages sont célébrés.

 

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A la sortie voyant l’attitude de notre chauffeur, nous prenons la décision d’écourter notre visite de la ville, nous rentrons. A l’hôtel, l’hôtesse d’accueil, nous signale que le grand centre commercial n’est qu’à un ¼ d’heure d’ici à pied. Nous nous y rendons et là, ce que nous voyons n’a plus rien à voir avec notre arrivée, les avenues sont belles et les résidences luxueuses. Chaque résidence est protégée par des agents de sécurités armés, les murs sont élevés, le barbelé acheve la protection d'entrée par le haut des murs. Nous sommes dans les quartiers résidentiels de la ville.

 

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Nous ne ferons pas de commentaire sur Le fossé social du pays, facile à comprendre.

 

 

Lundi 12 novembre- San Salvador – Honduras - Copán Ruinas

Nous quittons ce matin le Salvador en « shuttle » (35$/P) réservé 2 jours plus tôt par internet (www.gekkotrailsexplorer.com), pour nous rendre au village de Copán Ruinas au Honduras. Le site Maya de Copán n’est qu’à 1 km du village. Nous sommes 7 passagers pour cette destination et notre petit minibus et très confortable pour les 5h de route que nous avons à faire.

 

Frontière du SALVADOR

 

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La route et les paysages du Salvador sont agréables, nous passons la frontière du Guatemala, puis celle de l’Honduras, avant d’atteindre dans le pays le  petit village de Copán qui n’est qu’à 12km. Les ruelles de Copán sont abruptes et  pavées et le parc central que nous traversons est joli avec en face sa petite église et ses palmiers de Madagascar.

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Le minibus grimpe  plusieurs ruelles avant d’arriver devant la Posada de Belssy(17$/chambre). Les chambres sont simples mais propre et l'accueil agréable. Surprise il y a une terrasse qui donne sur la ville et une petite piscine, bon choix. Balade en ville et information sur les activités dans la région.

   

Mardi 13 novembre : Copán Ruinas

Départ à pied pour la visite du site les ruines de Copán (inscrit au patrimoine mondial de l’humanité) qui se trouve  à moins d’un kilomètre du village. Nous arrivons 8 h 30 sur le site, nous avons la chance d’avoir peu de touristes et profiter pleinement de ce lieu. Parmi tous les temples mayas déjà visités, plantées sur des stèles de plus de 3m, c’est ici que l’on trouve  les plus belles sculptures mayas, elles atteignent un raffinement esthétique unique. Le site est reposant, la partie centrale (l’Acropolis)  avec sa grande place, son jeu de balle, ses temples, ses édifices et ses stèles s’offre aux visiteurs dans un patio couvert d’une pelouse verte et épaisse très bien entretenue.

 

 

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A l’entrée du parc de magnifiques aras en totale liberté attendent les visiteurs, un vrais spectacle quand ils déploient leurs ailes multicolores, quelques écureuils, et  ratons profitent pour venir eux-aussi se nourrir des graines et autres aliments qu’on leurs apporte.

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Visite du musée, nous entrons dans la « gueule » d’un serpent et empruntons au long tunnel qui nous mène à une grande salle ou sont exposés  différentes façades de temples, de tombes et de  stèles.

Retour jusqu’à l’agence, Via Via  pour acheter les billets de transport pour notre départ du lendemain (Copán vers Antigua au Guatemala / Prix 20 $) et une ballade aux bains thermaux (10 $) pour l’après-midi. A 14 heures départ en pick up  nous sommes 7 personnes une belge, une hollandaise, trois   américaines et nous trois. Plus d’une heure de piste à travers des vallées et des  collines luxuriantes pour atteindre des sources d’eau chaude naturelles. L’endroit n’est pas du niveau attendu, ce n’est pas terrible, l’eau chaude s’écoule dans une piscine  pas très propre et pas bien aménagée. Nous sommes très peu à nous baigner dans cette eau de plus de 30° c’est agréable.

 

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Retour à 17 h 30, il commence à faire nuit,  froid et des gouttes d’eau commencent à tomber, les femmes  s’installent dans la cabine, Ernst et Jo à l’arrière recouverts de serviettes de bain. Dur dur, une grosse heure de galère avant d’atteindre le village….

 

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 Mercredi 14 novembre : Copán Ruinas – Antigua  au GUATEMALA

C’est notre dernier jour à Copán Ruinas et au Honduras, nous partons à midi devant le restaurant le « Via via », pour Antigua au Guatemala, en « shuttle » (30$/p). Matinée cool, petit déjeuner au Viavia, petite balade jusqu’à l’ancien fort et retour sur notre petite terrasse d’hôtel, lecture, micro et préparation du voyage de la journée en attendant le départ.

 

 Le Breakfast au Via via, il faut bien çà pour la route.

 

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Nous partons vers 12 h 30 et arrivons rapidement à la frontière du Guatemala. Ce 8e passage de frontière depuis le Panama, se fait sans problème, nous sommes « rodés » pour remplir les documents de douane.   Le voyage est long malgré le confort de notre minibus, il nous a fallu plus de 6h30 pour arriver avec la nuit à Antigua. Nous avons traversé des paysages de montagne très moyens, passage obligatoire par  la capitale « Guatemala City » très chargée  à 17 h 30. A notre arrivée à Antigua, on nous dépose sur la place centrale et rapidement nous nous dirigeons vers l’une des posadas sélectionnées ce midi "Posada Juma Ocag" (Prix 17 $). Ensuite petite balade en ville,  nous sommes attirés par l’entrée  d’une magnifique Posada, nous nous y arrêtons, le Patio est superbe. Très  vite nous nous apercevons que ce lieu ne nous est pas inconnu. Effectivement  nous y avons logé avec le groupe pharmaceutique Roussel, il ya plus de 15 ans. Rien n’a changé.

 

Posada de " DON RODRIGO "

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Repas typique  très bon dans un petit restaurant du centre ville et dodo. 

Jeudi 15 novembre : Antigua

Nous consacrons la journée à la visite de la ville. Comme beaucoup de villes coloniales d’Amérique latine, les rues d’Antigua sont pavées et se croisent à angle droit autour du parc central. La ville  fut fondée en 1543 par les Espagnols. De nombreux édifices  coloniaux de style baroque sont  présents dans toute la ville, malheureusement cruellement sinistrée par plusieurs  tremblements de terre en 1773, la ville  perd son titre de capitale du royaume, les Espagnols la délaisse.  Aujourd’hui se sont des ruines que les touristes visitent, notamment l’ancienne cathédrale, l’église de la Merced, le monastère de Santo Domingo, le couvent de Capucins, et beaucoup d’autres encore. Nous avons passé la journée à déambuler de ruine en ruine.

 

 

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Il faut s’imaginer l’importance ecclésiastique de l’époque par la taille et le volume incroyables de chaque édifice religieux. Nous marchons dans les rues agréables d'Antigua, bordées de petites maisons de différentes couleurs avec de magnifiques posadas aux portails richement ornés d’une ferronnerie reluisante et plus loin la place centrale avec la nouvelle cathédrale « Santiago », le palais des capitanes et la mairie, ou l’architecture des façades et arcades en pierre taillées autour de cette place lui donne beaucoup de charme.

Malheureusement avec un tourisme américain est très fortement représenté ici les tarifs des commerçants suivent la vague.

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La mairie

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Le Marché

 

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Pour information : Ernst a son blog avec sa  vision et sa touche personnelle de ses voyages. Vous pouvez y voir plus de photos et en savoir plus sur ce voyage en regardant son site.

Blog  «  ERNESTO VOYAGEUR  »

 

 

 Vendredi 16 novembre : Antigua – Panajachel

Notre dernière matinée à Antigua, promenade en ville pour prendre les dernières photos. Nous  passons devant l’église San Francisco, et oh ! Surprise des jeunes filles en tenue traditionnelle de fin de cycle d’étude secondaire(Graduation), elles portent la toque et comme elles sont en général très petites, elles ont des talons à aiguilles, « très facile pour marcher sur les gros pavés de dalles, limite l’entorse ». Elles sont accompagnées des  parents, qui sont à la fois  très fiers, très timides et très gauches dans leurs  costumes, probablement celui de leur mariage. C’est touchant , c’est beau, c’est pur…..

 

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Nous attendons notre shuttle de 12 h 30 devant notre hôtel. En attendant qu’il arrive nous rencontrons un couple de Parisien parti pour 2 ans en vélo, faire toute la traversée des Amériques (Chili-Canada).  Nous apprenons qu’ils ont été braqués  et dépouillés  au SALVADOR et oh miracle avec l’aide de la police, ils ont retrouvé l’un des agresseurs et pu récupérer toutes leurs affaires (appareils à photo, argent). Nous n’exagérions pas sur l’insécurité dans ce pays. Voilà, c’est avec 1 h 30 de retard que notre mini bus arrive. Encore une fois les horaires des latinos, 3 heures de route pour atteindre Panajachel, le lac Atitlàn et ses volcans. Le chauffeur nous dépose devant l’ hôtels que nous avions sélectionné « Mario’s prix 18 $», il est parfait et correspond à nos attentes. Rapidement nous nous dirigeons vers le lac pour prendre des photos avant le coucher du soleil. C’est magnifique. 

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Samedi 17 novembre : Panajachel – Villages sur le lac Atitlàn.

Aujourd’hui billet de bateau pour la visite des villages de San Juan, San Pedro et de Santiago sur le lac Atitlàn.

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Rien de vraiment extraordinaire à dire sur ces villages, nous ne sommes pas en Grèce dans les Cyclades, c’est il faut l’avouer sans intérêt. De plus le nombre de vendeurs qui vous interpellent le long des rues qui remontent vers le centre, s’est multiplié par 100 en 15 ans. Le seul côté positif, la balade sur le lac.

 

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Retour à 3h30, soirée Happy hour et oui, il faut bien çà, après une longue journée de bateau. 

 

 

Dimanche 18 novembre : Panajachel – Chichicastenango

C’est dimanche, le meilleur jour de la semaine pour prendre un minibus de Panajachel (12 $), pour  rejoindre le grand marché Maya de Chichicastelnango le plus animé et le plus connu du Guatemala. Dés notre arrivée, nous allons directement à l’église Saint Thomas, construite en 1540 sur l’emplacement d’un temple Maya, dont il ne reste que les marches. C’est sur ces marches, face à l’entrée de l’église que l’on peut voir de vieux mayas prier leurs ancêtres, brulant de l’encens en très grosse quantité. Les marches sont noires de cendre et inondées de fleurs. C’est d’ ici que la vie du marché est la plus saisissante et spectaculaire.

 

 

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Le marché de Chichicastenango est très animé, les habitants viennent de toute la région des plaines, et des montagnes vendre leurs produits, volailles, haricots, maïs, tomates, fruits, fleurs. Mais l’inévitable se sont les rouges et jaunes saillants du marché artisanal aux couleurs enivrantes des tissus brodés pour y être vendus et ceux des femmes richement vêtues de leurs huipils. C’est un moment unique.

 

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Retour en fin d’après midi à Panajachel, petite marche d'une heure, vers d'horribles tours vertes, plantées là, dans un magnifique endroit du lac, puis retour en ville, nous passons à la laverie pour récupérer notre linge et réserver notre bus de demain, nous quittons le Guatemala. Demain c"est le Mexique, notre dernière frontière pour Mexico.

 


Lundi 19 novembre : Panajacel – San Cristobal de la Casa au Mexique

 Notre shuttle arrive à 7 heures du matin, il a une demie heure de retard mais il est là c’est l’essentiel. Nous sommes les premiers à embarquer, chargement des autres passagers en cours de route. Le voyage est long jusqu’à la frontière du Mexique (5 heures de route), mais confortable. Nous avons traversé la Sierra de Los Cuchoumatanos, faite de montagnes, de vallées et de canyons. Le changement de mini bus à la frontière Mexicaine se fait très  rapidement. C’est notre 9eme passage de frontière et notre 7e pays. La route vers San Cristobal de la Casa est totalement différente, nous sommes rapidement dans la plaine sur des routes  à deux voies bien aménagée. Hélas il y a des dizaines de «  topes  » (dos d’âne). Nous sommes à  San Cristobal de la Casa après 2h de route. Le Shutle nous dépose à  l’entrée de la ville et c’est en taxi que nous rejoignons la Possada Belén  située à l’autre extrémité de la ville, sur une petite place tranquille avec une belle église  juste en face. La posada est belle avec sa terrasse sur le toit qui domine la ville. Nous déposons rapidement les affaires car depuis ce matin 7 heures nous n’avons grignoté qu’une pâtisserie et un petit café. La rue la plus animée est toute proche et tout de suite nous rentrons dans l’ambiance d’une ville coloniale animée. Notre première action trouver une banque pour se munir de pesos, et ensuite un petit café pour prendre un encart et attendre le repas du soir. En sortant de la brasserie, nous sommes surpris par le froid qui est tombé très rapidement, il ne doit pas  faire plus de 9° et nous ne sommes pas habillés pour supporter cette température. Retour rapide à la posada pour s’habiller plus chaudement. Il faut dire que la ville est à 1940 mètres d’altitude et que les montagnes qui l’entourent  vont de 2500 m à 2760 mètres(le Cerro Bolones). La ville est considérée comme la plus froide du Chiapas.

San Cristobal de la Casa de nuit

 

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Mardi 20 novembre : San Cristobal de la Casa

Aujourd’hui 20 novembre on célèbre à San Cristobal de la Casa, l’anniversaire de la révolution mexicaine, conduite par Pancho Villa, réclamant le retour des terres aux paysans(1910). Un long défilé civique, réunissant les écoles, les clubs de sportifs et l’armée est organisée. Ici à San Cristobal, les habitants sont en costumes Zapatistes et traditionnels du Chiapas ou encore en tenue de sportifs. Ils défilent en musique dans les rues. Quelques prouesses sportives pour certains, des positions et slogans révolutionnaire sympathiques pour d’autres, côté plus gracieux des majorettes. Le défilé est impressionnant difficile de décrire en quelques lignes ce que nous voyons. Calé à l’angle d’une rue côté soleil, nous prenons beaucoup de photos.

 

La police municipale dernière consigne avant le défilé.

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Ensuite nous consacrons la journée à la visite de la ville. C’est un plaisir d’aller de rue en rue, certains quartiers font penser un peu  à l’Andalousie. Le secrétariat national du tourisme Mexicain, dit de San Cristobal de la Casa « qu’elle est la plus magique des villes magiques du Mexique », c’est probablement vrai. Dommage qu’elle soit aussi la plus froide.  


Ernosto médite, un vendeur de perroquets passe.

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Notre posada BELEM

 

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L'église Mexicana juste en face sommeille sur sa petite place bien tranquille.


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Mercredi 21 novembre : San Cristobal de la Casa – Le canyon del Sumidero

Nous avons acheté, trois billets (17 Euros par pers) pour faire une croisière sur le canyon Del Sumidero, dans la ville de Chiapa de Corzo à une heure d’ici par minibus. La balade est très plaisante et intéressante. A certains endroits les falaises sont à plus de mille mètres. Et puis  se sont d’énormes crocodiles, des iguanes, des cormorans, des aigrettes, et bien d’autres encore que nous croisons. Sur le parcourt arrêt pour admirer un rocher, qu’ils appellent arbre de Noel. Il est recouvert de mousse, arrosée par la brume d’une cascade et ressemble étrangement à un sapin recouvert de neige

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Le sapin de Noêl

 

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Fin de la balade vers 13h, le chauffeur fait une halte dans la ville de Chiapa Del Corzo d’une heure avant le retour sur San Cristobal. Une superbe fontaine trône au beau milieu d’une place. 

La fontaine.

 

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Jeudi 22 novembre : San Cristobal de la Casa – Ocosingo

Nous quittons se matin San Cristobal, nous avons 2 heures de minibus pour arriver à la ville d’Ocosingo, c’est une étape intermédiaire pour Palenque qui est à mi -chemin, mais c’est aussi l’occasion de s’y arrêter pour se rendre à la cité Maya  de Toninà. Nous sommes déposés à la gare routière par le minibus, très rapidement un taxi nous propose ses services et pour 20 pesos nous nous dirigeons vers l’hôtel Agua Azul pour y passer nuit et comme il vient d’apprendre que nous souhaitons nous rendre sur le site de Toninà, après le dépôt des bagages, nous négocions l’A/R. Voilà pour le voyage et pour l’hôtel nous ne le proposerons pas, s’il était autrefois agréable avec ses chambres qui font toutes face à un patio intérieur avec au centre une piscine. Aujourd’hui se sont des paons qui occupent les lieus, piscine comprise. Les chambres limites acceptables et propre, la TV devait être éclatante dans les années 80, aujourd’hui c’est décoratif et pour  l’eau chaude, il a fallu s’en passer.

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Sur la route qui nous amène au site, se sont des ranchs avec des cavaliers mexicains qui mènent les troupeaux de vaches, c’est aussi des champs de mais et des plantations de café et de bananiers.

Nous arrivons sur le site par la grande place centrale, sous cette place le jeu de balle maya et au dessus adossé à la colline, des terrasses, des temples et des palais construits essentiellement au VI siècle. Côté cocorico se sont les français qui entre 1972  et 1980  ont mené les fouilles, puis repris en main par l’I.N.A.H Mexicain. Le site vaut le détour nous y avons passé un bon moment.  Bien sur nous sommes montés au sommet de la pyramide, la vue en haut est  superbe sur la vallée.

 

 

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Retour en ville, balade courte sur le centre de la ville qui est d’aucun intérêt. Diner au « Central Hôtel », sur la grande place. Ce soir il y a un groupe de musicien sur la place, malheureusement nous avons droit à du pop, rock, etc., mais pas d’ambiance mexicain, c’est bien dommage, pour nos oreilles délicates.  

Vendredi 23 novembre : Ocosingo – Palenque

Nous quittons Ocosingo à 9 h  pour Palenque en mini bus, nous traversons de beaux paysages montagneux et nous arrivons vers 12 heures. Nous allons au centre ville voir les hôtels que nous avons repérés, après 3 visites nous choisissons la posada Shalom II, bien situé, des chambres impeccables au dernier étage pour un prix de 250 pesos (17 Euros). Les grands hôtels sont près  des ruines à la sortie de la  ville, nous préférons dormir au centre ville plus animé et bien plus agréable. Dépôt des bagages dans nos chambres et direction sans perdre de temps, la  station de bus pour nous rendre aux ruines (8 km) de Palenque l’une des plus grandes cités mayas du mexique. Arrivé au site, il faut maintenant s’acquitter d’un droit d’entrée au parc naturel et ensuite un droit d’entrée aux ruines. Dans le site, nous escaladons les différents temples accessibles, malheureusement le plus beau et le plus haut « le temple du  Jaguar » n’est pas ouvert au public. Du haut des temples la vue panoramique est très belle. Il est déjà 15h30 nous partons au musée qui est proche de l’entrée du parc, nous suivons le chemin de la cascade, passage dans la forêt, puis encore des temples avant de traverser un pont suspendu au dessus d’une cascade. Sympa ce raccourci. Au musée beaucoup des pièces exposées sont des copies, même la pièce majeure  le magnifique sarcophage découvert dans le temple du Jaguar qui est exposé dans une chambre funéraire reconstitué en verre. Encore une journée bien rempli bien orchestrée.

 

 

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Samedi 24 novembre : Palenque – Les sites archéologiques de Bonampak et de yaxchilàn

Au cœur du territoire des indiens Lacandons, deux citées mayas très intéressantes. Yaxchilàn proche de la frontière du Guatemela en bordure du fleuve Usumacinta, accessible uniquement en pirogue à moteur et Bonampak par voix terrestre. Toute deux perdu dans une forêt dense à 170 km. Nous avons pu faire ces deux cites aujourd’hui en partant de Palenque à 6h du matin. Total 8h aller/retour de mini bus (réservé la veille), 2h de pirogue, 3h de visite et 1h de repos et autre. Nous sommes crevés au retour mais les magnifiques édifices, les bas-reliefs sculptés ou encore l’imposant escalier qui mène à l’acropole de Yaxchilàn et les temples de peintures de Bonampak, dont les fresques murales ont apportées tant d’information sur la vie des mayas, que nous avons oublié très vite la partie fastidieuse de la journée.

Yaxchilàn

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Bonampak

 

 

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Il est prêt de 20h lorsque nous rejoignons notre hôtel, une pause dans notre chambre pour remémorer tous çà avant de repartir dîner dans un restaurant tout proche.   

La salade d'Hélène 

 

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Dimanche 25 novembre : Palenque – Les cascades et chutes.

Aujourd’hui, c’est Dimanche journée cool, il fait très beau et depuis que nous avons quitté San Cristobal de la Casa, nous revivons. Plus besoin de porter la polaire le soir. Nous partons en mini bus pour aller voir une cascade à 18 km de Palenque et surtout plus loin à 50km le  parc «  Agua Azul ».

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La cascade est bien aménagée pour permettre aux visiteurs de la voir de devant et de l’intérieur en passant sous la roche polie et creusée par le temps. Elle est très belle. Ensuite direction le parc Agua Azul et là, c’est vraiment splendide, des torrents d’eau couleur émeraude jaillissent sur une largeur de plus de 100 m par endroit et retombent dans des cuvettes d’eau ou la roche couleur jaune ocre achève le tableau des couleurs avant de retomber en paliers forment à nouveau, des cascades et des cuvettes indénombrables. C’est un spectacle grandiose que nous voyons au milieu de cette forêt tropicale.

 

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Nous avions déjà vu les chutes de KRKA en Croatie aussi spectaculaires et un grand souvenir.

Retour il est 16h à Palenque, nous prenons nos réservations de bus pour demain matin pour  la ville de Villahermosa (160 km).

Lundi 26 novembre : Palenque – Villahermosa

Nous partons avec un bus hyper confortable et  des places assises réservées (le luxe), pour faire les 130 km. Rien de spécial pendant ces 2h de transport, on dort un peu. La veille nous avons dîné avec deux couples de français fort sympathiques avec qui nous avions partagé la journée de visite des sites archéologiques de Bonampak et de yaxchilàn, forcement nous nous sommes couchés un peu plus tard. A notre arrivée à Villahermosa recherche d’un hôtel ( Hôtel Oriente) très bien situé en plein centre ville (prix 330 pesos), puis pour demain matin, achat des billets de bus pour Tlacotalpan.

Nous avons maintenant tout le temps pour nous rendre au parc archéologique La Venta, voir de superbes stèles, offrandes, visages, autels sculptés dans les rochers, il y a prêt de 12 siècle avant notre aire par les Olmèques une civilisation dont on ne connaît  que très peu de choses. On peut les admirer après avoir franchi la partie du parc zoologique avec ses jaguars dont un noir, des crocodiles, des reptiles, des coatis en liberté ou encore une volière avec des aras et autres volatiles.


En haut à gauche une tombe Olmèque en Basalte

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Les historiens s'interrogent encore sur le créateur du noeud papillon.Ne cherchez plus de grâce!!            

Ce sont les Olmèques, preuve en main.

 

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Et puis retour en ville pour nous promener dans le centre et voir quelques rues entourées de vielles maisons de la fin du XIX ième bien restaurées. En revenant vers notre hôtel, nous nous arrêtons devant une pharmacie qui fait office de superette, l’un des rares endroits où l’on vend en plus de l’alcool dans le centre ville. 

 

Mardi 27 novembre : Villahermosa –Cosamaloapan- Tlacotalpan

Nous avons choisi la ville de Tlacotaplan, comme ville étape pour rejoindre dans 2 jours Oaxaca. Ce n’est pas par hasard que nous avons fait ce choix. L’UNESCO l’a Classé au patrimoine mondial pour son caractère exceptionnel, urbain et architectural. Les rues sont larges et très peu encombrées de voiture à cette époque de l’année, nous avons pu en marchant au milieu des rues, admirer les quartiers résidentiels sans être gênés par la circulation. Les façades des demeures bourgeoises et modestes sont exubérantes de style, aux couleurs fortes et criardes comme le rouge, le bleu, le jaune et le vert, s’appuyant toutes sur des colonnes aux formes variées. C’est aussi de belles petites places, des églises et la mangrove qui s’étend des deux côtés de la ville. L’endroit est très connu pour le tournage de films. Nous avons mis plus de 4h de bus pour y arriver, mais c’est vraiment une jolie petite ville. Attirés par le bruit du flamenco, nous sommes rentrés dans la maison de la culture ou de jeunes enfants un verre d’eau sur la tête apprennent à danser le corps droit et figé. Dans une autre salle des cours de guitare, dans une notre de vieilles dames font de la dentelle et au bout du couloir un mémorial dédié à l’enfant du pays Auguste Lara, acteur de cinéma, mais avant tout grand musicien, compositeur et poète. Soirée calme sur la terrasse d’un petit restaurant donnant sur un parc. Enfin, presque calme ici les moustiques sont de grosses tailles, mais nous sommes armées ! Nous avons la bombe.

 

 

Mardi 27 novembre : Villahermosa – Tlacotalpan

Nous avons choisi la ville de Tlacotaplan, comme ville étape pour rejoindre dans 2 jours Oaxaca. Ce n’est pas par hasard que nous avons fait ce choix. L’UNESCO l’a Classé au patrimoine mondial pour son caractère exceptionnel, urbain et architectural. Les rues sont larges et très peu encombrées de voiture à cette époque de l’année, nous avons pu en marchant au milieu des rues, admirer les quartiers résidentiels sans être gênés par la circulation. Les façades des demeures bourgeoises et modestes sont exubérantes de style, aux couleurs fortes et criardes comme le rouge, le bleu, le jaune et le vert, s’appuyant toutes sur des colonnes aux formes variées.


Dommage que le ciel était voilé.

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C’est ce sont aussi de belles petites places, des églises et la mangrove qui s’étend des deux côtés de la ville. L’endroit est très connu pour le tournage de films. Nous avons mis plus de 4h de bus pour y arriver, mais c’est vraiment une jolie petite ville. Attirés par le bruit du flamenco, nous sommes rentrés dans la maison de la culture ou de jeunes enfants un verre d’eau sur la tête apprennent à danser le corps droit et figé. Dans une autre salle des cours de guitare, dans une notre de vieilles dames font de la dentelle et au bout du couloir un mémorial dédié à l’enfant du pays Auguste Lara, acteur de cinéma, mais avant tout grand musicien, compositeur et poète.

 

Inondation de la ville en 2010

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Nos petites danceuses de Flamenco.


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Soirée calme sur la terrasse d’un petit restaurant donnant sur un parc. Enfin, presque calme ici les moustiques sont de grosses tailles, mais nous sommes armées ! Nous avons la bombe.

 

Encore un, qui se prend pour M. Le maire

 

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Mercredi 28 novembre : Tlacotalpan – Oaxaca

Journée de voyage, départ à 8 heures du matin arrivé à Tuxtepec à 10 h 30, attente 1 heure changement de bus pour Oaxaca, longue route montagneuse interminable que des virages tout du long, pour compenser les paysages sont beaux, arrivé à Oaxaca à 17 h. Nous prenons un taxi pour rejoindre la posada « Don Matias » ouf ! Elle est bien, on va pouvoir se reposer un peu. Comme nous n’avons quasiment rien pris à midi, vers 19h30 nous sommes déjà à la recherche d’un resto, puis et une petite balade au centre ville. Il y a beaucoup de monde dans les rues, dans les cafés et dans les boutiques qui ferment très tard au Mexique.

Ernesto teste une boisson mexicaine le Michelada(bière,piments,.....)

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A voir sa tête, c'est de la dynamite.

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 Nous passons devant la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption toute éclairée. Elle est magistrale, magnifique de l‘extérieur, un véritable joyau du début du XVI siècle, mais nous n’allons pas pouvoir l’admirer longtemps.

 

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Retour à l’hôtel car nous sommes à nouveau remonté en altitude, Oaxaca est à 1500 m, les nuits sont fraîches et nous ne sommes pas vraiment équipés ce soir pour résister plus longtemps. 

 

Jeudi 29 November:  Oaxaca – Monte Alban

Visite ce matin du cite archéologique de Monte Alban qui a connu son apogée lors de la période zapotèques. Le cite est à 2000 m d’altitude, il nous a fallu à peine une trentaine de minutes pour y arriver. De plus les bus locaux qui s’y rendent sont à 2 blocs de notre posada. A l’arrivée, comme il ne fait encore assez chaud nous commençons par la visite du petit musée qui contient quelques objets et stèles découvertes sur les lieux. Ensuite, nous montons au cite et c’est avec un grand étonnement que nous découvrons sa taille et sa situation dominante. Il a du falloir des années et des années pour raboter cette colline et l’aplanir pour y construire des temples, des palais, une aire de jeu et d’énormes places. Nous y passons un long moment, nous gravissons plusieurs temples, nous nous attardons devant quelques stèles sculptées avant de reprendre le bus de 11 heures pour Oaxaca.

Le cite archeologique de Monte Alban

 

 

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Arrivée à la station nous achetons un tour pour le cite de Mittla pour le lendemain. Nous finissons la journée par la visite de la ville, la cathédrale, quelques monuments historiques et le superbe musée culturel, installé dans l’aile de l’ancien couvent de la cathédrale.

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Ce soir dîné dans un restaurant local, pour tester le poulet au mollet (au chocolat). Nous avons pris 3 plats différents au mollet avec un excellent petit vin de Californie servis dans le petit patio du restaurant, loin du bruit de la rue avec en prime une serveuse adorable. Vraiment un moment TOP, comme nous les aimons.

Poulet au mollet, excellent!!

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Vendredi 30 Novembre : Oaxaca – ses environs

Départ à 10 heures en mini bus pour une visite des environs d’Oaxaca avec un guide en espagnol et bien sur d’autres touristes. Au programme plusieurs arrêts :

1er : « El arbol del Tula », c’est arbre exceptionnel (cyprès) dont le tronc mesure 58 mètres de circonférence et qui aurait environ 2000 ans d’âge.

 

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2e : Teotitlan des Valle, une fabrique de tapis où l’on nous explique les méthodes de fabrication et de teinture manuelle, par exemple les différents tons de rouges sont obtenus par la cochenille en faisant foncer ou éclaircir les rouges par l’ajout d’acides(le citron). Dans la démonstration la cochenille est récupérée sur des cactus.

 

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3: la fabrique de l’alcool « le mezcal », nous sommes dans le pays de Mezcal. Là, nous sommes plus attentifs c’est la première fois que nous voyons ce type de fabrication. Fait à base d’agave, qui a atteint sa maturité au bout de 6 à 10 ans. On élague les feuilles et prend la forme d’un gros ananas de plus de 60 kg, appelé « la pina ».

 

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Cuisson des pinas dans un trou creusé dans la terre.

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Pressurisation pour en extraire le jus que l’on fait chauffer.

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Passage dans un alambic pour en extraire l’alcool.

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Conservation dans des futs. Passage à la boutique pour déguster différents mezcal, et aussi des crèmes de mezcal additionnées de différents goûts fruits, café etc…. Nous ne sommes pas habitués à cet alcool et nous n’en achetons pas.

 

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4e : Les cascades « Herve el Agua », Il s’agit de deux grands bassins et cascades pétrifiées composées de carbonate de calcium un peu similaire au site de Pamukkale en Turquie.

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5e : Le site archéologique de Mitla, le site est une citée précolombienne unique en son genre, habitée par les Zapotèques, on retrouve des traces des temples et habitations disséminées dans toute la ville. 

 

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Samedi 1 Décembre :  Oaxaca –  Le centre ville

Aujourd’hui journée consacrée à la visite de la ville d’Oaxaca. C’est depuis le début de notre voyage celle qui est la plus animée, la plus riche en architecture coloniale et la plus agréable. Dés nos premiers pas sur le Zocalo, un bain de foule se prépare à une séance publique de gym rythmique, au tour de la place des vendeurs en tous genres s’installent, c’est aussi des musiciens, des cireurs de chaussures et un groupe de manifestants qui défilent. C’est exactement la définition du nom «  zocalo au Mexique », qui est la place centrale ou l’on y vient pour manifester, revendiquer ou exprimer un mécontentement, mais c’est aussi un lieu de manifestation culturelle ou sportive.

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Nous ne nous attardons pas trop, nous poursuivons notre visite, pour arriver sur une autre place ou se déroule le concours 2012 de « bandas de guerra » (concours de fanfares scolaires et des institutions libres). Chaque groupe de participants est en uniforme militaire, il y a des groupes formés pour une marche militaire rythmée, d’autres vont défiler en musique, seul le tambour et la trompette sont permis. Nous sommes là, à les regarder certains répètent dans un coin, d’autres contrôlent leurs tenues vestimentaires et coiffures, rien ne doi être fait au hasard. On ne se lasse pas de les regarder, mais bon il a dans notre programme bien d’autres choses à voir aujourd’hui.

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Visite de la superbe église Santo Domingo(notre coup de coeur), un véritable joyau d’architecture, de dorure, de peinture, de décoration et de sculptures. Une richesse invraisemblable. A notre avis, ce qu’il y a de mieux à admirer à Oaxaca.

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Ensuite retour sur le Zocalo pour voir le musée du palais, présentant une superbe fresque dans l’escalier principal, et une exposition sur l’évolution de la terre et  de la vie.

 

 

Très bien présentée. Vers 17h nous revenons au Zocalo pour y prendre un café et bader la foule avant de rentrer prendre notre douche.

Journée bien tranquille avant d’attaquer demain notre grand voyage d’au moins 7 h de bus, pour rejoindre Puerto Angel. 

 

Dimanche 2 Décembre : Oaxaca – Puerto Angel

Nous quittons définitivement les hauts plateaux avec Oaxaca perché à 1500 m, pour rejoindre les plages de Porto Angel sur l’Océan Pacifique, la fin du voyage est proche, quelques jours de plage pour se remettre en forme. Après 5H30 de mini bus sur une route aux mille virages interminables nous arrivons à Pochutla, puis taxi pour faire les 14 derniers km. Rapidement sur le guide du routard nous faisons un choix de 2 hôtels un peu certes excentrés du village, mais avec une belle plage isolée,  enclavée par de gros rochers. L’hôtel Cordelias sera le bon, d’abord nous n’avons même pas le temps de payer notre taxi qu’un employé de l’hôtel (dans la liste de nos choix) récupère les valises avant que l’hôtel d’en face s’en occupe. Visite des chambres qui sont très belles avec un grand balcon qui fait face à la mer. Nous allons y rester il est très bien, mais nous négocions le prix et là, chapeau Mr Ernesto qui obtient au tarif très attractif. Déjeuner les pieds dans le sable, après midi cool, plage et baignade.

 

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Lundi 3 Décembre : Puerto Angel – plage Zipolite

6H30, footing sur la petite route qui longe la côte avant que le soleil tape trop fort, 8h douche, 8H30 petit déjeuner sur le sable face à la mer avec Ernesto. Vers 10h nous prenons un taxi pour Pochutla(14 km) acheter nos billets de bus pour Puebla, notre dernière destination avant de rentrer dans Mexico.

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Voilà, l’essentiel est fait, nous pouvons reprendre un taxi pour la belle et longue plage de Zipolite qui se trouve à un peu moins de 4 km de Puerto Angel. C’est un peu devenu la plage ou se retrouvent, quelques babs, gays, surfeurs et nudistes. L’endroit est relax et sympa pour y passer quelques heures. Balade sur le sable, nous longeons de nombreuses locations de chambres dans des constructions assez disparates ou les quelques cocotiers qui ont résisté au passage de Paulina en 1997, habillent l’ensemble. 13h30 grillade de poissons sous un toit de chaume, toujours les pieds dans le sable.

 

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En fin d’après midi retour à pieds à Puerto Angel et baignade dans une eau calme sans vague de 3 m grasse aux collines de rochers qui protègent la baie. 

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Publié le par lemondedhelene
Publié dans : #AMERIQUE CENTRALE

 

La traversée de l'Amérique Centrale en partant du Panama, jusqu'au Guatemala. Des 7 pays qui le constitue, nous évitons Le Belize, trop excentré sur notre feuille de route, nous ne verrons pas l'exubérance de sa végétation, sa faune et son patrimoine culturel que l'on dit majestueux. Et puis pour finir, nous passons sur le Mexique, il nous reste encore à voir dans ce vaste pays d'autres villes coloniales et temples Mayas, qui nous ont échappé lors de précédentes visites.

AMERIQUE CENTRALE. En rouge notre parcours. 

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Nous partons avec :

Le billet/aller pour Panama City et retour par Mexico.

Des idées de voyage grâce un peu aux internautes qui comme nous partagent la même passion.

Notre expérience sur les pays latins.       

Ebien sur les indispensables guides que sont pour nous le routard et Lonely planet. 

 

 

Mercredi 10 Octobre : Paris  Panama City

Départ et arrivée perturbés. Nous avons une escale  avec la compagnie Iberia à Madrid. Nicole nous amène à Orly, accompagné d’Ernesto qui est du voyage. A nouveau le trio,  pour  la traversée de l’Amérique Centrale. Ce matin, le réveil est dur, nous avons préparé à la hâte deux sacs en plastiques blancs (l’erreur), l’un pour la poubelle à déposer et l’autre les restes du frigo, que nous remettons à Nicole. Oui, mais voilà,  Nicole nous envoie de retour chez elle, un SMS, le sac généreusement offert contient la poubelle.  Les bêtises commencent ! Toutes nos excuses Nicole.

Orly, 1h de retard et nous n’avons plus dans notre timing qu’une heure pour le transit à Madrid, dont 30 minutes pour rejoindre l’autre aérogare. Dur, mais nous y arrivons non sans mal avant le début de l’embarquement.

 Panama City nous accueille sous un violant orage, impossible d’atterrir, nous tournons en rond au dessus des nuages plus d’une heure avant l’autorisation d’atterrissage. Nous ne sommes pas au bout de nos peines, nos bagages n’ont pas suivi, procédure de perte, puis taxi, hôtel Avila (prix 55 Euros), douche, resto et dodo il est presque 3 heures du matin à Paris, nous commençons a sentir la fatigue. Et là, miracle on vient frapper à la porte les bagages sont là. Ouf !

Jeudi 11 Octobre. Panama City

 

Quartier Moderne.

 

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Visite du centre historique CASCO VIEJO, non loin de notre hôtel dans le quartier CALIDONIA, nous partons à pieds en longeant les plages. Ce matin il fait très beau. Sur une place beaucoup d’enfants en tenu de football, demain soir, l’équipe Nationale du Panama rencontre le Honduras, match comptant pour la prochaine coupe du monde, la ville est en effervescence.

 

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Le centre historique est plein de charme, malgré les travaux très importants que nous rencontrons, ou chaque rue, ruelle,place et façade sont remis en état. Rien n’est oublié pour redonner à la vielle ville toutes ses lettres de noblesse. Dans quelques années le charme de ce quartier sera envahi par le tourisme. Nous visitons, la cathédrale Métropolitaine et l’église de la Merced, ensuite le musée du Canal situé dans une magnifique demeure coloniale, il est très intéressant et donne une vision des travaux et des actions politiques engagés pour sa construction. 

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Retour par les plages pour nous rendre au quartier moderne, qui est un peu à l’instar de la Défense à Paris. Les tours poussent comme des champignons, il y en a de très belles. Et puis c’est aussi les orages qui reviennent, nous devons à plusieurs reprises nous abriter. Depuis ce matin, il y a le feu dans les sous sols d'une tour, les « bomberos » pompiers semblent avoir du mal à stopper l'hémorragie. 

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Vendredi 12 Octobre. Le canal de Panama

 

Déjeuner 7h, une navette touristique louée la veille,  vient nous récupérer à 7h30 devant l’hôtel Avila, nous faisons un tour dans le quartier des hauts buildings à noter une magnifique tour en colimaçon.

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Continuation jusqu’à la vieille ville nouvel arrêt pour visiter  le musée des émeraudes… la cathédrale et passage à proximité du palais présidentiel, avant de reprendre le bus, arrêt de 20 minutes devant des choppes d’un artisanat de mauvais gout et enfin direction la canal. Il est 11 heures, nous achetons nos billets pour accéder au canal et au musée. Le musée retrace la construction du canal qui mesure 80 km, son agrandissement actuel, son trafic, à noter plus particulièrement un poste de simulation de  pilotage qui donne l’impression d’être aux commandes d’un navire. Au mirador du 4e étage nous avons une vue sur l’ensemble du canal, un gros navire est entrain de franchir les écluses remorqué des deux côtés par des petits trains c’est impressionnant à voir ….Les panaméens dirigent complétement le Canal depuis 1999.

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Fin de la journée dans un complexe commercial énorme de ALBROOK MALL. Nous n’attendrons pas notre chauffeur qui doit nous reprendre à 18h. Taxi et retour à l’hôtel.

 

Samedi 13 Octobre. Boquete

Nous quittons Panama City en bus de la gare centrale, pour Boquete dans la province du Chiriqui, nous avons 8h  par la Panaméricaine jusqu' à David, puis un changement pour atteindre au bout d'1h30 Boquete. Il commence à faire nuit lorsque nous arrivons à David, la forte pluie qui tombe depuis déjà une bonne demi heure ne semble pas vouloir s’arrêter. Nous n’avons rien réservé pour la nuit, aussi sur les conseils d’une jeune locale très sympa qui comme nous se rend à Boquete, nous choisissons de prendre un taxi 2 fois plus rapide. Comme nous l’avons laisser négocier le prix, nous l’amenons avec nous. A l’arrivée, les deux hôtels que nous avions sélectionnés sont full, nous finirons dans un autre plein centre, mais limite confort et acceptable.

  Hotel Palacio

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Dimanche 14 Octobre. Boquete et ses environs.

Ce matin nous partons marcher dans les environs de Boquete en suivant un itinéraire conseillé par notre hôtelier, nous prenons l’avenue centrale au Nord de la ville. Sur le chemin  de très beaux paysages,  arrêt dans une Finca de café pour prendre un bon expresso. Un peu plus loin, arrêt dans  un splendide jardin botanique privé, innondé de bougainvilliers multicolores, des palmiers, des iris, des fushias et bien d’autres encore, dans un très beau décor particulièrement réussi, avec des petits ruisseaux, des ponts suspendus, des  carpes koi et diverses sculptures métalliques achèvent le décor.

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Nous reprenons note route,  les paysages sont splendides,  nous sommes a plus de 1600 mètres d’altitude, nous retrouvons un peu nos montagnes et  torrents. Depuis un moment nous observons le ciel qui s’obscurcit de plus en plus et nous ne tardons pas à recevoir une averse. Nous courrons nous abriter sous un hangar, nous ne sommes pas les seuls dans une aile du bâtiment un rendez-vous dominical, des locaux prêchent la bonne parole (de qui ?)Faut  voir.…. Nous avons attendu que la pluie s’arrête dans un silence religieux. Et puis le soleil et nous reprenons notre route.

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Nous  passons devant des plantations de café et de magnifiques propriétés avant d’atteindre par l’autre rive Boquete.

Lundi 15 Octobre : Boquete -- >Boca del Toro.

Nous ne profiterons pas des nombreuses activités  dans la région (randonnée, cascades, eau chaude naturelle), des pluies froides et interminables se produisent régulièrement. Nous quittons donc la montagne de Boquete pour la mer des caraïbes, en bus jusqu’à David puis changement pour Almirante soit au total 5 h de route jusqu’à l’embarcadère. Là, nous prenons un bateau «  lancha » pour l’archipel de Boca del Toro.

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Une demi-heure de traversée à grande vitesse pour arriver à Boca del Toro. Comme d’habitude recherche d’un hôtel que nous trouvons sans difficulté car nous sommes en moyenne saison. Nous logeons à l’hôtel Brisas au bord de la lagune. 

Nous sortons pour faire des repérages en ville, mais très rapidement nous nous retrouvons sur la terrasse d’un hôtel à l’abri de la pluie. Après le café, il pleut toujours, après la bière il pleut encore, et après happy hour il pleut ….. Bon, ok on a compris, nous rentrons à l' hôtel, au pas de charge.

Fin de soirée dans l'une des petites tavernes, proche de notre hotel.

 

Après l’eau du ciel, l’eau bénite.

 

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 Mardi 16 Octobre :  L’archipel de Boca del Toro et ses iles

 

Le village

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Ce matin il fait beau, nous partons pour la journée visiter une partie des iles de l’archipel.

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Au programme les dauphins (que nous ne verrons pas), la lagune, puis baignade dans une eau de plus de 30°, repas dans un petit restaurant agréable posé sur un ilot avec de magnifiques aras, puis nouveau départ pour une  baignade dans l’une des plus belles plages de l’archipel et en prime, si on a de bons yeux de grenouilles microscopiques rouges, vertes et bleus.

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Le ciel a été sympa avec nous et la journée hyper cool.

 

Mercredi 17 octobre :  Boca del Drago

Les fortes précipitations que nous avons connues ses derniers jours s’apaisent enfin. C’est notre dernier jour au Panama, il fait beau et comme nous ne sommes pas des mordus de plongée, de surf et de balades en bateau, après le petit déjeuner nous prenons un taxi collectif pour rejoindre les très belles plages de Boca del Drago tout au nord. Sur la route la végétation est dance, luxuriante aux  couleurs tellement fortes qu’on s’image aisément passer devant des décors Hollywoodien. A l’arrivée, l’endroit est vraiment idéal, pour la baignade avec une mer chaude et sans vague. En prime de nombreuses étoiles de mer. On s’installe sous les cocotiers, lecture, suduko , photos , baignade. Nous sommes open pour les prochaines heures.

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Avant l’apéro, nous allons à pied  jusqu’au petit l’aéroport international à trois bloks de l’avenue principale.

INFORMATION

 

Nous allons quitter le Panama, désolés de ne pas  fournir sur le blog des indications susceptibles d’intéresser de futurs voyageurs pour ce pays. Nous ne sommes pas tombés sur des exceptions, le  guide du routard est suffisamment exhaustif. A chaque donc, d’y dénicher les meilleurs hôtels, restaurants, sorties et loisirs. Un conseil ne prenez pas un tour organisé pour faire le canal de Panama, mieux vos le faire seul et en taxi. Vous évitez ainsi les passages obligatoire dans les magasins d’état, un prix inapproprié, la balade d’hôtel en hôtel pour récupérer d’autres touristes, etc..

 

Jeudi 18 octobre : Le Costa Rica – Puerto Viejo De Talamanca

A Boca Del Toro, nous avons pris un forfait global pour nous amener directement à Puerto Viejo(Bateau, taxi, passage de la frontière, et à  nouveau taxi), le tout  25 dollars/p. Voyage cool et sympa avec des jeunes touristes, espagnols et argentins.

Petit problème de moteur. Changement de bateau

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Le passage de la frontière.

 

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A  Puerto Viejo, la chaleur est étouffante et orageuse, petite balade en bordure de la plage avant de retourner à notre hôtel faire un petit pique nique improvisé sur la terrasse.  

Vendredi 19 octobre : Le Parc National de Cahuita

A environ de 18km de Puerto Viejo, le parc national de Cahuita et l’un des plus visité du Costa Rica, nous prenons de quoi nous restaurer pour midi, trois tickets  de bus et à 9h30 nous sommes devant l’entrée du parc. La visite est très agréable, nous longeons la mer des caraïbes, dans une forêt tropicale  dense, par des cocotiers, des raisins de mer, des manguiers, trônant au milieu des fougères et lianes. Les plages de sable blanc que nous croisons sont superbes.

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Nous sommes là pour la faune, elle est riche et importante. Nous avons pu voir de très prêt des ratons laveurs, des écureuils, des paresseux bitactyles et tridactyles , des capucins, un serpent, des crabes violonistes  et rouges, des ibis, des martins pécheurs et autres oiseaux marin.  De toute évidence, les gardes forestiers et guides que nous avons croisé, nous ont bien aidés, à découvrir tout  çà.

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Vers 13H arrêt repas, et très rapidement des envahisseurs. Tout d’abord un raton laveur intéressé par la nourriture, il nous vole un bout de pain, puis revient à la charge pour s’attaquer au sac à provision. On doit hausser le ton, et puis au dessus de nous un capucin qui s’approche, bon on plie tout et l’on repart, le coin commence à devenir dangereux. Nous avons parcouru 10km dans le parc, et nous sommes rentrés en bus a Puerto Viejo, contents de notre journée.

 

 

Samedi 20 octobre : Puerto viejo – San José

Nous quittons la mer des Caraïbes en bus en direction de San José, bien placé au centre du pays pour la visite des volcans Poas, Irazu et bien d’autres. A l’approche de la capitale le ciel est noir et nous ne tarderons pas à recevoir un violant orage. La gare routière n’est qu’à quatre blocs de notre hôtel « Royal Dutch », nous évitons ainsi les taxis trop pressés de récupérer un client. Nous avons fait un bon choix, seul petit bémol, toute la partie du base de l'hotel est occupé par un casino et tout le troisième qui est réservé à la salle de restauration, se transforme le soir en boite de nuit. On peut lire sur un écriteau « Les filles qui viennent en short ne paient pas l‘entrée. L’hôtel est bien insonorisé, en dehors peut-être de la clim, qui renvoie par moment des bruits râpeux. C’est un hôtel très correct bien situé en centre ville avec de très grandes chambres et bien tenu. Promenade en ville pour faire des repérages. C’est une ville très animée la journée, l’architecture de la ville est sans intérêt hormis peut-être quelques bâtiments comme le théâtre, l’hôtel Costa Rica et la Poste. Nous sommes sortis le soir manger en ville. Nous avons été déçus de l’animation, qui était à l’image des restaurants du coin. Heureusement que nous avions fait un petit apéritif sympa dans notre chambre.

Dimanche 21 octobre : San José -  volcan Irazu

Après avoir étudié les différentes possibilités pour se rendre au volcan Irazu et Poas, particulièrement cher, nous avons opté pour le bus direct de San José via Irazu, qui par chance se trouve à 300 mètres de notre hôtel. Aprés Cartageno la route vers le volcan est raide, et plus nous montons et plus le brouillard est épais avec une visibilité pour le bus réduite à 5 m. Surprise en arrivant au sommet nous avons un mélange cette fois de brouillard et de soleil. Nous sommes heureux de pouvoir montrer dans ces conditions le lac formé dans le cratère principal à Ernst car nous l’avions déjà vu en 2011 et nous aurions été déçus qu’il ne puisse pas le voir.

 

 

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Dans le bus nous avions deux charmantes jeunes allemandes, Ernesto en a profité pour mettre en pratique ses connaissances linguistiques. De retour du volcan, en attendant notre bus à la cafétéria, nous avons la chance de voir un coati à nez blanc qui tournait autour des tables installées sur la terrasse.

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Vers 14 heures retour, nous rejoignons le centre ville. C’est dimanche les boutiques sont ouvertes et il a un monde fou sur les allés piétonnières, les vitrines de jouets sont déjà décorées pour Noel. Ce soir apéro dinatoire et dodo.

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 Lundi 22 octobre : San José - volcan Poas

Comme la vieille, ce matin nous quittons l’hôtel pour nous rendre à la gare routière qui dessert (A/R), le volcan Poas. Départ 8h30, il fait beau, mais le temps ne tarde pas à changer à l’approche du volcan. Nous aurons encore beaucoup de chance aujourd’hui, nous pouvons apercevoir très clairement le fond du cratère principal d’un vert émeraude. Nous ne verrons pas la lave, mais de grosses épaisseurs de fumées en sortir. Marche à pied d’une bonne demi-heure à travers une forêt dense, mais trés bien aménagé pour rejoindre le 2eme cratère devenu aujourd'hui un lac.

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Dans le bus, nous faisons la connaissance d’un jeune couple Toulousain avec qui l’on partage la fin d’après midi dans un soda trés sympa du grand marché, les plats sont servis trés copieusement et sont excellents.Bonne adresse(juste à coté du Poseidon).

 

Ernesto devant son casado !!!

 

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  Ce soir il pleut sur San José, nous ne profiterons pas de notre dernière soirée dans les rues de la ville.  

Mardi 23 octobre : San José – Liberia

Journée de transit, Liberia n’est qu’à 237 kms de San José, mais en bus il faut compter plus de 4 heures,ensuite trouver ou dormir, le tourisme ici n’est pas très développé. Nous choisissons finalement la «  Posada Del Tope y Casa Real », l’accueil est sympa mais pas terrible, d’autant qu’ils s’occupent sur place des différentes sortie possibles dans la région. Demain matin levé 5h30, petit déjeuner 6h et départ pourle parcnational «  Rincon de la Vieja », à 7h. Nos logements sont autour d’un petit jardin intérieur, des tables y sont installées, nous en profitons pour prendre l’apéro vers 19h. Et puis stupeur générale la terre tremble, j’ai l’impression que le banc sur lequel nous sommes assis est entrain de céder, Ernst à la même angoisse. Nous tenons nos verres, on se lève en se tenant à la table pour ne pas tomber. Et puis, plus rien nous venons de comprendre qu’il s’agit d’une petite secousse terrestre (un petit tremblement de terre). Pour Ernst c’est son premier, pour nous le second.

Libera est une petite ville tranquille, sans attrait historique et culturel, mais d’un charme particulier qui nous rappelle un peu, des villages coloniaux du Mexique. Repas le soir dans une excellente pizzeria, un peu excentré, un peu chère mais très agréable.

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Mercredi 24 octobre : Liberia

Ce matin, le temps se gâte, nous avons réservé la veille un bus pour nous rendre  au parc national de » Rincon de la Vieja  ». Nous ne sommes pas les seuls dans le bus, une française de Lodève, deux jeunes Parisiens, un Argentin, une Chilienne et nous trois. Dés notre arrivé dans le parc, une bonne ½ heure de pluie généreuse s’abat, nous attendons  dans la cabane des gardes forestiers avant de prendre une décision ferme, pour  rentrer dans cette forêt tropicale inondée d’eau boueuse pour nos pieds et froide pour nos pauvre k-ways. Il y a deux circuits, l’un de 4h (A/R) pour voir des cascades et se baigner et une autre de la même durée  pour les fumerolles colorées,  les sources d’eaux chaudes, les pailas (mares crachant une boue cendrée), et  de petits volcans, témoins d’une activité géothermique dense dans le secteur. Vu le temps nous évitons les cascades, nous nous enfonçons  dans la forêt, armés de parapluies et de ponchos.

L'équipe du jour.

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Difficile de ne pas plonger nos tennis dans les marres d’eau, mais qu’importe nous voyons des choses assez rares, des fromagés géants, des figuiers étrangleurs, des lianes et fougères immenses et plus loin des singes hurleurs et un coati. Maintenant que nous sommes bien mouillés la pluie s’arrête et nous pouvons enfin nous mettre à l’aise pour finir notre parcourt.

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Le soir nous partageons notre dernier repas au Costa Rica avec Susanna notre Chilienne et  Franco l’Argentin.

Jeudi 25 octobre : Liberia -  Le Nicaragua – San Juan del Sur.

Aujourd’hui nous devions passer notre dernière journée au Costa Rica pour faire de la Canopy, mais comme il pleut encore nous décidons de rentrer au Nicaragua un jour plus tôt. A la gare routière nous retrouvons Sussana , devant notre bus.  Nous faisons le voyage ensemble. Tout d’abord la frontière à Penas Blancas,  formalités de sortie du Costa Rica puis 300 mètres à pied pour arriver au poste frontière du Nicaragua (taxe de sortie de 12$). Le passage de la frontière est un peu folklorique. Un taxi  nous propose de nous amener à notre destination San Juan Del Sur en bordure de mer pour 5 $ /px.

 

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Le village de pêcheur nous semble agréable, beaucoup de jeunes sont là pour le surf. Nous recherchons un logement pour les deux ou trois prochaines nuits et c’est avec beaucoup de mal que nous finissons par trouver la casa Romano, qui qualité/prix est largement au dessus des 5 hôtels que nous venions de voir. Petite balade en ville avant de finir la soirée dans un petit restaurant à 50 m de chez nous avec Susanna qui est venu nous rejoindre.

 

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Aprés le repas, nous marchons un peu, mais les rues sont vides, il y a pourtant beaucoup d'ambiance sur les terrasses des petits hôtels ou les surfeurs se retrouvent.  

 

Vendredi 26 octobre : San Juan del Sur : Plage Madura

Ce matin après le petit déjeuner en ville, nous nous renseignons sur les activités. La superbe plage El Coco est inaccessible par la route, l’accès aux autres plages en vélo dur, dur par les chemins. Finalement il y a un bus qui fait la navette pour la plage de Madura au Nord, l'endroit des surfeurs. Le coin  est sympa, mais la baignade impossible les vagues de l’Océan Pacifique sont dangereuses. Petite promenade sur cette belle plage bordée de rochers et ensuite lecture sous la terrasse d’une paillotte qui fait café, restaurant en admirant les prouesses des surfeurs.

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Retour au village, déjeuner dans un restaurant face à la mer et Fin d’après midi au calme.

Samedi 27 octobre : San Juan del Sur : L’île de Omotepe

Nous quittons San Juan del Sur en taxi (20 $/ 4pax) avec Sussana qui pour ses deux derniers jours à San Juan del Sur s’estjoint a nous pour la journée. Nous arrivons à l’embarcadère de San jorge et nous prenons un bac pour nous rendre sur L’île d’Omotepe considéré comme très belle. Il nous faut plus d’une heure pour traverser le lac Nicaragua et atteindre la ville principale de Myogalpa. La beauté de l’île est incontestablement les deux volcans quienjaillissentdont le principal s’élève à plus de 1600 mètres.L’arrivée se fait par la rue centrale, bordée de maisons colorées avec en toile de fond le volcan Conception, c’est à la fois unique, beau et angoissant, il est toujours en activité, l’on peut voir les fumées qui s’en dégagent.

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Nous trouvons très rapidement un hôtel « the cornerhouse » prix 30 $ pour deux avec un excellent P.Dej, nous déposons nos affaires et comme il est 11 heures du matin, nous nous empressons de louer 2 scooters pour une première approche de l’île. Nous nous rendons à la plage Bancon considérée avec son parc comme l’un des plus beaux endroits de l’île. Sur la route nous croisons beaucoup de paysans avec des bœufs attelées a de grosses charrettes, des chevaux en semi liberté, des cochons, des vaches, des poules, des chèvres et bien plus encore, qui utilisent la route sans souci. Nous devons à tout moment klaxonner et faire preuve de beaucoup de vigilance. Plus loin la route traverse la piste d’atterrissage du petit aéroport, en fin de construction. Nous arrivons au parc et il nous faut une petite demi-heure à pieds pour le traverser et atteindre une plage de sable noir. L’eau de l’immense lac est à plus de 30° et se baigner sous ce volcan impressionnant planté là comme un menhir est unique, même Ernesto quijusqu’à ce jour n’avait pas mouillé son maillot, s’est mis à l’eau avec beaucoup de plaisir. Il fait beau et c’est un grand moment.

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De retour nous accompagnons Sussana à l’embarcadère, elle repart pour San Juan del Sur, demain c’est les valises, retour au Costa Rica, et envol pour Santiago(Chili). Nous avons apprécié sa présence, ses sourires, sa gentillesse et les petits moments passés tous ensemble.

Dimanche 28 octobre : L’île de Omotepe

C’est dimanche à Omotepe, il est 8h du matin. Dans les rues les enfants sont soigneusement vêtus. Le village se réveille doucement, la vie est calme et paisible sur l’île. Nous louons vers le port deux scooters et après un petit débriefing devant la carte de l’île, nous allons à Altagracia, le plus grand village, puis pour le un parc privé d’Ojo de Agua avec son grand bassin pour la baignade, un petit plouf, un peu de lecture en attendant que les maillots sèchent et nouveau départ pour la plage de San Domingo. La route qui longe les deux côtés du lac est très bien entretenue, par endroits des bougainvilliers rouges forment de longues haies. Il est près de 13h, nous mangeons dans un petit resto face au lac et les poissons qu’on nous sert sont énormes.

Le lac Nicaragua(le 3ièm plus grand lac d'Amérique Latine).

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L'assiette!!!

 

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De retour nous sommes étonner de voir autant de joueurs de baseball, nous ne comptons pas moins de quatre stades. il y a du monde partout. Arrêt pour finir au musée, consacré à l’archéologie et l’ethnographie locales, qui possède quelques pétroglyphes, de nombreuses poteries essentiellement funéraires et autres objets divers précolombiens. Soirée calme à la très bonne pizzeria de la rue centrale proche de l’embarcadère, lorsque nous en sortons il n’y a dans la rue que nous, une mute de chiens errant et un cheval devant le saloon.

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Demain, la vie reprend dés le levé du jour.

 

Lundi 29 octobre : L’île d’Omotepe

Ce matin, nous avons un peu d’internet, nous en profitons pour lire nos messages avant de partir pour la journée en vadrouille. Vers 10h nous louons trois vélos pour nous rendre sur l’une des plages  proche d’Ometepe. Nous sommes forts, nous avons réussi à convaincre Ernesto de faire du vélo !!!. Pas  bien loin de l’aéroport, il y a une plage, pas vraiment super, mais il a une tonnelle, des tables et des boissons fraîches. La vue n’est pas imprenable, mais agréable. Nous restons là, une bonne heure avant de repartir pour environ 10kms, rejoindre la plage et le parc de Bancon. Ernesto ne sera pas dans l’échappée du jour, c’est l’abandon.

 

 

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Nous revenons sur Ometepe  à l’heure ou le soleil a rendez vous avec la lune. Nous retrouvons Ernesto sur la terrasse pour l’apéro du soir et c’est avec nostalgie et plaisir que nous écoutons des chansons des années 60-70 sur son PC.

 

Mardi 30 octobre : L’île d’Omotepe – Granada

Nous quittons ce matin, l’île d’Ometepe et le « cornerhouse »,  sur le ferry «  CHE Guevara », à l'arrivée nous trouvons un taxi (30$) pour Granada,  nous évitons ainsi, un premier bus pour Rivas, puis le changement pour Granada qui est à 1h d’ici. Au premier contact La ville de Granada nous semble agréable. Les façades d’églises et cathédrale qui trônent sur de grandes places et les maisons coloniales que nous dépassons avec le taxi, nous rappelle un peu le Guatemala. 

 

 

Granada et ses anciennes bâtisses coloniales aux couleurs chaudes et aux lignes apurées des façades.

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Nous sommes accueillis dans une hospedajes , la « Siesta », tenue par un couple Nicaraguayenne et Français (Saint Lô) et leur fille de 5 ans Triana.  Soirée sympa dans une rue piétonnière proche de la cathédrale. Happy hour + repas, bon il est temps d’aller se coucher.

 

Mercredi 31 octobre : Granada visite à pieds de la ville.

Après un PD succulent crêpe, fruits … dans notre maison d’hôte,  nous partons faire la visite de la ville, le marché, la cathédrale, le parc central, le lac, la gare ferroviaire actuellement transformé en école hôtelière.  Visite du couvent San Francisco avec son petit musée Précolombien et de l’hôtel Plazza Colon.

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Vers 13h nous nous rendons  au « The Garden café » pour déjeuner, ils y servent d’excellentes et copieuses salades dans un patio ombragé. Nous recommandons l’endroit, c’est bon, c’est au calme et reposant. En chemin,  nous nous arrêtons  pour voir une autre exposition Précolombienne dans une très belle maison particulière.  En fin d’après midi  nous montons en haut du clocher d’une église, pour prendre en photos  la ville au coucher du soleil.

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Ce soir apéro avec les propriétaires de l’hôtel et  un couple de bretons  et leurs deux enfants. 

 

Jeudi 1e novembre : Granada : réserve naturelle du volcan Mombacho

Notre chauffeur réservé la veille vient nous chercher à notre hôtel et après négociation nous nous mettons d’accord pour 70$ la journée(la visite de la réserve, les villages blancs et la baignade). A l’entrée du volcan Mombacho, nous devons payer 15 $/p. Là un pickup nous prend en charge jusqu’au sommet avec parfois des côtes à 30°. Sur la route un petit arrêt à une Finca qui gère et produit de façon équitable du café et l’exporte. Dégustation gratuite (pour une fois), il est très bon.  Continuation jusqu’au refuge, et là nous commençons notre randonnée sur l’un des 5 cratères volcanique, sur les sentiers notre guide très intéressant nous explique en espagnol  la botanique. Il y a plus de 100 espèces d’orchidées et plus de 700 autres espèces. Parmi les orchidées que nous voyons, une qui figure parmi les plus petites de l’espèce au monde, une autre appelé « la mano de Maria », également une fleur qui ressemble à des  lèvres bien rouges « los labios ardentes ».

 

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Les points de vue sont magnifiques.

 

Amerique-Centrale-2012 1941 Nous avons l’occasion au retour d’avoir au-dessus de nos têtes des singes hurleurs, les guides s’amusent à imiter leurs cris et s’est tout de suite la cacophonie totale. On ne s'entend plus.

 

Le côté inattendu c’est que l’on passe d’une forêt très fraiche à une forêt sèche avec des fumerolles volcaniques qui jaillissent sur le chemin et sous les fougères (véritable sauna en pleine nature).

Vers 14h nous repartons pour la visite des villages blancs au dessus de la lagune " Apoyo". Fin d’après midi, nous descendons sur les rives du lagon, baignade dans une eau à plus de 28° et retour en ville. Il est 17h30, la nuit tombe vite.

 

Vendredi 2 novembre : Granada – Canopy

Aujourd’hui c’est le grand jour pour Ernesto, « vol au-dessus d’un nid de d’coucou », sauf qu’il n’est pas dans un hôpital, psychiatrique, mais au-dessus des immenses fromagers, d’une plantation de café. Cest sa première canopy. David notre chauffeur et excellent guide d'hier est avec nous pour la matinée. Nos instructeurs et guides sont jeunes, 2 heures à la fois hyper décontractées et dynamiques pour faire le parcourt. Nous commençons sagement par des positions classiques et rapidement position de l’ange(le corps parallèle aux câbles, la tête et le corps tournée vers le bas), et puis encore plus dur, les jambes aux dessus des câbles tête en bas. Là, c’est limite, il faut avoir le cœur bien en place. Une matinée vraiment super, pour nous trois. Et comme dit Ernesto dans ces moments particuliers « j’aurai aimé que Françoise soit là, pour le faire ».

 

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Sur le chemin du retour, David nous laisse au cimetière, aujourd’hui c’est la toussaint, les tombes sont nettoyées et les vendeurs de fleurs sont envahissants aux abords de la porte principale.

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Nous sommes venus voir les sépultures de neuf présidents du Nicaragua, rien que çà. Dans l’une des allées, une tombe familiale de Français Martin BENARD venus s’installer dans le pays en 1790. Retour en ville, il est 14h nous allons nous restaurer dans une petit restaurant local et dîner avec orchestre folklorique dans un très joli patio, d’un grand hôtel.

 

 

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Samedi 3 novembre : Granada :  Masaya

Nous faisons nos adieux à nos hôtes de «l’hospedaje  la Siesta », dans lequel nous avons passé 4 jours agréables presque en famille avec les propriétaires, Boris (Français), son épouse et Triana leur petite fille de 5 ans. Nous  prenons un bus local « chicken bus », pour nous rendre à Masaya. C’est le week-end celui-ci est rempli de locaux, certains portant des produits et marchandises qu’ils vont vendre au marché. Arrivé au centre de Masaya, taxi jusqu’à notre hôtel choisi dans le guide « Régis » pas terrible, nous terminons en face « Mi casa » (pas vraiment génial, mais on y passe qu’une nuit (20$). Le bon côté ils ont TV5 monde. Départ pour le marché artisanal, beaucoup trop touristique à notre goût, nous allons au marché local, bien plus intéressant. Nous nous dirigeons ensuite vers le Malecon, qui est à quelques blocs du centre ville et dominant le lac Massaya. En face le sommet du volcan Massaya, la grosse fumée blanche qui s’en échappe est très visible de l’endroit ou nous nous trouvons.

 

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Retour au centre ville, petit déjeuner dans un petit soda et un peu de repos à l ‘hôtel sous le ventilo, en attendant que la lourde chaleur qui s’abat sur la ville se calme. 16h grosse averse, super!! un peu de fraîcheur. Ce soir repas fade, aucun restaurant ne sert et ne doit servir d’alcool, donc pas de bière et de vin à table, demain se sont les élections communale, importance pour les prochaines élections présidentielles, prévues en 2015.       

 

Dimanche 4 novembre : Massya – Léon

Nous quittons Massya et notre hôtel, avec beaucoup de plaisir, nous n’avons pas aimé la ville qui est triste, sans animation,  tout comme notre hôtel « Mi casa » et son hôtelière. Avant de partir nous nous rendons  à la cathédrale « San Jeromino », qui est toute proche, hélas il y a une messe, par discrétion nous n’y rentrons pas et ensuite à la gare ferroviaire qui est désaffectée. Nous nous rendons à a gare routière UCA pour  Managua, puis pour Leon, en arrivant un mini bus passe devant nous, nous interpelle et en 10 secondes nous sommes installés direction Managua, à l’arrivée nous ne mettons pas plus de temps pour prendre celui de Leon. Nous avions compté au total plus de 3h de route avec les bus locaux et nous en avons mis que 2h, avec ce taxi bus. Efficace !! Non. Installation "Hôtel Sueno du Meme" très bien, prix 26 $ pour 2 personnes. 

Leon est une petite ville qui a beaucoup de charme, les rues sont presque vides. Les habitants votent aujourd’hui, et puis il y a la mer qui n’est pas bien loin. Nous ne sommes pas trop gênés par la circulation pour une première approche de la ville. L’architecture coloniale est omniprésente, beaucoup d’églises espagnole  du début du XVII, des façades orgueilleusement décorées ou l’ocre jaune, bleu, rouge domine outrageusement et sans retenus.

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En fin de soirée nous montons sur la terrasse d’une bâtisse, considérée comme le musée historique révolutionnaire, tenu par d’anciens combattants. Nous avons droit avant de pouvoir monter et photographier la cathédrale à une reconstitution des actions menées par le front Sandiniste de libération Nationale. Fin de la guerre en juillet 1979. Le dictateur Samosa est assassiné en septembre 1981.

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Ernesto fait savoir gentiment qu’il va bientôt faire nuit et que nous ne pourrons pas prendre de photos. L’arrivée sur le toit est sportif, nous nous attendions à nous trouver sur du béton ou des pavés, mais non c’est un toit en pente fait de tôle ondulé. Ce n’est pas gagné !!, mais nous arrivons en faisant très attention, ou l’on marche et à faire nos photos.

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Ensuite visite de la cathédrale où comme d’habitude il y a une messe. 

 

 

Lundi 5 novembre : Leon – ruines de  Leon Viejo.

Nous prenons les bus locaux, pour nous rendre aux ruines de l’ancienne ville de Leon construite par le capitaine Francisco Hernandez de Cordoba en 1524.

 

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Détruite par un tremblement de terre, il ne reste plus rien. Seuls quelques soubassements témoignent de la présence d’églises, d’habitations et d’ateliers. De la colline qui domine le lac, la vue est imprenable sur le volcan Momotombo, c’est un peu notre lot de consolation. Nous repartons un peu déçu. Retour en ville et soirée sympa au Via Via Café. Ce soir nous pouvons à nouveau boire de la bière, les élections sont passées. Dans les journaux de ce lundi 3 morts (querelles politique).

 

 

Mardi 6 novembre : Leon – Plage Leon "Penitas"

Les plages de Leon ne sont qu’à une vingtaine de kilomètre de la ville, nous prenons le bus local pour nous y rendre, l’endroit est très beau, beaucoup sont là pour y faire du surf, les vagues de l’Océan Atlantique sont d’un bon niveau pour les connaisseurs. Les plages sont très belles. Baignade, farnienté , repas face à la plage et retour en ville.

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Mercredi 7 novembre : Leon

Aujourd’hui journée Latinos, on a bullé toute la journée à l’ombre et au frais, après avoir fait toutes les formalités pour nous rendre au SALVADOR  avec les bus de la compagnie Internationale TICA.

Le programme : Nous quittons le Nicaragua dans 2 jours par la Panaméricaine, qui passe sur le bas de l’Honduras et rentrer au Salvador. Nous passons 2 nuits dans la capitale de San Salvador. Le lundi matin, nous traversons le Salvador en bus collectif (réservé  par Email) pour rentrer à nouveau au Honduras et nous approcher de la ville Maya, sur le site de Copan. Le Guatemala, n’est qu’à quelques kilomètres, se sera notre prochaine étape.

 

Jeudi 8 novembre : Leon – Matagalpa

Il est 3H45 du matin, on toque à la porte de notre chambre, nous avons 15 minutes pour émerger de notre lit, trouver un taxi pour la gare centrale de Leon et monter dans le seul  mini bus qui part à 5h pour Matagalpa (120 km). Finalement nous ne partirons qu’à 6h30, ah ces latinos !!.  Matagalpa est une petite ville sympa dans la montagne avec son passé historique,  Carlos Fonseca le père de la révolution Sandiniste y est né. Mais c’est aussi, le café avec une importante immigration allemande dés la fin du XIX siècle. Passage rapide dans une agence de tourisme, puis trek dans la réserve CERRO APANTE. Les deux collines à franchir sont à plus de 40°, nous avons un peu de mal à grimper, mais personne ne dit rien. C’est vraiment sympa, nous longeons des cascades avant d’atteindre le sommet et là, oh surprise la vue sur la ville et sa cathédrale est imprenable.

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  En redescendant, se sont  de magnifiques fleurs qui attirent le plus notre attention.

 

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Nous revenons un peu cassé, mais heureux de l’avoir fait. De retour visite du musée du café, puis dégustation avant de rentrer à l’hôtel pour la douche. 

 

Vendredi 9 novembre : Matagalpa  - Esteli

Esteli notre dernière étape avant la frontière du Honduras, nous quittons Matagalpa en bus local pour nous y rendre et y passer notre dernière nuit. Notre bus international TICA, passe à Esteli demain matin à 7h. La ville est renommée pour ses cigares et puis elle est depuis 1985 jumelée avec Evry (Essonne). De plus les étudiants de Télécom Management Sud-Paris (ex-INT) mènent une action humanitaire ici, alors avec tous çà, impossible de ne pas avoir une grosse pensée pour mes amis de FT, Jocelyne et Patrick. Esteli est une ville de montagne.

La cathédrale illumine de son blanc pur le grand parc qui lui fait face.

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" Si j'étais cyprès, je serai plus haut qu'une cathédrale "

Aucun autre bâtiment n’est digne d’attention. De nombreuses boutiques dans la rue centrale, une ou deux vendent des bottes et chapeaux de cow-boys, une autre des selles de chevaux. Parfois un cavalier traverse une rue. Nous déambulons de rue en rue et nous regardons les peintures murales, c’est  la curiosité de la ville.

 

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Vers 16h nous nous rendons à une fabrique de tabac, mais hélas l’accès n’est pas autorisé aux visiteurs.

 

Nous quittons ce beau pays NICARAGUA, nous avons aimé cette population très attachante, sympathique et agréable. Nous avons vu de belles villes comme Granada et Leon,  et nous avons apprécié  sa cuisine latine. Vous pouvez y aller les yeux fermés, c’est un beau pays sans problème.   

 

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