Une semaine à FUERTEVENTURA. Oct 2021.

Les îles des Canaries. Après avoir fait,Tenerife et Lanzarote, nous partons pour 7 jours sur Fuerteventura. Au programme visite typique de l’île en voiture, randonnée et VTT pour des paysages plus atypiques.

Mardi 19 Octobre.

                    Journée galère à Orly.

A l’embarquement, nous ne sommes pas vraiment en règle pour les autorités Espagnoles. Le SPTH a fournir, nous n’avons pas pu le remplir à cause d’absence Internet à domicile. Sur l’IPhone idem avec d’autres problèmes. On est donc, refoulé. Nous devons tenter de retrouver rapidement un autre vol et trouver surtout un moyen de remplir chacun ce damné SPTH (meilleur moyen charger l’application SPTH sur son IPad). Finalement après l’avoir rempli, nous repartirons a 13h30 avec Vueling.

Après 4h de vol, l’atterrissage sur la lune. Non bien sur, mais on s’y croirait. Un sol brûlé, l’érosion des sols volcaniques nous rappelle bien Lanzarote. Arrivée à notre hôtel&appart « Broncemar » à Caleta de Fuste. Moment cool et nécessaire au bord de la piscine, dîner et balade vers le centre ville. Beaucoup de touristes, principalement des anglais. On ne voit que des chopes de bière ici et des chats. La plage de Caleta de Fuste est  belle dans ce gros village balnéaire très bien structuré qui ne donne pas l’illusion de masse.

Mercredi 20 Octobre.

                         Caleta de Fuste.

Ce matin, recherche d’un loueur de vélos et de voitures pour les prochains jours. Le deuxième loueur consulte INFOVENTURA sera le bon. Retour à l’hôtel pour nous mettre en tenue et footing pour un parcourir 10 km en suivant la piste cyclable qui serpente le long du littoral de l’océan atlantique nord. Et toujours ces paysages de pierres de laves sur des terres incultivables. Après-midi farniente à la piscine et balade en ville. Journée plutôt calme et sans grand intérêt touristique. Les plages, le soleil et les grands complexes hôteliers aux multiples piscines protégées du vent sont bien les atouts  principaux du tourisme sur l’île.

Jeudi 21 Octobre.

                   VTT dans le désert de Antigua.

Nous avons certainement pris le loueur de vélos le plus sympa, mais aussi le plus médiocre dans l’organisation et l’entretien du matériel loué. Je vais devoir faire plus de 90 km sur un vélo qui couine, de mauvais freins et un dérailleur qui craque à chaque changement de vitesses avec en prime le vent qui vient d’Espagne. Impossible de changer de vélo c’était le dernier. Nous devions faire de Caleta de Fuste, Puerto Del Rosario, La Olivia et Villaverde avant de revenir en passant par Antigua. Nous irons jusqu’à Puerto Del Rosario avec d’énormes difficultés, le route est en travaux nous devons faire un détour pour y accéder. Dans cette ville plus d’une centaine de sculptures embellissent les plages, le port, les places, les promenades et les points d’intérêts principaux comme la mairie où les églises. Arrêt café et balade à travers ces sculptures. La ville n’est d’aucun intérêt malgré son port tout neuf. Changement  de programme oblige, nous prenons la direction d’Antigua que nous visiterons plus tard en voiture. Nous traversons au pied de la longue chaine volcanique, Castello Del Angel, puis Las Pocetas avant de songer à redescendre vers l’océan pour arriver en fin d’après-midi à Las Salinas Del Carmen. Nous avons traversé aujourd’hui de longs déserts de pierres sur des sols arides, brûlés et avec au loin de vieux volcans aux couleurs changeantes avec les variations du soleil qui joue avec les nuages. Rien d’accrochant pour faire des photos. Nous avons fait malgré tout 65 km. La végétation est rare, nous sommes fin octobre et l’été brûlant associé au vent ont dû faire table rase. Il y a malgré tout quelques arpents de terres cultivés dans des coins  isolés et parfois austères. Helene a beaucoup aimé ces paysages Atypiques aux différentes couleurs ocres. Demain, nous reprendrons une autre route toujours en vélos en espérant comme toujours, de satisfaire pleinement notre curiosité.

Vers Antigua.

Vendredi 22 Octobre.

                     POZO NEGRO.     
 

Petit passage rapide chez le loueur de vélo pour tenter d’en avoir un autre, sinon au moins l’huiler. Ca sera l’huile magique la WD40. Et c’est reparti, Inch’Allah!!. Nous reprenons le chemin côtier qui va vers le sud en passant par Las Salinas Del Carmen pour rejoindre le petit port de pêche de Pozo Negro qui est à environ 12 km avec de grosses difficultés au passage de « Playa Caleta de la Ballena », côtes et descentes dangereuses en vélos, surtout les nôtres. Pozo Negro est un petit port de pêche avec une jolie plage de galets noirs et quelques petites maisons de pêcheurs et de vacances. Un seul restaurant/café  «  El Pescador » sur la plage. Nous en avons profité avec les quelques rayons de soleil du moment. Au retour nous prenons une autre route, beaucoup moins accidentée, mais surtout beaucoup plus longue pour rentrer. Nous aurons le plaisir de voir en chemin une palmeraie. Nous avons rendu nos vélos sans regret et retour à l’hôtel récupérer nos affaires. Nous changeons d’établissement hôtelier celui-ci est full, les vacanciers de la Toussaint arrivent de toute l’Europe.

Ce n’est pas un bombardement à Fuerteventura, mais un couché de soleil aux couleurs  intenses.

Samedi 23 Octobre.

                  Le nord de l’île en voiture.

Ce matin location d’une voiture pour nos trois derniers jours et direction le nord de l’île vers le Park National de Duna de Corralejo et ses dunes de sable blanc ondulant. Une approche sans conviction, c’est nuageux rien de féerique. Nous n’insistons pas longtemps, direction le port de Corralejo où nous nous attendions à voir un vrai village de pêcheurs avec ses ruelles étroites chargées d’histoire, mais rien de tous ça !!!. C’est chargé de restaurants et de boutiques pour touristes. L’horreur!!. Nous quittons ce port sans regret.

Direction le village de la Oliva du centre nord. Un village simple, mais son église sur la place est adorable et surtout tout prêt La Casa de Los Coroneles( La maison des Colonels). Un édifice du XVIII siècle bien restauré. Un patio central traditionnel, les balcons, les sols et les plafonds en bois sur des murs peints à la chaux donne à cette maison toute la noblesse d’une demeure de hauts dignitaires militaires. Agréable à visiter.

          Notre 1ier coup de Cœur El Cotillo.

S’il y a un endroit à ne pas manquer, c’est bien ici. Tout y est, des plages de sable à couper le souffle, des vues panoramiques exceptionnelles. Le village est magnifique avec ces restaurants en balcons face à la mer, sa petite forteresse et ses multiples fours à chaux en bordure de la plage. 
 

LA OLIVA.

Et son éclipse.

La maison des colonels. Un passé lourd et féodal. Les ambassadeurs de ce lieu s’enrichissaient de terres et de pouvoir sans partage.

El Cotillo.

Sa plage « Piedra Playa  » sous l’œil du squelette d’un cachalot.

Cette plage qui se cache sous le Castello Del Tostón. Forteresse qui surveillait étroitement la côte du nord est connue universellement pour les fantastiques conditions de la pratique des sports nautiques comme le kitesurf, le Windsurf et le surf.  
Nous nous sommes baladés sur cette longue plage  à regarder l’habileté des surfeurs. Un véritable  moment de plaisir.

Ce chien ne lâche pas des yeux son maître sur son Kitesurf . Il court dans tous les sens et surveille la chute, puis la noyade. Il est angoissé effrayé, il a peur, il est en transe. Ca fidélité est sans partage.

Nous avons pris notre déjeuner sur conseil à la « Casa Rustica » à l’intérieur du village. Un peu d’attente pour la préparation des plats, mais Fameux!!.
Les restaurants sont tous vers le centre face à la mer avec des vues de toutes beautés. 

Vue où qualité?. A vous de choisir.

Ce plat de poulpes devrait vous faire envi!!. 

Dimanche 24 Octobre.

                  Au sud de l’île de Fuertaventura.

Une grosse journée de soleil pour réussir nos photos. Mais, ici le temps peut changer en 10 mn.

ANTIGUA

Le village le plus ancien de l’île qui fut fondée en 1485. Nous voulions voir ses moulins à vent et nous ne sommes pas déçus. Il y en a de très beaux et de très vieux qui résistent au temps, tous comme ces vieilles maisons typiques et modestes des paysans d’autrefois les «  caserios», que l’on peut voir délabrées et sans toiture au milieu d’un champs ou aux bords d’une route.

Dans le village, l’Eglise du XVII siècle Notre Dame d’Antigua avec sa place richement arborée dominée par de hauts palmiers nous rappelle fortement les Antilles.

Sur notre route.

Le mirador Morro Velosa, décoré par le célèbre artiste César Manrique de Lanzarote. Les vues à 700m de haut son grandioses, plus loin sur la route deux énormes statues de bronze représentant les envahisseurs Normands.

Plus loin, d’autres vues panoramiques sublimes.

Le village de BETANCURIA.

Son nom vient du Normand jean de Béthencourt, conquérant des îles de Canaries au début du XV siècle.

C’est sans équivoque l’un des plus beaux endroit de l’île. L'église Sainte-Marie de Béthencourt, bâtie en 1424 est une merveille, un musée. L’entrée est payante pour la visiter, mais ça vaut le prix. Dans le village plusieurs restaurants de charme et des demeures anciennes dont celle des Béthencourt témoignage d’un passé glorieux..

A travers rues. Cette Noria est magnifique !!.

L’Eglise où malheureusement les photos à l’intérieur y sont interdites. Pas de détails, hélas.

Nouveau départ pour nous rendre sur la plage de Ajuy pour y voir ses grottes forgées par l’océan. Ajuy est un petit village de pêcheur bien tranquille collé à la mer et au sable noir. Un chemin aménagé le long de la plage sur les rochers permet d’accéder à ces grottes.

Morro Jable.

A l’extrême sud de l’île de Fuertaventura ce village de pêcheur perché sur la colline et devenu un complexe hôtelier hors norme et sans charme avec des commerces destinés au tourisme de masse. Son atout, la longue et très belle plage de sable blanc qui s’étend sur plusieurs kilomètres.

Au revoir, Fuertevantura. Nous y avons passé un séjour très agréable et vu des étendues de déserts et volcans multicolores. Un temps capricieux, des habitants d’une grande gentillesse et des émotions particulières à chaque virage. 

C’est l’heure de reprendre l’ avion pour Paris.