Huy a eu la gentillesse de nous accompagner à l’aéroport CDG à 7 h du matin pour un décollage à 10 heures via Miami. Le soleil n’est pas au zénith, il bruine sur Paris. A Miami notre première escale, la température avoisine les 25 degrés, il est 14 h "heure locale" et nous avons près de 5 h d’attente, pour le Costa Rica. Nouvel enregistrement pour San José mais à noter que les bagages ne s'enregistrent pas au même androit. Enfin nous pouvons repasser la douane sans problème.
Arrivé à San José, nous échangeons de l'argent et le lendemain nous réalisons que nous nous sommes fait arnaquer ensuite nous prenons un taxi officiel avec une dame chauffeur très sympatique qui nous fait une petite visite éclair de la ville (prix de la course 30 $), enfin, il est 11 h du soir lorsque nous arrivons à notre hôtel Aranjuez réservé depuis la France (prix 44 $, PD inclus). Formalités d’usage et dodo. Demain il fera jour.
PARIS 10H MIAMI 14H(heure locale)
Vendredi 4 février 2011 : San José
Ce matin réveil à 6h, difficile de dormir plus. Nous inspectons les lieux. La chambre n’est pas celle du catalogue évidemment et ne dispose pas de fenêtre, seul un puits de lumière dans la salle d’eau nous donne une idée de l’état du ciel. Nous oublions très vite ce problème, car le charme de l’hôtel et du patio qui fait face à la salle de restaurant sont d’un charme et d’un goût reposant. Le buffet du petit déjeuner est somptueux, probablement le meilleur pris à ce jour.
Nous partons visiter à pied San José, première visite le musée de l’or avec sa collection d’or précolombien très bien présentée, également une petite exposition relate l’histoire de la monnaie du pays et une exposition d’aquarelles du peintre Felo Garcia. Promenade jusqu’au marché central où nous déjeunons dans un Soda Local « Le Poseidon », nous y avons mangé un délicieux bol de pot au feu de la mer.
San Jose n’est pas une ville désagréable comme nous l’avons souvent lu dans des blogs, mais nous comprenons bien que les amoureux de la nature ne font que passer très vite. La ville a son charme et nous y avons passé une très bonne journée.
Nous quittons le marché pour le musée de Jade qui se trouve au 1er étage de l’immeuble INS. Ce musée est dans le style du musée de l’or où l’on retrouve à nouveau l’art précolombien à travers le jade exposé.
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Retour à l'hôtel à pied, nous passons devant la gare ferroviaire à noter en exposition une superbe locomotive.
Soirée au Centro Comercial El Pueblo et dîner à « La Cocina de Legna » , indiqué sur le guide O/P un peu cher et éloigné du centre.
Samedi 5 février 2011 : San José -> Cahuita
Départ pour Cahuita à 10h sur la côte des caraïbes. Il ne fait pas beau ce matin, il bruine et nous avons droit à un épais brouillard. Arrivée à 14h comme prévu, et ce n’est pas vraiment le paradis sur terre, les hôtels et bungalows que l’on visite ne sont pas terribles, mais il nous faut faire un choix et nous terminons dans un bungalow très moyen.
Nous sommes à 2 minutes à pieds du parc National et de la plage de sable noir. Nous ne tardons pas à partir faire notre première rencontre avec les singes sapajou-capucin, les ratons laveurs, les serpents, des iguanes et autres reptiles et oiseaux. Le parc est superbe et nous avons énormément apprécié cette première approche de la forêt tropicale.
C'est vraiment cruel.
Retour à notre bungalow et soirée dans un petit restaurant de l’avenue centrale.
Dimanche 6 février 2011 : Cahuita -> Puerto Viejo de Talamanca
Réveillé très tôt à 6 h par le cri des singes hurleurs, nous nous levons et partons à pied vers 7 h rejoindre la gare routière toute proche pour prendre le bus de 8 h en direction de Puerto Viejo de Talamanca. Arrivé 45 minutes après à destination, nous nous arrêtons dans un café au centre du village pour prendre un petit déjeuner et consulter le guide pour choisir un bungalow.
C’est un village qui n’a rien de commun avec Cahuita. On peut comprendre rapidement que les touristes choisissent ce lieu beaucoup plus agréable. Les plages de palmiers sont superbes, le centre du village beaucoup plus animé et le choix des hôtels, bungalows est beaucoup plus important. Nous sélectionnons le bungalow Calalu un petit paradis dans la nature, agrémenté d’une piscine taillée dans le rocher (Prix : 40 $ sans PD).
Nous louons 2 vélos pour la journée, et partons pour une promenade de 13 km pour rejoindre Manzanillo en longeant des dizaines de plages toutes aussi belles les unes que les autres, la végétation est dense, cocotiers, palmiers bordent le rivage tandis que la forêt tropicale tapisse l’intérieur des terres.
En route très vite on passe devant la plage où les surfeurs se retrouvent, on s’arrête pour admirer leur talent dans les vagues déferlantes. Arrivé vers 13 h, la plage étant magnifique nous prenons notre premier bain. Aujourd’hui c’est dimanche et le seul restaurant costaricain très animé est un spectacle à lui tout seul, les ticos eux sont venus passer la journée à la plage et pique-niquer en musique bien sûr. Nous quittons la plage vers 16 h car nous devons rendre notre vélo à 17 h 30.
Soirée dans un restaurant face à la plage, paëlla pour moi et pour Hélène brochette de poisson. Nous avons rencontré un couple de français installés ici, lui banquier en France vend des poulets rôtis sur l’axe principal de la ville et elle est institutrice (rare dans le pays). Le Costa Rica offre ce type de poste aux étrangers que si c'est vraiment nécessaire.
Lundi 7 février 2011 : Puerto Viejo de Talamanca
Réveillé tôt par le chant des oiseaux, nous partons déjeuner vers 7 h. Oh surprise ! un petit écureuil est venu nous dire bonjour sur la terrasse.
Déjeuner dans une boulangerie café et ensuite nous partons chercher les informations pour partir sur Tortuguero et louer les vélos pour nous rendre sur de belles plages, pique nique sur la plage de fruits locaux.
Au retour un petit passager clendestin (un petit lézard vert) dans le panier du vélo.
Mardi 8 février : Puerto Viejo de Talamanca ->Limon -> Moin -> Parismina -> Tortuguero
Aujourd’hui c’est l’anniversaire de jo, nous avons été réveillé plusieurs fois dans la nuit par les SMS (décalage horaire). Ce matin nous devons quitter très tôt Puerto Viejo de Talamanca car nous avons acheté un package pour Tortuguero qui comprend le transport en taxi jusqu’à Moin et ensuite le bateau jusqu’à Tortuguero pour un prix de 50 $ par personne. Nous avons évité ainsi de passer une nuit à Limon suite à des recommandations faites par des français vivant ici. La route qui longe la mer est jolie par contre nous avons pu constater qu’en traversant Limon cette ville était d’aucun intérêt. La navigation à travers les canaux de Tortuguero a été un moment appréciable la faune est importante, nous avons pu voir des crocodiles des cormorans, des caïmans, des aigrettes, des martinets etc… Au cours de la traversée nous avons été bloqué par un banc de sable où trois courageux sur 15 passagers sont descendus avec le pilote du bateau pour pousser l’embarcation. Jo était du nombre. A 50 mètres plus loin nous avons croisé des crocodiles. Si d’aventure, un autre ensablement est au programme, Jo le courageux se dégonfle ! En cours de route un arrêt à Parismina pour un petit encart .
PHOTOS PRISES SUR LE CANAL.
Arrivé à Tortuguero, petit village très sympathique et très reposant. Nous choisissons de dormir chez Miss Myriam (Prix 30 $ avec PD) juste au bord de la pelouse du terrain de foot qui fait face à la mer, nous avons de la chance c’est la dernière chambre, Cathy qui nous accueille très gentille et souriante.
Comme recommandé dans le guide nous avons apprécié le diner chez Myriam (Prix 56 $ pour 2 pax) constitué d’un plat de fruit de mer cuisiné à la mode des Caraïbes en sauce légèrement relevé et très bonne, il nous manquait le vin mais nous nous sommes contenté d’une bière.
DEVANT CHEZ DON CHICO,(Le voleur de pomme d'eau).
Mercredi 9 février 2011 : Tortuguero
Levé très tôt pour un départ à 6 h en canoë avec Don Chico à travers les petits canaux. Encore un moment très agréable où la faune et la flore sauvage de la forêt tropicale est un spectacle particulièrement intéressant. Notre guide Don Chico est passionnant, il porte un intérêt aussi important à la faune qu’à la botanique. Nous avons découvert plusieurs plantes à très belles fleurs, des espèces de palmiers et autres. Bien sûr encore de nombreux oiseaux de la famille du héron, des cormorans, des reptiles comme le «basilicus verde », iguanes, caïmans, tortues noires, de superbes papillons « morpho bleu », et bien plus encore. Retour à 9 h 30 pour prendre notre petit déjeuner. A savoir il est préférable de choisir un canoe à rame, plutôt que les bateaux à moteur compréhensible pour la faune.
DON CHICO
Ensuite nous partons dans le parc national de Tortuguero, en route nous rencontrons un couple suisse avec qui nous avions lié connaissance la veille sur le bateau qui nous font part du peu d’intérêt que suscite ce parc. Très vite, nous nous apercevons qu’effectivement il ne présente aucun intérêt, pas de faune, et nous rejoignons rapidement la plage pour se tremper car il est dangereux de nager car trop de courants.
Diner au restaurant chez Junie pour y déguster le plat traditionnel qu'il faut réserver, c'est un genre de bouillabaise le poisson est mijoté dans du lait de coco et accompagné de bananes et de pomme de terre, très bon.
Jeudi 10 février 2011 : Tortuguero -> Pavona -> Cariari -> San Jose -> Alajuela
C'est le retour pour San José via Alajuela. Nous avons 3 heures devant nous avant le départ. Nous allons nous promener dans la forêt le long des lodges très luxueux et surtout bien fleuris en longeant la mer.
De retour vers chez Myriam pour récupérer nos bagages nous rencontrons Don Chico endimanché avec son parapluie qui est heureux d'échanger quelques mots avec nous. Nous faisons nos aurevoirs à Cathy, nous garderons un bon souvenir de sa gentillesse.
Nous embarquons pour Pavona a travers les canaux toujours autant de reptiles (gros crocodiles) et d'oiseaux, l'eau étant basse c'est pas moins de 3 ensablements que nous subissons avant d'arriver avec 1 heure de retard au bus qui nous attend pour la premère étape Cariari et changement de bus pour San José. Arrivé à San José en fin d'après-midi nous décidons de prendre un taxi jusqu'à Alajuela, une personne soit disant taxi nous accoste nous le suivons Oh! surprise belle voiture et s'est en voiture familale avec la fille et la femme que nous rejoignons Alajuela mais il nous demande le prix d'un taxi officiel (30 $). Arrivé chez Pierre dans une belle demeure coloniale.
Vendredi 11 février 2011 : Alajuela -> Arenal
Petit déjeuner sympathique chez Pierre avec d'autres francophones québécois, des sétois et des bordelais. Echanges conviviaux sur les points d'intérêt de chaque pays, sans parler du dynamisme de Pierre au milieu de nous tous. Notre loueur de voiture est arrivé, nous remplissons les formalités et devons attendre soit-disant 30 minutes pour la livraison de notre véhicule. Deux heures plus tard, la voiture n'est toujours pas arrivée. Nous commençons à nous inquiéter, Pierre demande à son collègue de nous accompagner à l'agence de location et là surprise ! La voiture qui nous était destinée est complétement désossée, la boîte d'embrayage est au sol. Retour chez Pierre et c'est après une heure de bla à bla au téléphone que l'on est arrivé à avoir notre 4 x 4 Ouf !! On peut maintenant commencer notre circuit en direction de Arenal. La route est magnifique avec des plantations de café, des bananiers, des fincas et des ranchs. A chaque point panoramique des vendeurs proposent des produits locaux comme le fromage de vache. Par curiosité comme il est l'heure de déjeuner nous nous arrêtons pour le déguster sur place avec des tortillas chaudes. L'arrivée à Arenal avec vue dur le volcan est unique, pas étonnant le nombre de "lodges"et hôtels luxueux en bordure de route. Les "steak house" se touchent. Heureusement pour nous les "cabinitas El Castillo" que nous avons réservé est loin de tout ce tourisme. L'emplacement avec vue sur le volcan Arenal est de premier choix. Malheureusement ce soir pas de chance, c'est avec la lampe de poche que nous écrivons notre journée car il y a une panne.
Volcan ARENAL
Notre Bungalow face au volcan.
Samedi 12 février 2011 : Arenal
Au programme aujourd'hui, le cascades "Catarata la Fortuna" et le lagon du "Cerro Chato". Nous commençons par les cascades où quelques courageux se baignent. Comme toujours c'est un spectacle à voir dans un canyon à roche volcanique sombre décoré de fleurs et de fougères.
Ensuite nous partons pour l'escalade du "Cerro Chato" qui nous amène direct au bord d'un lac, qui baigne dans le cratère d'un volcan. Il nous faut 3 heures de marche pour y parvenir et 2 pour le retour. Certains passages à franchir sont très durs des pentes très raides. De plus, la pluie de la nuit a rendu le terrain boueux et glissant, les racines d'arbres que nous devons contourner sont trempées. C'est après de gros efforts que nous arrivons enfin au sommet pour voir sous l'épaisse brume le lac, qui doit être magnifique sous le soleil. Nous ne nous baignerons pas par manque de soleil pour nous sêcher et de plus, nous risquons la pluie pour redescendre. Nous ne prenons pas. Le soleil n'est pas au rendez-vous et nous risquons d'avoir un retour difficile s'il se met à pleuvoir. Nous repartons. De retour à nos bungalows, une bonne douche et pour nos chaussures un gros dégrassage. Le programme de le journée n'est pas terminé, nous repartons en voiture pour passer trois heures dans un établissement de sources d'eaux chaudes volcaniques le BALDI. Encore un moment particulier, ses eaux volcaniques très chaudes, sont transportées dans différents bassins avec ses cascades, ses spas, des jets d'eau et même une tour Maya aux cascades multiples qui viennent achever le décor, tout celà dans une ambiance Hollywoodienne. Comme il est tard nous dinons sur place. C'est un buffet touristique nul (à déconseiller). Le retour à notre bungalow n'est pas triste, il tombe une forte pluie et on ne voit pas la route à 5 mètres. De plus c'est 10 km de piste en montagne avec des trous et des ornières sans fin avant d'arriver enfin à notre bungalow.
Dimanche 13 Février 2011 : Arenal -> Tour du Lac -> Tilaran -> Santa Elena - Monteverde
Il a plu toute la nuit sur la tôle qui recouvre la toiture de notre bungalow. Nous quittons ce matin «Cabinitas El Castillo » sous une pluie fine, nous prenons la direction de Monteverde par la route qui longe le lac où se sont installés beaucoup d’européens. Nous nous arrêtons dans une ferme suisse étonnante pour faire quelques photos, le propriétaire avait en 1988 acheté un terrain au flanc de la colline pour y élever des vaches laitières et il a fait de ce lieu, un vrai hameau suisse avec une chapelle remarquablement décorée, une gare, un chalet, un restaurant helvétique et le plus étonnant une gare où pour 10 dollars on peut prendre le train pour une promenade de 4 km afin d'admirer la vue sur le lac. Il y a même un tunnel. Vraiment très beau.
Cette route qui longe le lac offre certainement quand le temps est dégagé de très beaux points de vue.
Nous quittons le lac pour remonter sur Tilaran et prenons plus loin une piste de 30 Km qui doit nous amener à Santa Elena au cœur de Monterverde. La route est sympa malgré les difficultés que nous avons pour rouler sur cette piste. Nous finissons par arriver à notre location les cabinas Paris tenue par un couple belge très convivial. A peine descendu du 4X4, nous sommes invités à partager le gâteau d’anniversaire de la maman du propriétaire qui fête ses 100 ans.
Excellent gâteau servi avec un verre de porto à base de goyave fait maison. Ensuite tour en ville pour rechercher le centre d’information touristique afin d’organiser notre journée du lendemain.
Diner dans un petit restaurant au centre de Santa Elena (salade de coeur de palmier et hamburger).... et ensuite dodo.
Lundi 14 Février 2011 : Santa Elena et Monteverde
Nous avions prévu différentes activités, mais hélas ! il pleut nous renonçons à jouer Tarzan dans la canopée mais équipé des Kway, casquettes et tennis nous partons quand même découvrir la réserve biologique de Santa Elena. Nous ne voyons pas grand-chose, quelques oiseaux, les animaux doivent aussi se protéger de la pluie, mais nous profitons pleinement de cette belle forêt très dense et très bien balisée. Après deux heures de marche dans la forêt nous sommes bien mouillés et repartons vers Monteverde où nous pouvons voir des colibris ensuite nous nous arrêtons au Stella Café pour déjeuner, le propriétaire a installé un perchoir sur lequel il dépose de la nourriture et nous pouvons admirer des oiseaux de toutes les couleurs et un couple de toucans qui viennent manger.
Petite promenade dans le village de Santa Elena, ensuite nous allons diner dans un vrai restaurant Espagnol d'une paella. Les Ticos sont tous sortis pour fêter la Saint Valentin.
Mardi 15 Février : Santa Elena -> Juntas -> Liberia -> Tamarindo
Après un excellent petit déjeuner très copieux (à noter le vrai chocolat maison) préparé par notre hôte Michelle, nous quittons Monteverde pour rejoindre par une piste complètement défoncée Juntas arrêt à de magnifiques points de vue sur la vallée et la mer pour rejoindre la route transaméricaine jusqu’à Liberia.
La maison de Michèle
Nous nous arrêtons dans cette ville blanche et de cow boys pour faire une pose. Nous reprenons la route pour rejoindre l’océan pacifique en direction de Filadelfia et les plages de Tamarindo. Recherche de notre hôtel Amarillo qui se trouve au centre du village face à la mer. Notre chambre est très sommaire, mais nous l’acceptons car le jardin qui fait face à la plage est très agréable. Tout de suite nous allons gouter l’eau de la mer et visite du lieu.
Diner dans une pizzeria pas terrible et de plus le prix est très élevé.
Mercredi 16 Février 2011 : Tamarindo
Journée de repos, grande promenade sur la plage où tôt le matin nous admirons les prouesses des surfeurs sur des grandes déferlantes. Arrêt pour lire et nous baigner et oh ! surprise sur des racines qui bordent la plage un iguane est venu se faire dorer. Ici tout est nature.
Diner dans un restaurant très agréable face à la mer pour un prix de (33 $ pour 2 pax)
Jeudi 17 février 2011: Playa Tamarindo -> Playa Montezuna
Nous partons tôt vers 7 h 30 car nous avons une grande distance à parcourir pour atteindre Playa Montezuna. En cours de route, nous nous arrêtons à Nicoya où nous retrouvons une vie de grande ville avec des boutiques, une église coloniale. Ensuite nous continuons sur la route goudronnée en direction de Carmona avant de plonger sur la playa Ario, par des pistes dures ce qui nous oblige à rouler à petite vitesse et nous avons le temps d’admirer les paysages qui sont magnifiques, palmeraies, arbres en fleurs. Nous traversons une région avec des élevages de vaches et de nombreux ranchs. A un moment nous croisons un cow boy sur son cheval avec un lassot, plus loin une charrette tirée par des bœufs.
A plusieurs reprises il nous faut traverser le rio Bongo sans savoir la profondeur de l’eau, Quelle aventure à chaque traversée, Hélène jauge la profondeur de l’eau et jo suit derrière avec la voiture.
Et voilà un iguane qui se prélasse au milieu de la route, nous avons juste le temps de prendre une photo. Arrivé à Montezuna, l’hôtel que nous avions choisi « el Beso del mar » sur la sélection du forum ’toutcostarica’ est complet, nous en trouvons un autre « Hôtel aurora » (prix 50 $). C’est un village à l’ambiance décontractée avec ses hippies et ses artistes.
Des plages désertes à perte de vu.
SI LES PETITS COCHONS n'envahissent pas le marché!!!.
Nouvelle expérience que de glisser dans la forêt d’arbre en arbre sur des câbles tendus, et passage sur un pont suspendu. En prime baignade dans une cascade et retour avant la nuit à Montezuma. Nous rencontrons encore des iguanes et des singes dans la forêt.
Samedi 19 février 2011 : Montezuna -> Paquera -> Puntarenas -> Manuel Antonio
Départ à 7 heures de l'hôtel Aurora de Montezuna pour rejoindre l'embarcadère de Paquera. Très belle route qui longe la mer offre des vues splendides, nous traversons plage Tambor avec un grand resort, golf privé et piste d'atterissage d'hélicoptère. Après une heure de traversée en ferry nous rejoignons Puntarenas. Sur la route arrêt au pont Tarcoles pour y voir dans le rio Tarcoles d'énormes crocodiles qui se vautrent au soleil.
Et plus loin sur la route.
Nous poursuivons notre route jusqu'à Jaco où nous devions dormir pour visiter le lendemain le parc Carara mais cette ville est bruyante avec un tourisme à l'américaine et des buildings repoussants. Aussi nous continuons notre route et prenons la décision d'aller jusqu'à Manuel Antonio et réservons une chambre pour 2 nuits (Hôtel Plinio - Prix 55 $ avec PD inclus) afin de pouvoir visiter le parc National le lendemain. Nous finissons la journée au bord de la piscine pour préparer le programme du lendemain et nous dinons au restaurant mexicain de l'hôtel qui est très moyen.
Lundi et Mardi 21/22 Février 2011 : Manuel Antonio -> Puerto Jimenez
Départ très tôt pour rejoindre Dominical "l'Hacienda Buru" en pleine nature dans une réserve privée mais à notre arrivée pas de place tout est complet, nous essayons de trouver un logement à proximité mais l'endroit est un peu désert, et nous continuons la route à travers des zones de grandes palmeraies à perte de vue utilisées pour la fabrication d'huile de palme. La région est un peu désertique nous longeons le parc National Marino Balena, il s'agit d'une zone protégée. Nous continuons jusqu'à Puerto Jimenez, où nous décidons de nous arrêter afin de prendre des informations pour visiter le Parc Corcovado. L'hôtel choisi Cabinas Jimenez est complet nous nous retrouvons à l'hôtel en face à l'hôtel "Cabinas Palm" qui est pas terrible pour un prix de 30 $, par contre l'acceuil est très sympathique.
Agréablement surpris par Puerto Jimenez, en fait il y a un petit port mais pas de ferry et c'est une petite ville sympathique. Nous rejoignons une plage pour nous baigner mais toujours des grosses vagues mais l'endroit est très sauvage nous pouvons voir toutes sortes de singes.
Diner au restaurant Marisco en face le port très bien.
Mardi 22 février 2011 : Puerto Jimenez
Petit déjeuner face à la mer et en prime plusieurs magnifiques couples de aras rouges dans les palmiers, ils passent, repassent, se cherchent etc. un vrai spectacle avec leurs couleurs magnifigues. Nous rencontrons une jeune fille de Nice qui nous amène voir un jardin avec une mare à crocodiles et des singes. Ici c'est vraiment la nature sauvage.
Nous partons voir le "cap Matapalo" à 17 km, par une piste très caillouteuse, un rio à traverser et un pont branlant. Nous arrêtons la voiture et descendons à pied un sentier, sur les côtés quelques lodges complétement perdus dans la nature et nous arrivons sur une magnifique plage des cocotiers et de plus l'eau est calme nous pouvons nager. Toujours des aras qui se posent sur les arbres bordant la plage. En rentrant vers 16 h, dans les sentiers de la forêt les animaux commencent à sortir pour se nourrir et nous voyons des familles de singes capucins, nous entendons les singes hurleurs, une espèce de sanglier "Chancho de Monte" et toujours beaucoup d'oiseaux.
C’est une journée cool, balade dans le village Dominical, authentique avec ses cabanons en bordure de plage et quelques endroits ou vont les surfeurs pour boire une bière et parler de glisse. Nous passons un long moment à regarder de très bons surfeurs puis longue balade sur la plage et un peu de piscine pour finir la journée.
Notre lieu de résidence et un résidentiel adopté.
Dimanche 27 Février 2011 : Dominical à San Isidro Del General
Notre dernier jour de plage, alors nous prenons tout notre temps à apprécier et c’est vers 11h que nous faisons nos adieux à l’Océan Pacifique. La route qui monte vers les volcans sont dés la sortie des plages de Dominical, une route très longue en pentes douces jusqu’à San Isidro de el Général ou nous rejoignions l’Interaméricaine, cette grande route qui franchit le fameux Cerro de la Muerta (3491 m). Plongée dans le brouillard elle est considérée comme l’une des plus dangereuses du Costa Rica. D’énorme camions prennent cette route chaque dépassement est un calcul de rapport de force. Notre voiture ne sera pas en mesure de franche ce sommet, nous avons encore des problèmes, le moteur chauffe et nous devons revenir sur San Isidro de el Général et tenter de trouver un garage. Comme c’est Dimanche on n’y croit pas beaucoup. Au grand poste à essence qui se trouve à l’entrée de la ville un pompiste nous indique un garage ,nous essayons de tenter le coup et oh miracle un type sort de chez lui (la maison du garagiste), je lui signale notre problème et nous passerons une heure ensemble. Le fusible du ventilateur qui refroidit le radiateur est fendu. Réparation provisoire et nous repartons vers le col alors que la nuit commence à tomber. Quelques kilomètres plus loin, le moteur chauffe, il pleut et le brouillard devient de plus en plus épais, on n’y voit rien et les klaxons des gros camions ne sont pas rassurant d’autant qu’ils vont très vite. Si la voiture s’arrête en plein milieu de la voie, c’est l’accident assuré, nous devons trouver un moyen de faire demi-tour et passer la nuit à San Isidro. Nous y sommes et après avoir trouvé un hôtel "Diamante Real" le plus beau de la ville pour un prix de 49 $, nous appelons l’assistance avec la carte première « tout Costa Rica ». Très efficace une nouvelle voiture arrivera dans 3h de San José, nous attendons pour la réceptionner. Bon maintenant, nous allons déjeuner dans un restauant branché et agréable de la ville, demain il fera jour.
Lundi 28 Février 2011 : San Isidro Del General - Carthago et Alajuela
Petite visite de la ville et nous reprenons l’ascension du col avec enfin une voiture qui nous semble en meilleur état. Malheureusement le brouillard nous empêche d’admirer le paysage et le peu que l'on voit est superbe. Cette route "transaméricaine" est interminable, des cols, des virages, et des camions fous. Il nous faut plus de 3 h pour atteindre la vallée et la ville de Cartago avec un arrêt prévu dans cette ville qui possède le lieu de culte le plus important du Costa Rica avec sa Basilique « Nuestra Ségnora de los Angeles » et les ruines d’une paroisse de 1575, détruite deux fois par un tremblement de terre, selon une légende, les jours de brume à Cartago on peut apercevoir l'ombre d'un fantôme, un moine sans tête qui erre dans les ruines péniblement pour avoir profané ce Saint lieu. Plus loin nous visitons la Basilique d'une très belle architecture faite d'un mélange de pierre et de bois. Dans ce lieu une vierge noire intacte qui a résisté miraculeusement aux deux tremblements de terre malgré la destruction quasi totale de l'édifice. Aujourd'hui c'est pour les Ticos un lieu de pélérinage.
Cette journée nous l’avions planifié pour descende une partie du Rio Pascuaro en canoë, mais il trop tard nous avons perdu trop de temps avec les problèmes de voiture, c’est dons le volcan Irazu l’objectif, à une trentaine de kilomètres d’ici. Plus nous nous approchons du volcan et plus le temps change avec un mélange de pluie et de brouillard. Nous sommes à l’entrée du parc et les gardiens ne sont pas optimistes, on ne va rien voir. Demi tour et à moins de 3km c’est à nouveau le soleil, retour au parc et malgré le brouillard encore lourd, nous tentons la visite. Nous prenons notre temps pour nous équiper et parler avec des Lyonnais qui en reviennent un peu déçus, ils ont eu juste 1mn pour apercevoir et prendre 2 photos du lagon au fond du volcan. Nous sommes maintenant à 50 m et miracle le soleil fait son apparition et là c’est vraiment beau.