La Sardaigne en Septembre 2021.

Septembre en Sardaigne!!!. La dolce Vita pour les Sardes qui vont enfin pouvoir se libérer l’esprit de la tourismophobie. Nous arrivons avec nos amis Nelly et Christian pour une quinzaine de jours. Nous allons profiter un peu du sud avec une escale à CAGLIARI, puis la côte Ouest avec BOSA et ses environs avant de filer vers l’Est du côté de  DORGARI. Nous délaissons le nord plus touristique pour un autre voyage. Nous espérons être conquis par cette île merveilleuse, envoûtante, idyllique pour reprendre le jargon des agences de voyage. A nous d’y apporter notre touche de satisfaction. Nous n’avons pas pris dans nos valises la panoplie de la super plagiste, l’île de la Sardaigne trois fois plus grande que la Corse, intemporelle et mystérieuse, mérite beaucoup plus qu’un simple regard. 

La Sardaigne du 16 au 30 septembre 2021.

CAGLIARI notre première étape.

Il est 20h30 et la chaleur moite et étouffante sur le bitume de l’aéroport de Cagliari est désagréable. Un taxi nous amène dans le centre historique de la ville au 34 rue Ospedale. Nous y avons réservé un appartement ‘’ Red Moon ‘’ pour nos deux premières nuits. Nous sommes dans la partie historique de la ville tout prêt de l’Eglise San Michèle et non loin de la Cathédrale Sainte Marie. C’est un quartier fortement animé le soir par de très nombreux restaurants et Gelaterias qui couvrent les rues et ruelles de leurs terrasses. L’animation des citadines est particulièrement amusante à observer par l’élégance féminine à l’Italienne qui défile sous nos yeux. Nous finirons la soirée devant une excellente Gelateria avant de succomber à la fatigue.

Ce matin, c’est la partie haute de la ville qui nous intéresse, le quartier symbolique appelé ‘’ Le Castello ’’, avec le bastion San Rémy (fortification recente), que je trouve sans grand intérêt et la tour début du XIV siécle de San Pacrazio. Quelques marches et ruelles abruptes pour arriver sur le haut du Castello et atteindre les ruines des anciens remparts qui donne une vue panoramique sur toute la ville et le port. Plus loin la Piazza Palazzo point névralgique de la citée avec le palais d’Asquer et la cathédrale. Sur la place dans une riche demeure, visite d’une exposition intéressante de tableaux et d’objets qui ont appartenu à l’artiste peintre Eva Fisher. Déjeuner et balade le long du port avant de revenir dans nos quartiers.

Soirée agréable au restaurant typique  ‘’ Ammentos ‘’ avec un demi cochon de lait servi pour trois personnes et en fin de repas, digestif offert, accompagne de gâteaux et friandises locales.

une très bonne adresse.

En route vers BOSA.

Retour en taxi à  l’aéroport, nous y avons loué une voiture pour poursuivre notre voyage. Malgré la galère (1h de queue), devant le guichet de l’agence de location, nous aurons la satisfaction d’avoir une FIAT 500L toute neuve. Sur l’autoroute qui nous amène vers notre destination, le feu a brûlé sur des dizaines de kilomètres des terres cultivées, bois et garrigues. On voit parfaitement bien l’impuissance des sapeurs pompiers à stopper l’hémorragie. Déjeuner en terrasse, face à la mer avant de reprendre le volant.

 La découverte de Bosa, nous la réservons pour demain, nous avons besoin de nous installer pour les trois prochaines nuits dans l’appartement que nous avons loué et d’aller ensuite se detendre sur la plage. Soirée sympa dans le centre historique avec au dessus de nos têtes l’imposant château de Serravalla construit par les Malaspina. c’est samedi soir et c’est pas évident de trouver une table de libre en terrasse. Ici aussi la vie nocturne est intense.

BOSA aux couleurs ocres.
 

Ce matin, petit trekking sur un chemin accidenté et fortement grimpant le long du littoral de la mer de Sardaigne avec au passage des carrières de roches et grottes naturelles creusées dans le calcaire. La vue du haut des garrigues est magnifique sur les criques aux couleurs vertes et grises.

Déjeuner familial sur la terrasse de notre appartement, au menu d’excellentes pâtes et un bon vin local avant de nous diriger vers le centre historique de la ville. Agréable et étonnante balade à travers ces ruelles pavés de pierres et caniveau en calage. Les façades des maisons usées et les très anciennes arches de pierres des portes témoignage du passé s’associent parfaitement a l’imposant château fort qui domine la citée. La rivière qui coule à ses pieds et son vieux pont de pierre fait de cette petite ville l’un des plus beaux joyaux de l’île. Grimpette dans l’espoir de pénétrer dans la fortification et de monter sur les remparts, mais en vain, c’est fermé. 

Soirée, au restaurant SA NASSA. Bonne adresse.

Joyau de la Sardaigne. BOSA  

Escapade vers Alghero et le Cap Caccia.

Nous quittons pour la journée Bosa pour nous rendre directement en voiture sur la presqu’île du Cap Caccia et voir la grotte de Neptune. Sur place beaucoup de monde devant les guichets et idem pour descendre les 654 marches sur une falaise très abrupte. Rien ne laisse penser que ces grottes vaillent vraiment la peine, la descente s’effectue Par vague cela semble long. Aussi, nous remplaçons les grottes par une balade dans la garrigue qui s’élèvent au-dessus des falaises avant d’aller nous détendre un peu sur la belle plage de sable blanc de Fertilia et terminer notre après-midi à Alghero. Nous avons beaucoup aimé se port et son centre historique avec ses anciennes fortifications et ses ruelles pavées. Une ville vraiment belle qu’il faut absolument voir. La conquête Espagnole(1717) en Sardaigne est encore visible. Le drapeau Catalan flotte à côté de celui de la Sardaigne. De mème on peut déguster dans de nombreux restaurants la paella. Nous avons dû malheureusement  quitté cette ville avec regret. Nous devions rentrer.

Sur la route du Cap Caccia

Cap sur Cala Gonone.

 ce matin nous traversons le centre du pays pour rejoindre les côtes Est jusqu’à Cala Gonone tout proche de la ville de Dorgali. Sur les hauts plateaux nous avons trouvé une région pauvre et peu habitée, quelques pâturages au milieu des champs brûlés par le soleil où seules les figues de barbaries semblent y vivre en parfaite harmonie. Sur notre route nous ne manquons pas de faire un détour pour nous rendre au surprenant village de Orgosolo pour ses peintures murales qui couvre une large partie des façades des ruelles et places du centre ville. Un moment très agréable et amusant.
Retour sur la route Cala Gonone n’est plus très loin. C’est un joli port touristique qui offre pas mal de possibilités pour les randonneurs et les plages. Notre hôtel la San Francisco est très bien placé face aux plages.

Soirée sympa sur le port maritime, nous avons délaissé les restaurants qui bordent la plage sous les pins parasols à notre avis trop touristiques pour en trouver un plus local et vraiment bon au calme en terrasse. On nous a proposé un cochon de lait cuit à la broche (encore), exceptionnel. Première pizza très bonne pour helene et Nelly.

Carte de Cala Gonone.

Cala Luna.

Aujourd’hui, nous choisissons de partir à pieds pour rejoindre Cala Luna (la crique de la lune) en suivant le littoral du golf d’Orosei (17km A/R). Nos intentions sont bonnes jusqu’à la crique de Fuili, mais une erreur de piste et nous voilà dominant de très haut à plus de 300m les plages et falaises, alors que la piste étaient aux pieds de la plage. Retour sur la belle crique de Fuili, il est 13h. Il faut encore compter 2h de marche avec un dénivelé de 130m pour arriver sur la crique de la Luna. Décision prise pour Helene et Nelly, poursuivre et pour nous deux soleil, plage et baignade dans une eau à plus de 28°. Bravo les filles, elles ont fait la randonnée avec un retour par le bateau navette qui charge et décharge les touristes toute les 1/2h. Nous filons vers fin septembre et il y encore beaucoup de touristes dans cette très belle région. 

Canyon de Su Gorrospu.

Le départ se fait au col de Genna Silana. Pour l’atteindre il faut emprunter la nationale 125 (ss 125 stade stratale). Cette route très bien entretenue (comme toute celles que nous avons pris en Sardaigne), est mythique pour les motards Italiens. Impressionnant le nombre de motards que nous avons croisé. Le panorama lorsqu’on atteint le sommet est unique. Le canyon de Gorropu est considéré comme le plus profond d’Europe. Pour découvrir ces gorges, un trekking d’environ 13 km a/r avec un dénivelé (total) de plus de 900m. Nous avons laissé ce matin la voiture au parking en haut du col, nos sacs à dos sur les épaules chargés d’eau et de sandwichs avant de commencer la longue descente. Nous étions nombreux à avoir fait ce choix. Le sentier est bien entretenu jusqu’au gorges. Tout en bas, il faut payer l’entrée du passage dans le canyon pour s’approcher des falaises impressionnantes où coule une source d’eau claire. Un circuit assez sportif de grimpette sur des rochers avant de revenir nous installer au bord des cuves d’eau pour y déjeuner. Un moment rare et unique avant de songer à reprendre le chemin pour attaquer la remontee ardue jusqu’au parking et faire une pause au seul café du coin. Bonne fatigue arrivée au bout, mais content de l’avoir fait. Retour à l’hôtel et détente sur la plage avec un petit plongeon dans cette eau chaude.

Costa Rei.

Au sud.ouest de la Sardaigne est considérée comme l’un des plus beau endroit de l’île avec ses 8 km de plages et ses chaînes de montagnes verdoyantes. Pas étonnant que l’on puisse y voir autant de villas de vacances et petits commerces qui poussent comme des champignons au bord du littoral et sur les collines. Nous avons choisi de passer 2 jours dans l’une de ces maisons de vacances à quelques mètres de la plage. Dommage que le ciel soit couvert, nous aurions plus apprécie d’aller marcher vers ces criques aux eaux bleus et vertes surplombées d’anciennes tours Génoises, heureusement en cette fin de saison l’eau est chaude nous profitons de la plage et des baignades. 

Départ ce matin pour un footing au Cap Ferrato à 5 mn en voiture. Un ciel nuancé de bleu et de gris, parfait pour courir avec une légère brise. Sur le parcours découverte de plusieurs petites criques très sympas. Apres-midi cool à la plage et soirée d’adieu avec un bon repas au restaurant  Isola Verde puisque Nelly et Christian rentre à Paris demain soir.

Chia dans le golfe des Anges.

C’est le dernier jour de cette courte escapade en Sardaigne pour Christian et Nelly. Nous devons rendre notre petite villa à midi. Nous profitons de ces dernières heures pour un dernier footing vers les belles plages de Di Feraxi. Douche déjeuner froid en terrasse et nous reprenons la route vers l’aéroport de Cagliari avec deux arrêts café sur des superbes plages de sable blanc. Voilà, c’est la fin pour eux, nous devons les laisser pour l’embarquement plus tôt que prévu car nous n’avons aucune idée du temps qu’il va nous falloir pour arriver à Chia et notre B&B La Vela. Depuis que nous avons quitté Cala Gonone, les routes côtières sont extrêmement belles avec des vues panoramiques sur les montagnes et forêts luxuriantes. Des roches couvertes de cactus gorgés de figues de barbaries, fleurissent sur les abords de la route. Un virage est c’est des vagues qui ondulent en se frottant aux falaises. Plus rien à voir avec la côte ouest ( Bosa), c’est magnifique. Il est tard lorsque nous arrivons, mais tout nous laisse à penser ( merci Google Earth), que nous allons voir demain des criques et des plages surprenantes, si le soleil veut bien faire quelques apparitions. 

Les plages.

C’est de la tour de Chia, que nous commençons notre journée avec une longue marche en suivant le sentier qui longe plusieurs magnifiques plages de sable blanc. Vers 13h arrêt dans une paillote pour un mince déjeuner avant de revenir sur nos pas pour nous baigner et finir l’après-midi sur le sable. 

Environ 6 km de pur plaisir sur le sable. 

L’Île de San’Antioco.

Nos deux dernières journées nous les consacrons à l’île de San’ Antioco, toujours dans le Sud  à environ 100 km de l’aéroport de Cagliari. Nous avons trouvé un hôtel à Maladroxia le Lu’hotel, non loin de la ville principe Sant’Antioco. Ici encore c’est la nature que nous privilégions

La route de Chia à Teulada en suivant la côte du sud dans le golfe de Teulada est simplement magique. Elle offre un panorama unique sur une mer émeraude et des récifs multicolores où s’accrochent d’anciennes tours de garde qui semblent défier le temps.

La basilique Sant Antioco datant du moyen âge avec ses catacombes creusées dans la pierre. Elle est dédiée au saint patron des martyrs de l’île. Les restes de Sant Antioco sont exposés bien en vue dans un sarcophage de verre.

Dernier hôtel, dernière plage et derniers moments en Sardaigne.

Le Lu’hôtel mérite bien une photo.

Avant de quitter ce vendredi 30 septembre, l’île de  Antioco et la Sardaigne, un petit tour au village de Calasetta. Le port balnéaire est presque mort, c’est la fin de l’été. C’est très agréable pour la visite à pieds. Sur le trajet vers l’aéroport un arrêt à Eglesia ancienne ville durant prêt de 4 siècles du royaume d’Aragon. 

Calasetta.

Voilà, nous n’en rajouterons pas sur ce voyage.

La Sardaigne nous a beaucoup étonné, sauvage, authentique et préservée des gros complexes hôteliers seulement des petits villages de vacances bien intégrés dans la végétation. Nous y avons trouvé des gens aimables et serviables. De la bonne cuisine et du bon vin, des routes irréprochables, des plages sauvages et accessibles comme il n’est plus possible d’en trouver chez nous sur la Méditerranée et plein d’autres choses encore que nous vous laissons découvrir.

Le nord du pays pour un autre voyage. 

Arrivederci  Italia!!.