Samedi 10 novembre : Esteli – La route pour Le SALVADOR
Il est 6H30, nous attendons sur la Panaméricaine, devant le grand poste à essence de Esteli, l’arrivée de notre bus pour le SALVADOR. Il n’a qu’une demi heure de retard c’est normal. Le passage des douanes se fait sans souci, nous avons remis à l’équipe du bus nos passeports, 8$ et les documents habituels remplis. Nous avons 9H30 de route, les paysages sympas et notre autobus bien équipé, sièges confortables, film et WC au fond du bus.
Le passage de la frontière du SALVADOR
Cireur de roue
L’arrivée à San Salvador n’est pas vraiment accueillante, des détritus au bord des routes, des habitations d’une extrême pauvreté, tout ce que l’on voit est noir, sale. Quelques blocs plus loin, nous arrivons dans le beau quartier de San benito qui est déjà plus acceuillant et c’est aussi l’arrêt des autobus internationaux TICA qui se fait devant l’hôtel « meson Maria ». C’est celui que nous avons choisi pour nos 2 nuits à San Salvador. A la descente nous récupérons nos valises protégés par un service de sécurité de deux gardes armés et trois hôtesses de l’hôtel, qui ne nous lâche pas des yeux. Inquiétant !! Non. Mais bon, nous sommes un peu fatigués alors demain il fera jour. En attendant repas sur place et dodo.
Dimanche 11 novembre- San Salvador ses sites Mayas et son centre historique.
Ce matin au petit déjeuner, Ernst propose de faire les sites Mayas, qui sont à plus de 30km hors de la ville avant de nous diriger vers le centre historique de San Salvador. Nous commandons un taxi (60$) à l’hôtel pour ce programme. Nous commençons par le site de San Andrés, petit village Zapotitan de 250-900 après J.C, avec une pyramide de 15m de haut et plus de 350 ruines disposées dans les environs. Petit musée intéressant.
Nous repartons pour le site de JOYA DE CEREN, considéré comme le Pompéi Maya, seul site « pétrifié par les cendres », des civilisations précolombiennes sur le continent américain. Les fouilles témoignent d’une vie agricole très importante à cette époque, et moderne avec des bassins comme sauna et bains. Ici aussi petit musée intéressant.
Retour en ville pour la visite de la Cathédrale et du palais National, mais notre chauffeur nous déconseille fortement de le faire sans lui, il y a trop de risque autour de ces bâtiments. Nous acceptons sa présence. Effectivement, le coin n’est pas très accueillant et l’entrée de la cathédrale protégé par des vigiles. Nous commençons par le sous sol pour voir le mémorial de Monseigneur Oscar A. Romero, archevêque à San Salvador assassiné à cause de son opposition à la violance.
Aujourd’hui dimanche plusieurs mariages sont célébrés.
A la sortie voyant l’attitude de notre chauffeur, nous prenons la décision d’écourter notre visite de la ville, nous rentrons. A l’hôtel, l’hôtesse d’accueil, nous signale que le grand centre commercial n’est qu’à un ¼ d’heure d’ici à pied. Nous nous y rendons et là, ce que nous voyons n’a plus rien à voir avec notre arrivée, les avenues sont belles et les résidences luxueuses. Chaque résidence est protégée par des agents de sécurités armés, les murs sont élevés, le barbelé acheve la protection d'entrée par le haut des murs. Nous sommes dans les quartiers résidentiels de la ville.
Nous ne ferons pas de commentaire sur Le fossé social du pays, facile à comprendre.
Lundi 12 novembre- San Salvador – Honduras - Copán Ruinas
Nous quittons ce matin le Salvador en « shuttle » (35$/P) réservé 2 jours plus tôt par internet (www.gekkotrailsexplorer.com), pour nous rendre au village de Copán Ruinas au Honduras. Le site Maya de Copán n’est qu’à 1 km du village. Nous sommes 7 passagers pour cette destination et notre petit minibus et très confortable pour les 5h de route que nous avons à faire.
Frontière du SALVADOR
La route et les paysages du Salvador sont agréables, nous passons la frontière du Guatemala, puis celle de l’Honduras, avant d’atteindre dans le pays le petit village de Copán qui n’est qu’à 12km. Les ruelles de Copán sont abruptes et pavées et le parc central que nous traversons est joli avec en face sa petite église et ses palmiers de Madagascar.
Le minibus grimpe plusieurs ruelles avant d’arriver devant la Posada de Belssy(17$/chambre). Les chambres sont simples mais propre et l'accueil agréable. Surprise il y a une terrasse qui donne sur la ville et une petite piscine, bon choix. Balade en ville et information sur les activités dans la région.
Mardi 13 novembre : Copán Ruinas
Départ à pied pour la visite du site les ruines de Copán (inscrit au patrimoine mondial de l’humanité) qui se trouve à moins d’un kilomètre du village. Nous arrivons 8 h 30 sur le site, nous avons la chance d’avoir peu de touristes et profiter pleinement de ce lieu. Parmi tous les temples mayas déjà visités, plantées sur des stèles de plus de 3m, c’est ici que l’on trouve les plus belles sculptures mayas, elles atteignent un raffinement esthétique unique. Le site est reposant, la partie centrale (l’Acropolis) avec sa grande place, son jeu de balle, ses temples, ses édifices et ses stèles s’offre aux visiteurs dans un patio couvert d’une pelouse verte et épaisse très bien entretenue.
A l’entrée du parc de magnifiques aras en totale liberté attendent les visiteurs, un vrais spectacle quand ils déploient leurs ailes multicolores, quelques écureuils, et ratons profitent pour venir eux-aussi se nourrir des graines et autres aliments qu’on leurs apporte.
Visite du musée, nous entrons dans la « gueule » d’un serpent et empruntons au long tunnel qui nous mène à une grande salle ou sont exposés différentes façades de temples, de tombes et de stèles.
Retour jusqu’à l’agence, Via Via pour acheter les billets de transport pour notre départ du lendemain (Copán vers Antigua au Guatemala / Prix 20 $) et une ballade aux bains thermaux (10 $) pour l’après-midi. A 14 heures départ en pick up nous sommes 7 personnes une belge, une hollandaise, trois américaines et nous trois. Plus d’une heure de piste à travers des vallées et des collines luxuriantes pour atteindre des sources d’eau chaude naturelles. L’endroit n’est pas du niveau attendu, ce n’est pas terrible, l’eau chaude s’écoule dans une piscine pas très propre et pas bien aménagée. Nous sommes très peu à nous baigner dans cette eau de plus de 30° c’est agréable.
Retour à 17 h 30, il commence à faire nuit, froid et des gouttes d’eau commencent à tomber, les femmes s’installent dans la cabine, Ernst et Jo à l’arrière recouverts de serviettes de bain. Dur dur, une grosse heure de galère avant d’atteindre le village….
Mercredi 14 novembre : Copán Ruinas – Antigua au GUATEMALA
C’est notre dernier jour à Copán Ruinas et au Honduras, nous partons à midi devant le restaurant le « Via via », pour Antigua au Guatemala, en « shuttle » (30$/p). Matinée cool, petit déjeuner au Viavia, petite balade jusqu’à l’ancien fort et retour sur notre petite terrasse d’hôtel, lecture, micro et préparation du voyage de la journée en attendant le départ.
Le Breakfast au Via via, il faut bien çà pour la route.
Nous partons vers 12 h 30 et arrivons rapidement à la frontière du Guatemala. Ce 8e passage de frontière depuis le Panama, se fait sans problème, nous sommes « rodés » pour remplir les documents de douane. Le voyage est long malgré le confort de notre minibus, il nous a fallu plus de 6h30 pour arriver avec la nuit à Antigua. Nous avons traversé des paysages de montagne très moyens, passage obligatoire par la capitale « Guatemala City » très chargée à 17 h 30. A notre arrivée à Antigua, on nous dépose sur la place centrale et rapidement nous nous dirigeons vers l’une des posadas sélectionnées ce midi "Posada Juma Ocag" (Prix 17 $). Ensuite petite balade en ville, nous sommes attirés par l’entrée d’une magnifique Posada, nous nous y arrêtons, le Patio est superbe. Très vite nous nous apercevons que ce lieu ne nous est pas inconnu. Effectivement nous y avons logé avec le groupe pharmaceutique Roussel, il ya plus de 15 ans. Rien n’a changé.
Posada de " DON RODRIGO "
Repas typique très bon dans un petit restaurant du centre ville et dodo.
Jeudi 15 novembre : Antigua
Nous consacrons la journée à la visite de la ville. Comme beaucoup de villes coloniales d’Amérique latine, les rues d’Antigua sont pavées et se croisent à angle droit autour du parc central. La ville fut fondée en 1543 par les Espagnols. De nombreux édifices coloniaux de style baroque sont présents dans toute la ville, malheureusement cruellement sinistrée par plusieurs tremblements de terre en 1773, la ville perd son titre de capitale du royaume, les Espagnols la délaisse. Aujourd’hui se sont des ruines que les touristes visitent, notamment l’ancienne cathédrale, l’église de la Merced, le monastère de Santo Domingo, le couvent de Capucins, et beaucoup d’autres encore. Nous avons passé la journée à déambuler de ruine en ruine.
Il faut s’imaginer l’importance ecclésiastique de l’époque par la taille et le volume incroyables de chaque édifice religieux. Nous marchons dans les rues agréables d'Antigua, bordées de petites maisons de différentes couleurs avec de magnifiques posadas aux portails richement ornés d’une ferronnerie reluisante et plus loin la place centrale avec la nouvelle cathédrale « Santiago », le palais des capitanes et la mairie, ou l’architecture des façades et arcades en pierre taillées autour de cette place lui donne beaucoup de charme.
Malheureusement avec un tourisme américain est très fortement représenté ici les tarifs des commerçants suivent la vague.
La mairie
Le Marché
Pour information : Ernst a son blog avec sa vision et sa touche personnelle de ses voyages. Vous pouvez y voir plus de photos et en savoir plus sur ce voyage en regardant son site.
Blog « ERNESTO VOYAGEUR »
Vendredi 16 novembre : Antigua – Panajachel
Notre dernière matinée à Antigua, promenade en ville pour prendre les dernières photos. Nous passons devant l’église San Francisco, et oh ! Surprise des jeunes filles en tenue traditionnelle de fin de cycle d’étude secondaire(Graduation), elles portent la toque et comme elles sont en général très petites, elles ont des talons à aiguilles, « très facile pour marcher sur les gros pavés de dalles, limite l’entorse ». Elles sont accompagnées des parents, qui sont à la fois très fiers, très timides et très gauches dans leurs costumes, probablement celui de leur mariage. C’est touchant , c’est beau, c’est pur…..
Nous attendons notre shuttle de 12 h 30 devant notre hôtel. En attendant qu’il arrive nous rencontrons un couple de Parisien parti pour 2 ans en vélo, faire toute la traversée des Amériques (Chili-Canada). Nous apprenons qu’ils ont été braqués et dépouillés au SALVADOR et oh miracle avec l’aide de la police, ils ont retrouvé l’un des agresseurs et pu récupérer toutes leurs affaires (appareils à photo, argent). Nous n’exagérions pas sur l’insécurité dans ce pays. Voilà, c’est avec 1 h 30 de retard que notre mini bus arrive. Encore une fois les horaires des latinos, 3 heures de route pour atteindre Panajachel, le lac Atitlàn et ses volcans. Le chauffeur nous dépose devant l’ hôtels que nous avions sélectionné « Mario’s prix 18 $», il est parfait et correspond à nos attentes. Rapidement nous nous dirigeons vers le lac pour prendre des photos avant le coucher du soleil. C’est magnifique.
Samedi 17 novembre : Panajachel – Villages sur le lac Atitlàn.
Aujourd’hui billet de bateau pour la visite des villages de San Juan, San Pedro et de Santiago sur le lac Atitlàn.
Rien de vraiment extraordinaire à dire sur ces villages, nous ne sommes pas en Grèce dans les Cyclades, c’est il faut l’avouer sans intérêt. De plus le nombre de vendeurs qui vous interpellent le long des rues qui remontent vers le centre, s’est multiplié par 100 en 15 ans. Le seul côté positif, la balade sur le lac.
Retour à 3h30, soirée Happy hour et oui, il faut bien çà, après une longue journée de bateau.
Dimanche 18 novembre : Panajachel – Chichicastenango
C’est dimanche, le meilleur jour de la semaine pour prendre un minibus de Panajachel (12 $), pour rejoindre le grand marché Maya de Chichicastelnango le plus animé et le plus connu du Guatemala. Dés notre arrivée, nous allons directement à l’église Saint Thomas, construite en 1540 sur l’emplacement d’un temple Maya, dont il ne reste que les marches. C’est sur ces marches, face à l’entrée de l’église que l’on peut voir de vieux mayas prier leurs ancêtres, brulant de l’encens en très grosse quantité. Les marches sont noires de cendre et inondées de fleurs. C’est d’ ici que la vie du marché est la plus saisissante et spectaculaire.
Le marché de Chichicastenango est très animé, les habitants viennent de toute la région des plaines, et des montagnes vendre leurs produits, volailles, haricots, maïs, tomates, fruits, fleurs. Mais l’inévitable se sont les rouges et jaunes saillants du marché artisanal aux couleurs enivrantes des tissus brodés pour y être vendus et ceux des femmes richement vêtues de leurs huipils. C’est un moment unique.
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Retour en fin d’après midi à Panajachel, petite marche d'une heure, vers d'horribles tours vertes, plantées là, dans un magnifique endroit du lac, puis retour en ville, nous passons à la laverie pour récupérer notre linge et réserver notre bus de demain, nous quittons le Guatemala. Demain c"est le Mexique, notre dernière frontière pour Mexico.
Lundi 19 novembre : Panajacel – San Cristobal de la Casa au Mexique
Notre shuttle arrive à 7 heures du matin, il a une demie heure de retard mais il est là c’est l’essentiel. Nous sommes les premiers à embarquer, chargement des autres passagers en cours de route. Le voyage est long jusqu’à la frontière du Mexique (5 heures de route), mais confortable. Nous avons traversé la Sierra de Los Cuchoumatanos, faite de montagnes, de vallées et de canyons. Le changement de mini bus à la frontière Mexicaine se fait très rapidement. C’est notre 9eme passage de frontière et notre 7e pays. La route vers San Cristobal de la Casa est totalement différente, nous sommes rapidement dans la plaine sur des routes à deux voies bien aménagée. Hélas il y a des dizaines de « topes » (dos d’âne). Nous sommes à San Cristobal de la Casa après 2h de route. Le Shutle nous dépose à l’entrée de la ville et c’est en taxi que nous rejoignons la Possada Belén située à l’autre extrémité de la ville, sur une petite place tranquille avec une belle église juste en face. La posada est belle avec sa terrasse sur le toit qui domine la ville. Nous déposons rapidement les affaires car depuis ce matin 7 heures nous n’avons grignoté qu’une pâtisserie et un petit café. La rue la plus animée est toute proche et tout de suite nous rentrons dans l’ambiance d’une ville coloniale animée. Notre première action trouver une banque pour se munir de pesos, et ensuite un petit café pour prendre un encart et attendre le repas du soir. En sortant de la brasserie, nous sommes surpris par le froid qui est tombé très rapidement, il ne doit pas faire plus de 9° et nous ne sommes pas habillés pour supporter cette température. Retour rapide à la posada pour s’habiller plus chaudement. Il faut dire que la ville est à 1940 mètres d’altitude et que les montagnes qui l’entourent vont de 2500 m à 2760 mètres(le Cerro Bolones). La ville est considérée comme la plus froide du Chiapas.
San Cristobal de la Casa de nuit
Mardi 20 novembre : San Cristobal de la Casa
Aujourd’hui 20 novembre on célèbre à San Cristobal de la Casa, l’anniversaire de la révolution mexicaine, conduite par Pancho Villa, réclamant le retour des terres aux paysans(1910). Un long défilé civique, réunissant les écoles, les clubs de sportifs et l’armée est organisée. Ici à San Cristobal, les habitants sont en costumes Zapatistes et traditionnels du Chiapas ou encore en tenue de sportifs. Ils défilent en musique dans les rues. Quelques prouesses sportives pour certains, des positions et slogans révolutionnaire sympathiques pour d’autres, côté plus gracieux des majorettes. Le défilé est impressionnant difficile de décrire en quelques lignes ce que nous voyons. Calé à l’angle d’une rue côté soleil, nous prenons beaucoup de photos.
La police municipale dernière consigne avant le défilé.
Ensuite nous consacrons la journée à la visite de la ville. C’est un plaisir d’aller de rue en rue, certains quartiers font penser un peu à l’Andalousie. Le secrétariat national du tourisme Mexicain, dit de San Cristobal de la Casa « qu’elle est la plus magique des villes magiques du Mexique », c’est probablement vrai. Dommage qu’elle soit aussi la plus froide.
Ernosto médite, un vendeur de perroquets passe.
Notre posada BELEM
L'église Mexicana juste en face sommeille sur sa petite place bien tranquille.
Mercredi 21 novembre : San Cristobal de la Casa – Le canyon del Sumidero
Nous avons acheté, trois billets (17 Euros par pers) pour faire une croisière sur le canyon Del Sumidero, dans la ville de Chiapa de Corzo à une heure d’ici par minibus. La balade est très plaisante et intéressante. A certains endroits les falaises sont à plus de mille mètres. Et puis se sont d’énormes crocodiles, des iguanes, des cormorans, des aigrettes, et bien d’autres encore que nous croisons. Sur le parcourt arrêt pour admirer un rocher, qu’ils appellent arbre de Noel. Il est recouvert de mousse, arrosée par la brume d’une cascade et ressemble étrangement à un sapin recouvert de neige.
Le sapin de Noêl
Fin de la balade vers 13h, le chauffeur fait une halte dans la ville de Chiapa Del Corzo d’une heure avant le retour sur San Cristobal. Une superbe fontaine trône au beau milieu d’une place.
La fontaine.
Jeudi 22 novembre : San Cristobal de la Casa – Ocosingo
Nous quittons se matin San Cristobal, nous avons 2 heures de minibus pour arriver à la ville d’Ocosingo, c’est une étape intermédiaire pour Palenque qui est à mi -chemin, mais c’est aussi l’occasion de s’y arrêter pour se rendre à la cité Maya de Toninà. Nous sommes déposés à la gare routière par le minibus, très rapidement un taxi nous propose ses services et pour 20 pesos nous nous dirigeons vers l’hôtel Agua Azul pour y passer nuit et comme il vient d’apprendre que nous souhaitons nous rendre sur le site de Toninà, après le dépôt des bagages, nous négocions l’A/R. Voilà pour le voyage et pour l’hôtel nous ne le proposerons pas, s’il était autrefois agréable avec ses chambres qui font toutes face à un patio intérieur avec au centre une piscine. Aujourd’hui se sont des paons qui occupent les lieus, piscine comprise. Les chambres limites acceptables et propre, la TV devait être éclatante dans les années 80, aujourd’hui c’est décoratif et pour l’eau chaude, il a fallu s’en passer.
Sur la route qui nous amène au site, se sont des ranchs avec des cavaliers mexicains qui mènent les troupeaux de vaches, c’est aussi des champs de mais et des plantations de café et de bananiers.
Nous arrivons sur le site par la grande place centrale, sous cette place le jeu de balle maya et au dessus adossé à la colline, des terrasses, des temples et des palais construits essentiellement au VI siècle. Côté cocorico se sont les français qui entre 1972 et 1980 ont mené les fouilles, puis repris en main par l’I.N.A.H Mexicain. Le site vaut le détour nous y avons passé un bon moment. Bien sur nous sommes montés au sommet de la pyramide, la vue en haut est superbe sur la vallée.
Retour en ville, balade courte sur le centre de la ville qui est d’aucun intérêt. Diner au « Central Hôtel », sur la grande place. Ce soir il y a un groupe de musicien sur la place, malheureusement nous avons droit à du pop, rock, etc., mais pas d’ambiance mexicain, c’est bien dommage, pour nos oreilles délicates.
Vendredi 23 novembre : Ocosingo – Palenque
Nous quittons Ocosingo à 9 h pour Palenque en mini bus, nous traversons de beaux paysages montagneux et nous arrivons vers 12 heures. Nous allons au centre ville voir les hôtels que nous avons repérés, après 3 visites nous choisissons la posada Shalom II, bien situé, des chambres impeccables au dernier étage pour un prix de 250 pesos (17 Euros). Les grands hôtels sont près des ruines à la sortie de la ville, nous préférons dormir au centre ville plus animé et bien plus agréable. Dépôt des bagages dans nos chambres et direction sans perdre de temps, la station de bus pour nous rendre aux ruines (8 km) de Palenque l’une des plus grandes cités mayas du mexique. Arrivé au site, il faut maintenant s’acquitter d’un droit d’entrée au parc naturel et ensuite un droit d’entrée aux ruines. Dans le site, nous escaladons les différents temples accessibles, malheureusement le plus beau et le plus haut « le temple du Jaguar » n’est pas ouvert au public. Du haut des temples la vue panoramique est très belle. Il est déjà 15h30 nous partons au musée qui est proche de l’entrée du parc, nous suivons le chemin de la cascade, passage dans la forêt, puis encore des temples avant de traverser un pont suspendu au dessus d’une cascade. Sympa ce raccourci. Au musée beaucoup des pièces exposées sont des copies, même la pièce majeure le magnifique sarcophage découvert dans le temple du Jaguar qui est exposé dans une chambre funéraire reconstitué en verre. Encore une journée bien rempli bien orchestrée.
Samedi 24 novembre : Palenque – Les sites archéologiques de Bonampak et de yaxchilàn
Au cœur du territoire des indiens Lacandons, deux citées mayas très intéressantes. Yaxchilàn proche de la frontière du Guatemela en bordure du fleuve Usumacinta, accessible uniquement en pirogue à moteur et Bonampak par voix terrestre. Toute deux perdu dans une forêt dense à 170 km. Nous avons pu faire ces deux cites aujourd’hui en partant de Palenque à 6h du matin. Total 8h aller/retour de mini bus (réservé la veille), 2h de pirogue, 3h de visite et 1h de repos et autre. Nous sommes crevés au retour mais les magnifiques édifices, les bas-reliefs sculptés ou encore l’imposant escalier qui mène à l’acropole de Yaxchilàn et les temples de peintures de Bonampak, dont les fresques murales ont apportées tant d’information sur la vie des mayas, que nous avons oublié très vite la partie fastidieuse de la journée.
Yaxchilàn
Bonampak
Il est prêt de 20h lorsque nous rejoignons notre hôtel, une pause dans notre chambre pour remémorer tous çà avant de repartir dîner dans un restaurant tout proche.
La salade d'Hélène
Dimanche 25 novembre : Palenque – Les cascades et chutes.
Aujourd’hui, c’est Dimanche journée cool, il fait très beau et depuis que nous avons quitté San Cristobal de la Casa, nous revivons. Plus besoin de porter la polaire le soir. Nous partons en mini bus pour aller voir une cascade à 18 km de Palenque et surtout plus loin à 50km le parc « Agua Azul ».
La cascade est bien aménagée pour permettre aux visiteurs de la voir de devant et de l’intérieur en passant sous la roche polie et creusée par le temps. Elle est très belle. Ensuite direction le parc Agua Azul et là, c’est vraiment splendide, des torrents d’eau couleur émeraude jaillissent sur une largeur de plus de 100 m par endroit et retombent dans des cuvettes d’eau ou la roche couleur jaune ocre achève le tableau des couleurs avant de retomber en paliers forment à nouveau, des cascades et des cuvettes indénombrables. C’est un spectacle grandiose que nous voyons au milieu de cette forêt tropicale.
Nous avions déjà vu les chutes de KRKA en Croatie aussi spectaculaires et un grand souvenir.
Retour il est 16h à Palenque, nous prenons nos réservations de bus pour demain matin pour la ville de Villahermosa (160 km).
Lundi 26 novembre : Palenque – Villahermosa
Nous partons avec un bus hyper confortable et des places assises réservées (le luxe), pour faire les 130 km. Rien de spécial pendant ces 2h de transport, on dort un peu. La veille nous avons dîné avec deux couples de français fort sympathiques avec qui nous avions partagé la journée de visite des sites archéologiques de Bonampak et de yaxchilàn, forcement nous nous sommes couchés un peu plus tard. A notre arrivée à Villahermosa recherche d’un hôtel ( Hôtel Oriente) très bien situé en plein centre ville (prix 330 pesos), puis pour demain matin, achat des billets de bus pour Tlacotalpan.
Nous avons maintenant tout le temps pour nous rendre au parc archéologique La Venta, voir de superbes stèles, offrandes, visages, autels sculptés dans les rochers, il y a prêt de 12 siècle avant notre aire par les Olmèques une civilisation dont on ne connaît que très peu de choses. On peut les admirer après avoir franchi la partie du parc zoologique avec ses jaguars dont un noir, des crocodiles, des reptiles, des coatis en liberté ou encore une volière avec des aras et autres volatiles.
En haut à gauche une tombe Olmèque en Basalte
Les historiens s'interrogent encore sur le créateur du noeud papillon.Ne cherchez plus de grâce!!
Ce sont les Olmèques, preuve en main.
Et puis retour en ville pour nous promener dans le centre et voir quelques rues entourées de vielles maisons de la fin du XIX ième bien restaurées. En revenant vers notre hôtel, nous nous arrêtons devant une pharmacie qui fait office de superette, l’un des rares endroits où l’on vend en plus de l’alcool dans le centre ville.
Mardi 27 novembre : Villahermosa –Cosamaloapan- Tlacotalpan
Nous avons choisi la ville de Tlacotaplan, comme ville étape pour rejoindre dans 2 jours Oaxaca. Ce n’est pas par hasard que nous avons fait ce choix. L’UNESCO l’a Classé au patrimoine mondial pour son caractère exceptionnel, urbain et architectural. Les rues sont larges et très peu encombrées de voiture à cette époque de l’année, nous avons pu en marchant au milieu des rues, admirer les quartiers résidentiels sans être gênés par la circulation. Les façades des demeures bourgeoises et modestes sont exubérantes de style, aux couleurs fortes et criardes comme le rouge, le bleu, le jaune et le vert, s’appuyant toutes sur des colonnes aux formes variées. C’est aussi de belles petites places, des églises et la mangrove qui s’étend des deux côtés de la ville. L’endroit est très connu pour le tournage de films. Nous avons mis plus de 4h de bus pour y arriver, mais c’est vraiment une jolie petite ville. Attirés par le bruit du flamenco, nous sommes rentrés dans la maison de la culture ou de jeunes enfants un verre d’eau sur la tête apprennent à danser le corps droit et figé. Dans une autre salle des cours de guitare, dans une notre de vieilles dames font de la dentelle et au bout du couloir un mémorial dédié à l’enfant du pays Auguste Lara, acteur de cinéma, mais avant tout grand musicien, compositeur et poète. Soirée calme sur la terrasse d’un petit restaurant donnant sur un parc. Enfin, presque calme ici les moustiques sont de grosses tailles, mais nous sommes armées ! Nous avons la bombe.
Mardi 27 novembre : Villahermosa – Tlacotalpan
Nous avons choisi la ville de Tlacotaplan, comme ville étape pour rejoindre dans 2 jours Oaxaca. Ce n’est pas par hasard que nous avons fait ce choix. L’UNESCO l’a Classé au patrimoine mondial pour son caractère exceptionnel, urbain et architectural. Les rues sont larges et très peu encombrées de voiture à cette époque de l’année, nous avons pu en marchant au milieu des rues, admirer les quartiers résidentiels sans être gênés par la circulation. Les façades des demeures bourgeoises et modestes sont exubérantes de style, aux couleurs fortes et criardes comme le rouge, le bleu, le jaune et le vert, s’appuyant toutes sur des colonnes aux formes variées.
Dommage que le ciel était voilé.
C’est ce sont aussi de belles petites places, des églises et la mangrove qui s’étend des deux côtés de la ville. L’endroit est très connu pour le tournage de films. Nous avons mis plus de 4h de bus pour y arriver, mais c’est vraiment une jolie petite ville. Attirés par le bruit du flamenco, nous sommes rentrés dans la maison de la culture ou de jeunes enfants un verre d’eau sur la tête apprennent à danser le corps droit et figé. Dans une autre salle des cours de guitare, dans une notre de vieilles dames font de la dentelle et au bout du couloir un mémorial dédié à l’enfant du pays Auguste Lara, acteur de cinéma, mais avant tout grand musicien, compositeur et poète.
Inondation de la ville en 2010
Nos petites danceuses de Flamenco.
Soirée calme sur la terrasse d’un petit restaurant donnant sur un parc. Enfin, presque calme ici les moustiques sont de grosses tailles, mais nous sommes armées ! Nous avons la bombe.
Encore un, qui se prend pour M. Le maire
Mercredi 28 novembre : Tlacotalpan – Oaxaca
Journée de voyage, départ à 8 heures du matin arrivé à Tuxtepec à 10 h 30, attente 1 heure changement de bus pour Oaxaca, longue route montagneuse interminable que des virages tout du long, pour compenser les paysages sont beaux, arrivé à Oaxaca à 17 h. Nous prenons un taxi pour rejoindre la posada « Don Matias » ouf ! Elle est bien, on va pouvoir se reposer un peu. Comme nous n’avons quasiment rien pris à midi, vers 19h30 nous sommes déjà à la recherche d’un resto, puis et une petite balade au centre ville. Il y a beaucoup de monde dans les rues, dans les cafés et dans les boutiques qui ferment très tard au Mexique.
Ernesto teste une boisson mexicaine le Michelada(bière,piments,.....)
A voir sa tête, c'est de la dynamite.
Nous passons devant la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption toute éclairée. Elle est magistrale, magnifique de l‘extérieur, un véritable joyau du début du XVI siècle, mais nous n’allons pas pouvoir l’admirer longtemps.
Retour à l’hôtel car nous sommes à nouveau remonté en altitude, Oaxaca est à 1500 m, les nuits sont fraîches et nous ne sommes pas vraiment équipés ce soir pour résister plus longtemps.
Jeudi 29 November: Oaxaca – Monte Alban
Visite ce matin du cite archéologique de Monte Alban qui a connu son apogée lors de la période zapotèques. Le cite est à 2000 m d’altitude, il nous a fallu à peine une trentaine de minutes pour y arriver. De plus les bus locaux qui s’y rendent sont à 2 blocs de notre posada. A l’arrivée, comme il ne fait encore assez chaud nous commençons par la visite du petit musée qui contient quelques objets et stèles découvertes sur les lieux. Ensuite, nous montons au cite et c’est avec un grand étonnement que nous découvrons sa taille et sa situation dominante. Il a du falloir des années et des années pour raboter cette colline et l’aplanir pour y construire des temples, des palais, une aire de jeu et d’énormes places. Nous y passons un long moment, nous gravissons plusieurs temples, nous nous attardons devant quelques stèles sculptées avant de reprendre le bus de 11 heures pour Oaxaca.
Le cite archeologique de Monte Alban
Arrivée à la station nous achetons un tour pour le cite de Mittla pour le lendemain. Nous finissons la journée par la visite de la ville, la cathédrale, quelques monuments historiques et le superbe musée culturel, installé dans l’aile de l’ancien couvent de la cathédrale.
Ce soir dîné dans un restaurant local, pour tester le poulet au mollet (au chocolat). Nous avons pris 3 plats différents au mollet avec un excellent petit vin de Californie servis dans le petit patio du restaurant, loin du bruit de la rue avec en prime une serveuse adorable. Vraiment un moment TOP, comme nous les aimons.
Poulet au mollet, excellent!!
Vendredi 30 Novembre : Oaxaca – ses environs
Départ à 10 heures en mini bus pour une visite des environs d’Oaxaca avec un guide en espagnol et bien sur d’autres touristes. Au programme plusieurs arrêts :
1er : « El arbol del Tula », c’est arbre exceptionnel (cyprès) dont le tronc mesure 58 mètres de circonférence et qui aurait environ 2000 ans d’âge.
2e : Teotitlan des Valle, une fabrique de tapis où l’on nous explique les méthodes de fabrication et de teinture manuelle, par exemple les différents tons de rouges sont obtenus par la cochenille en faisant foncer ou éclaircir les rouges par l’ajout d’acides(le citron). Dans la démonstration la cochenille est récupérée sur des cactus.
3e : la fabrique de l’alcool « le mezcal », nous sommes dans le pays de Mezcal. Là, nous sommes plus attentifs c’est la première fois que nous voyons ce type de fabrication. Fait à base d’agave, qui a atteint sa maturité au bout de 6 à 10 ans. On élague les feuilles et prend la forme d’un gros ananas de plus de 60 kg, appelé « la pina ».
Cuisson des pinas dans un trou creusé dans la terre.
Pressurisation pour en extraire le jus que l’on fait chauffer.
Passage dans un alambic pour en extraire l’alcool.
Conservation dans des futs. Passage à la boutique pour déguster différents mezcal, et aussi des crèmes de mezcal additionnées de différents goûts fruits, café etc…. Nous ne sommes pas habitués à cet alcool et nous n’en achetons pas.
4e : Les cascades « Herve el Agua », Il s’agit de deux grands bassins et cascades pétrifiées composées de carbonate de calcium un peu similaire au site de Pamukkale en Turquie.
5e : Le site archéologique de Mitla, le site est une citée précolombienne unique en son genre, habitée par les Zapotèques, on retrouve des traces des temples et habitations disséminées dans toute la ville.
Samedi 1 Décembre : Oaxaca – Le centre ville
Aujourd’hui journée consacrée à la visite de la ville d’Oaxaca. C’est depuis le début de notre voyage celle qui est la plus animée, la plus riche en architecture coloniale et la plus agréable. Dés nos premiers pas sur le Zocalo, un bain de foule se prépare à une séance publique de gym rythmique, au tour de la place des vendeurs en tous genres s’installent, c’est aussi des musiciens, des cireurs de chaussures et un groupe de manifestants qui défilent. C’est exactement la définition du nom « zocalo au Mexique », qui est la place centrale ou l’on y vient pour manifester, revendiquer ou exprimer un mécontentement, mais c’est aussi un lieu de manifestation culturelle ou sportive.
Nous ne nous attardons pas trop, nous poursuivons notre visite, pour arriver sur une autre place ou se déroule le concours 2012 de « bandas de guerra » (concours de fanfares scolaires et des institutions libres). Chaque groupe de participants est en uniforme militaire, il y a des groupes formés pour une marche militaire rythmée, d’autres vont défiler en musique, seul le tambour et la trompette sont permis. Nous sommes là, à les regarder certains répètent dans un coin, d’autres contrôlent leurs tenues vestimentaires et coiffures, rien ne doi être fait au hasard. On ne se lasse pas de les regarder, mais bon il a dans notre programme bien d’autres choses à voir aujourd’hui.
Visite de la superbe église Santo Domingo(notre coup de coeur), un véritable joyau d’architecture, de dorure, de peinture, de décoration et de sculptures. Une richesse invraisemblable. A notre avis, ce qu’il y a de mieux à admirer à Oaxaca.
Ensuite retour sur le Zocalo pour voir le musée du palais, présentant une superbe fresque dans l’escalier principal, et une exposition sur l’évolution de la terre et de la vie.
Très bien présentée. Vers 17h nous revenons au Zocalo pour y prendre un café et bader la foule avant de rentrer prendre notre douche.
Journée bien tranquille avant d’attaquer demain notre grand voyage d’au moins 7 h de bus, pour rejoindre Puerto Angel.
Dimanche 2 Décembre : Oaxaca – Puerto Angel
Nous quittons définitivement les hauts plateaux avec Oaxaca perché à 1500 m, pour rejoindre les plages de Porto Angel sur l’Océan Pacifique, la fin du voyage est proche, quelques jours de plage pour se remettre en forme. Après 5H30 de mini bus sur une route aux mille virages interminables nous arrivons à Pochutla, puis taxi pour faire les 14 derniers km. Rapidement sur le guide du routard nous faisons un choix de 2 hôtels un peu certes excentrés du village, mais avec une belle plage isolée, enclavée par de gros rochers. L’hôtel Cordelias sera le bon, d’abord nous n’avons même pas le temps de payer notre taxi qu’un employé de l’hôtel (dans la liste de nos choix) récupère les valises avant que l’hôtel d’en face s’en occupe. Visite des chambres qui sont très belles avec un grand balcon qui fait face à la mer. Nous allons y rester il est très bien, mais nous négocions le prix et là, chapeau Mr Ernesto qui obtient au tarif très attractif. Déjeuner les pieds dans le sable, après midi cool, plage et baignade.
Lundi 3 Décembre : Puerto Angel – plage Zipolite
6H30, footing sur la petite route qui longe la côte avant que le soleil tape trop fort, 8h douche, 8H30 petit déjeuner sur le sable face à la mer avec Ernesto. Vers 10h nous prenons un taxi pour Pochutla(14 km) acheter nos billets de bus pour Puebla, notre dernière destination avant de rentrer dans Mexico.
Voilà, l’essentiel est fait, nous pouvons reprendre un taxi pour la belle et longue plage de Zipolite qui se trouve à un peu moins de 4 km de Puerto Angel. C’est un peu devenu la plage ou se retrouvent, quelques babs, gays, surfeurs et nudistes. L’endroit est relax et sympa pour y passer quelques heures. Balade sur le sable, nous longeons de nombreuses locations de chambres dans des constructions assez disparates ou les quelques cocotiers qui ont résisté au passage de Paulina en 1997, habillent l’ensemble. 13h30 grillade de poissons sous un toit de chaume, toujours les pieds dans le sable.
En fin d’après midi retour à pieds à Puerto Angel et baignade dans une eau calme sans vague de 3 m grasse aux collines de rochers qui protègent la baie.