amerique du sud

J41. 27/11/2017.        

RETOUR EN ARGENTINE SANS QUITTER LA PATAGONIE.

Nous avons laissé ce matin derrière nous en bus le Chili pour revenir après plus d'un mois du côté Argentin et toujours en Patagonie. Il nous reste à voir le PERITO MORENO et le FITZ ROY avant de prendre un avion sur Ushuaia. Un arrêt pour deux nuits à El Galafate à l'hôtel "Hostal del glacier libertador ", que nous trouvons très bien, puis balade en ville et vers le grand lac. Nous sommes, a en juger par le nombre important de touristes, les boutiques de luxe et les restaurants chics, que nous nous approchons du graal, le Périto Moreno. Soirée plutôt cool, un risotto et un verre de vin blanc avant de retrouver notre chambre. Pour demain soir, nous avons réservé au " MAKO", restaurant recommandé par notre ami Ernesto.

El Galafate une jolie petites ville, de très belles maisons style chalets suisses avec des jardins merveilleusement décorés et son lac bien agencé, qui invite à la promenade.

Notre hôtel agréable et plein de charme 

El Galafate

J42. 28/11/2017

        LE GLACIER PÉRITO MORENO.

Il est 8h30 à la gare routière de El Galafate, déjà beaucoup de touristes qui embarquent pour  le parc National Los Glaciares. Une petite heure de route, puis l'entrée du parc, ou des hôtesses viennent à bord pour le paiement de l'entrée, nous évitant le petit désagrément que de faire la queue devant un guichet. Et puis, plus loin les premières vues du glacier. Le bus ne repart qu'à 16h, nous avons tout notre temps pour la visite.

Le Périto Moreno est la sous nos yeux, cette masse de glace équivalente à la superficie de Buenos Aires et haute par endroits de 70m et simplement stupéfiante et grandiose. Nous empruntons les passerelles qui permettent d'avoir différentes vues de haut en bas. Durant 3h nous n'avons pas quitté nos regards de cette masse féerique avec ses bleus turquoises et vert émeraude. Par moment de gros blocs de glace se sont détachés faisant un bruit ressemblant à celui d'un bâton de dynamite. Étonnamment surpris, le silence des visiteurs, tous autant admiratifs que nous face à cette masse de glace silencieuse, qui craque bruyament de l’intérieur de ses crevasses formées sur toute sa surface. 

J43. 29/11/2017

          EL CHALTÉN BASE DES TREEKS POUR LE FITZ ROY.

El Chaltén un joli petit village au fond d'une vallée du parc National Los Glaciares ou viennent pour 2,3 ou 4 jours les amoureux de la randonnée pédestre avec en point de mire le Cerro FITZ ROY situé à 5km, une montagne qui s'élève à 3405 m, majestueuse et impressionnante. L'arrivée en bus donne déjà une idée des sommets qui nous font face, le majestueux FITZ Roy est sous nos yeux. Aujourd'hui il fait beau, le soleil est au zénith, nous partons pour faire 2 h de randonnée en direction des cascades Chorillo Del Salto que nous trouvons très belles et puis retour et achat du pique nique pour demain dans un supermarché. Nous espérons pouvoir faire le circuit de 8h, qui mène à la Laguna de Los Tres avec au passage les plus belles vues sur le FITZ ROY. Après les courses arrêt dans un bar avec en première idée d'y boire un café, mais nous y retrouvons trois jeunes Française, médecins à Nancy et à Cergy Pontoise que nous avions déjà rencontré dans une pizzeria au Chili. Elles en sont au Pisco Sur, c'est l'Happy Hour, donc 2 pour le prix de 1. Finalement nous en prenons un et c'est déjà beaucoup, impossible de les suivre, après le 4e verre, elles nous donnent l'impression d'avoir bu des jus d'orange. Impressionnant.

EL CHALTÉN entouré de montagne avec de jolies maisons dans une grande prairie d'herbes grasses. Difficile d'en découvrir le centre ville sans église, une petite chapelle que nous n'avons jamais trouvé est placée assez loin du village.

J44.  30/11/2017.

      E​​​​​​l Chaltèn, le parc National Los Glaciares.

Nous devions faire le plus beau circuit proposé dans le parc, mais le temps n'est pas beau et quelques gouttes de pluie viennent de faire leur apparition, changement de cap nous partons pour faire le CERRO TORRE, jusqu'à la Laguna Torre qui ne fait que 9km à partir de l'entrée du parc. Nous avons acheté la veille, du pain, du fromage, du jambon et des fruits dans une petite supérette, c'est le choix de tous les marcheurs, car il faut prévoir environ 3h pour atteindre le lac et y consacrer au moins 2h, s'il fait beau.

En Patagonie nous avons appris à ne pas se fier au temps, qui peut en moins d'une heure changer plusieurs fois. Alors c'est parti et comme beaucoup de marcheurs que nous voyons devant nous, nous n'avons aucune inquiétude. Un chemin grimpant pour commencer, puis une côte raide et à moins de 2 km, une longue piste sans grande difficulté et agréable suit le Rio Fizt Roy, puis c'est une forêt ou chaque arbre grandi et fini sa vie sans la moindre intervention des forestiers, une forêt à l'état primaire et pleine de charme. Le soleil commence timidement à faire son apparition après 1 h de marche. Plus nous avançons et plus les paysages sont beaux avec en bout de ligne l'infranchissable Cerro Torre et à sa gauche le monumental Fitz Roy. Un peu moins de 3h de marche et nous sommes face au Cerro Torre avec pour récompense le ciel bleu. Nous ne sommes pas les premiers et chacun attend avec patience que les derniers nuages qui entoure cette masse rocheuse disparaissent. Que c'est beau!!. Nous cherchons un endroit pour le pique-nique en surveillant nous aussi ce voile blanc. 1h30 avant de voir sa majesté nous faire face dans toute sa splendeur. C'est amusant de voir nos photographes s'appliquer pour réaliser la carte postale du siècle. Nous hésiterons longtemps avant de rentrer et pour faire durer le plaisir nous prenons le long sentier qui conduit à l'autre bout du lac avec juste en face tout le glacier qui se jette dans le lac avec des hauteurs de glace surprenantes. Voilà, il nous faut rentrer, alors que d'autres semblent s'être enraciné. Nous devons acheter le pique-nique de demain,nous n'arriverons pas avant 18h. 

Ah, Que c'est beau, que c'est beau tout ça !!!!!

La faune est discrète, la flore s'émancipe c'est le printemps. 

J45. 01/12/2017.

          El Chaltén. Le Parc National de Los Glaciares

Grand ciel bleu ce matin dans la vallée de El Chaltén, la piste qui mène à la Laguna De Los Tres ne fait que 10km, mais c'est 4h de marche, sachant qu’il faut compter 1h pour parcourir le dernier kilomètre dont la pente peut se comparer à l'ascension de l'escalier d'une pyramide Inca. Nous avons traversé de longues forêts, des lagunes sur les hauts plateaux et des terres grasses avant de nous retrouver face au mur de pierres et de rochers qui monte vers l'infiniment beau. Le spectacle est grandiose devant la Laguna de Los Tres ou l'eau couleur émeraude met en valeur le Fitz Roy. Et puis plus loin le Lagon Susio avec son bleu turquoise. Nous ferons comme hier pique niquer et traîner longtemps avant de redescendre avec une halte au Lagon CAPRI. Soiree dans une pizzeria que nous recommandons " Ruca  Mabuida" ou nous avons retrouvé et partagé la même table avec des Madrilènes qui font un peu notre voyage, les pizzas sont énormes impossible de les finir(1 pour  2) et la patronne est très sympa.

   Nous avons raté une video qui aurait eu beaucoup de succès, mais hélas je ne courais pas  assez vite pour être suffisamment proche de 3 inconscients qui sont montés sur une plaque de glace pour se prendre en photo. Le bloc s'est déplacé et s'est fatalement éloigné des berges du lac. Le spectacle pour retrouver la terre ferme fut cocasse, effrayés la valse du comment faire était à mourir de rire. Nous ne leur avons pas demandé si l'eau était à 40°, laissant nos idiots bien trempés et soulagés pour nous, de ne pas avoir eu à intervenir.

La récompense est au bout, un grand plateau montagneux entouré de sommets rocheux, à quelques pas du glacier. Au pied de celui-ci, un miroir d'eau limpide dont la surface était striée de reflets dorés ..

J46. 02/12/2017.

              El Chaltén. Un dernier trekking d’adieu dans le parc.

Nous revenons ce soir à El CALAFATE en bus, et donc quelques heures pour marcher jusqu’au Mirador Lama Del Pliegue Tumbado. 8km sans difficulté qui donne à l’arrivée une vue panoramique des sommets les plus connus.Un sentier monte régulièrement, traversant des terres grasses et rocailleuses, puis toujours des bois, des ruisseaux et des grandes prairies abondamment fleuries par les pissenlits, c'est le printemps!!!. A la sortie d’un bois, le Mirador et nos montagnes.Petite pause déjeuner oblige au milieu d’un grand champs de fleurs jaunes avec vue sur l'agréable et grandiose Fitz Roy. Au retour un long arrêt à la terrasse d’un café face au soleil, nous regardons ces grandes rues presque vident ou les chiens qui passent ne savent pas la chance qu'ils ont de pouvoir traîner en toute liberté, de temps en temps des marcheurs qui reviennent d'un trek, c'est vraiment calme et reposant ici. Nous avons beaucoup aimé El Chaltén qui a vu ses premières constructions dans les années 85. Ici le parc National est gratuit et inutile de se lever aux aurores pour partir faire son trekking, tout se fait en moins de 9h et le soleil brille encore le soir à 21h.

Pique-nique dans les champs avec en toile de fond ce panorama grandiose.

trop top.  Pour le plaisir !!

Impossible de ne pas faire allusion au rocher d'or en Birmanie(Kyaikhtiyo).Un sanctuaire  sacré pour les Bouddhistes.

Photos dédier à mon ami Ernesto.

J47. 03/12/2017

         Un dimanche à CALAFATE.

Au pied de Calafate le Lagon Argentina est considéré comme très beau en vélos, alors location à l'hôtel des 2 superbes vélos style Harley Davidson fabriqués pour la partie tube de bambou. Joli, mais désagréable et pénible a gérer. Avant d'aller sur le lac, le centre d'interprétation GLACIARIUM, divertissant, émotionnel autour de la glace et film en 3D, n'est qu'à 5km à la sortie de la ville. Vroum vroum et nous voilà pédalant en zigzag vers ce musée de la technologie Argentine. Effort inutile, ce superbe édifice n'ouvre ses portes qu'à 11h. Plus d'une heure à attendre, demi tour et direction cette fois le lac qui est en contrebas de la route. Longue balade sur des petits chemins immaculés de fleurs sauvages de toute beauté. Mais ici rien n'est écrit dans le ciel. Le temps change vite, les nuages et le vent gagnent du terrain, difficile de faire de la photo, alors ici aussi, demi tour. Un arrêt sympa dans un restaurant qui fait face au lac Argentina et retour ensuite à l'hôtel pour rendre ces machines diaboliques et reposer nos fesses. Soiree tranquille en ville, demain vol pour Ushuaia.

L'hôtel  à El Galafate très bien.Qualité,prix, service et proximité.

J48. 04/12/2017.

          Ushuaia le bout du monde des Amériques.

Une heure de vol de El CALAFATE à Ushuaia et nous voilà cette fois au bout de l'Argentine, la température est excellente mais le vent est fatiguant et désagréable.La ville s'étend sur toute la longueur de la baie et sur les hauteurs du port. Nous avons fait rapidement le tour avant de nous rendre au syndicat d'initiative pour l'organisation de nos sorties pour les 3 prochains jours. Le parc de la terre de feu et une sortie en catamaran pour nous approcher des lions de mer, l'île des oiseaux et des pingouins (île Martillo).Enfin, nous verrons le temps en décidera.Ce soir nous retrouvons avec beaucoup de plaisir Marilou et Alain qui sont ici, depuis le 1 décembre, nous aurons plus d'infos.

J49. 05/12/2017.

         USHUAIA  LE PARC NATIONAL TIERRA DEL FUEGO.

Hier soir comme prévu nous avons dîné avec Marilou et Alain qui nous ont raconté la formidable et invraisemblable aventure qu’ils vont connaître dans quelques jours. Partir 3 semaines dans l’antarctique avec la redoutable traversée du cap Horn avec comme skipper Christophe Auguin célèbre navigateur pour sa victoire dans le « Vendée globes » et la Solitaire du Figaro. Tout à démarré sur une banale conversation au restaurant, mais ça c’est une autre histoire aussi incroyable.
Mais, revenons à nous, ce matin 9h, départ en bus vers le Parc National TIERRA Del FUEGO. Dans le parc nous descendons au premier arrêt , c’est de là que commence une longue randonnée de 5h qui va jusqu’au Quai Arias et à la dernière limite de la célèbre route N°3 qui part de l’Alaska et s’arrête ici « au bout du monde » après 17848 km de traversée. Randonnée ou nous avons la chance d’y voir des oiseaux particulièrement beaux. Les sentiers traversent des bois et longent par endroits le canal Beagle et la baie de Lapataia avec de très belles vues. A 15 h nous prenons un bus navette pour revenir sur Ushuaia et retourner au port pour tenter de négocier 2 places pour une croisière sur le canal de Beagle pour demain aller voir nos pingouins. Une journée plutôt cool, qui devrait se terminer avec Alain et Marilou, qui ont occupé leur journée à s’acheter la tenue parfaite du marin pêcheur
( bottes comprises). Ils sont fous !!.😁.

Le bateau de Christophe Auguin au bout du quai à Ushuaia.

La faune belle et sans stress  

J50. 06/12/2017.

         USHUAIA  LE PARC NATIONAL TIERRA DEL FUEGO.

Hier soir dîner avec beaucoup d’ambiance au restaurant la Cantina Fueguina De Freddy connu pour y déguster La Centolla  (araignée géante de mer), Alain et Marilou ont pris la fameuse et délicieuse Merluza Negra. La moitié des tables étaient occupées par des chinois qui raffolent des crustacés. Les prises de photos avec ces énormes bêtes présentées vivantes sur un plateau avant la pesée (vendu au poids) et après la cuisson, animent la salle. Retour à l’hôtel à une heure pas très sérieuse pour pouvoir se lever tôt demain matin. Avant de nous coucher nous apprenons le mort de Johnny Hallyday. « Va rejoindre les plus grands Johnny, tu nous manques déjà  ».
Ce matin, il bruine un peu, Hélène négocie comme prévu un tarif pour nous rendre en catamaran sur le canal Beagle jusqu’à l’île Martillo. Un départ en douceur jusqu’à l’île des oiseaux, puis l’île des lions de mer, le phare Les Éclaireurs ( l’avant dernier), le dernier c’est le Faro Del Fin Del Mondo San Juan De Salvamento sur l’île des Estado et pour finir l’île Martillo et ses pingouins Papou et pingouins Magellan.Nous verrons tout cela à chaque arrêt du catamaran, mais le retour est particulièrement dur avec de grosses vagues, le vent et un interminable crachin. Nous avons croisé Marilou et Alain, toujour sur leur préparatif de départ, ce soir notre dernier repas ensemble à Ushuaia, nous, nous rendrons demain à Buenos Aires.

J51. 07/12/2017.

         USHUAIA et le glacier Martial avant de partir pour BUENOS AIRES.

Nous allons quitter en début d’après midi Ushuaia, nous remontons sur Buenos Aires(3000km), donc vers de meilleures températures. Nous avons devant nous du temps de libre pour tenter de faire une partie du glacier Martial. Le sentier pour s’en approcher se trouve juste à la sortie de la ville. Après une bonne demi-heure de marche, lorsque nous y sommes un américain nous propose deux places dans sa voiture de location, lui aussi à quelques heures à tuer avant de prendre son avion. Et nous avons eu raison d’accepter, car finalement c’est pas aussi proche que ça, la route monte sur plusieurs kilomètres avant d’atteindre le parking du petit téléphérique qui alimente une piste de ski l’hiver et pour les marcheurs qui le souhaitent une approche du Glacier. Sur le parvis, il y a un hôtel de charme qui semble venir d’un autre temps, d’une autre époque, de style Bavarois ou Suisse. Une vrai maison de poupée ou les décorations intérieures accentuées par les tenues vestimentaires du personnel complètent agréablement le cadre unique de cet établissement. Quelques photos sur l’iphone d’Helene et c’est maintenant une danseuse professionnelle de tango en tournée à Ushuaia, qui vient nous parler de l’Europe et évidemment du merveilleux Paris. Le téléphérique est en panne, nous allons devoir monter à pied, c’est pas désagréable mais le temps nous manque. Arrivée un peu au dessus du remonte-skis le sommet est annoncé encore à plus de 60 mn et 850m de dénivelé. Quelques flocons de neige font leur apparition, nous lâchons prise nous n’avons pas suffisamment de temps et nous ne sommes pas assez habillé, retour vers la ville en prenant cette fois les sentiers qui traversent par endroits la route sinueuse réservé aux automobilistes. Il nous reste maintenant peu de temps pour prendre un café et commander un taxi à notre hôtel pour rejoindre l’aéroport. En sortant surprise nous croisons Marilou et Alain toujours dans les préparatifs avant leur grand départ sur l’Antarctique. La veille par curiosité, nous avions vu dans son bateau Christophe Auguin prêt à en découdre une fois de plus avec le cap Horn.
Nous n’avons pas eu le temps de nous ennuyer à Ushuaia, nous lui avons même trouvé un certain charme ou l’antarctique et le point zéro du bout du monde y sont forcément pour quelque chose.

J52. 08/12/2017

          BUENOS AIRES.  

Ce matin direction à pied la société de Ferry BUQUEBUS en suivant les quais de Puerto MADERO, nous allons réserver nos places pour demain matin pour Montevideo en Uruguay. Au retour nous reprenons les quais trop agréables sous le soleil,  pause cafe sur les quais. Petite surprise juste avant d’arriver à notre hôtel en passant sous des platanes, une femme s’écrit « Mr vous avez les pigeons qui viennent de déposer des fientes sur vous », et vite elle s’approche avec un mouchoir en papier pour me frotter le dos, puis un homme s’approche d’Hélène, lui signalant la même chose et à son tour sort un mouchoir et les deux insistent pour que nous déposons nos sacs à dos prêt du platane. Ok je viens de réaliser que les pigeons c’est nous et que les tâches que nous avons sur nous, sont venues d’un projectile rapidement caché. Nous n’avons pas lâché nos sacs et nous nous sommes éloigné de nos pickpockets. À l’entrée de l’hôtel des policiers surveillent l’entrée, tout comme ils le font en ce moment devant tous les grands hôtels de la ville, suite à d’importantes manifestations qui se déroulent depuis plusieurs jours Plaza Mayor. Nous leurs expliquons et leurs indiquons la position à 100 mètre de nos 2 compères, mais nous doutons fort qu’ils interviennent.
Voilà, nous changeons d’hôtel nous en avons pris un autre plus central. Après midi, consacré à une longue balade dans les rues de la ville avec comme objectif le « Café Tortoni », célèbre depuis la fin du XIX siècle, mais impossible d’y rentrer, trop de monde attendent sur le trottoir. Nous allons ensuite au Mercado San TELMO dont l’architecture métallique est loin d’être une copie à la Eiffel, beaucoup d’antiquaires et très peu de boutiques d’alimentation, mais vraiment sympa comme coin. Juste à côté la place DORREGO, connue pour ses danseurs de tango. Une place carrée entourée de terrasses de café avec en son centre une piste de danse. Nous y sommes restés un moment avant de nous décider de revenir vers chez nous.

Sur les quais de Puerto MADERO.

LE CAFÉ TORTONI

J53. 09/12/2017

          3 JOURS EN URUGUAY.

6h30, nous laissons nos gros sacs à la réception de l’hôtel pour 3 jours, un café dans la salle du petit-déjeuner du Gran HÔTEL et 10 mn à pied pour rejoindre le ferry avant la foule qui quitte la capitale pour le we. La veille lorsque nous sommes venus pour nous renseigner, les contrôles de papiers et les halls d’embarquement étaient chargés, nous ne tenions pas a subir ces longues files d’attentes et l’incorrection de beaucoup de locaux qui n’hésitent pas à s’installer devant les guichets dans l’ignorance totale des voyageurs respectueux( voilà c’est dit). Nous étions dans les premiers et se fut agréablement cool, il en fut de même sur le bateau jusqu’à Colonia De Sacramento(Uruguay), ou nous avons pris très rapidement le bus pour Montevideo.
Montevideo une ville qui s’est formée autour de la vieille citée, nous avons parcouru avec une carte touristique les vieilles rues et leurs façades coloniales, autrefois resplendissantes, mais malheureusement aujourd’hui en très mauvais état. Ces rues et ces demeures ne représentent plus rien ou pas grand chose, elles sont entre les mains d’une population démunie.Beaucoup de jolies petites places à l’ombre des platanes ou trône en son centre une fontaine ou une statue. Des théâtres, des demeures colossales, des banques aux dimensions imposantes, des bâtiments administratifs aux volumes démesurés montrent avec tristesse de profondes différences dans le pays.

 Photos dans les rues de la ville.

Son côté flamboyant.

Ses vieilles rues Coloniales.

J54. 10/12/2017

           Dimanche en velo le long du Malecòn. 
           

Il est tôt et déjà beaucoup de monde ce dimanche matin sur la longue jetée du Rio De La Plata. La jetée de Montevideo fait plus de 20km de long idéal pour les sportifs, coureurs, cyclistes et marcheurs. Nous avons loué des VTT et nous nous sommes mêlé à eux, après le quatrième kilomètre, nous découvrons l’autre face de Montevideo, avec ses buildings le long des plages de sable aux agréables petits parcs ornés de palmiers et plus loin encore des villas élégantes. Nous comprenons mieux maintenant le choix des citadins pour s’être installés le long du littoral, délaissant loin derrière eux le tumulte et l’agitation des villes portuaires. Nous avions vu, lors d’un précédent voyage à Panama, la vieille ville en grande rénovation, quartier par quartier.Espérons qu’il en soit de même. Après avoir pris beaucoup de plaisir à regarder tout en pédalant la vie des Uruguayens le dimanche à la plage. Nous avons rendu les vélos vers 15h. Les passages de trottoirs, les ornières des pavés déplacer et nids de poule sur les 40 km que nous venons de faire nous suffisent et puis comme le marché du port, ( Mercado Del Puerto De Montevideo) est tout proche, nous y allons. Les restaurants se touchent, il y en a de partout, dedans, dehors et à l’étage, les tables sont encore pleines et les parilladas de viandes et de poissons font l’unanimité. Les vieilles rues du centre historique sont quasiment vident lorsque nous rentrons à pied vers notre hôtel. Nous y sommes revenus le soir pour y dîner, mais le marché ferme ses portes et c'est pas plus mal, problème d'insécurité. Nous sommes inconscient, nous n'aurions pas dû y revenir, nous avons dîné en plein centre ville et malgré ça le serveur nous a demandé à quel hôtel nous étions avec des recommandations de prudence. Je n'ai pas osé lui dire que nous voulions dîner sur le vieux port, nous serions passés pour des irresponsable. Ici aussi, l'insécurité est présente le soir à en juger par la présence des policiers et CRS. Ce soir c'est la finale de football dans le pays, l'ambiance devant les postes de TV est au zénith.

Le Malecón de Montevideo. 

 EL MERCADO DEL PUERTO DE MONTEVIDEO.

J55. 11/12/2017.

      Colonia De Sacremento 

La gare routIème De Montevideo se trouve sous une grande galerie commerçante, nous avons deux heures avant de prendre notre bus pour Colonia. Nous passons la nuit à l'hôtel Spa&Hotel Unique la Réserve, un peu excentré de la vieille ville, mais superbement bien implanté dans un grand espace face à la plage. L'hôtel met à sa disposition deux piscines intérieure et extérieure, difficile de résister, l'eau est d'un température Hawaïenne. Et puis visite de la vieille ville coloniale, que nous trouvons agréable le long de la Ramblas et dîner en terrasse avant de revenir à notre hôtel accompagnés de deux labradors marron. Ici c'est facile de louer un chien pour la journée, il suffit de lui faire signe et il vous lâche plus, Helene s'est spécialisé.

Hôtel de luxe ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ moins cher qu'un ⭐️⭐️ en Europe.

C'est tout de même rare, les prix des hôtels et restaurants en Argentine, au Chili et en Uruguay sont prochent de l'Europe.

 Colonia De Sacramento.

Et ses vieilles voitures qui décorent à merveille les rues pavées du centre historique de la ville.

J56. 12/12/2017.

           Fin de ces trois jours en Uruguay et retour à Buenos Aires.

Ce matin agréable jogging sur le Malecón (la jetée), de Colonia, il ne fait pas encore trop chaud et la longue piste réservée pour la détente est parfaite en suivant la plage de Rio De Orejas, puis Playa Verdes qui porte bien son nom avec ses eucalyptus, lauriers roses et palmiers. A la pointe de la jetée,l'hôtel du Golfe marque le final, nous l'avons traversé jusqu'au bout du terrain de golf avant de revenir, un dernier plongeon dans la piscine et c'est l'heure de rendre les clès.Finalement nous y serions bien resté un jour de plus pour bien récupérer avant de rentrer sur Buenos Aires qui va marquer la fin de ce voyage. Nos dernières heures à Colonia Avant notre Ferry est à 20h, qui ne partira finalement qu'à 21h. Nous arrivons à notre hôtel qu'à 23h, puis après avoir déposé nos bagages, nous ressortons dîner au BADA café, restaurant très connu des citadins. C'est bourré de monde impossible de s'entendre et c'est full.Repas au bar et vers 1hr du matin, retour et dodo, la journée a été longue.

L'ancienne fortification Portugaise De Colonia.

J57. 13/12/2017.

   Journée en demi teinte à Buenos Aires.

Journée compliquée à Buenos Aires, les manifestations rendent très compliquée la circulation en ville. Beaucoup de bruit, échappement de gaz et piétons qui s’agitent un peu partout, de plus certain édifices sont fermés. Comme nous rentrons demain à Paris, c’est l’occasion de faire un peu les grands magasins de la rue Florida, l’occasion de visiter la Cathédrale ou se trouve le tombeau de San Martin et pas très loin le café Tortoni prévu au programme, mais lui aussi est malheureusement fermé. La longue marche à pied au milieu de tout ces bruits finissent par nous fatiguer, nous rentrons à l’hôtel faire sur le iPad notre check-in pour le vol de demain et commencer de faire nos bagages.  

Nous avons respecté notre programme sur ce voyage de 2 mois avec plus de 12.000km, apprécié chaque lieu, chaque détail et les gens que nous croisions locaux et étrangers.Nous avons souvent jeté nos sacs au fond de la soute d’un bus pour parcourir de longues distances sans nous soucier des heures, nous avons pris des bateaux pour casser des parcours trop longs et ennuyeux et l’avion par nécessité. Nous avons usé nos chaussures neuves adaptées pour ces pays sur des chemins rocailleux et des vallées gorgées d’eau, nous n’avons pas oublié les vélos souvent très utiles.
Nous n’aurions pas pu voir autant de choses sans exigence, le Chili et l’Argentine c’est avant tout la nature avec sa flore, sa faune, ses glaciers, ses lagons, ses lacs et forêts pour y découvrir des paysages extraordinairement beaux et colorés. 

FIN DE CE VOYAGE DIVISÉ EN 3 PARTIES;

- ARGENTINE-CHILI-URUGUAY OCT/DEC 2017.

- LE CHILI DU NORD AU SUD NOVEMBRE 2017.

- RETOUR EN PATAGONIE ARGENTINE ET URUGUAY 2017.

Le voyage se poursuit avec notre entrée au CHILI.

J11. 28/10/2017.

      6 JOURS A SAN PEDRO DE ATACAMA.

Nous avons quitté Salta et l'Argentine ce matin à 7h, pour San Pedro de Atacama au Chili. Les billets de bus achetés quelques jours avant nous ont permis d'avoir les places panoramiques au premier étage du bus et ça nous y tenions beaucoup. Le bus fait un seul arrêt avant le passage de la frontière au site de  PUMARCA, nous aurions dû choisir d'y passer la nuit plutôt que de rester à Salta, mais on ne sait pas tout. Le voyage a durée prêt de dix heures avec un arrêt plutôt long pour le passage des frontières. 

LE ROUTE POUR SAN PEDRO DE ATACAMA.

Un vrai plaisir!! avec des paysages exceptionnels.

San Pedro De Atacama, un oasis ou un éden, je n'y mets pas le même sans, paradis perdu au milieu du désert pour les touristes avides de sensations visuelles qu'offre la nature, pour d'autres je m'interroge. Des bars, des restaurants, des loueurs de vélos et des agences touristiques qui se touchent le long des rues poussiéreuses et sans âmes. Demain location de vélos pour faire la vallée de la mort et la vallée de la lune.

J12. 29/10/2017.

           LA VALLÉE DE LA LUNE ET LA VALLÉE DE LA MORT.

Ce matin la petite place ombragée et son église ont retouvé une âme, sans les voitures et touristes pour piétiner et empoussiérer tout le village. Location de VTT et en route vers le parc de la vallée de la lune qui n'est qu'à 5 km. À l'entrée du parc, nous avons droit à des recommandations et une carte pour les différents arrêts. C'est un parcours de 11km non circulaire, donc retour par le même chemin.

Un arrêt pour pénétrer dans une caverne profonde, basse par endroit sans lumière, heureusement nos avons nos portables. Au retour beaucoup moins amusant, j'ai perdu la clé du cadena des vélos, obligé pour moi de refaire les 300m de grotte les yeux fixés au sol. De retour aux vélos, Helene a la clé des touristes Chilien l'on trouvé. Ouf!!. Et puis d'autres étapes et d'autres arrêts tous aussi surprenant les uns que les autres avec des images lunaire de toute beauté. Vers 14h directionr la vallée de la mort sur un site complètement différent avec des dunes de sables impressionnantes et un canyon un peu sablonneux à passer avant de laisser nos VTT et de finir le parcours à pieds pour admirer plus haut l'infiniment grand. Voilà une journée réussi ou l'eau, la casquette, les lunettes et la crème solaire ont été nécessaires.

9h du matin, San Pedro s'oxygéne avant le tumulte assourdissant des va et vient des 4x4 qui empoisonnent la ville. 

     LA VALLÉE DE LA LUNE.

LA VALLÉE DE LA MORT.

               et

Rintintin guide de montagne, mais ça c'est une autre histoire.

J13. 30/10/2017

         LE LAGON DE CEJAR EN VTT.

Le plaisir de continuer en vélos la visite des endroits les plus cités persiste, retour chez notre loueuse de vélos et direction ensuite la lagune de cejar (18 km), ), célèbre pour sa grande concentration de sel qui vous permet de flotter, à l'instar de la mer morte. La route est plate et ne présente aucune difficulté, en moins de 3/4 h nous y sommes. À nos yeux trois lagons se distinguent, le premier réservé à la faune et à la flore dans un écosystème déterminer avec des flamants roses, aigrettes et bien plusieurs. A quelques mètres deux autres lagons, dont un réservé à la baignade. Helene n'hésite pas, elle sera la première dans une eau qui ne dépasse pas les 17°, et puis c'est à mon tour de prendre tout les risques d'électrocution, l'eau est vraiment froide, je râle et puis finalement c'est super on flotte!!!. Une petite pensée pour mon ami Ernesto qui dans la mer morte du Proche-Orient en Jordanie avait simulé avec un journal, une position assise bien confortable. Moins de pesanteur ici, mais tout de même. Après le bain, douche sous une eau encore plus froide et finalement super pour retrouver la forme. L'endroit est magnifique pas de regret d'y être venu. De retour vers San Pedro une erreur de navigation nous goûte de faire 8km de plus.Encore une étape de plus de 45 km aujourd'hui.

          LE PUKARÀ DE TULOR SITE HISTORIQUE.

Le promontoire indiens défendu courageusement contre les Espagnol au XII siècle n'est qu'à 4 km à pieds, donc no problem, il fait encore chaud malgré le vent qui promène la poussière de sable des dunes voisines. Sur le chemin nous rencontrons une famille de français très sympathique avec qui nous faisons le site. Le promontoire une colline avec d'importants restes de murailles de défense et d'habitation, plus bas des sculptures de têtes humaines sur des rochers et une grotte souterraine ou la lampe torche que j'avais dans mon sac a été salutaire pour faire les 80 m. Retour avant la nuit. Nous avons mangé une parillade pour deux au restaurant " SOL", excellente mais impossible d'aller jusqu'au bout. Énorme, ils sont fou ces Chiliens!!!.

J14. 31/10/2017.

         POZO 3 ET LE MUSÉE DES MÉTÉORITES 

Matinée à pied consacrée à Pozo 3 (Puit 3) à environ 4km à la sortie de la ville, un oasis au milieu du désert avec une immense piscine alimentée par une nappe d'eau souterraine, des tables de bois et des barbecues sont dispersées à l'ombre des caroubiers Chilien. Rien de merveilleux mais il règne ici, une atmosphère non désagréable du déjà vécus en Afrique du Sud, c'est calme, un vieux car en déco avec une coque de bateau trônent à l'entrée. Nous arrivons les premiers pour profiter de la piscine et profiter du silence qui ne durera pas, l'arrivée des locaux sonne le glas pour quitter le navire et revenir à notre hotel. San Pedro pocède un musée des météorites interressant après la visite, quelques agences pour notre sortie de demain à  "  Piedras Rojas ", départ 7h de l'hôtel. Ce soir c'est Halloween dans San Pedro, un nombre impressionnant de gamins un petit sac à la main ramassent dans les boutiques encore ouvertes des bonbons. C'est simplement magique.

J15. 01/11/2017

          TOUR OPERATOR POUR PIEDRAS ROJAS.

Un minibus passe nous prendre à l'hôtel à 7h30, 5 Chiliens, un couple de basques Espagnol et une Française sont du voyage, complété par notre chauffeur et guide Italien originaire de Florence. Voilà, nous pouvons partir. Le circuit prévoit plusieurs étapes d'arrêts, villages et curiosités avant d'atteindre le sublime Piedras Rojas perché à plus de 4000m. La Laguna de Chaxa et ses flamants roses et rose et noir qui miroitent comme des gemmes dans un décor panoramique unique et grandiose. Et puis c'est vraiment l'apothéose, malgré le vent fort et froid pénétrant lorsque nous arrivons à Piedras Rojas se sont d'autres paysages et d'autres couleurs à couper le souffle. Au retour, la magie toujours présente, la Laguna Miñiques éblouissantes ou le vert émeraude et les bleus débordent sur des fonds roses et blancs. Le retour sur San Pedro De Atacama se fait avec un arrêt au tropique du Capricorne exactement à l'endroit où passe le chemin des Incas. Ce site est inscrit au patrimoine de l'UNESCO,(si l'on en croit notre guide).  

Sur notre route un si joli petit village sans touriste.

    LA LAGUNA CHAXA

   LAGUNA  PIEDRAS ROJAS

    LAGANA MIÑIQUES

J16. 02/11/2017

 LA QUEBRADA DEL DIABLO.

Nous avons commencé agréablement cette journée avec la boulangerie Française " FRANCHUTERIA", tenue par un français( évidemment), qui a commencé à vendre son pain dans la rue et victime de sa popularité, il a cree sa propre entreprise. Son pain et les croissants sont d'une qualité exemplaire, rare en France d'avoir du pain aussi bon. Et puis, location de VTT pour faire la quebrada del Diablo. Un grand canyon avec trois itinéraires possible. Le tunnel perché très haut qu'on traverse sur plus de 400 m (une torche est nécessaire ), au bout le paysage de montagne s'étant à perte de vue, puis retour sur le même chemin accidenté à souhait et très dangereux, trous énormes, sable, pierres saillantes et précipice comme ingrédients. En bas la quebrada de Chulakao une pure merveille pour les amateurs de VTT, un canyon étroit qui a creusé la montagne formant d'énormes voûtes rocheuses, une 1/2 h de plaisir. Au retour de ce canyon, nous prenons la direction de la quebrada Del Diablo, pas vraiment agréable et intéressante sachant qu'il nous a fallu franchir deux fois la rivière sans nos chaussures. Au bout de la piste, demi-tour et c'est là qu'un Chilien en VTT perché sur une colline nous fait signe et nous indique la route pour revenir sans passer par le même chemin. Après hésitation, on grimpe les vélos à la main cette colline faite de gros cailloux et de blocs de pierres, lui il est devant, en haut une autre colline, puis un autre et nous voilà à plus de 500m au-dessus du canyon les vélos toujours à la main avant d'arriver sur un chemin de chêvre qui suit un long faux plat. Plus loin notre Chilien semble travailler sur cette piste, nous lui reposons la question, c'est vraiment par là?, oui pas de problème. Nous finirons par retrouver le tunnel que nous avions emprunté quelques heures plus tôt, mais dans l'autre sens. Chapeau Hélène!! Très dur, épuisant et dangereux. Il est évident  que notre programme de la journée s'est arrêté à l'entrée de San Pedro devant une bière fraîche. Ce soir, nous avons rdv avec Myriam que nous avions rencontré sur notre sortie à Piedras Rojas dans le minibus. Demain nous quittons San Petro de Acatama pour Calama ou nous avons un avion à prendre pour Santiago. Nous avons finalement beaucoup aimé ce village, oubliant rapidement notre arrivée le premier soir.

L'excellente boulangerie Française " Franchuteria".

J17. 03/11/2017

         Journée de transit de San Pedro de Acatama à Santiago.

Journée de transport pour nous rendre à Santiago, 2h de bus jusqu'à Calama pour y perdre l’avion. Nous nous rendons à pied au centre ville, déjeuner puis taxi pour l’aéroport qui n’est qu’a 12km. Nous voulions savoir à quoi ressemblait l’une des plus grande ville au monde de production de minerai de cuivre. C'est une ville avec sa place centrale bien tranquille ou comme presque toujours une église pour amplifier le décor, une grande rue commerçante pavée vient mourir à ses pieds. Les mines de Chuquicamato sont à 16km au Nord et emploies plus de 20.000 salariés, nous nous attendions à y voir autre chose. Embarquement tranquille au beau milieu d’un grand désert. La surprises est à l’hôtel que nous avions réservé pour les trois prochaines nuits à Santiago. Il est 21 h lorsque nous y arrivons et nous apprenons qu’il n’y plus de chambre disponible, une partie de l’établissent étant en travaux. Je leur ai dit de tout et J'ai laissé Hélène est l’abruti de service pour trouver une solution, moi j’étais incapable de raisonner calmement avec eux. Finalement l'hôtel FORESTA à des chambres de libre et se trouve à moins de 10 mn au pied de la colline historique " Serro Santa Lucia".Finalement l'hôtel est plein de charme et notre fenêtre tombe sur le parc. Nous déposons nos affaires avant d’aller prendre un bol d’air pour évacuer tout ça dans l'un des nombreux restaurants des ruelles voisines. Beaucoup d'ambiance ou les restaurants du coin, sont plutôt chics.

J18. 04/11/2017.

          SANTIAGO POUR DEUX JOURS.

Petit déjeuner en terrasse au 7 ieme étage face au Cerro Santa Lucia, une colline, un merveilleux parc paysagée aménagé au siècle dernier, on se croirait aux buttes Chaumont à Paris, sauf qu'ici, il y a des palmiers en plus. Nous avons avec nous la carte de Santiago et de bonnes chaussures, direction la place des armes, le cœur de la ville avec sa Cathédrale Metropolitana et sa fontaine ou trône Simon Bolivar. Dommage, un nombre trop important de palmiers du Chili, très hauts perchés cache toute la vue de l'architecture qui ceinture la place. Dans la Cathédrale l'office vient de commencer et malgré sa taille importante, il n'y a plus un seul siège de libre. Ici c'est l'évêque qui célèbre la messe. Pas très loin le Palacio de la Moneda, nous arrivons à temps pour voir la relève de la garde, encore beaucoup de monde. L'avenue Bernardo O Higgins est juste à côté avec le Barrio Paris-Londres et ses  hôtels particuliers style européen. Il est 13h, le Mercado Central dans une halle métallique style Eiffel, à l'intérieur un grand marché impressionnant de stands de poissons avec autour des restaurateurs qui vous proposent leurs spécialités culinaire. A l'extérieur des étalages fruits, légume, bibelots,vêtements, musiciens et clowns se touchent. Beaucoup trop de monde pour nous, nous évacuons les lieux, nous nous rendons a la Casa Museo La Chascona dans le quartier Bellavista. Sûrement l'endroit le plus prisé des citadins et des touristes avec ses petites ruelles et places ou chaque ancienne demeure est devenue un bar, un restaurant et ou le goût soigné de chacun de ces établissements donne l'envie d'y passer un bon moment. Le musée la casa la Chascana domine plus haut sur la colline dans une Maison stylisé en forme de bateau par son propriétaire le poète Pablo Neruda. Sa vie, son engagement pour le pays, ses passions et ses poèmes en ont fait un homme respecté et connu dans le monde entier.

Le quartier Bellavista.

L’ART s’est approprié depuis quelques décennies, le plus grand musée du monde: LA RUE. Entre incarnation de la liberté d’expression et prise de conscience sociétale, une nouvelle génération d’artistes a investi l’espace public, provoquant une véritable révolution visuelle.

l’art urbain, la forme artistique la plus importante du XXI siècle.

CASA MUSEO LA CHASCONA.

Soirée dans la quartier branché de Santiago à Bellavista.

J19. 05/11/2017.

     JOURNÉE CULTURELLE ET SPORTIVE.

Aujourd'hui c'est dimanche, il fait beau et le soleil brille sur Santiago. Un petit détour vers la place des armes pour prendre quelques photos avant de rejoindre le parc Forestal qui longe le Rio Manucho pour arriver au musée des beaux arts. Face à l'entrée du musée j'ai l'impression de me trouver devant le musée du petit Palais à Paris, à l'intérieur j'y vois une ressemblance avec celui du grand Palais, je dois avoir des hallucinations. Très dépouillé, de nombreuses copies sont représentées, comme la tête de Nefertiti, exposée au  Neues muséum de Berlin. Beau malgré tout, mais la visite sera tres courte. Et puis le petit côté sportif nous grimpons à pied sur El cerro San Cristobal, perché à 860m. Beaucoup de monde font le queue devant le téléphérique pour y monter, mais c'est aussi en vélos, en voiture ou avec le télécabine qu'on y accède. Nous ne sommes pas les seuls fous à le faire à pied et le nombre de cyclistes est impressionnant. De là haut, vue sur la ville sur tous ses angles. Retour en ville pour manger une salade sur la terrasse d'un café face au parc Forestal, puis visite du musée des arts visuels et archéologique, qui n'est qu'à deux Quadras de notre hôtel. Quelques tableaux intéressants sans plus, quant au musée archéologique c'est probablement le plus petit à voìr au monde. El cerro Santa Lucia est bien sur à nos pieds, une petite grimpette pour finir la journée avant de rentrer prendre une douche et se reposer un peu. 

CERRA DE SAN CRISTOBAL et au loin la tour la plus haute du pays.

Le musée des Arts Visuel et Archéologique en un clip..

 Demain matin nous quittons Santiago pour nous rendre à Valpariso.

Santiago probablement la ville la plus européenne des Amériques latines, on s'y sent comme à la Casa.Une capitale agréable, mais quelque soit vos choix de visites, deux jours suffiront  pour y voir l'essentiel.

J20. 06/11/2017.

          VALPARISO ET SES GRAFFITIS.

Deux heures agréables de bus pour arriver à Valpariso, nous profitons d'être à la gare routière pour prendre nos billets de bus de nuit qui vont à Puerto Varas jeudi soir.A la sortie de la gare nous prenons le Micro bus(transport de bus rouge qui sillonnent la ville), pour nous rendre à un autre point d'arrêt, puis un suivant qui nous entraîne sur la Cerro Alegre et à notre avenue avec ses plus de 6000 numéros.A la station ou nous devons descendre, plus de 1500 numéros nous sépare de notre B.B.Courage c'est pas loin!!!. Le côté encourageant nous sommes haut perché dans les beaux quartiers en face de l'église San Luis. 

Valpariso, étonnante et incomparable ville portuaire. Sur les collines qui dominent la ville les couleurs des maisons dominées par le rouge, le jaune, le vert et le bleu nous émerveillent. En descendant vers le port, des ruelles étroites aux façades truffées de graffitis d'un excellent  goût est un joyau pour les amateurs de photos. Hélas le soleil n'est pas là, aujourd'hui, mais impossible de résister. Beaucoup de restaurants et bars attirants possèdent des terrasses qui dominent la ville. Déjeuner léger dans l'un d'entre-eux avant de nous rendre sur le port. Un petit tour sur la Plaza Sotomayor, puis la plaza Wheelwright dans le long prolongement des docs avant de prendre un funiculaire qui nous hisse au Paséo Yugosiavo ou se trouve le somptueux Palacio Baburizza aujourd'hui devenu musée. Hélas fermé, nous reviendrons. Nous finissons cette étonnante journée en passant de rue en rue pour admirer ce musée à ciel ouvert de ces peintures murales.

Incroyable musée à ciel ouvert au goût pigmenté.

Et pour finir la plus inattendue !!!!!!!!!

Vu sur la ville que le soleil est loin de mettre en exergue. 

J21. 07/11/2017. 

          VALPARISO de colline en colline.

Ce matin, nous avons du soleil l'occasion de pouvoir refaire des photos sur les tags des nombreuses façades des collines de la ville l'une des principales attractions touristique de Valpariso. Le port est encombré par la marine Nationale et par la grosse activité commerciale qui occupent la grande majorité des quais. Notre première visite le Palacio Baburizza devenu le musée des beaux-arts sur el cerro Alegre. Avoir le plaisir d'admirer des toiles magnifiques dans un beau Palais qui domine la ville et la mer, d'ou la majeure partie des fenêtres donnent une vue plongeante et exceptionnelle, est tout simplement un énorme cadeau. Un grand moment qui me donne envie de reprendre mes pinceaux. En sortant direction la colline El cerro Bellavista pour nous rendre dans la maison du poète Pablo Neruda ´LA SEBASTIANA ´, mais  comme c'est loin, nous prenons plus haut un bus(Micro).L'architecture et la décoration de cette maison de villégiature est d'un goût quasi identique à  celle de Santiago par son architecture et sa décoration.Très haut perchée, elle donne sur la ville une vue imprenable. Et puis c'est sur cette colline El Cerro Bellavista en contrebas que se trouve un grand nombre de tags, alors c'est parti pour rentrer dans ce musée à ciel ouvert avant d'aller déjeuner dans un petit restaurant que nous avions repéré la veille. Un déjeuner trop tardif et copieux nous a privé du repas du soir, nous en profitons pour remettre en ordre notre programme pour les prochains jours. 

LE MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE VALPARISO.

La  SEBASTIANA ou j'ai la chance de rencontrer sur un banc le poète Pablo.

Encore et encore des peintures murales.

J22. 08/11/2017.

          VIÑA DEL MAR

Au pied de notre logement à Valpariso, le Micro 607(bus local) s'arrête devant et dessert la ville balnéaire de Viña del Mar a environ 20km au Nord pour moins de 0,80 €. A  Viña del Mar, de  beaux immeubles se dressent face à une belle et longue plage agréablement aménagée pour le jogging et la promenade avec des statues de jardins en pierre reconstituée au milieu du gazon,de parterres de fleurs et de palmiers.Promenade et café face au sable avant de prendre la décision de revenir à pied sur Valpariso en suivant le littoral, nous avons toute la journée devant nous, de plus la brume s'est levée faisant place au soleil. Balade sympa, des complexes hôteliers hors-normes, le Castillo Wulff construit en 1905 par un riche industriel allemand. Racheté par la ville l'accés est gratuit avec à l'intérieur une expo de tableaux sans intérêt, le plus drôle un couloir surplombe les rochers sur un sol de verre transparent permet de voir lorsqu'on l'emprunte, les vagues qui viennent frapper durement les roches. Et puis, surprise pour nous, un phoque semble être venu bronzer sur les rochers tout proche du château. Nous en verrons beaucoup d'autres plus loin, ainsi que des pélicans, albatros et cormorans.La traversée de Valpariso toujours en longeant les plages, nous a permis de constater que la ville avait une belle et large avenue, l'avenuda Brasil.Soiree dans un restaurants superbement aménagé que nous a conseillé notre logeuse. A la clé, une paella de poisson, excellente mais le chorizo et certains épices manquaient cruellement.

Sur la plage de Viña del Mar( la vigne de la mer), les chiens sont les rois et les statues du Louvre viennent s'y échouer.

El Castillo WULFF(construction Franco-Allemande) et sa sirène.

Agréable promenade.

Sur les restes d'un ancien quai suspendu pour bateau, phoques, albatros, cormoranet pélicans se partagent les plaques de béton. 

J23. 09/11/2017.

          Nos dernières heures à VALPARISO.

Nous quittons ce soir Valpariso en bus de nuit pour Puerto Varas(13h30). Nous laissons derrière nous, ces labyrinthes de ruelles et ces œuvres de street Art et les maisonnettes délabrées aux couleurs vives. Nous avons passé la majeure partie de notre temps aujourd'hui sur la plage qui touche le port de pêche et le marché au poisson. Nous avons revu les phoques qui en marée basse étaient obligés de faire des bonds de plus de 2m pour s'accrocher aux parois et tenter d'atteindre la plateforme en béton, un petit moment de détente agréable. A 14h, dernier arrêt au port de pêche pour déguster l'un des plats traditions du pays le Maresco. 

UN DERNIER COUP D'ŒIL.

J24. 10/11/2017

          Notre entrée en Patagonie, notre escale Puerto Varas.

 Nuit de bus avant d'arriver vers 10h30 à Puerto Varas. Nous déposons nos affaires à l'hôtel avant de filer directement vers le centre ville qui trône sur les rives du lac. Village agréable et paisible, de belles maisons en bois colorées, entourées de petits jardins et dans le centre hôtels et casino pour budgets supérieurs. Notre première urgence réserver nos places de bus pour lundi matin, nous allons à Castro sur l'ile de Chidoé. La compagnie de bus Cruz del Sur, fait un direct de Puerto Varas à Castro, génial pour nous, nous n'avons pas à nous préoccuper de la traversée en bateau. Ensuite un petit tour au syndicat d'initiative pour organiser notre journée de demain en bus avec comme principale attraction le volcan Osorno couvert de neige. Voilà, l'essenriel est fait. Longue marche en suivant le lac sur une voie piétonne et au passage visite du petit musée de Pablo Fierro, un endroit qui regorge d'objets insolites et de ses œuvres, il nous à parlé de ses projets d'agrandissement et de bien d'autres choses mais nous n'avons pas tout suivi, dehors il faisait trop beau pour ne pas en profiter. ici, le soleil est rare. Un long moment sur la plage à regarder les jeunes se baigner dans une eau ne dépassant pas les 13°, et juste en face majestueux le volcan Osorno immaculé de blanc.

LA PATAGONIE NOUS Y SOMMES.

MUSEE DE PEDRO FIERRO

J25.11/11/2017.

         Puerto Varas et son parc National Vincent Pérez Rosales.

Aujourd'hui encore le temps est idéal pour une visite guidée en minivan dans le grand parc National V.P.R, avec ses cascades, volcans et montagnes enneigées. Nous avons toujours en ligne de mire le volcan Osorno que nous reverrons sur une autre face avec une balade en bateau sur le lac Todos Los Santos avant de monter plus haut et avoir une vue panoramique sur la cordillère des Andes et de trois autres volcans. Déjeuner au refuge La Picada qui est une station de ski. Encore quelques amoureux de la glisse et des touristes empruntent le téléski encore ouvert dans la station.Balade d'une heure. Au retour nous devons quitter l'hôtel ou nous étions, nous passons les deux prochaines nuits chez des particuliers réservation par Airbnb, tous les hôtels de la ville sont full.

J26. 12/11/2017.

           Autour du lac LLANQUIHUE

Etonnant ce dimanche matin, nous avons quitté notre chambre et rejoint la cuisine à petits pas pour ne pas réveiller nos hôtes, il est tout de même 9h. Tout est sur le table il ne nous reste plus qu'à chauffer l'eau, 9h40 nous quittons la maison et toujours pas d'âme qui vive. Dehors en général nous sommes accueillis par les aboiements des chiens ou le frottement d'un chat sur nos jambes, mais non ici aussi on respecte le sommeil de ses maîtres. Dans le centre ville la vie reprend ses droits, location de VTT pour faire une partie du lac jusqu'à Frutillar et voir l'imposant théâtre international sur le lac, construit dans les années 96.Oui, mais voilà c'est pas évident en vélos de suivre ce lac et les côtes sont plutôt coriaces, les gros nuages que l'on voit pour la première fois dans le pays, donnent sur les paysages des couleurs ternes, sans éclat et sans expression. Je craque demi-tour, nous sommes sur une basse de 50km tout de même. Sur les bords des rives des panneaux rappellent par endroits que l'on se trouve dans une propriété Allemande ou Suisse. Elles mettent en valeur toute cette côte ou le lac à lui tout seul fait plus de 120 km de circonférence. Le retour est plutôt particulier, j'avais repéré en contrebas une route qui était sensée nous ramener en ville sur une route de pure campagne, mais après 5km, la route bitumée se termine par un chemin de terre, puis un sentier étroit pour finir sur le bord de la voie ferrée ou l'on doit rouler sur le ballast, forcément au bout c'est la délivrance avec la gare en point de mire 🤔.

NOTRE HÉBERGEMENT ET LA VILLE ENDORMIE

Ici la Suissssse, ici l'Allemagne et la propriété choucroute !! gardée par un rapace.

J27. 13/11/2017..

          L'ÎLE DE CHIDOÉ ET SA GRANDE VILLE CASTRO.

Nous quittons ce matin Puerto Varas en bus pour nous rendre sur l'île de Chidoé, l'une des plus grandes du pays. Voyage sans escale jusqu'à Castro avec le passage du canal de Chacao en bac. Dès notre arrivée sur l'île, il pleut, mais les 90km qu'il nous reste à faire ont eu raison du mauvais temps à Castro il fait beau et chaud, nous n'avons pas le temps d'admirer notre Palafito tout en bois en partie sur pilotis au dessus du Fiordo de Castro, nous voulons ressortir et prendre des photos de la baie et de ses Palafitos colorés. Au centre ville face à la place des Armes, l'Eglise Saint-François de Castro construire  entièrement en bois et peinte en jaune, violet pour les toits des clochers et simplement magnifique. A l'intérieur on est scotché par son architecture, la forme de ses voûtes,de ses piliers, le détail ornemental de ses frises, ses sculptures.......un joyau, pas étonnant qu'elle soit inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. 

Castro, petite ville perché en partie au-dessus de la mer avec ses Palafitos et restaurants de poissons en contrebas touchant l'océan à beaucoup de charme, elle mérite une pause.

 Vers 16h, une petite faim et le besoin de se reposer un peu, nous nous rentrons dans un restaurant et je demande à patron de nous servir deux Empanadas et une seule bière.Le patron nous dit << Nous servons les Empanadas que par 12 et c'est 4000 pésos>> ( 5,50€ env). Vu le prix et probablement la petite taille, on lui dit Ok. Lorsque le plat est posé sur la table, c'est énorme, il y en a pour 4, impossible de manger tout ça, malgré l'excellence du produit.

J28. 14/11/2017

          CASTRO ENCORE QUELQUES HEURES.

Petit déjeuner sympathique autour de la cuisine, à notre table un couple de Chiliens et curieusement c'est de Buenos Aires que nous parlons le plus avec quelques infos utiles pour nos sorties nocturnes et diurnes dans la capitale. Nous laissons nos affaires à la réception de notre Palafito pour nous diriger à pieds vers la pointe Nord de la ville, nous voulons voir à 1/2h de marche l'église Nercòn faite de bois et d'une architecture remarquable. Hélas, mille fois hélas, elle est fermée pour travaux.Quelques photos de l'extérieur avec son cimetière et son école. Retour en bus de ville, nous demandons au chauffeur de nous déposer au Parque Municipal de Castro avec son musée d'Art Contemporain et sa collection permanente du MAM Chiloé. Nous pensions trouver ce parc proche du centre ville, mais non, c'est à plus d'une demi-heure à la sortie de la ville dans une zone complètement perdu sur une colline, on n'en voyait jamais la fin. La récompense de belles choses à voir et le plaisir de déambuler tous seuls de salle en salle, à l'exclusion de la salle permanente qui est provisoirement fermée à cause d'un problème d'électricité.Decidemment.. 

Nous avons pris un bus en fin de matinée pour la ville de Ancud ou nous devons y passer nos deux prochains jours.

LE MUSÉE CONTEMPORAIN.

Nous avons enfin goûté au CURANTO, plan typique de la région.Curieux plat fait d'un mélange de crustacés, de viande et saucisse fumées, de poulet, de pomme de terre, de galette de farine,,...Énorme. Conscients des rations abusives, nous n'avons pris qu'un plat a partager à deux avec un petit sauvignon pour faire passer. Bon, mais sans plus.

Pour le plaisir des yeux.

Arrivée tardive, hier soir comme nous l'avions prévu à Ancud sur l'île de Chidoé. Notre première impression de la ville n'a rien d'existant pour une sortie nocturne, nous nous sommes renseignés dans une agence tour-opérateur pour une sortie en bateau pour aller voir les pingouins mais pas d'info avant demain 9h30, l'agence attend l'autorisation du corps de garde-côtés pour pouvoir organiser cette sortie.

J29. 15/11/2017.

          JOURNÉE PINGOUINS  🐧 Sur l'île de Chidoé.

Le départ pour aller voir nos palmipèdes est prévu pour 11h, nous avons largement le temps de faire un saut sur les restes d'un fort Espagnol, qui serait la dernière forteresse soutenue pas les conquistadors au Chili. Pas grand chose à voi, mais la côte est belle. Un petit tour vers le marché et retour vers l'agence ou a lieu le départ en taxi. Nous ne sommes que trois, avec nous, un Jeune Slovaque qui parle un peu l'Espagnol et l'Italien. Une 1/2 h pour arriver a l'embarquement, puis une longue attente avant d'aller voir nos pingouins sur de gros blocs de rochers plus au large.Un moment agréable, malgré un temps breton ou vent et crachin nous empêchent d'avoir les meilleures vues photographiques possible pour l'ensemble de la faune marine présente.A noter que nous n'en verrons qu'une vingtaine. De retour en ville déjeuner puis visite intéressante du musée de la ville.

La plage et les rochers aux Pingouins.

Nos palmipèdes !!!

Joli musée historique de la ville, dans l'espace ouvert les ossements d'une baleine.

J30. 16/11/2017.

          Puerto Montt notre port d'embarquement pour demain.

Nous avons quitté ce matin en bus l'île de Chidoé pour Puerto Montt, nous embarquons demain en fin de journée pour Puerto Natales. Quatre jours de navigation sur le Ferry Evangelista parmi les fjords Chiliens pour l' atteindre à l'autre bout de cette vallée de glace. Une expérience unique pleine de points d'interrogations. Balade sur le port et le centre ville avec une visite de la salle d'exposition Diego Rivera que nous avons trouvé sans intérêt, puis soirée au calme a notre hôtel le SEMINARIO, perché sur la colline au dessus du port.

Un petit tour dans Puerto Montt.

J31. 17/11/2017.

          Puerto Montt jour J, pour l'Embarquement via Puerto Natales.

La matinée à arpenter les rues de la ville, après le Check-ing de 10h, nous avons rdv au Hollyday inn à 15h pour le bus et l'embarquement. Nous avons eu le temps de faire le musée historique de Puerto Montt, très intéressant et riche en témoignages à la fois sur les minorités indiennes du XVIII siècle et la migration allemande des années 1850. Le tremblement de terre de mai 1960 et le tsunami y figurent avec beaucoup d'informations et d'objets.   

Cette horloge donne l'heure exacte du terrible tsunami de 1960.

TROIS NUITS DE NAVIGATION SUR LE FERRY EVANGELISTA.

La compagnie de ferry Navimag quitte tous les vendredis soir le port de Puerto Montt jusqu’à Puerto Natales parmi les fjords Chiliens si les passages sont accessibles avec peut-être, le glacier PIO XI, le plus grand d’Amérique du Sud d’une taille équivalente à Santiago. Nous allons naviguer à 20km/h pour parcourir les 2000 km de traversée et atteindrons notre destination dans 4j.

J1.Nous sommes à bord depuis environ deux heures, le chargement est très long, nous ne sommes pas sur un bateau de croisière, mais sur un gros cargos. Inutile de faire les difficiles, nos lits ressemblent à ceux des trains couchettes avec un casier personnel fermant à clé et une salle de bain commune, hommes et femmes séparés.Les repas sont servis au 2ème étage style self service et le bar est au-dessus. Quant à la WIFI elle est restée sagement sur le port. Des animations( yoga,..), des réunions( flore, faune, géologie,… ), des films et autres distractions sont au programme.Voilà pour l’ambiance de base.Un point non négligeable, nous ne sommes qu’une centaine de touristes( capacité 150), d’où la chance de disposer pour la nuit des deux couchettes du bas et du haut. Nos proches voisins sont à l’autre extrémité de ce couloir de 15 m séparés par la salle de bain et les toilettes.Il y a bien sûr des cabines de 2 passagers avec tous le confort souhaité et de 4, mais pour cette dernière je ne souhaitais pas me retrouver enfermé, la promiscuité nocturne n’est pas mon fort. 

La vie à bord et au fil de l’eau.

J2. Ce matin, la météo :Mer calme et crachin ininterrompu sous un ciel couvert de brume épaisse. Après le déjeuner débriefing du capitaine de bord en Espagnol et de notre animateur en Anglais sur les points intéressants de la croisière, puis l’histoire invraisemblable de l’inutile naufrage d’un cargos chargé de sucre. Les éclaircis sont arrivés dans l’après-midi, quelques prises de vues sur le pont avant de se remettre gentiment à l’abri. Petite frustration, cette nuit nous passons devant El Torres Del PAINE. Nous avons navigué toute la journée entre îles et îlots de broussaille dans un chenal naturel formé par l’océan Pacifique. Il est 21h nous nous approchons de l’océan où la lumière du soleil est incroyablement forte et lumineuse, malgré le vent fort beaucoup sont à l’avant du bateau espérant faire la photo du siècle.

J3. 9h, nous sommes encore dans le golfe Del Paine, les vagues profondes viennent frapper la coque d’acier, sans trop de résistance le ferry fléchit de tribord à bâbord, nous avons du mal à rejoindre la salle de restauration que nous trouvons quasiment vide, mon plateau quitte le rail et va voler à 3m et mon estomac me donne des indications inquiétantes, il est temps pour moi de faire un repli urgent dans ma chambre. Hélène prendra son petit-déjeuner sans problème. 11h30 le ferry s’engage dans un chenal(canal) naturel que nous ne quitterons plus jusqu’à notre arrivée demain soir à Puerto Natale. La mer est redevenue calme et le soleil a fait son apparition, ce qui nous permet de rejoindre le pont du bateau pour nous dégourdir les jambes et profiter des panoramas avec au loin les premières neiges collées aux cimes des montagnes. Nous avons rencontré, deux couples de français très agréables et intéressants avec les mêmes objectifs El Torres Del Paine. Dans l’après, nous venons d’apprendre qu’un employé du ferry venait de décéder à l’âge de 52 ans, beaucoup d’émotion à bord pour l’équipage, alors que la TV donne les premiers résultats des élections Nationales dans le pays. Un arrêt de 45 mn à Puerto Edèn où vivent quelques familles, puis pour nous, c’est l’apéro dans la loge d’Alain et Marylou avec Catherine et Gérard. En fin de soirée une partie de jeu de carte le 51( souvenir des années 60).

J4. Déjeuner tranquille et matinée cool, toujours des paysages de collines avec parfois au loin des sommets enneigés, mais toujours pas de gros glaçons pour le pastis depuis notre départ, un peu frustrant, mais les choix du parcours de navigation dans ces labyrinthes aux multiples couloirs, dépendent souvent des conditions atmosphériques. Lot de consolation nous savons qu’ils nous attendent les 3 ou 4 prochains jours. Avant le petit déjeuner, longue initiation des différents circuits et moyens d’accès pour El Torres Del Paine sur écran. L’après-midi, nous en parlons tous les 6 et ensemble nous devrions pouvoir l’organiser. Alain propose un programme qui correspond à nos intentions de base (les souhaits d’Hélène), Catherine et Gérard devraient faire une variante, mais si possible se retrouver tous ensemble le soir ce qui ne semble pas trop difficile en condition de louer 2 voitures. Notre débarquement à Puerto Natales a durée une éternité, suite au décès, présence de la police à bord et décision de nous laisser quitter le ferry à la nuit tombante, sur le port pas de taxi et grosse difficulté pour repérer les indications des rues à peine éclairées ou absentes, la galère !!  avec en prime un vent fort dans le dos qui nous poussait. J'ai trouvé notre hébergement J4. Déjeuner tranquille et matinée cool, toujours des paysages de collines avec parfois au loin des sommets enneigés, mais toujours pas de gros glaçons pour le pastis depuis notre départ, un peu frustrant, mais les choix du parcours de navigation dans ces labyrinthes aux multiples couloirs, dépendent souvent des conditions atmosphériques. Lot de consolation nous savons qu’ils nous attendent les 3 ou 4 prochains jours. Avant le petit déjeuner, longue initiation des différents circuits et moyens d’accès pour El Torres Del Paine sur écran. L’après-midi, nous en parlons tous les 6 et ensemble nous devrions pouvoir l’organiser. Alain propose un programme qui correspond à nos intentions de base (les souhaits d’Hélène), Catherine et Gérard devraient faire une variante, mais si possible se retrouver tous ensemble le soir ce qui ne semble pas trop difficile en condition de louer 2 voitures. Notre débarquement à Puerto Natales a durée une éternité, suite au décès, présence de la police à bord et décision de nous laisser quitter le ferry à la nuit tombante, sur le port pas de taxi et grosse difficulté pour repérer les indications des rues à peine éclairées ou absentes, la galère !!  avec en prime un vent fort dans le dos qui nous poussait.

Nous avions rêvé de paysages exceptionnels, de glaciers et de baleines et nous avons rien eu tous ça sur 2000 km, mais malgré tout c'était grisant et exanlant sans savoir vraiment pourquoi.

Des natures désertiques inhabitées, formées d'îles et d'îlots sans âmes au milieu d'une végétation dense et inhospitalière donne le décor permanent de ces longs canaux naturels de l'océan Atlantique. 

L'incroyable histoire de ce bateau qui a voulu délibérément crever sa coque sur un rocher bien connu des navigateurs pour faire payer les assurances et qui s'est loupé. Le cargo sait simplement échoué. Le propriétaire a voulu voyant que son coup n'avait pas marché avec les assurances récupérer la cargaison, mais celle-ci s'était volatilisé, il transportait du sucre qui a fondu comme neige au soleil. 

J35.  21/11/2017

          Journée noire à Puerto Natales.

Cette matinée est prévue pour organiser tous les 6, nos hôtels, nos sorties et les locations de voitures pour El Torres Del Paine et c'est un véritable cauchemar, plus de 3h pour tenter de se loger prêt de l'entrée du parc, tout est full. Les sorties incroyablement chères lorsqu'on veut s'adresser à un tour opérator, les locations de voitures, aucune disponible avant 3j. Beaucoup on fait comme nous renoncer à payer des sommes demesurées. En fin de Journée, nous avons enfin trouvé une solution pour les 2 prochains jours. Soirée parillada et pisco sour, pour nous défouler et on sait vraiment défoulé.

J36. 22/11/2017.

          Torres Del Paine El Mirador Cuernos 

Cette premiere journée dans le parc, nous la faisons en bus collectif ce qui est très long. A  l'entrée du parc il faut acheter son passe pour 3j d'accès et participer à une vidéo obligatoire, encore beaucoup de temps précieux de perdu. Le bus repart ensuite pour la zone  Pudeto qui est le départ des catamarans et de la randonnées du Mirador Cuernos. Voilà pour les détails. Il faut beau pour nos premières photos mais le vent est terriblement fort et pour faire les 3 km jusqu'au Mirador c'est plutôt sportif. Catherine a fait une chute à 500m de l'arrivée, heureusement sans gravité, une autre personne à eu moins de chance, un bras cassé. Retour au point de départ vers 15h ou nous devons attendre dans l'unique café notre bus de 19h. On est bloqué. Soirée encore sympa dans une brasserie de la place centrale.

Une flore particulièrement belle dans un jardin d'éden. 

J37. 23/11/2017.

                    Torres Del Paine El Mirador Las Torres. 

Pour gagner un un peu de temps nous avons pris un tour operator( cher), pour nous rendre à la Porteria Laguna Amarga, départ pour le Mirador Las Torres. 20 km de marche A/R en 8h. Une marche exigeante qui demande un minimum de condition physique avec un dernier km très dur, qui se fait en 45mn. Et au bout une merveille, les trois tours de Las Torres qui plongent dans un lagon vert émeraude. Nous avons pris le temps de l'admirer malheureusement les nuages valsent avec les sommets. Et puis il nous faut repartir, nous avons les mains gelées avec un vent fort qui nous pique le visage et ou viennent se mêler de petits flocons de neige. Soirée dans la meilleure pizzéria de la ville.

La longue et dure montée pour atteindre l'inaccessible étoile de ce bout du monde.

Pourquoi l'infiniment beau, coûte un prix?

J38. 24/11/2017.

                    Torres Del Paine le glacier Grey. 

Ce matin, location d'une voiture pour 3j, puis direction Guarderia Grey dans le parc qui est le point de départ des catamarans pour atteindre le plus long circuit de randonnée qui va au delà du Mirador Glaciar Los Perros, mais c'est aussi le départ pour une merveilleuse balade en catamarans pour s'approcher du glacier Grey qui vient s'échouer dans le lac. Nous sommes là, pour préparer notre trek de demain, sans trop y croire car les vents sont violants et bloquent la sortie des bateaux. Balade au bord du lac ou d'énormes blocs de glace détachés du glacier après plusieurs millions d'années viennent s'échouer et mourrir. Un moment particulièrement émouvant..  

Sur le chemin du retour des Guanacos loin d'être sauvage.

J39. 25/11/2017.

       Le parc Torres Torres Del Paine, le grand vent.

5h15, nous sommes tous au petit-déjeuner.5h30 départ vers les catamarans sans grand espoir de pouvoir les prendre le vent souffle à plus de 100km/h. 8h nous sommes les premiers et pour cause personne ne viendra, il n'y aura pas de sortie bateau aujourd'hui. Malgré le vent et une petite pluie nous partons pour 4h de marche en direction du Mirador Ferrier. Avec Gérard nous serons les deux premiers à y renoncer au bout d'une 1/2 h de marche dans la gadoue, puis viendra Hélène et Marilou et seul Alain finira glorieusement se parcours de galérien.  

J40. 26/11/2017.

         Dernier jour a Puerto Natales.

Dimanche matin, nous accompagnons Catherine et Gérard à la gare routière la fin des vacances s'approche pour eux, puis départ pour une dernière randonnée dans le parc ou malheureusement plus nous nous approchons et plus le temps devient menacant, inutile de faire les 130 km à 40km/h pour atteindre Torres Del Paine, nous savons que c'est impossible.Retour à l'hôtel pour y déposer la voiture et 3h de marche dans la baie de Puerto Natales ou vent, soleil et nuage se partagent la ville. Puerto Natales ne possède rien d'intéressant à visiter, peu de monde dans les rues en dehors des touristes qui comme nous sont un peu bloqués.

Demain matin, nous prenons un bus pour quitter le Chili, nous rendrons en Argentine, nous avons réservé un hôtel à El Calate, ville étape pour voir à 80km, l'exceptionnel gacier le Perito Moreno au pied de la cordillère des Andes et du lac Argentin dans le parc National des glaciers.

NOUS ALLONS OUVRIR SUR UNE AUTRE PAGE NOTRE DERNIÈRE ÉTAPE ARGENTINE/URUGUAY 2017 POUR CLÔTURER CE LONG VOYAGE QUI A DÉMARRÉ EN OCTOBRE.

Un dimanche bien tranquille à la campagne aux bords rives de Puerto Natales. 

NOTRE ANALYSE SUR LE TORRES DEL PAINE.

Pouvoir faire dans le parc Del Torres De Paine le W(forme sur la carte topographique qui marque l’essentiel des 3 plus beaux trekkings), n’est pas aussi facile que semble vouloir l’exprimer le Routard, l’O.P et certains blogs. On est loin d’imaginer le casse tête une fois sur place. La majorité des gens qui arrivent à Puerto Natales et qui n’ont pas réservé les refuges dans le parc vont se heurter à de multiples problèmes de logements, de locations de voitures et d’organisations. Le parc est très loin, il faut prévoir 2h30 pour l’atteindre sur des chemins de pierres.
Se loger dans le parc est réservé à une clientèle aisée et physiquement en grande forme, les deux sociétés privées qui se partage le gâteau : Fantasticosur et Verdice monopolisent la gestion du parc. Et ne croyez pas que d’avoir son logement en refuge, que cela signifie que vous pourrez tout faire facilement sur place. La violence du vent et les caprices de la pluie peuvent vous bloquer dans vos refuges et là c’est plutôt tristounet au beau milieu de nulle part. Si le vent est violant sachez que les catamarans qui naviguent sur les lacs ( Lagon Grey et Podeto), sont essentiels pour faire 2 des 3 départs du W, voir indispensables ou alors accepter de faire des marches longues, fastidieuses et sans intérêt avant d’aborder les parties de circuits qui vous entraîne vers l’infiniment grand.
Reste bien sûr le camping( bon courage !!).  
Durant notre séjour de 4j, nous avons eu 3j de vents violants et lorsque nous avons quitté la ville et son parc les prévisions pour les prochains jours n’étaient pas rassurantes pour la semaine à venir.
Attention aux Tours Operator !!. De l’arnaque, ne vous laissez pas berner, mais ça c’est a vous d’en juger, ici la montagne est vendu au prix d’un safari privé au Kenya et tout est déjà full depuis plusieurs mois.
Les bus locaux beaucoup moins cher qui font les parcs partent et reviennent à des heures précises, ne pas rêver de pouvoir en prendre un autre si vous revenez plutôt au parking où ils sont stationnés.
L’entrée du parc est valable 3j, vous pouvez négocier sur place un jour de plus gratuit, ils l’acceptent facilement.
Nous avons fait le Mirador De Los Torres(8h), qui ne nécessite pas de prendre un catamaran, pour les 2 autres, une autrefois peut-être si le beau temps reste avec nous, mais ne rêvons pas nous sommes en Patagonie ou le temps se joue des prévisions météorologiques. Reste en lot de consolation quelques Miradors en dehors du W et la balade sur le lac Grey pour voir de gros morceaux de glace flotter.
Nous sommes déçu de ne pas avoir pu finir ces ascensions, malgré notre ténacité, alors que Alain et Marie lou s’accrochent et attendent encore deux jours pour un miracle venu du ciel. Nous, nous avons définitivement tourné la page.

L'Argentine, le Chili et l'Uruguay un long programme non stop de 2 mois, mûrement étudié. Un gros travail de préparation d'Hélène avec des lieux exceptionnels à découvrir.

Mon appréhension, la Patagonie avec ses glaciers, immenses lacs et volcans. A la clé, un trek de 4j, le " Torres Del Paine ". Vient s'ajouter à mes points d'interrogations, nos hébergements(refuges), qui en général sont loin d'être, des havres de paix et de zénitude. Reste bien sûr,  la beauté inégalable et l'illusion d'immensité à découvrir au travers d'impressionnants icebergs flottants. Pour terminer ce voyage et sortir la tête du congélateur, un court passage en Uruguay avec Montevideo pour escale.puis retour à Buenos Aires pour un long vol sans escale jusqu'à Paris.  

       CARTE SANS LES DÉTAILS QUI VIENNENT S'AJOUTER NOTRE CIRCUIT.

J1. 18/10/2017. Paris-Amsterdam-Buenos-Aires 

​​​​​Voilà, c'est parti. Nous n'aurons pas avec nous Ernesto pour ce voyage, Et pourtant il le fait aussi avec Francoise. Nos dates, le choix des circuits, la durée du séjour ne coïncidaient pas. Alors lorsqu'ils seront dans le Sud, nous, nous serons encore dans le Nord. Nous allons suivre avec beaucoup d'intérêt son blog " Ernesto voyageur ", pour glaner quelques informations utiles.

Il est 5h30 du matin, notre avion un Boeing 777.300 de la KLM se pose à l'aéroport de Buenos-Aires.

J2. 19/10/2017. Buenos-Aires. Quartier El Retilo et Recoleta.

Notre chauffeur de taxi Mr Lambert, est fier de nous signaler qu'il porte un nom français par son arrière grand-père. Évidemment il n'en connaît pas un seul mot.

Buenos-Aires est loin de figurer parmi les plus belles villes au monde. Bruyante et sans charme, son architecture coloniale se cache ou se devine au beau milieu d'immeubles sans goût. Nous avons parcouru la ville à pieds, de la place Mayo, à l'obélisque avant de poursuivre jusqu'au célèbre cimetière de la Récoleta avec des mausolées et des statues funéraires de marbre de toute beauté rivalisants sans complexe avec notre père-Lachaise à Paris. Parmi les notables, hautes personnalités et célébrités de la ville se trouve celui de Évita Peròn. Incontestablement le plus visité. Non loin, le musée de los Bellos Artes, un bon moment, avec des tableaux magnifiques des plus grands peintres. Nous finissons cette belle journée ensoleillée par la Plaza Martin avant de revenir toujours à pieds vers notre hôtel.

Soirée dans notre quartier. Le restaurant "Desnivel", bien connu des touristes et locaux.

J3. 20/10/2017. Buenos-Aires le quartier de la BOCA - SAN TELMO - PUERTO MADÉRO.

Ce matin retour sur la place Mayo avant de descendre vers les anciens docks de Puerto Madero et marcher sur la promenade le long des digues. Puis en remontant à quelques blocs, un parcours génial qui permet de déambuler dans les vieilles rues de la ville à travers des personnages de la BD Mafalda. Le parcours démarre à l'angle de la rue Chile et Defensa qui vous mène tout droit à la Laguna de Los Colpos et au parque Natural Y Réserva Ecologica Costanera Sur. Une balade sous le soleil, vivifiante et plaisante.

Notre rdv du petit déjeuner. Excellent et pas cher.

Le soir, la rue piétonnière FLORIDA est probablement la rue la plus animée de la ville avec ses grands magasins, ses galeries comme la galerie Pacifico. C'est aussi le rdv des danseurs de Tango, quelques exhibitions et merci Messieurs, dames pour votre bon coeur. Mais c'est aussi des musiciens, ou encore des chanteurs qui animent les trottoirs. C'est vendredi soir alors pas très loin dans les quartiers de San TELMO et de la BOCA les bars et restaurants sont très animés. Ici on aime faire fête.

J4. 21/10/2017. Buenos-Aires - Salta 

journée particulièrement éprouvante. Levé 5h pour un vol de 2h jusqu'à Salta dans le nord-ouest du pays. Sur place location d'une voiture pour un circuit découverte dans le Sud puis dans le nord du pays, réservation des hôtels et autres détails. Nous n'avons pas eu assez de temps pour profiter pleinement de Salta. La Cathédrale semble être le point névralgique de cette ville étape, qui ne mérite pas d'y séjourner plus d'1 jour. Nous avons aussi été à pied jusqu'au teleferico San Bernardo sans intérêt sous les nuages, puis retour vers le centre historique et sa Cathédrale.

les clochers de la Cathédrale et de l'église San Francisco toute proche semble éclairer comme des lampions, les rues et places obscures de la ville.

J5. 22/10/2017. SALTA - CACHI

Nous quittons ce matin SALTA avec le mauvais temps en direction de CACHI (160km). La première partie de route qui mène au sommet d’un col perché à 3340 m est sous un épais brouillard, nous ne verrons rien, sauf le camion citerne qui roule juste devant nous à moins de 30km/h, warning et phares allumés. Et ça dure, ça dure sur une route mouillée et en mauvaise état. Enfin, plus bas le Parque National de Los Cordones (cactus).  Le soleil fait merveille sur de vastes étendues de cactus, avec en fond d’écran des montagnes enneigées et colorées. Le charmant village blanc avec ses rues pavées et ses maisons en pisé de CACHI n’est plus très loin. Notre hôtel « Pueblo Antiguo » situé dans la rue principe est un bon choix, dommage la piscine est vide. Déjeuner sur la petite place (salade et Empanadas). Un petit verre de vin blanc aurait été sublime, mais aujourd’hui ce sont les élections et l’alcool est interdit jusqu’à vingt heure. Du déjà vu, dans n’autres pays latins. Soirée sympa au même restaurant bondé de monde. Enfin, le pouvoir de boire un verre de Malbec, l'un des meilleurs cépage du pays.

CARTE DU CIRCUIT DU SUD AU NORD DE SALTA.

Poème inspiré des fleurs de cactus.

Arriba florece Arrive la floraison 

la flor del  cardón la fleur du cactus

Entre las espinas al viento y al sol. Entre les épines au vent et au soleil

Copa de oro y nácar Coupe d'or et de perle

Generosa  flor,  Généreuse fleur

Dulce à las abejas Doux des abeilles 

la flor Del cardón. La fleur du cactus

J6. 23/10/2017. CACHI -  CAFAYATE(160km)

La RN40 qui traverse l'Argentine du nord au sud est loin d'être du niveau attendu, c'est 130 km de piste entre les deux villes. Les paysages deviennent agréable à partir de ' la Quebrada de las fléchas ', de cet endroit les collines prennent le forme de flêches, mais le plus beau est un peu plus loin, à droite un rocher qui donne l'apparence de la sculpture du penseur de Rodin, juste en bas à 200m, un petit parking et un chemin qui mène en 2mn au-dessus de ce gigantesque cirque de roche avec une vue superbe sur la  Quebrada,  probablement  la plus belle vue. Nous avons traversé depuis notre départ de ce matin des collines attachées au fond d'immenses vallées et ou la roche à pris par endroit des formes et des couleurs spectaculaires. Nous avons vu aussi, des villages très pauvres aux murs de terres et où seule les églises blanches souvent à l'écart des habitations, resplendissent au soleil.

Avant d'arriver à CAFAYATE des vignobles avec des ceps de vignes qui se dressent à plus de 1,10 mètre du sol. La petite ville de CAFAYATE est accueillante et ravissante. Beaucoup de touristes sont ici pour les parcs et vignobles de la vallée de Calchaquies.

J7.24//10/2017. CAFAYATE - LA CALDERA LA PARTIE NORD DE NOTRE CIRCUIT.

Nous avons quitté ce matin Cafayate par la RN68 en direction de Salta, magnifique!!! cette route est de très loin la plus belle depuis notre départ. De très beaux vignobles à la sortie de la ville, admirablement bien entretenus, puis plus loin, on en prend plein les yeux, la Quebrada de Los Conches avec des arrêts obligatoires sur des formations rocheuses sculptées par le vent depuis des millions  d'années. Los Castillos des roches qui donnent l'illusion de châteaux forts, l'Obelisco, un somptueux obélisque, La Ventanas, d'incroyables fenêtres sculptées dans la roche, L'Anfiteatro et la Garganta Del Diablo, (l'amphithéâtre et la gorge du diable), des cavités profondément enfouies dans la montagne. D'autres arrêts pour admirer la vallée avant de poursuivre notre route jusqu'à Salta pour rejoindre la route du Nord qui passe à la Caldera. La traversée de Salta un véritable cauchemar, mais ça passe. Heureusement le petit village de La Caldera plongé dans la vallée est beaucoup plus au calme. Petite randonnée pour monter jusqu'à une statue du Christ, monumentale qui domine le village. 

La route 68. QUEBRADA DE LOS CONCHES.

Nos arrêts midi sont souvent salade, accompagnées d'empanadas, mais aujourd'hui exceptionnellement, une bière locale. Malheureusement elles ne font pas moins d'un litre. Légère mais impossible à finir. Le soir, il n'y a qu'un seul restaurant ouvert dans un hotel à la sortie du village tout proche du camping.  Nous avons goûté à l'une de leurs spécialité 'Matamor', accompagnée d'une sauce au roquefort.excellente. 

J8. 25/10/2017. Sur la route de La Caldera à Tilcara . La Quebrada de Humahuaca.

La vallée qui nous mène à Tilcara est très belle, beaucoup de virages sur une route particulièrement étroite. Des pâturages, des forêts luxuriantes, de magnifiques paysages, un lac artificiel immense, aménagé pour le tourisme local. Au passage la grande ville de Jujuy, que nous évitons sans aucun regret pour arriver à Purmamarca pittoresque village dans la vallée, adossé à la colline des sept couleurs, dite La Paleta del Pintor. Nous laissons la voiture à l'ombre des tamariniers. La jolie petite place du village ombragée avec dans le fond une petite église blanche est bondée de touristes et de vendeurs locaux. Une petite grimpette pour atteindre rapidement la colline et nos premières photos, mais nous voulons voir plus loin en suivant un passage qui nous entraîne dans un décor extraordinaire. Retour sur la place, nous nous contenterons d'une tortilla garnie de mozzarella, de jambon et tomate, préparé et cuite dans la rue.Vraiment trop bon. Le village de Tilcara n'est plus très loin en suivant la rive du rio grande qui longe la RN9. Nous déposons nos affaires à l'hôtel et très vite nous partons à pieds vers la fortification précolombienne, découverte en 1903 en partie restauré, à l'entrée du site un jardin botanique essentiellement recouvert de différents cactus et loin de nous enthousiasmer, après avoir vu celui de Cesar Manrique dans l'île de Lanzarote, puis visite du musée et enfin repos mérité. Nous avons raté le petit village de Maïmara avec ses étonnantes strates sédimentaires de la palette del pintor et le cimetière indiens que nous ferons vendredi matin pour notre retour sur Salta.

J9. 26/10/2017. HUMAHUACA. Le mirador de l'Hornocal et sa montagne au 14 couleurs.

Peu de kilomètres séparent Tilcara de Humahuaca, la route est superbe et pour une fois l'on peut dépasser les 80km/h. L'objectif de la journée la QUEBRADA DE HUMAHUACA classée au patrimoine mondial de l'humanité. Ces montagnes donnent l'apparence d'une palette de peinture, un endroit extraordinaire perché à 4350m d'altitude. Il faut environ 45mn en 4x4 pour y parvenir sur un chemin poussiéreux et accidenté. Nous avons écouté beaucoup de touristes locaux pour y monter avec notre propre voiture et les avis sont partagés. Nous ne prendrons pas de risque pour 12€/p a/r pour 4 passagers. Et puis la-haut c'est magique!!!. Les photos en diront plus encore. De retour, visite du village, de jolies ruelles, une belle place avec son église, sa surprenante mairie et un monument surdimensionné de l'indépendance du pays qui est aussi un excellent mirador pour observer la vie du village. Soirée particulière, le village vit en journée au rythme des touristes de passage, le soir les restaurants sont fermés. Achat d excellentes tortillais et repas en chambre. Dommage ce soir nous avions le temps de faire un peu d'Internet, mais coupure du réseau. Depuis notre arrivée en Argentine le réseau internet, c'est pas génial.

J10. 27/10/2017. Retour vers SALTA..

Sur la route un arrêt au tropique du Capricorne que nous avions déjà passé en Namibie, puis comme prévu à MAÏMARA pour admirer la Quebrada Del Pintor avec le cimetière indien. Nous sommes arrivée à Salta en début d'après-midi. Demain levé 6h, nous prenons un bus pour San Pedro d'Atacama pour notre passe au Chili.

Le monde devient petit.

Demain matin nous quittons SALTA sans regret.

Nous ouvrons une nouvelle page pour notre séjour au CHILI.

Nous avons pris l'habitune de ne parler que des hôtels ou restaurants que nous avons apprécié. Mettre en place un document Excel pour énumérer de façon exhaustive chaque hôtel ou restaurant avec prix et qualité n'est pas souhaitable, car nous pensons qu'il est préférable de laisser les visiteurs de ce blog apprécier d'eux même. En revanche si nous tombons sur des choix exemplaires nous n'hésitons pas à l'évoquer, il serait dommage de ne pas le faire partager à d'autres.

L'Argentine c'est comme en France, les prix vont avec la qualité du choix que l'on a fait.

J'oubliais de vous dire, que maintenant je sais à qui sont destinées les voitures que Mme le maire de Paris,  ANNE HIDALGO souhaite envoyer pour nettoyer PARIS. 

J19. Mardi 5 Novembre : Belo Horizonte - Ouro Preto

La gare routière n'est qu'à 30 mn à pieds de notre hôtel, c'est la bonne occasion de marcher un peu. Après deux heures de bus, nous arrivons à Ouro Preto le joyau de toutes les villes coloniales du Minas Gerais. Le terminal des bus est perché à l'entrée de la ville. Nous pouvons en descendant à pieds vers le centre ville mieux l'apprécier. Située au pied de la chaîne de montagne de la Sierra do Espinhaço à 1179 m, elle fut au XVII siècle, le plus gros gisement d’or du nouveau monde. Notre Posada tenue par un anglais ne manque pas de charme, les parquets massifs sont rutilant et les tableaux posés sur les murs représentant des scènes de fêtes de la vie du pays.

Nous commençons la visite de  la ville, pas moins de 23 églises dispersées, de belles places et ruelles  étroites et pavées, accentuent la beauté des façades des maisons. Nous sommes ravis.  

Nous sommes en Janvier 2021, le COVI19 est toujours bien présent et nous hante constamment à travers les médias intarissables et annonces gouvernementales décourageantes et négatives, un harcèlement programmé. Comment se libérer de ces pensées obsessionnelles et indésirables. Bien que nous ne sommes pas confinés, la fermeture des cafés, restaurants, salles de mise en forme, lieux de cultes et artistiques et couvre-feu sont des formes de confinement et d'interdiction au voyage quoi que l'on en dise. Alors nous avons ressorti nos cahiers de voyages pour mettre en ligne sur Overblog ce magnifique et inoubliable voyage au Vénézuéla de 1999.

VENEZUELA. Circuit de 12 Jours/10 nuits (Circuit Agence TERRA NOVA)
DU 9 AVRIL 1999 AU 21 AVRIL 1999.

( Voyage société, organisé par le laboratoire pharmaceutique Aventis).  

Avant de commencer ce récit de voyage très particulier au coeur de l'Amazonie, une petite histoire que je n'ai jamais oublié. ​​​​​​
Dans le bus qui nous attendait à l'aéroport avec notre guide local. Nous avons droit à ses présentations. A l'approche de la Capitale (Caracas), présentation démographique du Venezuela et plus particulièrement celle des pauvres des quartiers populaires comme celui de Petare qui vivent dans des maisons faites de briques, parpaings et de tôle ondulées. Puis avec beaucoup d'insistance il nous parle de ceux qui bravent les dangers en construisants des bidonvilles (Ranchitos) sur les nombreuses collines qui entourent la capitale.

"" S'il pleut très fort, nous dit-il nous aurons des milliers de morts sur ces collines"". 

La prophétie d'une mort annoncée sait accomplie sur ces collines de l'indifférence.​​​​​​

Le 20 décembre 1999 soit 8 mois plu tard, ""La tragédie de Vargas"", le Vénézuéla affronte des inondations d'une ampleur exceptionnelle faisant des dizaines de milliers de morts et tout particulièrement sur ces fameuses collines de Caracas. Le gouvernement de Hugo Chàvez savait cela et n'a rien fait pour éviter ce drame. Cette catastrophe a été diffusé sur tous les écrans de TV dans le monde entier, puis  des aides humanitaires ont été envoyées, dont la France avec un beau discours de Jacques Chirac.

Si rien n'a été fait pour leur venir en aide AVANT, rien ne pouvait être  fait pour leur venir en aide APRES. A qui a profité ces dons ? C'est l'un des pays le plus touché au monde par la corruption et l'insécurité, il ne peut donc y avoir d'équité possible. Les riches vivent à l'Est de la ville dans de somptueuses demeures fortement protégées , les pauvres à l'Ouest. Des ghettos sans loi et sans scrupule.

JOUR 1: PARIS/CARACAS

Arrivée à Caracas en vol direct, transfert à notre Hotel AVILA **** plein de charme situé au Nord Ouest de la ville à la lisière du parc National Avila. Hélas, les promenades nocturnes sont totalement déconseillées, mais ce soir avec la fatigue du voyage et l'heure tardive du repas, c'est plutôt nos chambres qui sont les biens venues.

JOUR 2 : CARACAS / BOLIVAR / KAWAC

Après le P.D transfert à l'aéroport pour un vol sur Ciudad Bolivar berceau de la république du Vénézuela. Un avion taxi nous attend pour un vol de 40mn vers le campement amérindien de KAWAK au cœur du parc National CANAIMA.
Le survol du massif de l'Auyantepuy et la vue sur la grande cascade du Salto Angel qui s'élance sur une hauteur de 1000 mètres est magique!!, c'est aussi sur les légendaires montagnes tabulaires appelées «Tepuys» dont les sommets sont couverts d'une végétation unique au monde.
Les «Tepuys» ou formations tabulaires dont l'origine remonte aux périodes géologiques les plus vieilles du globe sont les vestiges du sol à l'époque ou l'Amérique et L'Afrique ne formaient qu'un seul continent. Nés de l'érosion, il sont les témoins de l'évolution de le vie sur terre.
Accueil par nos hôtes amérindiens et déjeuner au campement KAWAK (lieu du tournage du film " Un indien à Paris").
Au pied du plus grand des Tepuys l'Auyantepuy, Kawa. Campement constitué d'une vingtaine de cases traditionnelles Pémones spécialement construites pour l'hébergement des voyageurs. Le site Kawak jouit d'un splendide panorama le campement, géré par la communauté indigène locale d'origine Hoti ou Yanomami. 
Après le déjeuner, baignade dans de magnifiques gorges non loin de notre campement. Sur le retour dans le chemin aux herbes foules, des tiques, punaises ou puces n'ont pas fait de cadeau aux jambes dénudées et blanches de nos Parisiennes, effrayant à voir sur deux d'entres-elles. 
Nous avons passé la nuit dans les hamacs équipés de moustiquaires sous le toit de palme d'une traditionnelle case d'indigène Pémone (douche et WC en commun, amusant), mais surtout notre première nuit dans un camps avec de vrais indiens.

Quelques photos souvenir de cette première journée en forêt Amazonienne avec la vue spectaculaire et saisissante des chutes les plus hautes du monde (SALTO ANGEL 979 m), qui doit son nom au pilote d'avion et aventurier Jimmy Angel.

Survol du SALTO ANGEL majestueux.

Notre premier campement.

JOUR 3 : KAWAC / ARENAL

Après le P.D, marche d'environ 1 heure en savane vers le Port de Kamarata sur le Rio Akanan, puis embarquement sur des pirogues pour naviguer jusqu'à notre prochain bivouac pour la nuit (Bivouac d'Arenal,4 heures de navigation complexes par endroits).

Pour la petite histoire, s'est joint ce matin au départ de notre marche jusqu'au fleuve, un jeune et beau Amérindien, le torse nu, vêtu uniquement d'un pagne et quelques bandelettes de tissus entourées autour des bras, des jambes et du cou, un charme irrésistible pour nos dames du groupe. Sur la route d'énormes sauterelles sautent dans tous les sens.Très habile de ses mains il arrive à les attraper sans effort particulier. Après avoir obtenu une grosse poignée de ces Orthoptères, il peut commencer son petit déjeuner, qui commence par la rupture de la tête entre les dents avant de déguster la deuxième partie du corps comme des frites. Le charme hélas est rompu pour ces dames. 
Le fleuve aux eaux couleurs «pepsi cola» est entouré d'une exubérante forêt galerie, ça et là quelques martins pêcheurs volent le long de la rive, le chant strident de l'oiseau « minéro » surprend les oreilles, c'est notre premier contact avec le Rio avec l'inquiétante et impénétrable forêt Amazonienne que nous avons sous les yeux.
Déjeuner en cours de navigation sur l'une des deux rives avant de reprendre nos pirogues. Quelques surprises, comme le passage d'un rapide, ou il nous faut mettre pied à terre et par un layon forestier rejoindre nos embarcations plus bas et de multiples turbulences des eaux rapides et chaotiques du Rio «raudal» pour nous tenir en haleine. Au final, une belle expérience en terre inconnu. Des deux côtés du fleuve, la forêt amazonienne, inhospitalière et humide, encombrées de racines d'arbres, lianes et rochers saillants ou kinkajous et singes siffleurs font le spectacle.
En fin d'après-midi, les carbets indigènes situés en bordure du fleuve ou nous y passons notre deuxième nuit dans des hamacs, équipés heureusement de moustiquaires .
C'est nouveau pour nous et peu rassurant avec ces cris d'oiseaux et d'insectes tout proche, mais la fatigue prend vite le dessus, nous dormons tous comme des bébés. Pour la toilette et les toilettes le Rio nous offre de multiples excavations naturelles idéales pour les puristes.

JOUR 4 : ARENAL / SALTO ANGEL / ISLA RETON

Après le P.D, toilette folklorique sous les yeux amusés de l'équipage chargé de conduire et s'assurer la gestion de notre groupe. Et, puis c'est le départ, nous remontons la rivière du CHURUN au cour tourmenté, à certains passages de rapides beaucoup trop dangereux pour notre manque d'expérience ou il nous faut parfois débarquer  avec beaucoup de difficulté . C'est à pied dans la jungle Amazonienne que nous devons effectuer la dernière approche du SALTO, (environ 30 mn) de marche complexe dans cette jungle.
<< Le Salto Angel >> , du nom de celui qui le découvrit en 1936, l'aviateur américain Jimmy Angel, porte le nom de Churun Meru en langue Pémone (Méru signifie chute d'eau). La rivière Cherun prend sa source au sommet de l'Auyantepuy, le Tepuy est un vaste plateau culminant à 2500 m, en son centre la vallée Churun capte les eaux pluviales tel un entonnoir et les déverse dans un précipice de 1000m de hauteur donnant ainsi naissance à la « chute d'eau la plus haute du monde».

Un souvenir me revient, mon ami Ernesto avait gardé ses "tongues" pour se rendre aux cascades, bravant les passages difficiles, buttes, racines, fougères et roches avec quelques obstacles complexes à l'approche des gorges. 

Et c'est, une merveille qui nous attend!!!, nous sommes sous la cascade la plus haute au monde, seul en pleine nature. Défoulement général, baignade et photos avant de devoir rejoindre nos embarcations.
Bivouac au site de la ISLA RATON pour la nuit.
 

JOUR 5 : ISLA RATON / CANAIMA / PUERTO ORDAZ / DELTA ORENOQUE

En fin de matinée, nous terminons notre périple fluvial au centre touristique de Canima d'ou, en  avion (30mn) nous rejoignons la ville de Puerto Ordaz à l'embouchure du rio Caroni sur le fleuve Orenoque, ( fleuve de 2560 km qui arrose le Venezuela et la Colombie).
Puis par le route (3 heures) après avoir traversé en barque l'Orenoque nous atteignons le Port de Boca de Uracoa.
Déjeuner, puis embarquement à bord d'une pirogue équipée de moteurs hors bord. Après une heure de navigation sur le bras de Manamo au cœur de la nature deltaéenne, à la tombée du jour, nous arrivons au campement forestier de Ubanoco. Lors du trajet observation des échassiers, toucans et singes hurleurs.
Pour le diner nous avons droit à des grillades traditionnelles de viande «llanera».
Puis installation en lits individuels sous moustiquaires pour notre première nuit dans l'immensité végétale du Delta.
«Ubanoco est un ensemble de constructions tradionnelles Warao, une terrasse en pilotis sur le fleuve pour les repas, un case dortoir de 30 lits individuels, 4 douches et WC en commun». 

Petit imprévu dans le bus qui nous amène au Port de Boca de Uracoa.

Dès la première côte, notre bus chauffe avec des odeurs particulières provenant du moteur. celui ne tardera pas à tomber en panne. Arrêt tout le monde descend pour se décontracter un peu.Le chauffeur semble être à la hauteur pour intervenir. Le capot ouvert un tournevis à la main et le voilà à démonter le carburateur. Après quelques manips il remplie le carburateur ouvert, d'essence, alors que la chaleur de la température extérieure et celle du bus sont au zénit. On préfère s'éloigner un peu, car opération pas très catholique et dangereuse. ET BINGO!!! Il a réussi à mettre le feu au bus. Toutes nos affaires personnelles sont dans le car. En passant par la porte arrière on arrive à tout récupérer avec quelques petits ennuis pas trop grave pour les sacs des 2 personnes qui étaient à l'avant derrière le chauffeur. Nous finirons le voyage en stop et plus particulièrement en Pickup.

JOUR 6 : DELTA / UBANOCO

Après le PD, Journée de découverte de la faune et de la flore des marais en pirogue équipés aux pieds de bottes en caoutchouc.
Sous la conduite d'un pisteur amérindien WAREO, on pénètre dans la forêt et découverte de plantes médicinales. 
Diner et nuit à UBANOCO.

JOUR 7 : UBANOCO / MUTURIN / CARIPE

Très tôt  le matin, retour à BOCA URACOA par le fleuve, puis continuation par un parcours routiers (4 heures) vers le village de CARIPE dans la Cordillère.
Déjeuner à MATURIN : jeune centre urbain né de l'activité pétrolière
Observation d'un paysage à l'exéburante végétation sur une charmante route de montagne.
Arrivée en fin d'après midi au village agricole de CARIPE et installation dans l'auberge hacienda de la CUCHILLA. Visite d'une plantation de café. 
Diner et nuit à l'Hacienda CUCHILLA.
La Cuchilla est l'ancienne demeure d'une plantation de café transformée pour l'hébergement des touristes(chambres confortables).

JOUR 8 : CARIPE / RIO GRANDE / QUEREPARE

Après le PD, dans la matinée, visite du monument naturel de la grotte du GUACHARO.
Découverte par les savants Humboldt et Bompland en 1800, la grotte dite de Guacharo est un layon souterrain de plus d'un kilomètre de long. Domaine de spectaculaires concrétions cristallines et sédimentaires.
Les cris des Guacharos dans l'obscurité, la découverte des stalactites et stalagmites sous la lumière de la torche seront le visage rempli de mystère de cette marche souterraine.
Déjeuner.
C'est à bord d'une camionnette bâchée au départ de Rio Caribe (1h30 de trajet) et à pied (20mn) qu'à la tombée de la nuit, nos atteignons notre  campement de QUEREPARE, traditionnelle  construction en bois sur une plage solitaire sur la péninsule de PARIA. 
«Construit et géré par une famille paysanne, Querepare est un ensemble de constructions traditionnelles en bois et en bambou aux toits de palmes sur une superbe plage océanique. 
Sur 2 kilomètres s'étend cette plage solitaire, lieu de ponte des tortues de Luth»
Diner et nuit en lits individuels.

Jour 9: QUEREPARE / PARIA / QUEREPARE

Après le PD, au bord d'une barque de pêche, périple de découverte des criques et plages de la péninsule de PARIA.
Déjeuner froid sur une des plus belles plages en demi-lune du Venezuela, Playa Tucuchire.
Au programme ballades en forêt à travers les plantations de cacao de la côte, baignades en rivière et farniente.
Puis retour à QUEREPARE pour une soirée de musique traditionnelle paysanne, feu de camp sur la plage.
Nuit au campement.

JOUR 10 : QUEREPARE / MEDINA / CARACAS

Navigation pendant une heure vers la baie de MEDINA, farniente sur une plage de rêve à l'abri des cocotiers avant de rejoindre en fin d'après midi la capitale de Caracas.
Déjeuner sur la plage.
En début d'après midi, transfert à l'aéroport de CARUPANO, formalités puis envol en direction de CARACAS.
Arrivée à CARACAS, intallation à l'Hôtel AVILA****
Diner et nuit à l'Hôtel.

JOUR 11: CARACAS / PARIS

Matinée consacrée à la visite du centre historique de CARACAS.
Tour de ville de la Capitale, qui s'étire au creux de la vallée de la montagne EL AVILA culminant à 2780 mètres d'altitude. Visite du quartier historique et colonial, dont les principaux points d'interêt sont la Maison natale du Libérateur Simon BOLIVAR, la Cathédrale, la Basilique Santa Teresa et le Parque Central.
Déjeuner dans un restaurant de la vieille ville.
Dans l'après midi, transfert à l'aéroport international SIMON BOLIVAR. Formalités, et embarquement en vol régulier sur PARIS.
Diner et nuit à bord.

Quelques visages 

Jour de grève .

Et dire qu’ils avaient la Tv dans les grosses Cadillac avant qu’on est la TV en France.

JOUR 12 : PARIS
PD et arrivée PARIS CDG.