Le besoin de voir autre chose que des milliers de masques blancs Sur les bords de mer nous entraine cette fois autour de Villefranche-de-Rouergue. Nous avons le projet de parcourir la région en vélos avec des arrêts dans de beaux villages, comme Villefranche-de-Rouergue, Najac, Figeac,Saint-Antonin-Noble-Val, Faycelles  et à son sommet, dominant les terres du Quercy, Cordes sur ciel élu en 2014 plus beau village de France.  

Lundi 10 Août .

               VILLEFRANCHE-DE-ROUERGUE 

Nous avons quitté la Méditerranée pour remonter sur Villefranche-de-Rouergue en passant par Bédarieux, Mazamet et Albi. Il fait horriblement chaud et orageux. Les villages dans les vallons sont magnifiques avec de vieux châteaux forts accrochés à la roche, dominant de très haut, rivières et ruisseaux. Moins encourageant pour nous pour les journées en vélo, des cols raides et longs qui se succèdent les uns aux autres de Cordes à Villefranche-de-Rouergue en passant par la route de Najac (La dernière partie du parcours en vélos que nous avions tracé sur la carte, pour le dernier jour). Il va falloir réfléchir !!.

Notre premier arrêt, le château de Najac une ancienne forteresse royale du XIII siècle et sa tour imprenable.

Et puis, Villefranche-de-Rouergue. La collégiale Notre Dame du début XIII Siècle est impressionnante à voir.  Sa place est entourée d’arcades ogivales avec ses demeures moyenâgeuses qui nous transportent quelques siècles en arrière. 

Nous avons choisi, l’auberge de la poste pour cette première nuit. Bien placée, mais rustique pour ne pas dire vintage. Un point positif ils nous ont gardé les vélos pour la nuit dans un petit coin de la réception. C’est lundi, presque tous les restaurants sont fermés. Après une recherche infructueuse, retour à l’auberge, on y sert de bons petits plats.

Demain, en selles !!.

Mardi 11.

                    Boucle en vélo Sarjac-Figeac-Sarjac.
 

C’est décidé,  changement du programme initial. Nous partons en voiture jusqu’à Cajarc, village natal de Françoise Sagan. George Pompidou et Coluche ont laissé leurs traces indélébiles dans la commune. Pas trop dur de trouver sur place un endroit pour y laisser la voiture, puis départ en vélo en suivant la rive droite du Lot jusqu’à Figeac. Un parcours plat de 32km très agréable. Nous laissons nos montures au parking vélos qui est juste en face le syndicat d’initiative et visite de la ville de Champollion. Visite de l’église  Saint Sauveur et celle de Notre Dame haut perchée dans la ville où nous avons assisté juste en face à la fin d’un énorme cèdre du Liban, qui sait arraché de la terre après le gros orage et la violence du vent hier dans la ville. Malheureusement nous ne pouvons pas consacrer trop de temps à la visite nous reviendrons, il y trop à voir. Retour à Cajarc par l’autre rive. La route est beaucoup moins cool, nous devons affronter un col dans le causse qui surplombe de très haut les falaises du Lot. Un beau panorama tout de mème.

La rivière du Lot, un long cour d’eau tranquille au fond de la vallée.

Figeac, une ébauche photographique de ce beau village.

L’église Saint Sauveur.

Le petit village de Faycelles.

Une fontaine d’eau potable, rare pour ne pas le souligner.

Nous avons pris nos quartiers à Cajarc chez l’habitant (les hôtels étaient complets). Nous ne le regrettons pas, le 70’S ( son nom), nous a réservé un très bon accueil. Nous étions seul dans un petit appartement coquet qui donne sur la place de l’église. Soirée consacrée à la visite des ruelles étroites et de la rive gauche du Lot très convoité par les vacanciers. Nous avons rencontré des locaux et évidemment, Coluche, Georges Pompidou et Françoise Sagan sont leurs principales sources de discutions. Nous avons eu droit aussi à Mr Moulino!! D’ailleurs nous avons dîner au restaurant Moulino, que nous recommandons.

Le Fournil du village est sur la place de l’Eglise. La brioche qui sera vendu demain à la boulangerie.  Excellente nous l’avons goûté.  

Mercredi.

      Cordes sur Ciel pour un deuxième circuit vélo.

Nous avons remis nos vélos dans la voiture et direction Cordes sur ciel. Un arrêt au passage de Saint-Projet pour voir le château de la Reine Margot. Son refuge pendant les guerres de religion. La reine Marguerite de Valois dite la reine Margot, s’enfuit d’Agen poursuivie par l’armée du roi de France (Henri III), pour s’y réfugier.

Autre arrêt à Saint-Antonin-Noble-Val. Encore un beau village médiéval qui a laissé sa trame dans d’étroites ruelles qui longent les canaux. Nous  ne sommes plus qu’à une trentaine de kilomètres de Cordes sur Ciel et ici on peut stationner sa voiture gratuitement sans problème, c’est pas le cas à Cordes!. Les parkings, un casse tête Chinois. Décision rapide la voiture va rester ici. Nous enfourchons nos vélos, sacs à dos sur les épaules et direction Cordes. Encore une route de 27 km superbe, entre tournesols, maïs, vignes et forêts.
Fin d’après- midi et nuit  à  l’hôtellerie du vieux Cordes. Beaucoup trop de monde pour profiter véritablement de la ville. Nous la connaissons bien, nous y flânerons plus longtemps une autre fois.

Saint Antonin-Noble-Val, accroche son passé sur les murs de la ville.
La maison de l’amours.

Cordes sur Ciel ou rien ne semble avoir bougé depuis la croisade des Albigeois.

Jeudi.

          Retour à Saint-Antonin-Noble-Val.

Nous avons pris la même route pour revenir sur Saint-Antonin, très peu de voiture et circuit agréable. Après avoir remis nos vélos dans le voiture une visite discrète de la partie historique, déjeuner et retour sur Villefranche-de-Rouergue pour notre dernier jour. Visite du monastère de la chartreuse Saint Sauveur et de La Chapelle des pénitents noirs pour terminer ce petit séjour finalement reposant. Nous avons encore une fois de plus, emmagasiner dans nos têtes des images merveilleuses de notre beau pays.Trop de détails sur l’architecture médiévale et renaissance pour décrire tous ces moments de plaisir.
Nuit à La Maison de Siloé. Une très bonne adresse.

Retour par Albi,Castres, Lacaune et La Salvetat-sur-Agout le pays de la bonne charcuterie et de  son eau pétillante et naturelle.

Les gorges de Colombières-sur-Orb. Au cœur du Grand Parc National du Haut Languedoc et probablement la plus belle des randonnées du département de l’Hérault. Dans un décor époustouflant, formé par des roches sédimentaires impressionnantes. Un décor collé à la montagne envahi par la bruyère, arbousiers, châtaigniers, chênes verts et pins maritimes aux essences forestières envahissantes. Au beau milieu de tout ça,  de magnifiques cascades formées au fil des siècles par le ruisseau d’Arles. L’endroit est connu des baigneurs, des grimpeurs, des randonneurs et même(nouveau), des adeptes de  l’« hydrospeed ». 
 

La randonnée débute devant le parking gratuit de la mairie de Colombières-sur-Orb. Elle ne fait que 13 km avec probablement l’un des plus gros dénivelés des PR du département(640m). Il faut compter plus de 4h pour en faire le tour. Un circuit qu’il faut absolument faire. Un minimum de forme physique s’impose avant de s’y lancer

LE PLAN. Balises jaunes de 1 à 7.

La grimpette.

Les cascades après 1h30 de marche.

Au sommet. Le gîte du hameau de Lafage, un petit havre de paix. On peut consommer une boisson fraîche, assis confortablement dans le jardin et contempler les multiples petits bassins d’eau formés par la rivière d’Arles. Très convoité pour la baignade et le « bronzing  ».

La deuxième partie de la randonnée est totalement différente avec des vues sublimes sur la vallée avec des champs de bruyère en fleurs, 

La descente se fait sur une ancienne voie romaine caladée, qui serpente entre genêts, Bruyère et châtaigneraies.
 

Avant d’atteindre le village de Colombières-sur-Orb, il y a sur le chemin, une source d’eau potable très fraîche. Si l’eau vous manque.

Voilà, il ne nous reste plus qu’à rejoindre la voiture de l’autre côté du pont d’Arles qui enjambe la route nationale et s’arrêter sur le retour à Lamalou- les-bains et ses sources thermales pour prendre un pot sur l’agréable terrasse du casino.